Ado et animaux de compagnie font-ils bon ménage ?

Adopter un animal de compagnie n’est pas seulement synonyme de litière sale, canapé taché et réveils nocturnes… Et si on vous disait que nos amis les bêtes avaient de vrais bénéfices sur la santé physique et mentale de votre ado ? 🤔
Les animaux de compagnie sont source d’apaisement, de réconfort, d’autonomie et même de confiance en soi. ❣️La recette parfaite pour aider votre jeune à transitionner en douceur vers l’âge adulte.
Si vous êtes encore en plein débat intérieur et que vous n’osez pas sauter le pas, voici un guide complet pour vous aider à faire le bon choix.
Adopter un animal de compagnie avec son ado, est-ce vraiment une bonne idée ?
74 millions, c’est le nombre d’animaux domestiques qui ont trouvé refuge dans une famille française. En 2022, près d’un foyer sur deux accueille un animal.🏡
Ici, on parle vraiment de placer un animal sous la responsabilité de votre ado. Vous pouvez le choisir ensemble et l’accueillir sous votre toit, mais l’idée est de trouver le compagnon idéal pour l’accompagner vers l’autonomie. Et s’il a toujours grandi avec un animal dans les parages, il a sûrement déjà les bons réflexes pour s’en occuper !
On ne voudrait pas avoir l’air de vous convaincre, mais la liste des bienfaits est longue sur la santé de nos ados. Selon une étude BMC Pediatrics, le risque d’exposition à un trouble anxieux est réduit de 43 % lorsqu’un enfant grandit en présence d’un animal.😮
Au-delà de l’apaisement psychologique, les animaux sont de vrais booster cognitifs et physiques. Selon Megan Mueller, professeure et spécialiste des relations entre les hommes et les animaux, adopter un animal domestique permettrait de développer les compétences sociales, cognitives et physiques des enfants.🧠 On vous avait dit qu’on avait des arguments en stock !
Quels sont les bénéfices de la vie avec un animal de compagnie ?
Trouver un pilier affectif
Selon son âge, votre enfant entretient une relation particulière avec un animal de compagnie. Entre 8 et 10 ans, l’animal est un confident, un compagnon de jeu. À l’adolescence, il devient un véritable pilier affectif.❤️🩹
On le sait, l’adolescence est une période d’instabilité physique et psychologique. Votre jeune peut se sentir exclu, perdu, acculé par ses émotions. L’animal lui apporte une forme d’apaisement au quotidien pour ne pas perdre les pédales. 😸Selon un sondage Vester, 86 % des propriétaires considèrent que leur animal de compagnie les aide à se sentir moins seuls.
Si votre famille traverse une période difficile, adopter un animal peut être une bonne piste pour aider votre jeune à ne pas souffrir du sentiment d’abandon. Cet animal représente aussi son passage à l’âge adulte, c’est un peu le tout premier membre de la famille qu’il ou elle se bâtira. Et quand on sait que 68 % des propriétaires considèrent leur animal comme un membre de leur famille, on se dit que c’est quand même un beau cadeau. 🎁
Apaiser sa santé mentale
Nos animaux de compagnie sont de vrais antidépresseurs sur pattes, et on a des preuves de ce qu’on avance. Selon des analyses rapportées par Marine Grandegorge, maître des conférences en éthologie à l’Université de Renne, passer du temps avec son animal permet de diminuer la production d’hormones de stress comme le cortisol.🐶
À l’inverse, jouer avec son animal ou le câliner permet de sécréter de l’ocytocine, la fameuse hormone du plaisir et de l’attachement qui nous fait tant de bien. L’ocytocine renforce le sentiment d’amour et de sécurité dont votre ado a bien besoin. 🧡 Marine Grandegorge s’exprime à ce sujet :
« Le contact et les caresses permettent une plus grande sécrétion d’ocytocine, le toucher est particulièrement important dans la production de cette hormone. »
En bref, si vous sentez que votre ado s’isole, qu’il ou elle manifeste des symptômes dépressifs et manque de repères, adopter un animal de compagnie pourrait l’aider à se sentir mieux 🩹 Ce n’est évidemment pas une solution en soi, mais c’est une piste à explorer.
Booster l’estime de soi
On ne s’en rend pas forcément compte, mais avoir un animal de compagnie permet de gagner confiance en soi. Comment ? Hé bien déjà parce que les animaux nous aiment et nous acceptent sans condition. 🥰 C’est un véritable cadeau pour les adolescents, qui sont souvent très sensibles au regard des autres.
La psychothérapeute Hanit Isakovan s’exprime à ce sujet :
« Les animaux ne jugent pas. Ils nous aiment comme nous sommes. »
Elle nous ôte les mots de la bouche !
Avoir des responsabilités
Adopter un nouveau compagnon, c’est confier de nouvelles responsabilités à son ado. Il ou elle est en charge de le nourrir, de son hygiène, de sa santé… C’est un excellent moyen de le responsabiliser sur le long terme : un chat vit tout de même 15 ans en moyenne ! 🙂
Au moment de l’adoption, il est essentiel de mettre en place des règles claires. Si vous vivez déjà avec un animal, votre ado prendra facilement la mesure de cette décision. Sinon, renseignez-vous en amont.💻
Confier un animal de compagnie à un adolescent peut être une décision importante. C’est une marque de confiance et une occasion pour lui ou elle de devenir responsable de quelqu’un d’autre : il ou elle devient le garant du bien-être de cet animal. C’est important pour alimenter sa confiance en lui et renforcer vos liens.
Les animaux comme catalyseurs sociaux
En plus de réduire le stress, les animaux sont de véritables catalyseurs sociaux. Ils facilitent la communication, encouragent votre ado à aller à la rencontre de l’autre et à dépasser sa timidité.⭐ Que ce soit au parc, chez le vétérinaire ou même dans la rue, il attirera les regards et les sourires. Promener son chien, caresser un chat dans un café… C’est autant d’occasions de lancer une conversation et de tisser des liens facilement. (on dit ça, on ne dit rien.)
Des études menées dans les années 90 prouvent que les enfants ayant grandi avec un animal de compagnie développent de précieuses facultés sociales. Ils sont notamment plus empathiques et s’adaptent rapidement dans un nouveau contexte. 😉 Que du bonus !
Faire du sport en douceur
Adopter un animal de compagnie est le meilleur moyen de faire du sport sans s’en rendre compte. Sauf, peut-être, si vous adoptez un poisson rouge.🐟
Jouer avec son chat, même en intérieur, courir avec son chien, faire du cheval permet à votre ado de se dépenser. Pour rappel, l’OMS recommande au moins 1 h d’activité physique quotidienne à intensité modérée ou soutenue pour les jeunes de 5 à 17 ans.
Les ados sont souvent sédentaires à cause des études, de l’utilisation des écrans, de leur besoin de sommeil… En adoptant un animal, il ou elle prendra l’habitude de bouger un peu tous les jours sans être seul.💪
Quel animal pour mon ado ?
Le chien, un ami fidèle, mais exigent
Un chien pour mon ado : les avantages
Les chiens sont des animaux hyper sociables qui ont besoin d’interactions avec leur maître. 🐕🦺Si votre ado a besoin d’un véritable ami qui lui fera la fête après sa journée de travail ou d’école, son chien le comblera de bonheur.
Ils contribuent au bien-être physique et psychique de leur propriétaire. Selon une étude suédoise menée en 2027 sur 3,4 millions de personnes, avoir un chien réduirait le risque de maladies cardiovasculaires de 23 %. Ils allongeraient même l’espérance de vie de leur maître ! 🐶
Les chiens peuvent aussi être éduqués à l’hygiène, à l’obéissance et au respect de certaines règles en société. En termes de responsabilisation, on ne fait pas mieux !
Un chien pour mon ado : les inconvénients
Les chiens ne sont pas autonomes et se sentent vite seuls. Ils ont besoin d’être sortis minimum 2 à 3 fois par jour à l’âge adulte, et plus fréquemment lorsqu’ils sont jeunes.
Les chiens ont besoin d’espace et d’activité physique à haute dose : les grands gabarits ne sont pas du tout adaptés à une vie en appartement, encore moins en appartement étudiant.
Ils nécessitent aussi des frais vétérinaires importants.💵 Même s’il ne tombe jamais malade, il faut le faire stériliser, identifier et vacciner selon la réglementation. Une consultation de base pour un chien coûte entre 30 € et 40 €, sans aucun acte particulier. Une dimension à prendre en compte absolument !
Le chat, un colocataire discret
Un chat pour mon ado : les avantages
Les chats sont des animaux sociables, mais bien plus autonomes que les chiens. Vous pouvez facilement le laisser quelques jours seul si vous partez en week-end. Il vous fera la tête, mais il s’en remettra.🐈
Les chats sont souvent très appréciés par les ados. S’en occuper n’est pas très chronophage : ils dorment entre 12 h et 16 h par jour (le rêve). 😽Il est tout de même possible d’avoir une relation très fusionnelle avec son chat, surtout si vous l’adoptez petit.
On vous disait plus tôt que les animaux sont de véritables anti-dépresseurs sur pattes, les chats en sont le parfait exemple grâce à la ronron-thérapie. Oui, ça existe vraiment ! Lorsqu’ils ronronnent, les chats émettent des vibrations à basse fréquence qui apaisent l’homme.
Un chat pour mon ado : les inconvénients
Bonus ménage pour les propriétaires de chats, car ils perdent leurs poils, parfois en grande quantité. Vous nous direz, c’est l’occasion idéale pour responsabiliser son ado sur l’hygiène de son intérieur…😁
Tout comme le chien, adopter un chat nécessite certains frais vétérinaires de stérilisation, d’identification et de vaccination. Prévoyez en plus un budget pour les croquettes de qualité, car la nourriture de grande surface fragilise énormément la santé de votre animal. Discutez-en en amont avec votre ado.
Le cheval, l’allié des sportifs
Un cheval pour mon ado : les avantages
Les chevaux sont des compagnons de longue durée, ils vivent entre 20 et 30 ans. Ils apportent aussi leur lot de bénéfices sur la santé mentale des propriétaires.
L’étude Pégase lancée en 2011 rapporte les bienfaits de la médiation équine.🐎 Elle démontre, entre autres, que les chevaux ont le même pouvoir d’apaisement que les chiens et les chats : meilleur contrôle de ses émotions, adaptation face au stress, confiance en soi.
On ne vous parle même pas des bienfaits physiques de l’équitation. C’est un excellent moyen de communier avec son animal, de se vider l’esprit et de se reconnecter avec la nature. ⭐Tout ce dont nos ados ont besoin.
Un cheval pour mon ado : les inconvénients
Pour adopter un cheval, il faut de la place et le budget. En moyenne, un cheval a besoin d’un hectare pour s’épanouir. À cela, il faut ajouter un budget alimentation, soin, entretien et beaucoup de temps.😶
Si votre environnement actuel est optimal pour accueillir un cheval, foncez, cela fera le plus grand bien à votre ado. Sinon, tournez-vous vers un animal domestique plus accessible.
Les NAC, des animaux autonomes, mais affectueux
Un NAC pour mon ado : les avantages
Les nouveaux animaux de compagnie (NAC) regroupent les rongeurs, oiseaux, poissons et sont aussi surnommés « animaux de poches ». Ils demandent peu d’entretien, sont assez autonomes, mais ont tout de même des impacts positifs sur la santé mentale des jeunes.🐀
Contrairement aux idées reçues, le rat est un animal très affectueux qui ne mord pas, est très propre et très intelligent. On vous voit d’ici faire la grimace, mais rassurez-vous, on vous parle du rat de compagnie, pas du rat d’égout, ça n’a rien à voir ! 😂
Un NAC pour mon ado : les inconvénients
Si les rongeurs n’ont pas encore convaincu toutes les familles, c’est peut-être parce qu’ils vivent la nuit et que cela peut bousculer l’équilibre de la maisonnée.😬
Prenez le temps de bien choisir votre NAC, ils sont plus ou moins sociables selon la race, l’âge, le contexte des premiers mois de vie. En moyenne, ils vivent bien moins longtemps que les chats et les chiens, les hamsters et les lapins vivent entre 4 ans et 8 ans.
À l’exception de la tortue qui bat tous les records avec ses 70 années de longévité !
Que faire si votre ado ne peut pas adopter d’animal de compagnie ?
Mon ado est allergique, que faire ?
Il arrive parfois que des enfants allergiques se désensibilisent avec le temps s’ils sont en contact avec des animaux depuis le plus jeune âge.🐱 Pour les adolescents et les adultes, l’acclimatation est plus difficile. Il existe bien des techniques médicales de désensibilisation, mais elles sont longues et souvent onéreuses. Tout dépend de votre motivation.
Mon ado souhaite adopter un animal, mais il manque de place
Savez-vous qu’il existe des dogsitter et catsitter pour les animaux de compagnie ? C’est une excellente option si votre ado ressent le besoin d’être en contact avec des animaux domestiques. Il existe de nombreuses plateformes spécialisées en pet-sitting. 🐕 En plus, de lui laisser la possibilité de prendre soin d’un animal et de créer du lien avec lieu, c’est aussi un excellent moyen de se faire un peu d’argent (comptez 15 €/jour en moyenne pour un dogsitter).
Mon ado souhaite être au contact des animaux
Les refuges et SPA ont toujours besoin de bénévoles pour entretenir l’espace de vie des animaux et s’occuper d’eux. C’est une bonne idée pour responsabiliser son ado, le pousser à s’engager dans une cause qui lui tient à cœur et passer du temps avec les animaux qui en ont le plus besoin. Vous pouvez même vous engager en famille, voilà une bonne résolution !
Mon ado souhaite adopter temporairement un animal
Avant d’accueillir un nouvel animal dans la famille, vous pouvez devenir famille d’accueil pour animaux et impliquer votre ado dans cette démarche. Ces familles offrent un foyer aux animaux dans le besoin lorsque les refuges sont saturés. Elles sont aussi sollicitées lorsqu’un animal maltraité a été recueilli et qu’il a besoin d’amour et de soins pour se remettre sur pied ! 😻
Pour aller plus loin
Si son animal de compagnie ne suffit pas à soulager le mal-être de votre ado, c’est qu’il a sûrement besoin d’un accompagnement supplémentaire. Chez IAMSTRONG, nous avons pour mission de répondre aux problématiques sociales, mentales, scolaires et familiales des 12-25 ans.
La méthode IAMSTRONG, c’est un accompagnement de plusieurs semaines par un coach ou un psy dédié qui s’entretient en visio avec votre ado. Il accède également à des activités en ligne pour apprendre à mieux se connaître et prendre confiance en lui ou en elle.✨
Vous pouvez nous contacter gratuitement pour en savoir plus et découvrir nos formules en détail.
Vous avez désormais tous les éléments pour trouver le meilleur compagnon pour votre ado. En attendant d’accueillir un nouveau membre dans la famille, découvrez nos autres conseils dédiés aux parents.
Quelle hygiène de vie adopter pour réussir ses examens ?

Cette année, c’est le grand saut : votre ado passe ses premiers examens.📚 Il révise, s’investit et se projette même dans l’avenir. Pourtant, une petite ombre plane sur ses efforts : il ou elle a pris l’habitude de se coucher tard pour jouer aux jeux vidéo, résiste toujours autant devant une portion de légume et ne pratique aucun sport en dehors des cours d’EPS.😬
Et si ces habitudes avaient une influence sur ses performances aux examens ? Comment aider nos jeunes à maintenir une bonne hygiène de vie durant cette période de stress ?
Voici quelques astuces pour les mettre sur la voie de la réussite, mais aussi et surtout pour veiller à leur bien-être. 💪🏻
L’hygiène de vie : la clé pour réussir les concours et examens
Qu’entend-on exactement par « hygiène de vie » ? Ce terme englobe nos habitudes de sommeil, notre alimentation, notre rythme sportif, notre environnement de travail… En bref, tous les éléments à prendre en compte pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête.😊
Une hygiène de vie saine est indispensable pour améliorer les facultés cognitives et mieux appréhender le stress des examens, du travail, du quotidien. Et quand on sait que les examens sont la première cause de stress chez les étudiants, on est prêt à tout pour les aider à s’apaiser.🤯 Vous verrez, ce n’est pas sorcier !
Aider son ado à se mettre dans les meilleures conditions en période d’examens
L’aider à comprendre son rythme circadien
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Le rythme circadien est un terme un peu barbare qui définit un phénomène très simple. C’est l’horloge interne du corps qui vous donne des indications pour satisfaire vos besoins physiologiques. C’est ce rythme qui vous permet de savoir quand vous avez besoin de dormir et de manger.
Un cycle classique dure 24 h et se synchronise automatiquement grâce à la lumière du jour.☀️ Ce rythme doit être respecté pour répondre aux besoins de chaque organe du corps et rester en bonne santé.
Problème : les ados sont parfois en décalage avec leur horloge interne.⏱️ Ils se couchent tard, ne mangent jamais à la même heure et sont souvent sourds à leurs besoins primaires. Vous comprenez mieux pourquoi votre jeune est si fatigué ?
Concrètement, un trouble du rythme circadien peut entraîner :
- un ralentissement des facultés d’apprentissage ;
- des troubles aigus du sommeil ;
- une altération des fonctions cognitives ;
- des troubles émotionnels (agressivité, irritabilité) ;
- de l’anxiété, des troubles de l’humeur, voire des symptômes dépressifs.
Malheureusement, les ados ne peuvent pas se coucher à 3 h du matin et prendre un petit-déj à 14 h sans conséquence, le corps reprend toujours ses droits.👀 Attention toutefois, il ne s’agit pas d’imposer à votre ado un rythme militaire, mais plutôt de trouver un équilibre et une régularité avec lui ou elle.
💡Notre premier conseil est donc d’encourager votre ado à se coucher tous les soirs à la même heure et à respecter ses horaires de repas. Oui, oui, le week-end idéalement aussi !
Le sommeil : la clé du succès
On ne badine pas avec le sommeil.🌛 Quel que soit votre âge, bien dormir est indispensable pour rester en pleine possession de vos moyens.
Selon une enquête du gouvernement, près de 40 % des étudiants rencontrent des troubles du sommeil. 💤Pourtant, bien dormir est la clé de la mémorisation et de la concentration.
En période d’examens, l’importance du sommeil est décuplée. Eh oui, car même lorsque votre ado dort comme un bébé, son cerveau continue de travailler : le sommeil renforce les fonctions acquises pendant l’éveil et consolide les apprentissages.🧠
Le Dr Pierre Mayer, spécialiste du sommeil, souligne cet aspect crucial :
« ils sont souvent somnolents le jour et présentent des problèmes qui peuvent ressembler au déficit d’attention. Le manque de sommeil peut nuire à leurs performances scolaires (…) »
Les adolescents ont besoin de 8,5 h à 10 h de sommeil pour rester en bonne santé.🛌 Le contrat est loin d’être respecté, car les lycéens sont 87 % à souffrir d’une dette chronique de sommeil. Allez hop, au lit à 21 h ! 😂
💡Autre astuce, coupez les écrans au moins une heure avant le coucher. Votre ado n’est plus exposé au contenu stimulant des réseaux sociaux et passe une nuit plus apaisé. À la place, vous pouvez instaurer une routine de potins en famille, lui proposer un livre qui lui plaît ou l’encourager à passer du temps avec ses animaux de compagnie.
Adapter le régime alimentaire de la famille
Il est également indispensable d’adopter un régime alimentaire sain, varié, équilibré et qui apporte tous les nutriments nécessaires au bon développement de votre ado.🥑 Les jeunes (et les moins jeunes aussi) doivent manger minimum 3 fois par jour.
Vous avez probablement déjà entendu que le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée… et on ne peut que confirmer. 🍌Manger le matin, même si c’est juste un fruit, est important pour réactiver le système digestif et éviter les fringales tout au long de la journée.
Pour être en pleine forme pendant les examens, certains aliments doivent absolument figurer dans l’assiette de votre ado :
- Les fruits pour les vitamines et en particulier pour la vitamine C qui booste les terminaisons nerveuses.
- Les produits riches en protéines comme la viande, les légumineuses ou les oléagineux riches en Oméga 3 pour les facultés de mémorisation.
- Les féculents pour éviter les pics de glycémie et avoir de l’énergie tout au long de la journée.
- Les légumes pour leurs fibres et leur forte composition en eau. Pensez aussi à boire entre 2 L et 2,5 L d’eau chaque jour, car votre cerveau est composé à 75 % d’eau !
Si possible, prenez le temps de cuisiner et évitez les produits transformés, souvent riches en sel et en acides gras saturés. Préférez les repas légers le soir pour faciliter la digestion et mieux dormir. 🙂
💡Pensez à impliquer votre ado dans la préparation des repas. De nombreux influenceurs et influenceuses proposent des livres de recettes gourmandes, saines et facile à préparer. On pense par exemple au livre “Happy Hour” d’Anna RVR ou “Kiff Food” de Benjamin Verrechia. Ça donne l’occasion à votre ado d’apprendre à cuisiner en autonomie !
Le café : allié des étudiants ?
Beaucoup d’étudiants comptent sur le café pour tenir le coup pendant les séances de révision nocturne. ☕Mais est-ce vraiment une bonne idée ?
Consommé avec modération, le café ne représente pas de danger pour la santé, mais au-delà de 3 tasses par jour, on observe des effets négatifs :
- une plus grande irritabilité ;
- une altération du rythme cardiaque et des palpitations ;
- des troubles plus fréquents ;
- des troubles du sommeil.
💡On recommande plutôt aux ados de trouver une alternative plus douce : le thé, le matcha, les tisanes…🥛 et d’éviter tous les produits excitants après 16 h.
Faire du sport pour réussir ses examens
Vous le savez mieux que personne, il est parfois difficile de concilier vie professionnelle, vie familiale et activité sportive. Le sport est pourtant essentiel pendant les examens. ⛹️Il permet de se défouler, de s’aérer l’esprit et encore une fois, de booster les facultés d’apprentissage.
Le sport permet, entre autres :
- de stimuler la production d’endorphine (hormone du plaisir) et de diminuer le stress ;
- d’améliorer la circulation du sang et l’oxygénation du cerveau ;
- de développer de nouvelles cellules nerveuses dans les centres d’apprentissage du cerveau ;
- de permettre une meilleure connexion entre les cellules pour une meilleure mémorisation et consolidation des apprentissages.
Encouragez votre ado à enfiler ses baskets pour au moins 30 minutes d’activité physique par jour.🔥Il n’est pas nécessaire de se lancer dans un footing de 10 km, une marche à allure modérée fera très bien l’affaire ! Aidez votre jeune à bien organiser son agenda pour prévoir des créneaux de sport et s’accorder ce temps sans culpabiliser.
💡Les ados réfractaires peuvent aussi commencer doucement à faire du sport à la maison. Il existe une multitude d’applications gratuites comme Down Dog pour bouger à son rythme. Seuls équipements requis : un tapis de sport et des baskets.
💡De nombreux sportifs et sportives proposent aussi du contenu gratuit pour les débutants et les expérimentés. Sur la chaîne YouTube de Sissy MUA, Justine Gallice ou Thibault Geoffray, votre ado trouvera des centaines de séances pour se défouler et se tonifier. C’est tout bénef !
Organiser son espace de travail
Voilà une astuce concrète pour réussir ses examens : un bureau bien rangé pour une tête bien rangée ! 🤓
L’idéal est que votre ado ait accès à un endroit où il ou elle se sent à l’aise pour travailler : un espace calme et bien éclairé, entièrement dédié au travail. Il s’agit d’un critère important pour booster sa productivité. La table de la cuisine est souvent en plein cœur de l’agitation du foyer, ce n’est pas la meilleure idée pour se concentrer. Quant au lit… ce n’est tout simplement pas fait pour ça !
💡Autre astuce concrète, votre ado doit se tenir à au moins 45 cm de son écran et idéalement être équipé de lunettes anti-rayons bleus pour ne pas fatiguer ses yeux.💻
Encouragez-le à prendre régulièrement des pauses : 10 à 20 minutes, toutes les 2 h sont suffisantes pour soulager son dos et s’aérer l’esprit.
Parents d’ados : comment l’aider à gérer le stress ?
Votre ado est stressé par les examens ? On murmure à l’oreille qu’il ou elle pourrait probablement avoir des problèmes d’estime de soi.🙈 À votre niveau, vous pouvez mettre en place des petites actions simples pour les aider à prendre confiance :
- Leur dire des phrases encourageantes comme « tu vas y arriver » ou « j’ai confiance en toi ».
- S’assurer qu’ils travaillent régulièrement, mais avoir confiance en leurs méthodes de révision et leur capacité de réussite.
- Identifier des objectifs clairs avec eux sur le court terme (une note cible) ou le long terme (un métier qui lui plaît).
- Les aider à relativiser : ils ne jouent pas leur vie sur cet examen !
- Les rassurer sur leur peur de l’avenir : vous n’attendez rien de particulier et vous serez toujours fiers d’eux quoi qu’il arrive❤️🩹
10 conseils à donner à son ado pour être prêt le jour J
Et si votre ado se mettait dans la peau d’un sportif de haut niveau pour préparer ses examens ? Voilà une astuce ludique pour le booster sans paraître rabat-joie ! 💪 Il peut même s’inspirer de la préparation des Bleus à la coupe du monde ou se plonger dans le parcours des grands sportifs pour adopter l’état d’esprit d’un champion ou d’une championne. 🏆
Tout sportif qui se respecte est accompagné par un coach en béton… c’est là que vous intervenez. Voici 10 conseils pratiques pour aider son ado à être en pleine forme le jour de l’examen💫 :
- Bien dormir : encouragez-le à se coucher tôt pour avoir l’esprit clair.
- Manger équilibré : veillez à une alimentation équilibrée la veille en choisissant judicieusement les nutriments.
- Collation saine : suggère-lui de prendre une collation saine, comme un fruit ou des oléagineux.
- Éviter les révisions de dernière minute : explique-lui que cela peut embrouiller l’esprit et ne pas être très efficace.
- Régularité dans les révisions : la constance est essentielle pour une préparation efficace.
- Se relaxer avant l’examen : proposez-lui de prendre un moment de détente ou de prendre soin de lui avant l’examen.
- Podcast inspirant : on vous conseille l’épisode du 23 mai 2020 du podcast « Dans ma bulle », idéal pour se mettre dans le bon état d’esprit !
- Porte-bonheur vestimentaire : invitez-le à mettre ses vêtements porte-bonheur pour se donner du courage.
- Exercices de visualisation : proposez-lui de pratiquer des exercices de visualisation pour maîtriser le stress.
- Avoir confiance en soi : rappelez-lui que s’il fait de son mieux, tout se passera très bien ! ✨
Pour aller plus loin
Avez-vous pensé au coaching pour adolescent ? En période d’examen, c’est l’idéal pour adopter une méthode de révision efficace, prendre du recul et arriver gonflé à bloc le jour J.⭐
Les psys et coachs IAMSTRONG accompagnent les jeunes dans leurs défis académiques, familiaux et sociaux. Ils sont formés à la gestion du stress en période d’examen et donnent à votre ado les outils nécessaires pour atteindre ses objectifs.
La méthode IAMSTRONG, ce sont des entretiens réguliers avec un coach dédié et des activités en ligne pour prendre confiance en soi.🔥 Plusieurs formules sont disponibles selon les besoins et les attentes de votre ado. N’hésitez pas à nous demander un premier échange gratuit pour en savoir plus ! 😉
Vous voilà désormais prêt à affronter sereinement les examens aux côtés de votre ado, cela vous rappellera de bons souvenirs. Pour découvrir encore plus d’astuces, consultez nos conseils aux parents.
Comment sensibiliser son ado aux droits des femmes ?
Marche de femmes

Les droits des femmes n’ont jamais été aussi présents dans les médias, et c’est une excellente nouvelle ! 😁 Il est naturel que votre ado se pose des questions sur l’avortement, le consentement, les violences conjugales… Les jeunes, garçons comme filles, se sentent plus que jamais concernés par l’égalité entre les genres et vous pouvez, en tant que parents, accompagner leur réflexion.
Il est important d’aborder le droit des femmes pour mettre un peu d’ordre dans le flot d’informations qui se déversent sur les réseaux. Nous vous donnons tous nos conseils pour être au top sur le sujet et l’évoquer en douceur avec votre ado.
L’essentiel pour être incollable sur les droits des femmes
Tout savoir sur la journée des droits de la femme
Nous sommes tous familiers avec le 8 mars en tant que journée Internationale des Droits des Femmes, mais que représente réellement cette date ? 🧐
Cet évènement existe depuis le début du XXe siècle aux États-Unis avec les « Women’s Days », des journées dédiées aux revendications féminines. Il faudra attendre 1917 et les grèves ouvrières de Russie pour que la journée de la femme soit officialisée en Europe puis partout dans le monde.
Depuis plus d’un siècle, le 8 mars est donc l’occasion de mettre en lumière les droits des femmes et de lutter contre l’oppression de genre. Les associations féministes et groupes militants organisent des rassemblements partout dans le monde. Ces messieurs sont évidemment les bienvenus ! 😉
Cette date est l’occasion de faire un point sur la situation des femmes dans différentes sphères de la société :
- l’accès à la santé ;
- la lutte contre les violences sexistes et sexuelles ;
- la place des femmes dans les médias, la culture et les sports ;
- la place des femmes en entreprise et dans la sphère politique ;
- l’égalité des genres.
Cette liste est non exhaustive, car il y a tant de dimensions à prendre en compte !
On ne le sait pas toujours, mais le 8 mars est associé chaque année à un thème spécifique. En 2024, le thème sera « Investir dans le droit des femmes, accélérer le rythme », une idée qui nous plaît bien.
Comprendre l’évolution des droits des femmes
Rassurez-vous, on ne va pas dérouler toute une chronologie sur la place des femmes dans l’Histoire. 📖Mais on trouvait important de vous rappeler quelques moments qui ont compté pour l’émancipation des femmes en France et qui méritent d’être connus des jeunes.
- 1944 : le droit de vote est (enfin) accordé aux femmes.
- 1946 : l’égalité entre les femmes et les hommes est inscrite dans le préambule de la Constitution.
- 1965 : la loi sur les régimes matrimoniaux autorise les femmes à gérer leurs biens et travailler sans le consentement de leur mari. C’était il y a à peine 60 ans !
- 1967 : la loi Neuwirth autorise la contraception.
- 1973 : la loi pose le principe d’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes. Le principe seulement, car la réalité est bien moins réjouissante.
- 1979 : après moultes débats et allers-retours, la loi Veil supprime les dernières entraves à l’IVG.
- 1980 : le viol est officiellement reconnu comme un crime.
- 1983 : la loi Roudy pose le principe d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
- 2024 : inscription de l’IVG dans la Constitution
Certaines dates sont si récentes que ça nous effraie un peu.😬 Bien que la France se vante d’être le pays des droits de l’Hommes, elle est plutôt en retard sur ce sujet. Pour mettre les choses en perspective, le premier pays à avoir accordé le droit de vote aux femmes était la Nouvelle-Zélande en 1893, soit 50 ans avant la France.😩
Les années 90 permettent à certains grands noms d’accéder à la reconnaissance, au même titre que leurs paires. Marie Curie est la deuxième femme à être commémorée au panthéon à partir de 1995.
Par la suite, le débat s’est ouvert sur la féminisation de certains mots et en particulier de certaines professions comme docteur/doctoresse, peintre/peintresse, écrivain/écrivaine… Un sujet toujours largement d’actualité.
Les droits des femmes aujourd’hui : où en sommes-nous ?
Dès le début du XXIe siècle, la jeune génération s’empare des droits des femmes et pousse les débats sur le devant de la scène médiatique. 🎤
Le droit des femmes à disposer librement de leur corps
L’avortement
Le débat sur l’avortement n’a pas pu vous échapper. La loi sur l’IVG a été radiée aux États-Unis en juin 2022. Depuis, chaque état définit sa propre politique en matière d’avortement et ce n’est pas toujours glorieux.😢
Un évènement coup de poing qui a relancé les discussions dans les autres pays : on pensait que l’avortement était un droit acquis, mais ce n’est visiblement pas le cas.
Mais le 4 mars dernier en France, nous sommes devenus le premier pays au monde à inscrire explicitement dans sa Constitution l’interruption volontaire de grossesse (IVG) !
Le mouvement #MeToo
Le mouvement #MeToo est très loin de s’essouffler. Depuis sa popularisation en 2017 par l’affaire Weinstein, il n’a cessé de prendre de l’ampleur et d’infuser tous les corps de métiers. 🌪️
On parle ici d’un mouvement qui a pris racine sur les réseaux sociaux et qui concerne toutes les générations, pas étonnant que les ados se sentent concernés.
La lutte contre les violences sexistes et sexuelles
Les violences sexistes et sexuelles ont imprégné tout notre environnement : le travail, les transports, la rue, les loisirs… c’est un véritable fléau. 🦠Il y a de forte chance que votre jeune fille y soit confrontée et que votre garçon en soit au moins témoin. Il est donc essentiel d’aborder ce sujet en amont et de les préparer à bien réagir pour se protéger et protéger les autres.❤️🩹
Lutter contre les violences sexuelles, c’est aussi rappeler constamment l’importance du consentement. Il est important que votre ado maîtrise cette notion, quel que soit son genre et son orientation sexuelle.💡
Les femmes au pouvoir
Petite devinette : à votre avis, en quelle année une femme a été élue première fois présidente de l’Assemblée Nationale ? 🤔
2017 ! Oui oui, c’était hier ! La sphère politique donne toujours aussi peu de visibilité et de responsabilités aux femmes. En 2022, 6 % à 7 % des pays étaient dirigés par une femme. C’est bien peu. En juillet 2023, une loi a été promulguée en France pour accélérer la féminisation de la haute fonction publique, on attend les premiers résultats avec impatience.👀
La santé des femmes
La santé des femmes a longtemps été négligée. Ce n’est que très récemment que des personnalités publiques prennent la parole sur la charge mentale au sein du foyer, la dépression post-partum ou encore l’endométriose. On remercie notamment Enora Malgaré, Lorie Pester, Imany et même Hilary Clinton d’avoir témoigné publiquement sur leur endométriose.❣️
Comment aborder le sujet avec votre ado ?
Lancer des débats sur les droits des femmes
Et si débattre en famille faisait partie de vos bonnes résolutions ? C’est un excellent moyen pour éveiller les jeunes aux sujets tabous et leur inculquer de bonnes valeurs.🫴
En échangeant avec votre ado sur le consentement, les violences conjugales ou l’avortement, vous lui donnez l’occasion de s’exprimer et de se positionner sur ces sujets. C’est aussi le moment d’éclairer sa lanterne sur les sujets qui lui paraîtraient obscurs.💡
Voici quelques idées concrètes pour lancer des conversations animées :
- Demandez l’avis de votre ado sur l’écart salarial : selon lui ou elle, d’où vient cet écart et est-il justifié ?
- Inspirez-vous de la culture populaire pour débattre de la représentation des femmes dans les médias. Inutile de chercher très loin, n’importe quel épisode de James Bond fera l’affaire !
- Évoquez leur expérience face au harcèlement de rue : Y-ont-ils déjà été confrontés et comment faudrait-il réagir ?
- Adoptez le prisme de l’intersectionnalité : quelles sont les différences de traitement entre les hommes et les femmes ? Et entre les femmes, selon leur ethnie, leur âge, leur religion ? Avec ça, vous avez matière à débattre !
Imaginer des activités à faire avec votre ado
Amener la conversation par le jeu, ça passe toujours mieux.♠️ Nous vous recommandons le jeu de société Who’s she ?, une version féministe du “Qui est-ce” pour échanger sur les femmes de notre Histoire dès le plus jeune âge.
Une autre idée serait de programmer une séance cinéma en famille autour d’un film ou d’un documentaire qui aborde les droits des femmes.🎥 On pense par exemple à « Une femme d’exception » sur la place des femmes dans le monde du travail ou à « A la vie » au sujet de la maternité. C’est idéal pour amorcer des conversations en douceur.
Les ressources indispensables pour maîtriser le sujet
Des ressources sur les droits des femmes, il y en a pléthore ! 😄 Nous avons préparé une sélection aux petits oignons à glisser entre les mains de votre ado :
- Le podcast La Poudre : Une véritable référence féministe. La poudre recueille une centaine de témoignages de femmes ayant marqué l’art, les médias ou la politique des XXe et XXIe siècle.🌟 Les interviews sont menées par Lauren Bastide et diffusées en exclusivité sur Spotify.
- Les Couilles sur la Table par Victoire Tuaillon : Ce recueil issu du podcast éponyme nous questionne sur la place des femmes dans la société, dans la rue, dans leur foyer, dans leur entreprise, dans la campagne… Victoire Tuaillon aborde les droits des femmes sous plusieurs angles, mais toujours de façon très concrète.
- Les BD de Pénélope Bagieu : Sur un ton léger, Pénélope Bagieu dresse le portrait de femmes courageuses, authentiques, tendres, au plus proche de la réalité. 💫 Elle a récemment sorti l’ouvrage « Culottées – des femmes qui font ce qu’elles veulent ». Tout est dans le titre !
- La série « Les Demoiselles du Téléphone » : Disponible sur Netflix depuis 2020, cette série raconte la place des femmes en entreprise dans l’Espagne d’avant-guerre. Une série poignante, réaliste et très engagée qui séduit autant les hommes que les femmes.
- Le film « Je ne suis pas un homme facile » : Une comédie absolument délicieuse à regarder en famille. Le personnage est plongé dans un monde où les rapports de force entre les genres sont inversés. C’est à la fois drôle et plein d’esprit, on vous le recommande chaudement.😁
- Le clip « Breakfast » de Dove Cameron : Si vous ne l’avez pas encore vu ce clip, foncez ! Votre ado va adorer !
Pour aller plus loin
Votre ado se pose des questions sur sa place dans la société ? Il ou elle a du mal à s’affirmer et à tendance à se sous-estimer ? IAMSTRONG a pensé à tout ! 🔥 Notre méthode a été pensée pour aider les ados à prendre le pouvoir de leur vie et révéler leur potentiel.
Dès 12 ans, nos coach et psy accompagnent les jeunes en visio et leur donnent les clés pour atteindre leurs objectifs. Votre ado accède aussi à toute une série d’activités en ligne pour l’aider à mieux se connaître et booster sa confiance en lui !✨
Différentes formules sont proposées selon votre budget et la fréquence de suivi qui vous convient le mieux. N’hésitez pas à planifier un premier échange avec nous, c’est gratuit, et nous serons ravis d’en discuter plus en détail avec vous.
Vous voilà désormais incollable sur les droits des femmes et prêts à aborder ce sujet avec vos ados. Pour d’autres astuces, faites un tour sur notre blog dédié aux parents.
Les ados et leur téléphone : comment trouver un terrain d’entente ?

« Mon ado passe des heures greffé à son téléphone, je ne sais plus quoi faire ». Vous n’êtes pas seul ! Les écrans sont devenus une source de discorde au sein des familles, que ce soit à table, en voiture, le soir avant de se coucher, ou devant la télé.📱
Cette invasion peut soulever des questions : que font-ils pendant des heures devant leur smartphone ? Outre l’algorithme, il y a bien plus à comprendre !
Rassurez-vous, il est possible de vivre sainement avec les nouvelles technologies.😉 Voici quelques conseils pour trouver un terrain d’entente avec votre ado.
Les ados accros à leur téléphone : mythe ou réalité ?
Les jeunes sont-ils vraiment accros au téléphone ? Oui, mais ils n’en ont pas toujours conscience.🥲
Dans son ouvrage Faire face à l’addiction aux écrans, le psychologue Sébastien Henry rapporte que 74 % des parents estiment que leur enfant passe trop de temps sur les écrans. Nos ados ne sont que 41 % à reconnaître cette consommation excessive.😧
Ce n’est donc pas un mythe, les jeunes sont très (trop) attachés à leur smartphone. Selon un sondage OpinonWay, 1 étudiant sur 5 passe plus de 6 heures par jour sur son téléphone. Oui, oui, 6 h ! Et c’est sans compter les autres écrans. Pas de panique, nous avons plein d’astuces faciles à mettre en place pour aider votre ado à s’ancrer à nouveau dans la réalité.🌳
Attention toutefois, ce n’est pas beaucoup mieux chez les adultes. En 2023, les Français ont passé en moyenne 3h30 sur le téléphone chaque jour. Les bonnes initiatives concernent bien toute la famille. 😉
Que penser de l’accès au téléphone pour les ados ?
À quel âge autoriser l’accès au téléphone ?
En moyenne, les jeunes ont accès à leur premier téléphone à 11 ans et demi, ce qui correspond à leur entrée au collège. 🧒
Cet âge peut vous sembler jeune, mais ne diabolisez pas le téléphone, c’est aussi un outil vers l’autonomie. Cela permet à votre jeune d’aller tout seul à l’école ou de passer une nuit chez un ami sans perdre le contact avec vous. 📳
Chez IAMSTRONG, on recommande en général aux parents d’offrir le premier téléphone en cinquième. C’est un outil important pour aider votre ado à rester connecté à son groupe d’amis et à ne pas se sentir exclu au collège.
Cela implique en revanche de définir un cadre pour l’utilisation du téléphone. Il peut tout à fait avoir un téléphone au départ sans avoir accès aux réseaux sociaux par exemple. Pour rappel, votre ado n’a le droit de s’y inscrire seul qu’à partir de 15 ans. 😉
Faut-il réguler l’accès au téléphone de son ado ?
Trouver le bon équilibre 🌟
Certes, on peut difficilement se passer du smartphone. Cela ne veut pas dire qu’on ne doit pas repenser sa façon de l’utiliser ! 🌞
Une consommation excessive du téléphone expose votre ado à de nombreux risques, notamment sur sa santé mentale et ses facultés d’apprentissage :
- déconcentration ;
- altération de la qualité du sommeil ;
- irritabilité ;
- tendance à l’isolement et risque de dépression ;
- altération des capacités de concentration et de mémorisation.
Garder un œil sur le contenu 👀
En plus du temps de consommation, il faut être attentif au type de contenu auquel votre ado est exposé.🖥️ Cela est surtout vrai pour les collégiens et collégiennes qui traversent une phase de grande vulnérabilité physique et psychologique. Ils ou elles s’exposent notamment à :
- du contenu violent ;
- du contenu pédopornographique ;
- des images ou discours qui influencent leur rapport au corps ;
- du cyberharcèlement.
Plus votre ado est jeune, plus il faut être vigilant. Sachez aussi que l’addiction au téléphone portable existe réellement. Cela s’appelle la Nomophobie, contraction de « No Mobile Phone » et « Phobia ».
L’addiction se traduit par un attachement démesuré à son téléphone et une peur bleue d’en être privé. Gardez l’œil ouvert ! 👁️
Nos conseils pour mettre en place un usage raisonné du téléphone
Définir des règles d’utilisation avec son ado
Votre ado vient d’obtenir son premier smartphone ? C’est le moment idéal pour créer un petit pacte de confiance entre vous 📒
Ensemble, définissez des règles claires et réalistes. Par exemple : pas de téléphone à table, coupure du téléphone 1 h avant le coucher, pas de téléphone le temps des devoirs… à vous de trouver le juste équilibre ! 😁
L’objectif est de mettre en place une routine saine dès le collège. Autre idée : pas de téléphone avant le petit déjeuner. 🥐 Une chouette recommandation, pas si facile à appliquer. Selon une étude Deloitte, 2 Français sur 5 consultent leur téléphone dans les 5 minutes qui suivent leur réveil… Vous vous reconnaissez ? 👀
Vous pouvez adapter les règles en fonction de l’âge et des besoins de votre enfant. Pour que votre ado les respecte, impliquez-le dans la définition de ces règles, expliquez-lui pourquoi elles sont essentielles et faites-le réfléchir :
- Seras-tu en forme demain à 7h si tu te couches tard ce soir ?
- Que retiens-tu du temps que tu as passé sur ton téléphone aujourd’hui ?
- Qu’aurais-tu pu faire des 6 heures que tu as passées sur ton téléphone dans la journée ?
Alertez aussi votre ado sur les dangers concrets auxquels il ou elle s’expose sur les réseaux sociaux, ils n’en ont pas souvent conscience :
- Les insultes à caractère discriminatoire publiées en commentaires sont punies par la loi ;
- Les photos postées ou partagées peuvent être utilisées contre lui ou des années plus tard ;
- S’il ne protège pas son compte, des inconnus peuvent accéder à ses données personnelles.
Éduquer son ado au bon comportement à adopter en ligne est le meilleur moyen de le ou la protéger et de protéger les autres.
Montrer le bon exemple
Il va de soi que les règles d’utilisation du téléphone vous concernent aussi.
C’est indispensable pour aider votre ado à s’investir et pour ne pas créer de conflit intrafamilial. En impliquant votre famille, vous aurez moins de mal à définir des règles réalistes.😉
Pour aller plus loin, vous pouvez même discuter avec votre enfant de ce que vous avez vu en ligne.📱La Fédération Française des télécoms conseille d’échanger au sujet de ce qu’il se passe sur les réseaux : une info marquante, une vidéo drôle, une idée déco… Tous les ados ne sont pas forcément réceptifs, mais ça vaut la peine d’essayer !
Protéger son ado, c’est possible !
Combien de fois faudra-t-il leur dire que les règles ne sont pas là juste pour les embêter, mais aussi pour les protéger ? Ça vaut aussi pour l’utilisation du téléphone.
Et c’est là qu’on aborde le fameux contrôle parental.📵 Cette solution permet de limiter le temps de connexion, l’accès à certains sites, consulter l’historique de navigation, poser des restrictions en fonction de l’âge de l’enfant… à vous d’ajuster l’intensité du contrôle que vous souhaitez mettre en place.🙌
Plusieurs entreprises proposent des logiciels de contrôle parental :
- Parents dans les parages ;
- Norton family;
- Le contrôle parental d’orange ;
- SFR Family;
- Xooloo.
Attention toutefois à ne pas s’immiscer dans l’intimité de son enfant.🤚 Le protéger ne veut pas dire contrôler l’intégralité du contenu qu’il consomme. Vous risquez d’entraver la confiance qu’il vous porte. Soyez donc attentifs et avertis sans être trop sur son dos.
Mon ado est accro à son téléphone : que faire ?
Comprendre son comportement pour adopter les bons gestes
« Les jeunes de nos jours, ils ne savent plus tenir une conversation. » « La nouvelle génération est incapable de se débrouiller sans son ordinateur de poche. » Voilà des phrases que vous avez peut-être entendues ou formulées et qui ont le don d’exaspérer les ados.🙄
Pour bien accompagner son ado, il faut d’abord le comprendre sans le stigmatiser. N’oubliez pas que le téléphone est aussi un outil d’intégration sociale.🔥 Il permet aux ados introvertis d’entretenir un lien avec ses paires et de se forger une identité à l’extérieur de sa sphère familiale. C’est indispensable pour leur construction.💫
Autre élément qui permet de comprendre leur comportement, le téléphone est une source de plaisir immédiat. C’est un peu comme manger du chocolat ou s’offrir une nouvelle paire de baskets.👟 En seulement quelques secondes, l’ado peut consulter ses photos de vacances, accéder à sa série préférée, appeler son meilleur ami… C’est instantané et c’est difficile de s’en passer.
👉Pour approfondir le sujet, on vous recommande l’ouvrage Docteur Feel Good qui détaille une première consultation psy d’un ado. Une ressource indispensable pour comprendre leur rapport au téléphone et aux écrans.
L’aider à se découvrir autrement
Pour aider votre ado à se libérer des écrans, rien de tel que de le stimuler autrement. Selon un sondage récent, 70 % des ados préfèrent leur smartphone à la lecture et 61 % le préfèrent à la pratique d’une activité artistique ou créative. Alors, qu’est-ce qu’on fait ? 🤔
On fait preuve de créativité pour encourager son ado à se découvrir de nouveaux talents ! ✨En plus de l’aider à se déconnecter, cela contribue à renforcer son estime de soi. Proposez-lui d’apprendre d’un instrument, de s’engager dans une association ou d’organiser un voyage en famille par exemple.
Prouvez à votre enfant qu’il dispose de plein de ressources et que sa valeur ne repose pas sur un nombre de likes ou de commentaires. ♥️ On ne le dira jamais assez, mais un ado confiant fera un adulte épanoui !
Faire appel à un expert du sujet
Si, malgré toutes vos tentatives, votre ado n’arrive pas à se détourner des écrans, qu’il se replie sur lui-même et que vous sentez qu’il ou elle a besoin d’aide, ne restez pas seul.❤️🩹 Dans l’urgence, vous pouvez prendre rendez-vous avec votre médecin traitant.
Le sujet de la santé mentale est délicat chez les ados, abordez-le avec délicatesse et bienveillance. Surtout, n’imposez pas votre décision.☺️
Certains ne sont pas à l’aise avec le corps médical et préfèrent un accompagnement moins formel et plus humain. Dans ce cas, on vous recommande de faire appel à un coach spécialisé dans les troubles adolescents. Il proposera des pistes et un suivi à votre ado pour sortir de sa dépendance au téléphone.
Pour aller plus loin
Chez IAMSTRONG, l’addiction au smartphone, on connaît bien ! 💪 Nos psy et coach accompagnent régulièrement des jeunes de 12 à 25 ans confrontés à des situations de dépendance, d’isolement, de décrochage scolaire…
Nous avons développé une méthode adaptée à leurs besoins. Nos professionnels suivent votre enfant pendant plusieurs semaines, jusqu’à la résolution de ses problématiques. L’objectif ? Qu’il devienne un ado bien dans sa peau, avec des ambitions concrètes et des outils pour s’accomplir.🌞
Notre programme comprend des entretiens réguliers en visio et des activités individuelles en ligne pour apprendre à mieux se connaître. Plusieurs formules sont disponibles selon votre budget et la fréquence des entretiens souhaitée. Optez pour un premier point gratuit en ligne avant de démarrer cette aventure avec nous !
Avec toutes ces clés en main, vous êtes paré pour guider votre enfant vers une utilisation saine de son smartphone. Pour aborder d’autres problématiques liées à l’adolescence, jetez un œil à notre rubrique « conseils aux parents ».
Comment aider son ado à se remettre d’une rupture amoureuse ?

L’amour, à 16 ans, c’est un peu le centre de notre univers. 🌏 C’est à ce moment-là que nos ados commencent à se découvrir à travers les relations et à expérimenter toutes sortes d’émotions.
Beaucoup d’entre vous redoutent la première rupture amoureuse de leurs ados. Eh oui… Vous vous souvenez sûrement qu’à cet âge, les ruptures sont vécues comme de véritables drames et provoquent un chaos émotionnel.
Face à cette situation, la plupart des parents se sentent démunis. IAMSTRONG a décidé de mettre un peu d’ordre là-dedans en vous donnant quelques conseils pratiques pour soutenir votre ado dans ses premiers chagrins d’amour. 🌟C’est parti !
Pourquoi les ruptures sont-elles si difficiles à l’adolescence ?
L’état amoureux à l’adolescence
Vous souvenez-vous de votre premier chagrin d’amour ? Vous étiez probablement inconsolable et certain·e de ne jamais pouvoir sortir la tête de l’eau… Et pourtant, le temps a fait son œuvre 😌
L’adolescence est une période de grande vulnérabilité. Le rapport à l’autre est central. Ressentir de l’attirance ou de l’amour pour quelqu’un la toute première fois, c’est désarmant !
Selon une étude menée par OpinionWay en juillet 2023, près d’1/3 des jeunes expérimentent leur première relation amoureuse entre 15 et 17 ans et 23 % entre 13 et 14 ans. Le premier rapport sexuel survient plutôt autour de 17 ans chez les jeunes filles comme chez les garçons.
Qu’est-ce qui suscite les premiers émois de votre ado ? Ce sont bien sûr les hormones, qui jouent les trouble-fêtes, comme toujours. La puberté, avec son cocktail hormonal, c’est la grande transition vers l’âge adulte pour votre ado.
👉Pour mieux comprendre et soutenir votre enfant, nous vous conseillons vivement de plonger dans les guides pratiques de la neuroscientifique Dr. Frances E. Jensen. Une ressource essentielle pour les parents en manque de repères.
Comment savoir si mon ado vit mal une rupture amoureuse ?
Votre ado a le pas traînant, semble désintéressé de tout, se montre agressif, a perdu son appétit d’ogre ? 🤔
Ces symptômes peuvent éveiller les soupçons : il ou elle traverse peut-être son premier chagrin d’amour. Les ados en souffrance ont tendance à s’isoler et à intérioriser leur mal-être. Il est donc important de respecter son intimité et sa gestion du chagrin.
Tant que vous ne savez pas exactement ce qu’il se passe ou ce qu’il ou elle ressent, ne tirez pas de conclusion hâtive. Il ou elle peut être bouleversée pour d’autres raisons : une mauvaise note, un conflit amical, un questionnement sur son corps, des incertitudes sur son orientation sexuelle…
Notre premier conseil est de respecter son espace, même si ça vous démange et que vous voulez comprendre ce qu’il se passe dans sa tête.🤯 Échanger avec lui, oui, mais seulement s’il en manifeste le besoin. Vous pouvez lui faire savoir en lui rappelant simplement « je suis là si besoin ».
Les étapes clefs de la rupture amoureuse
Quel que soit l’âge à laquelle vous expérimentez une rupture amoureuse, elle se décompose en 5 étapes clefs. On vous explique :
- La négation : Votre ado refuse de croire que la rupture est vraiment arrivée. Il est en état de choc et peut tenter de reconquérir l’élu de son cœur.
- La colère : Votre ado est en colère contre sa ou son ex-partenaire. Il ou elle se sent abandonné.e et trahi.e. C’est une étape douloureuse, mais indispensable pour amorcer le détachement.
- La culpabilité : Durant cette étape, c’est l’estime de soi qui en prend un coup. Votre ado se sent responsable de la rupture et se remet en question. Il/elle aura probablement besoin de vous ou d’un tiers pour le soutenir durant cette phase.
- Le chagrin: Le chagrin va de pair avec l’acceptation. Votre ado se rend compte que la relation est finie et déploie ses propres outils pour gérer cette réalité. Il/elle peut s’isoler, beaucoup parler ou pleurer par exemple.
- L’acceptation : Durant cette ultime phase, votre ado retrouve sa lucidité. La rupture est digérée et il ou elle arrive même à en identifier les aspects positifs.
Soyez présent à chaque étape du deuil amoureux et ne cherchez pas à brûler les étapes🔥 : chacun guérit à son rythme. Même si les émotions de votre ado semblent exacerbées, ne cherchez pas à les minimiser. Ce n’est pas parce qu’il/elle est jeune que ses émotions ne sont pas légitimes.
Et lorsqu’enfin il/elle atteint l’étape de l’acceptation, gardez en tête que les ados sont souvent de grands romantiques… Ce cycle peut se reproduire à chaque fin de relation. On vous a dit qu’on vous aiderait, pas que ça serait facile !
Nos conseils concrets pour aider votre ado à dépasser une rupture amoureuse
Le prendre au sérieux et lui offrir un espace d’écoute
Pour un ado en souffrance, il n’y a rien de pire que de sentir qu’il n’est pas pris au sérieux. Si c’est le cas, il risque de se fermer comme une huître.🦪
S’il se livre à vous, soyez ouvert d’esprit et bienveillant. Adressez-vous à lui ou à elle comme à un individu à part entière, doté d’une personnalité et d’une sensibilité propre. 🙂 Les ados vivent très mal le fait d’être infantilisé ou incompris.
Matthieu Melchiori, auteur de « Parents, ados, on se détend ! », nous livre ce précieux conseil :
« Les ados sont avant tout des individus, à la fois singuliers et emplis de ressources. Ils peuvent avoir des attitudes dérangeantes, mais lorsqu’on les aborde en tant qu’individu, la plupart du temps, cela fonctionne. »
👉Pour mieux comprendre ce qu’il se joue chez votre ado à ce moment-là, on vous recommande les épisodes « Respecter le choix d’Enzo » du podcast Histoires pour les Grandes Personnes. On y suit une séance de thérapie d’un parent désemparé face à l’éloignement de son fils à la suite d’une rupture amoureuse.
Anticiper les questions de son ado
Pour vous aider à rassurer votre ado, voici une liste des questions qui risquent d’occuper son esprit après une rupture 🤯. En anticipant ses insécurités, vous pourrez trouver les mots justes pour lui redonner confiance en lui ou en elle.
- Est-ce que ça arrive aussi aux autres ? Oui, ça arrive aussi aux autres et chacun gère son chagrin comme il peut. N’hésitez pas à lui raconter votre première rupture par exemple. Ça remue dLe prendre au sérieux et lui offrir un espace d’écoute
- e mauvais souvenirs, mais c’est pour la bonne cause ! 😉
- Est-ce que je vais m’en remettre et dans combien de temps ? Il faut qu’il ait confiance en lui, il est capable de surmonter cette épreuve. N’hésitez pas à lui rappeler tous les gens qui l’aiment et qui l’entourent, ainsi que tous les domaines dans lesquels il ou elle s’épanouit et s’amuse en dehors de cette relation. 💪Ça lui fera le plus grand bien.
- Est-ce que je vais retomber amoureux ou amoureuse un jour ? Oh que oui, et bien plus vite qu’il ne le croit ! Tomber amoureux, c’est aussi prendre le risque de vivre une peine de cœur, mais ça vaut quand même le coup.💘 C’est un bel apprentissage dont il ne faut surtout pas avoir peur.
- Est-ce que je vais retrouver quelqu’un d’aussi bien ? Absolument, et pourquoi pas quelqu’un d’encore mieux ? Peut-être qu’il n’a pas encore trouvé la personne avec qui il/elle est vraiment compatible. Si cette relation s’est arrêtée, c’est qu’il y avait une raison.😌 L’avenir lui réserve encore de belles surprises, c’est certain !
Aider son ado à prendre confiance
L’estime de soi est déjà fragile à l’adolescence et une rupture peut vraiment lui porter un coup douloureux. 💔 C’est une étape difficile qui amène souvent les ados à se questionner sur leur physique, leur comportement, voire, à développer de nouveaux complexes.
Votre rôle est de lui rappeler ses qualités. Évitez aussi les formules toutes faites comme « ça va passer » ou « ça ira mieux demain ». Vous risquez de l’exaspérer ou de nier ses sentiments. Optez plutôt pour des affirmations positives qui lui feront du bien : « j’ai confiance en toi », « tu en es capable », « je suis convaincu que tu vas réussir. »
Vous pouvez aussi vous lancer de nouveaux défis ensemble : vous inscrire à un marathon, donner du temps à une association, apprendre d’un nouvel instrument, tenter le théâtre… Tout est bon pour distraire votre enfant et lui redonner confiance.⭐
Traverser la rupture amoureuse en famille, c’est possible ?
Votre ado et vous pourriez sortir grandis de cette rupture. Les épreuves difficiles soudent les familles et donnent l’occasion d’échanger à cœur ouvert. 👀
Saisissez cette occasion pour prouver à votre ado que vous êtes une personne de confiance et qu’il peut compter sur vous. Pendant ces phases de vulnérabilité, vous pouvez reprendre votre place de parent disponible et compréhensif.
Rappelez-lui que chaque obstacle, chagrin ou erreur commise est une étape de plus vers son indépendance et sa vie d’adulte.🔥
Christiane Larabi, psychothérapeute et auteure de « Aidez votre ado à avoir confiance en lui » nous livre ce précieux conseil :
« Au lieu de le blâmer, ou le critiquer quand il échoue ou se trompe, on lui demande ce qu’il a appris. Il n’y a pas d’erreur, il y a seulement des étapes sur le chemin de l’apprentissage. »
Pour aller plus loin
Malgré tout cela, il se peut que votre ado ait du mal à s’en remettre, que sa tristesse persiste malgré vos efforts… que faire pour l’aider ? L’encourager dans ce cas à consulter.
Chez IAMSTRONG, nous avons mis au point une approche pour répondre aux besoins des 12-25 ans. Nos coachs et psychologues sont là pour guider les ados à travers leurs plus grands défis : difficultés scolaires, complexes physiques, isolement, chagrins d’amour…
IAMSTRONG propose un programme complet composé d’activités en ligne et d’entretiens réguliers pour aider votre ado à reprendre confiance en lui.✊ Le coach est un tiers de confiance qui aide votre jeune à s’émanciper.
Rendez-vous sur notre site pour découvrir nos différentes formules ou prenez rendez-vous gratuitement avec l’un de nos coachs ou psychologues pour en savoir plus.
Vous voilà prêt à aborder avec sérénité le prochain chagrin d’amour de votre ado. Restez zen et bienveillant, tout ira bien. Rendez-vous sur notre blog pour plus de conseils aux parents.
La dépression chez l'adolescent : quels sont les signes et comment la traiter ?

Accompagner son ado
La santé mentale des adolescents et des jeunes adultes est devenue un sujet préoccupant, en particulier en France. Selon une étude réalisée en 2021 présentée par Fondation de France, près de 40% des jeunes âgés de 18 à 24 ans souffrent de troubles de l’anxiété généralisée. Et d’après l’OCDE, un jeune sur cinq présente des symptômes dépressifs.
Ces chiffres ont été exacerbés par la crise du COVID-19, soulignant l’importance de la détection précoce et de l’intervention. Comprendre les signes, les causes et les traitements possibles de la dépression est crucial pour aider nos jeunes à naviguer dans cette période fragile. Cet article vise à fournir des informations détaillées et des ressources pour accompagner les parents et les proches face à cette réalité.
Comprendre la dépression chez les adolescents
La dépression chez les adolescents est un enjeu majeur de santé publique, nécessitant une attention accrue. Ces jeunes sont plus touchés que les adultes par l’anxiété et la dépression. Pour mieux saisir l’ampleur et la spécificité de ce problème, il est essentiel de comprendre les particularités de la dépression chez les jeunes, la différence avec la déprime et les facteurs qui contribuent à son développement.
Les particularités de la dépression chez les jeunes
La dépression chez les adolescents présente des nuances spécifiques qui diffèrent de celles des adultes. Les chiffres sont alarmants : le suicide est en hausse de 300% depuis 10 ans chez les jeunes de moins de 15 ans ! Ces données mettent en lumière la complexité et la gravité de la dépression chez les jeunes. La hausse de ces chiffres témoigne des défis uniques auxquels sont confrontés les adolescents, où les facteurs sociaux, éducatifs et hormonaux se combinent, amplifiant les risques et rendant la détection et le traitement encore plus essentiels.
Différence entre dépression et déprime
La dépression et la déprime sont deux termes fréquemment utilisés de manière interchangeable, mais elles désignent des états bien distincts. La déprime, aussi appelée « coup de blues », est un sentiment de tristesse passager souvent causé par un événement extérieur, comme une déception ou une mauvaise journée. Elle est généralement de courte durée et ne perturbe pas significativement le quotidien. À l’opposé, la dépression est un trouble de l’humeur plus profond et durable. Elle se manifeste par une tristesse persistante, une perte d’intérêt ou de plaisir, une fatigue constante, et d’autres symptômes qui impactent sévèrement la vie quotidienne. Alors que la déprime peut se résorber d’elle-même, la dépression nécessite souvent une intervention professionnelle pour être traitée efficacement.
Les facteurs de la dépression chez les jeunes
La dépression chez les jeunes est influencée par une multitude de facteurs interconnectés. Biologiquement, les changements hormonaux propres à l’adolescence peuvent déstabiliser l’humeur. Psychologiquement, la quête d’identité, les pressions académiques et sociales, ou les premières expériences de déception peuvent contribuer à la dépression. De plus, les facteurs environnementaux, tels que les conflits familiaux, le harcèlement scolaire ou la précarité socio-économique, jouent un rôle significatif. Les expériences traumatiques, comme les abus ou les pertes, peuvent aussi déclencher des épisodes dépressifs. À cela s’ajoutent les influences culturelles et médiatiques, qui peuvent soit aggraver, soit atténuer la perception de la dépression par les jeunes. Cette combinaison de facteurs rend la compréhension et le traitement de la dépression chez les jeunes particulièrement complexes.
Les impacts à long terme de la dépression non traitée
La dépression non traitée chez l’adolescent peut avoir des conséquences durables. Elle augmente le risque de problèmes de santé mentale à l’âge adulte, de difficultés professionnelles et relationnelles, et d’addictions. De plus, elle peut conduire à des comportements autodestructeurs et, dans les cas les plus graves, au suicide. Il est essentiel d’intervenir tôt.
Sur la santé mentale
L’absence de traitement de la dépression pendant l’adolescence peut laisser des séquelles profondes sur la santé mentale à long terme. Les adolescents dépressifs non soignés peuvent développer des troubles chroniques à l’âge adulte, comme des épisodes dépressifs majeurs récurrents, des troubles anxieux ou des troubles de la personnalité. De plus, leur capacité à gérer le stress, les émotions et les conflits peut être compromise, rendant les relations interpersonnelles plus difficiles. Ces jeunes sont également plus susceptibles de recourir à des substances psychoactives comme moyen d’automédication, ce qui peut entraîner des dépendances et aggraver davantage leur santé mentale.
Sur la vie professionnelle et sociale
La dépression non traitée à l’adolescence peut avoir des répercussions importantes sur la vie professionnelle et sociale d’un individu. Sur le plan professionnel, ces jeunes peuvent éprouver des difficultés à se concentrer, à prendre des décisions ou à s’engager pleinement dans leur travail, limitant ainsi leur potentiel et leurs opportunités de carrière. Socialement, ils peuvent s’isoler, évitant les interactions et les activités qu’ils aimaient autrefois. Cette isolation peut entraîner une détérioration des relations amicales et familiales, et un sentiment d’appartenance réduit. À long terme, cela peut mener à un isolement social chronique, à une estime de soi diminuée et à des opportunités manquées dans divers domaines de la vie.
Identifier les signes de la dépression
Identifier la dépression chez les adolescents nécessite une attention particulière aux changements de comportement et d’humeur. Les signes courants comprennent une tristesse persistante, une perte d’intérêt pour les activités appréciées, des troubles du sommeil, une fatigue constante, des sentiments de culpabilité ou d’inutilité, des difficultés de concentration, et des pensées de mort ou de suicide. Reconnaître ces symptômes tôt peut faciliter une intervention efficace.
Du sentiment dépressif normal au pathologique
La tristesse est une émotion normale que chacun éprouve à divers moments de la vie, surtout face à des déceptions, des échecs ou des pertes. Cependant, quand cette tristesse s’intensifie, persiste pendant des semaines, interfère avec les activités quotidiennes, et s’accompagne d’autres symptômes, elle peut évoluer vers un état dépressif pathologique. Chez les adolescents, cette distinction est cruciale, car ils naviguent à travers une mer de changements hormonaux, sociaux et psychologiques. Lorsque l’intensité et la durée des sentiments dépressifs dépassent ce qui est typique pour leur âge ou leur situation, il est essentiel de chercher une évaluation professionnelle.
Les troubles associés à l'humeur de l'adolescent
Durant l’adolescence, une période caractérisée par des bouleversements hormonaux neurologiques et psychologiques importants, les fluctuations d’humeur sont courantes. Toutefois, certains adolescents éprouvent des troubles plus profonds associés à leur humeur, allant au-delà des simples sautes d’humeur. Ces troubles peuvent inclure la dysthymie, un trouble chronique et persistant de l’humeur, le trouble bipolaire, marqué par des alternances entre phases dépressives et maniaques, ou le trouble cyclique, où les humeurs varient très rapidement mais moins extrêmement. Reconnaître ces troubles associés à l’humeur va permettre de choisir la bonne approche thérapeutique spécifique pour le bien-être de l’adolescent.
Les spécificités du diagnostic de la dépression chez les jeunes
Diagnostiquer la dépression chez les jeunes présente des défis spécifiques. Contrairement aux adultes, les adolescents n’expriment pas toujours leur détresse de manière verbale. Leurs symptômes peuvent être masqués par des comportements irritables, des troubles du comportement ou des problèmes scolaires. De plus, les fluctuations hormonales typiques de cette période peuvent brouiller les signes cliniques. Les professionnels doivent donc être particulièrement attentifs et prendre en compte le contexte global de l’adolescent. L’utilisation d’outils adaptés à cette tranche d’âge est essentielle. De plus, l’implication de la famille et des proches dans le processus peut fournir des informations précieuses pour établir un diagnostic précis et adapté.
Traitements et interventions pour la dépression adolescente
Les traitements de la dépression chez les adolescents combinent généralement des thérapies psychologiques et des interventions médicales. Les thérapies cognitives et comportementales (TCC), la psychoéducation et la thérapie interpersonnelle sont couramment utilisées. Dans certains cas, des médicaments antidépresseurs peuvent être prescrits. Une approche globale, incluant le soutien familial et scolaire, est essentielle pour une prise en charge efficace.
Chaque adolescent nécessite un traitement particulier
La dépression chez l’adolescent ne peut être abordée avec une approche universelle. En effet, chaque jeune est confronté à des circonstances, des antécédents et des expériences uniques qui influencent sa santé mentale. Certains peuvent être confrontés à des problèmes familiaux, tandis que d’autres peuvent être affectés par des enjeux académiques ou sociaux. Cela signifie que le plan de traitement doit être personnalisé en fonction de ces facteurs spécifiques. De plus, le traitement doit tenir compte de l’âge, de la maturité et du niveau de compréhension de l’adolescent. Il est donc essentiel que les professionnels adoptent une approche sur mesure, en collaboration avec la famille, pour garantir les meilleurs résultats.
Le traitement non spécifique bref
Le traitement non spécifique bref vise à offrir un soutien psychologique à court terme à l’adolescent dépressif. Il ne se concentre pas nécessairement sur la cause profonde de la dépression, mais plutôt sur l’amélioration des symptômes actuels et la stabilisation de l’humeur. Ce type de traitement peut inclure des séances de thérapie brèves, des techniques de relaxation ou des interventions de gestion du stress. C’est une approche souvent adoptée lorsque la situation nécessite une intervention rapide pour apaiser des symptômes sévères ou en attendant un traitement plus approfondi. Bien qu’il puisse offrir un soulagement temporaire, il est généralement complété par d’autres formes de thérapies ou d’interventions à plus long terme.
Le traitement spécifique
Le traitement spécifique pour la dépression chez les adolescents s’attaque aux causes sous-jacentes de la maladie et est personnalisé en fonction des besoins individuels de chaque jeune. Il peut inclure une combinaison de thérapie cognitivo-comportementale, de médication antidépressive, et parfois d’autres interventions. Le choix du traitement est basé sur une évaluation approfondie des symptômes, de la gravité de la dépression et des éventuelles comorbidités. L’objectif principal est de permettre à l’adolescent de développer des stratégies pour gérer ses émotions, améliorer son bien-être mental et retrouver un équilibre dans sa vie quotidienne.
Comment les parents peuvent aider ?
Les parents jouent un rôle essentiel dans la reconnaissance, l’intervention et le soutien à un adolescent en proie à la dépression. Voici comment ils peuvent intervenir de manière proactive et efficace :
Reconnaître et répondre aux signes de dépression
La première étape pour aider un adolescent dépressif est de reconnaître les signes. Les changements dans les habitudes de sommeil, l’isolement social, la perte d’intérêt pour les activités préférées, ou une baisse des performances scolaires peuvent être des indicateurs. Les parents doivent aborder le sujet avec sensibilité, montrant leur soutien et leur compréhension.
Encourager et soutenir le traitement approprié
Une fois reconnus les signes de dépression, il est crucial d’encourager l’adolescent à consulter un professionnel. Les parents doivent être présents tout au long du traitement, en assurant un suivi régulier et en exprimant leur soutien constant.
Créer un environnement sain et stable
Un environnement familial stable et positif favorise le bien-être mental. Assurer une routine régulière, des repas équilibrés, des moments de détente et limiter les facteurs de stress contribuent à créer une atmosphère propice à la guérison.
Promouvoir la communication ouverte
Encourager votre adolescent à partager ses sentiments et préoccupations. Instaurer des moments d’échange réguliers peut faciliter la communication et permettre de déceler d’éventuels signes avant-coureurs.
L'importance de l'éducation émotionnelle dès le plus jeune âge
Éduquer son enfant à reconnaître, comprendre et gérer ses émotions est essentiel. Cela lui donne les outils nécessaires pour naviguer à travers les défis émotionnels de la vie, prévenant ainsi les troubles dépressifs.
Identifier les facteurs de risque et les éviter
Certains facteurs peuvent augmenter le risque de dépression chez les adolescents : le cyberharcèlement, la pression scolaire, ou les traumatismes, par exemple. Les parents doivent être vigilants à ces facteurs et prendre des mesures pour protéger leur enfant.
Aider un adolescent à traverser la dépression est un parcours complexe qui nécessite patience, compréhension et amour inconditionnel. Mais avec le bon soutien, il est possible de surmonter cette épreuve et de retrouver la joie de vivre.
Comment IAMSTRONG® peut vous aider ?
IAMSTRONG® est une initiative dédiée à soutenir les adolescents et leurs familles face aux défis de la dépression. Avec une équipe d’experts en santé mentale, IAMSTRONG® propose des ressources éducatives et un suivi individualisé avec des psychologues spécialisés. L’approche d’IAMSTRONG® est complète, combinant des méthodes traditionnelles et innovantes pour aborder la dépression chez les jeunes. En collaborant étroitement avec les familles, IAMSTRONG® vise à créer un environnement sécurisé où les adolescents peuvent s’épanouir, tout en donnant aux parents les outils nécessaires pour comprendre et soutenir leur enfant.
Découvrez notre accompagnement adapté aux problèmes personnels de votre adolescent ! Ce programme est tout à fait adaptable si vous êtes un jeune adulte en quête de sens.
POUR ALLER PLUS LOIN
Pour approfondir votre compréhension, vous pouvez vous procurer le livre La fragilité des jeunes adultes, 15-30 ans : prévenir, aider, accompagner du Docteur David Gourion, qui, à partir de son expérience de psychiatre, présente dans ce livre de nouvelles pistes concrètes et utiles pour aider les jeunes adultes et leurs parents à construire un avenir souriant.
“J’ai peur de l’avenir…” Comment faire face à une anxiété de l’avenir incertain ?

Accompagner son ado
L’avenir. C’est une préoccupation majeure des jeunes générations.
Dans le contexte actuel, cette angoisse de l’avenir est une question cruciale dans la société contemporaine, et il est essentiel de trouver des moyens de la surmonter.
Dans cet article nous allons voir justement comment agir et poser des actions concrètes pour faire face à cette anxiété grandissante.
Gardez un droit de regard sur vos pensées !
Voici quelques méthodes pour prendre le contrôle de ses pensées et éviter qu’elles deviennent trop négatives et anxiogènes :
- La gestion du temps : organisez votre temps de manière à consacrer du temps à des activités relaxantes, à l’exercice et au repos. Une routine saine favorise l’équilibre émotionnel !
- Évitez la surconsommation médiatique : limitez l’exposition aux informations négatives et alarmantes qui peuvent amplifier l’anxiété. Privilégiez des sources d’informations équilibrées et fiables.
- Parlez de vos inquiétudes : partagez vos craintes avec des amis, de la famille ou un professionnel de la santé médicale peut soulager le poids de l’anxiété et fournir un soutien crucial.
- Pratiquez la gratitude : faire l’inventaire de ce pour quoi vous êtes reconnaissant dans le présent peut vous aider à cultiver une attitude plus positive envers l'avenir.
- La relaxation : explorez des méthodes de respiration comme la cohérence cardiaque, la méditation ou le yoga peut calmer votre esprit et réduire le stress.
- La visualisation positive : imaginez un avenir positif où vous surmontez les défis et réalisez vos rêves. Cette technique va renforcer votre confiance en vos capacités.
Si vos pensées ne vous aident pas, transformez-les !
Comment aller plus loin en transformant ses pensées négatives en pensées positives et constructives ?
- Identifiez les mauvaises pensées ! : prenez conscience de vos pensées anxieuses et négatives en les notant. Cela vous permettra de comprendre ce qui déclenche votre anxiété.
- Analysez-les : examinez chaque pensée négative de manière critique. Sont-elles basées sur des faits réels, ou sont-elles des hypothèses irrationnelles ? Essayez de distinguer le rationnel de l'irrationnel.
- Focalisez-vous sur le contrôle : concentrez-vous sur les aspects de votre vie que vous pouvez influencer et changer. Lâchez prise sur les éléments hors de votre contrôle. Typiquement, si vous souffrez d’éco-anxiété, mettez tout en œuvre dans votre quotidien pour avoir un impact positif sur le changement climatique (limitez votre consommation de viande, vos déplacements en avion, privilégiez la seconde main, etc.)
- Évitez la sur-analyse : trop réfléchir à l'avenir peut intensifier l'anxiété. Fixez des limites pour vos réflexions et concentrez-vous sur le moment présent.
La transformation des pensées négatives en pensées positives est un processus graduel, mais avec de la pratique, cela peut réduire fortement l’anxiété et permettre d’aborder l’avenir avec plus de confiance !
L’action, un excellent moyen pour affronter l’incertitude et réduire l’anxiété
L’action et la proactivité sont des outils puissants pour réduire l’anxiété liée à l’incertitude et à l’angoisse de l’avenir, car elles vous permettent de prendre le contrôle de votre vie et de vous préparer à l’incertain. Voici comment elles peuvent vous aider :
- Sentiment de contrôle : agir vous donne un sentiment d'empowerment. Au lieu de subir passivement les circonstances, vous devenez acteur de votre propre vie. Cela renforce votre confiance en vos capacités à influencer votre avenir. En vous concentrant sur les aspects contrôlables et en investissant votre énergie dans des actions concrètes, vous vous inquiétez moins de l’inconnu.
- Réduction de l'incertitude : l'incertitude est souvent à la base de l'anxiété. Lorsque vous agissez de manière proactive, vous réduisez l'inconnu en élaborant des plans, en fixant des objectifs et en prenant des mesures pour les atteindre.
- Développement de compétences : l'action vous pousse à développer des compétences et des connaissances qui peuvent être utiles pour faire face aux défis futurs. Cela vous prépare mieux à l'incertitude.
- Réduction du stress : agir de manière proactive peut réduire le stress. Lorsque vous avez un plan d'action en place, vous vous sentez plus en contrôle et moins à la merci de l'incertitude.
- Réalisation d'objectifs : fixer et atteindre des objectifs peut donner un sens et un but à votre vie, ce qui peut contrer les sentiments d'angoisse et d'incertitude
- Renforcement de la résilience : agir de manière proactive et faire ainsi face à l'incertitude renforce votre résilience. Vous apprenez à vous relever des échecs et à continuer à avancer.
Se connecter à un but plus grand
Se connecter à un objectif ou à une valeur plus grande peut grandement aider à donner un sens à l’avenir ! Effectivement, cela offre une perspective et une motivation qui vont au-delà des inquiétudes quotidiennes et de l’incertitude. Voici comment cela fonctionne :
- Orientation et direction : avoir un objectif ou une valeur plus grande vous donne une orientation claire. Cela vous aide à définir la direction que vous voulez prendre dans la vie, en créant un fil conducteur pour vos actions et décisions.
- Motivation et engagement : lorsque vous êtes connecté à un objectif significatif, vous êtes plus motivé à agir. C'est un puissant moteur pour persévérer face aux obstacles et à l'incertitude. Vous êtes prêt à faire des sacrifices et à travailler dur pour atteindre votre objectif.
- Résilience face à l'adversité : avoir un but plus grand vous rend plus résilient. Les moments difficiles et l'incertitude sont mieux tolérés lorsque vous savez que vous travaillez en vue d'une cause qui vous tient à cœur.
- Sens de finalité et d'accomplissement : travailler en vue d'un objectif significatif ou agir en accord avec des valeurs donne un sens profond à vos actions. Cela diminue l’angoisse et l’incertitude quant à l’avenir. Vous ressentez plutôt un sentiment d'accomplissement et de contribution.
Définissez vos objectifs et vos actions
Alors maintenant à vous de jouer ! Pour réduire l’anxiété liée à l’incertitude, prenez des mesures concrètes pour définir des objectifs et créer une vision plus claire de votre avenir !
- Place à l'introspection : réfléchissez sur vos valeurs, vos passions et ce qui est vraiment important pour vous. La connexion entre les objectifs et ces aspects personnels renforce la motivation.
- Posez-vous des questions stimulantes : posez des questions ouvertes pour encourager la réflexion. Par exemple : "Quels sont mes rêves pour l'avenir ?" ou "quels sont les domaines de ma vie que je souhaite améliorer ?", “que puis-je faire pour contribuer à un monde meilleur ?”
- Formulez des objectifs SMART qui sont donc par définition à votre portée ! SMART = Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporel.
- Exemples d'objectifs : apprendre des techniques de gestion du stress, cultiver un état d'esprit plus positif, m’éduquer sur les enjeux environnementaux, m'impliquer activement dans une organisation environnementale ou sociale qui me tient à cœur, etc.
- Mettez en place un plan d’action avec des étapes : faites une liste des actions à réaliser pour atteindre votre objectif ! Ne négligez pas les obstacles et faites preuve de persévérance. L’échec fait partie de l’apprentissage, c’est signe que vous avancez !
Face aux aléas, gardez l’équilibre, donnez du sens et structurez vos journées
Pour atteindre bien-être et tranquillité, la clé réside dans notre équilibre au quotidien et notre capacité à trouver du sens et du plaisir dans les petits détails.
Voici quelques conseils clés :
- Prenez le temps de ralentir et de déconnecter des médias et de l'agitation de la vie moderne : profitez de ces moments calmes pour vous détendre. Vous pouvez par exemple pratiquer la pleine conscience : prenez quelques minutes chaque jour pour vous concentrer sur le moment présent. La méditation de pleine conscience peut vous aider à apprécier les petits détails de la vie.
- Établissez une routine : créez une routine quotidienne équilibrée qui inclut du temps pour le travail, la détente, l'exercice et les relations. Cela apporte une structure à votre journée.
- Faites preuve de gentillesse et de gratitude : cela renforcera votre sentiment de connexion et de satisfaction. Tous les jours, réfléchissez à ce pour quoi vous êtes reconnaissant. Cela peut vous aider à apprécier les aspects positifs de votre vie, même les petits détails.
- Reconnectez-vous à la nature : passez du temps en plein air, que ce soit dans un parc, à la campagne ou en faisant une randonnée. La nature offre une perspective différente et apaisante.
- Cultivez des relations significatives et fuyez les relations toxiques : investissez du temps dans des relations qui comptent pour vous. Partagez des moments de qualité avec vos proches.
- Pratiquer l'art ou la créativité : engagez-vous dans des activités créatives qui vous inspirent, que ce soit la peinture, la musique, l'écriture ou la cuisine.
- Apprenez quelque chose de nouveau : élargissez vos horizons en apprenant une nouvelle compétence, un nouvel instrument de musique, une nouvelle langue ou en explorant un sujet qui vous passionne.
- Engagez-vous : recherchez des moyens de contribuer à des causes qui vous tiennent à cœur. Le bénévolat peut apporter un sentiment de réalisation.
- Faites de l'exercice régulièrement : l’'activité physique libère des endorphines qui améliorent l'humeur. Trouvez un exercice que vous appréciez.
Intégrez dans votre journée des routines structurantes
FOCUS ROUTINE : plus que tout, la routine apporte de la structure et une cadre dans votre quotidien qui permet de réduire fortement l’anxiété et accroître votre bien-être.
Plus concrètement la routine permet de :
- Réduire l’incertitude
- Être plus productif
- Gérer son temps plus efficacement
- Être plus stable émotionnellement
- Renforcer plus facilement des bonnes habitudes
- Avoir un meilleur sommeil
- Avoir un meilleur équilibre vie pro / vie perso
S’engager à faire face progressivement à l’incertitude
Il est essentiel de cultiver la résilience émotionnelle en acceptant que l’incertitude est inévitable.
La méditation et la pleine conscience peuvent aider à développer la patience et la tolérance à l’incertitude. Il est également important de développer sa capacité à s’adapter et à improviser. En effet, prenez conscience d’une chose : l’incertitude est une constante de la vie. Qu’est-ce que cette idée vous fait ressentir ? Regardez et analysez vos émotions à cette idée. Acceptez-les. Reposez-vous cette question plusieurs fois. Petit à petit, elle fera son chemin et s’intégrera plus naturellement.
En fin de compte, l’acceptation de l’incertitude comme une partie normale de la vie permet de mieux gérer le stress et l’anxiété qui en découlent.
Ne sous-estimez pas votre capacité d’adaptation
Par ailleurs, soyez surs d’une chose : chaque individu possède une incroyable capacité d’adaptation. Nous avons tous la faculté de rebondir et de surmonter des défis apparemment insurmontables et de trouver des solutions. La vie est imprévisible, mais c’est précisément cette incertitude qui nous donne l’occasion de grandir et de nous renforcer.
La résilience est une qualité innée en chacun de nous, et elle peut être cultivée. Il est essentiel de croire en votre propre résilience, de voir les défis comme des opportunités d’apprentissage, et de vous rappeler que vous avez déjà surmonté des épreuves par le passé. La confiance en votre capacité à vous adapter est la clé pour faire face à l’incertitude de l’avenir avec force et détermination.
Renforcer la résilience en se concentrant sur son bien-être personnel
Mais alors comment renforcer cette résilience ? En prenant soin de vous !
Prenez soin de votre santé mentale et physique en ayant une alimentation équilibrée, en faisant de l’exercice régulièrement et en obtenant suffisamment de sommeil ! Cela est primordial pour faire face aux épreuves de la vie…
Cultivez des relations sociales positives et mettez-vous à distance des relations toxiques qui vous font du mal.
Pratiquez la gratitude en notant les aspects positifs de votre vie et évitez la surcharge de travail en planifiant votre temps et en vous accordant des moments de détente, qui vous ressourcent ! Enfin, poursuivez vos passions et vos intérêts pour maintenir un équilibre dans votre vie.
Appréciez le fait qu’il est impossible d’avoir une certitude absolue
Effectivement, même avec la meilleure planification, des variables inconnues existent toujours ! Focalisez-vous sur ce que vous pouvez contrôler, comme vos réactions et vos choix, plutôt que de vous inquiéter pour l’inconnu. Vivez l’incertitude positivement et non comme une menace ! C’est une opportunité d’apprentissage et de croissance incroyable ! En acceptant ainsi que l’incertitude soit une partie naturelle de la vie, vous êtes plus apaisés et réduisez votre anxiété !
Comment réguler ses émotions face à l’incertitude ?
Une des meilleures méthodes pour apprendre à réguler ses émotions et être serein face à l’incertitude est de se faire accompagner. IAMSTRONG est la première méthode de coaching qui aide les jeunes à partir de 12 ans à gagner confiance en eux, à dépasser leurs challenges scolaires et personnels, et à trouver leur place ! Elle les aide particulièrement dans cette angoisse de l’avenir et dans cette quête de sens propre à la jeune génération.
Cette méthode unique repose sur le triptyque visio-coaching / activités d’auto-coaching online / chat en illimité avec son coach ou son psychologue. Les meilleurs psychologues et coachs certifiés sont sélectionnés pour les accompagner ! Enfin, IAMSTRONG présente aussi l’avantage d’accompagner les parents dans leur rôle et dans les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien avec leurs ados !
Conclusion
Pour faire face à l’incertitude de l’avenir, la clé réside dans l’acceptation, l’adaptabilité et la résilience. Mettez en pratique les conseils que vous venez de parcourir, piochez ceux qui vous parlent le plus pour gérer l’anxiété et cultivez un état d’esprit positif ! L’incertitude a du bon alors affrontez l’avenir avec confiance, vous en avez la force ! Et si vous vous sentez dépassé faites-vous aider 😉
POUR ALLER PLUS LOIN :
Pour aller plus loin dans la compréhension de notre époque marquée par de multiples crises, ce podcast de Radio France aborde la question cruciale de l’adaptation de nos modes de vie face aux nouvelles incertitudes. Marina Garcés, philosophe émérite, partage ses réflexions sur les défis contemporains tels que le dérèglement climatique, les conflits géopolitiques et les crises sociales.
En explorant le besoin fondamental de trouver du sens dans un monde complexe, cette émission offre des perspectives sur la manière de naviguer dans le brouillard actuel, soulignant l’importance des réponses individuelles et collectives. Une écoute incontournable pour quiconque souhaite comprendre et agir face aux enjeux d’aujourd’hui.
Comment trouver sa voie professionnelle ?

Accompagner son ado
Guider son enfant dans la découverte de sa voie professionnelle est un défi passionnant mais souvent complexe. Il ne s’agit pas seulement de l’aider à sélectionner un métier, mais de l’accompagner dans un cheminement où ses passions, ses compétences et les réalités du marché du travail s’harmonisent.
Tandis que certains jeunes ont une vision claire de leur orientation dès le départ, d’autres avancent avec plus de doutes, d’interrogations et de craintes. En tant que parent, vous avez le rôle délicat de les soutenir dans cette introspection, de stimuler leur curiosité, et surtout, de les encourager à y trouver du sens et de la motivation. Ce guide est conçu pour vous offrir des repères et des outils afin d’accompagner votre enfant, étape par étape, dans sa quête de la voie professionnelle qui lui correspond.
👊 Aider son enfant à la découverte de lui-même : le préambule à toute orientation professionnelle
Lorsqu’il s’agit d’aider votre enfant à trouver sa voie, la première étape doit commencer souvent pour votre enfant par une exploration intérieure et une découverte de soi. L’introspection et l’auto-analyse ne sont pas seulement des compétences pour l’adulte en devenir, mais aussi des outils essentiels pour déterminer où il veut aller, comment et pourquoi.
Pourquoi encourager son enfant à l'introspection pour définir son futur métier ?
L’introspection, ou l’art de se plonger en soi, offre à votre enfant l’opportunité de réfléchir à ses désirs, ses aspirations et ses centres d’intérêt. Chaque jeune a son propre univers, des passions qui lui sont propres et parfois même des talents qu’il ne se reconnait pas. En prenant le temps d’y réfléchir, il peut se découvrir des voies professionnelles auxquelles il n’aurait jamais pensé.
Par ailleurs, en tant que parent, guider votre enfant dans cette introspection peut également permettre de mettre en lumière certaines appréhensions ou croyances qui pourraient constituer des freins dans ses choix d’orientation. Identifier ces éventuels obstacles est la première étape pour les dépasser.
Comment aider son enfant à définir ses valeurs fondamentales ?
Nos valeurs sont des références internes qui guident nos choix, nos actions et notre manière de voir le monde. Elles influencent notre perception de nous-mêmes, des autres et du monde qui nous entoure. Pour aider votre enfant à identifier ses propres valeurs, engagez la conversation. Demandez-lui ce qu’il aime faire lorsqu’il a du temps libre, ce qui le rend heureux, ce qui lui tient à cœur dans ses relations avec les autres ou dans ses engagements personnels.
Demandez-lui ensuite de mettre des noms sur ce qui est fondamental pour lui : ce sont ses valeurs. Une fois ces valeurs identifiées, vous pourrez, ensemble, réfléchir aux métiers ou secteurs qui seraient en accord avec celles-ci, lui offrant ainsi une orientation qui a du sens à ses yeux.
Aider votre enfant à identifier ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas dans le monde professionnel
Comprendre les préférences de votre enfant est essentiel pour l’accompagner dans son orientation professionnelle. Bien que votre enfant n’ait peut-être pas encore d’expérience professionnelle concrète, ses activités, ses passions et ses réticences au quotidien peuvent offrir des indices précieux.
Demandez-lui de réfléchir aux matières scolaires qu’il apprécie, aux projets sur lesquels il a aimé travailler, ou même à ses hobbies et activités extra-scolaires. Est-ce qu’il préfère travailler seul ou en groupe lors de projets scolaires ? Est-il plus à l’aise lorsqu’il a des instructions claires ou préfère-t-il l’exploration libre ? Peut-être qu’il se passionne pour des activités créatives mais se sent dépassé par des tâches très structurées.
Encouragez-le à dresser une liste de ce qu’il aime et de ce qu’il n’aime pas sur la base de ses expériences scolaires et périscolaires. Une telle introspection le guidera non seulement dans le choix d’une filière d’études mais aussi, à terme, dans la sélection d’une profession où il pourra pleinement s’épanouir. En tant que parent, votre rôle est de faciliter cette réflexion, en posant les bonnes questions et en offrant un soutien inconditionnel à chaque étape de sa découverte personnelle.
👊 Aider son enfant à dépasser ses propres barrières: un passage essentiel pour une orientation éclairée
Accompagner son enfant dans la recherche de sa voie professionnelle implique parfois de l’aider à remettre en question certaines idées reçues. Les préjugés, si ils ne sont pas identifiés et traités, peuvent réduire le champ des possibles et limiter son horizon de choix.
Pourquoi encourager son enfant à défier ses préjugés ?
Les croyances et les préjugés sont souvent le fruit de notre environnement, de notre éducation, et des influences extérieures. Elles offrent une certaine sécurité, un cadre connu et rassurant. Cependant, lorsqu’il s’agit de l’orientation professionnelle, elles peuvent parfois se transformer en chaînes invisibles.
Si votre enfant pense, par exemple, qu’il “doit” suivre une filière précise parce qu’il est doué dans une matière ou que “c’est la voie à prendre”, il pourrait se priver de découvrir d’autres domaines tout aussi passionnants.
En l’encourageant à remettre en question ses croyances, vous l’aidez à s’ouvrir à un spectre plus large d’opportunités. Cela lui permet de se construire un chemin professionnel qui soit vraiment le reflet de ses aspirations profondes et non simplement le fruit de croyances préétablies.
Les dangers des pensées limitantes pour votre enfant
Les pensées limitantes sont ces convictions internes qui peuvent persuader votre enfant qu’il n’est pas capable d’atteindre certains objectifs ou d’embrasser certaines opportunités. Elles peuvent découler de craintes infondées, de critiques reçues ou même de comparaisons avec d’autres camarades. Des phrases telles que “Je suis nul en sciences”, “Je suis trop réservé pour cela”, ou “Je n’arriverai jamais à être aussi bon que lui”, peuvent limiter leur vision de ce qu’ils peuvent accomplir.
En tant que parent, il est essentiel de reconnaître ces pensées limitantes chez votre enfant et de l’aider à les remettre en question. La plupart du temps, ces idées ne sont pas ancrées dans la réalité. En guidant votre enfant pour identifier et contester ces croyances, vous lui donnez confiance en lui, vous ouvrez la porte à l’exploration, à l’acceptation de nouveaux défis et, en fin de compte, à la découverte de la voie qui le motivera le plus.
👊 Aider votre enfant à trouver de l'inspiration et de la motivation pour sa future carrière
Lorsque votre enfant est à une étape cruciale de sa vie, que ce soit au lycée ou pendant ses études, et qu’il cherche à définir son futur professionnel, l’inspiration et la motivation sont indispensables. Ces éléments peuvent le guider vers un domaine qui le passionne réellement, l’encourager à surmonter les défis et à persévérer dans la quête d’une carrière qui lui correspond et qui a du sens pour lui. En tant que parent, soutenir et nourrir ces sentiments chez votre enfant peut faire toute la différence dans son parcours vers la découverte de sa vocation.
Encourager votre enfant à s'inspirer des parcours réussis pour guider ses choix
Chaque jeune a des idoles ou des références, qu’ils soient célèbres ou non, dans divers domaines. Ces personnalités, par leur parcours et leurs accomplissements, peuvent évoquer des aspirations, des idéaux, ou des métiers auxquels votre enfant n’avait pas pensé. En discutant avec lui de ces figures inspirantes, de leurs succès, mais aussi des obstacles qu’elles ont rencontrés, vous l’aidez à se projeter et à envisager des possibles pour son propre chemin.
L’objectif n’est pas d’imiter ces modèles, mais de comprendre ce qui peut résonner avec les désirs et ambitions de votre enfant. Encouragez-le à découvrir des biographies, des documentaires ou des témoignages ; ils pourraient être la source d’inspirations précieuses pour son orientation professionnelle.
Comment imaginer une journée de travail idéale ?
Aider votre enfant à trouver sa voie commence par une exploration des scénarios qui le rendraient le plus heureux. Encouragez-le à prendre un moment de calme, à fermer les yeux, et à s’imaginer dans une journée professionnelle qu’il jugerait parfaite.
Comment démarre-t-elle ? Quelles activités occupe-t-il ? Avec quels types de personnes travaille-t-il ? Quelle ambiance règne-t-elle au travail ? Cette projection peut lui révéler certaines de ses aspirations cachées. Il pourrait réaliser qu’il souhaite collaborer en groupe, avoir une certaine liberté dans ses missions ou même travailler en extérieur. La visualisation de cette journée idéale peut servir de boussole pour orienter ses choix d’études et de carrière.
👊 Les démarches concrètes pour définir son chemin professionnel
Définir sa voie professionnelle peut parfois sembler être une tâche ardue, surtout face à la multitude de choix possibles. Cependant, certaines démarches concrètes vont vous aider à rendre le processus de décision plus structuré et éclairé pour votre enfant.
Comment le bilan d'orientation peut-il aider votre enfant ?
Le bilan d’orientation n’est pas simplement un outil pour les professionnels en transition. Il est également primordial pour les jeunes, notamment les étudiants et lycéens, en pleine réflexion sur leur futur.
Proposé par certaines écoles ou réalisé avec l’aide d’un coach en orientation, ce bilan analyse en profondeur les aspirations, les passions et les prédispositions de l’enfant.
L’avantage majeur est d’offrir à votre enfant une vision précise de ses affinités et des pistes d’études ou de métiers qui lui correspondent. Cet exercice peut aussi mettre en lumière des voies qu’il n’aurait pas initialement envisagées, élargissant ainsi ses horizons.
Encourager votre enfant à assister à des événements professionnels
Les forums d’orientation, les journées portes ouvertes dans les universités et les ateliers de découverte métier sont d’incroyables tremplins pour les lycéens et étudiants cherchant à se familiariser avec le monde professionnel. Ces rendez-vous, comme le Salon de l’Étudiant, le Printemps de l’Orientation ou les ateliers organisés par l’ONISEP en France, offrent à votre enfant une fenêtre unique sur les multiples voies possibles qui s’offrent à lui. Il peut y rencontrer des professionnels, élargir son horizon, et surtout, se confronter à la réalité des métiers.
Ce sont des occasions en or pour poser des questions, entendre des témoignages de parcours, et commencer à construire son propre réseau. Pourquoi ne pas encourager votre enfant à identifier et à participer à l’un de ces événements dans les prochains mois ? Cela pourrait donner un coup d’accélérateur à la construction de son projet professionnel.
Inciter votre enfant à se pencher sur les métiers porteurs et d'avenir
Le paysage professionnel est en constante mutation. Alors que certains métiers s’effacent, d’autres voient le jour, façonnés par l’innovation technologique, les préoccupations sociétales et les changements économiques. Pour aider votre enfant à s’orienter, encouragez-le à explorer ces métiers d’avenir.
Que ce soit dans la santé, la transition écologique, le numérique ou encore les métiers manuels redécouverts, la clé est la curiosité et l’information.
Concrètement, voici comment il peut s’y prendre :
- Se documenter en ligne : De nombreux sites, tels que l'ONISEP cité plus haut, proposent des fiches métiers détaillées, avec des témoignages et des perspectives d'évolution.
- Échanger avec des professionnels : Les forums des métiers de votre région, très présents dans les établissements scolaires, offrent l'opportunité d'échanger directement avec des professionnels de divers secteurs.
- Stage d'observation : Incitez votre enfant à effectuer des mini-stages ou des stages de découverte dans des domaines qui l'interpellent. C'est souvent en immersion qu'on découvre le mieux un métier.
- Lire la presse spécialisée : Des magazines comme "Phosphore" ou "l'Étudiant" (cité plus haut) consacrent régulièrement des dossiers aux métiers d'avenir.
- Assister à des conférences : De nombreuses institutions organisent des conférences sur les enjeux du futur, offrant ainsi une vision éclairée sur les métiers de demain.
La route vers le futur professionnel de votre enfant doit être guidée par une exploration active. Encouragez-le dans cette démarche !
👊 L’importance de la patience et de la persévérance
Aider votre enfant à trouver sa voie professionnelle est un parcours, non un sprint. Chaque choix d’orientation, chaque stage d’observation, chaque atelier auquel il participe, sont des étapes qui enrichissent son parcours. La persévérance est ce qui lui permettra de surmonter les moments de doute ou d’hésitation.
👊 Les bénéfices de l'expérimentation pour les jeunes
À un âge où tout reste à découvrir, l’expérimentation est fondamentale. Encouragez votre enfant à embrasser cette phase d’exploration :
- Stages d'observation : Même d'une courte durée, ils offrent une immersion réelle dans un environnement professionnel. Qu'il s'agisse d'un stage dans une entreprise, une ONG, une bibliothèque ou un atelier d'artiste, ces moments peuvent illuminer des passions ou des aversions.
- Ateliers et clubs : Les clubs d'école, qu'ils soient axés sur la technologie, la science, l'art, ou le débat, peuvent aider votre enfant à affiner ses intérêts. Participer à des ateliers ou des cours extérieurs, comme la photographie, la programmation ou l'écriture, peut également révéler des talents ou des passions insoupçonnés.
- Voyages éducatifs : Les voyages, qu'ils soient organisés par l'école ou en famille, offrent une ouverture culturelle et peuvent susciter un intérêt pour des domaines comme l'histoire, les langues, l'archéologie ou la géographie.
- Participation à des compétitions académiques : Les olympiades de maths, les concours d'éloquence ou les compétitions de sport peuvent stimuler leur intérêt pour un domaine spécifique.
- Bénévolat : Aider dans une association locale, participer à des chantiers de jeunes ou s'impliquer dans des actions caritatives donne non seulement une vision du travail d'équipe et du leadership, mais développe aussi une sensibilité à certaines causes.
Ces expériences lui offriront des aperçus précieux sur ce qui pourrait le passionner dans le futur. Chaque nouvelle expérience est un apprentissage, une découverte sur lui-même et le monde professionnel. Plutôt que de percevoir l’expérimentation comme une dispersion, considérez-la comme une opportunité d’apprendre et de grandir, aidant votre enfant à construire une vision plus claire de son avenir.
👊 Accompagner son enfant face à l'échec pour en tirer les bénéfices !
L’échec, aussi douloureux qu’il puisse paraître pour un parent qui souhaite voir son enfant réussir, est une étape inestimable de son parcours d’apprentissage. Chaque déception, chaque difficulté rencontrée, est une occasion pour lui de grandir et de se renforcer. En tant que parent, il est essentiel de montrer à votre enfant que l’échec n’est pas une fatalité, mais une occasion d’apprendre.
Que ce soit une mauvaise note, une non-admission à une grande école ou une déception amoureuse ou amicale, chaque situation est une chance de se questionner, de s’ajuster et de progresser. Votre rôle est de les aider à comprendre et analyser ces moments, en les guidant à tirer des leçons plutôt qu’à se décourager.
En cultivant cet état d’esprit positif, vous préparez votre enfant à affronter avec résilience et persévérance les aléas de la vie professionnelle et personnelle à venir.
👊 Aider son enfant à trouver sa voie grâce à un soutien extérieur
Encourager votre enfant dans ses choix d’orientation peut parfois s’avérer complexe ou être sujet de disputes entre vous. Un regard extérieur, neutre et spécialisé, peut offrir des éclairages précieux pour faciliter cette démarche. En tant que parent, il est parfois difficile de rester objectif face aux aspirations de son enfant, et c’est là que l’intervention d’un professionnel peut s’avérer précieuse.
Le rôle essentiel d'un accompagnement professionnel pour votre enfant
Il est naturel de vouloir guider son enfant, mais un accompagnement professionnel lui apportera une vision extérieure, dénuée de tout lien affectif, permettant d’identifier ses talents, ses intérêts et ses aspirations avec plus de clarté.
Un conseiller d’orientation ou un coach en orientation, par exemple, seront en mesure d’éclairer votre enfant sur les possibilités qui s’offrent à lui, en fonction de ses compétences et de ses passions, tout en établissant avec lui un plan d’action concret pour atteindre ses objectifs professionnels. En tant que parent, vous pourrez ainsi offrir à votre enfant l’espace et le soutien nécessaires pour qu’il puisse construire son propre chemin, tout en ayant la certitude qu’il bénéficie des meilleurs conseils .
Quels experts consulter pour trouver sa voie ?
Chez IAMSTRONG®, nous comprenons l’importance d’une orientation professionnelle alignée sur vos aspirations profondes. Avec notre équipe d’experts en psychologie et en coaching dédiés, nous adoptons une approche personnalisée, nous appuyant sur des techniques éprouvées pour aider les jeunes à découvrir et à affiner leur voie professionnelle.
Nous vous partageons notamment des outils et des ressources pour vous assurer que vos choix d’études ou vos choix professionnels seront basée sur vos réflexions, votre potentiel unique et vos envies. Si vous ressentez le besoin d’une boussole dans votre quête, faites confiance à IAMSTRONG® pour vous guider la voie qui vous ressemble vraiment ! professionnelle.
Découvrez notre méthode d’accompagnement aux choix d’orientation de votre enfant !
👊 POUR ALLER PLUS LOIN :
Et pour terminer, voici un carnet d’orientation précieux à mettre dans les mains de votre enfant pour l’aider dans ces réflexions “Et si je trouvais enfin ce que je veux faire de ma vie ? Mon carnet orientation et vocation” de Isabelle Servant.
Ce livre est conçu comme un carnet interactif. Il guide le jeune, étape par étape, à travers des exercices pratiques, des questionnaires et des réflexions pour l’aider à identifier ses passions, ses compétences et ses aspirations professionnelles !
Vous êtes tentés par l’aventure IAMSTRONG ? N’hésitez plus et réservez ici votre premier rendez-vous gratuit pour un accompagnement avec notre équipe :
Vous pouvez également nous contacter au + 33 6 73 38 52 49 et suivre notre compte Instagram iamstrong_fr !
Comment repérer et soigner la phobie scolaire ?

Accompagner son ado
La phobie scolaire touche 1 à 5 % des enfants scolarisés en France. Elle touche aussi bien les filles que les garçons, bons élèves comme mauvais élèves, et toutes les catégories socio-professionnelles. Alors quels sont les symptômes de la phobie scolaire que vous pouvez observer chez le jeune adolescent ? Comment la prévenir, la repérer et agir en tant que parent ?
👊 Qu’est-ce que la phobie scolaire ?
La phobie scolaire est un trouble affectant les enfants en âge d’aller à l’école qui se caractérise par une peur et une anxiété intense et persistante d’aller à l’école, qu’il s’agisse d’établissements primaires ou secondaires. La phobie scolaire conduit souvent à l’absentéisme scolaire, car l’enfant ou l’adolescent évite régulièrement l’école en raison de son stress et son angoisse profondes. Les performances scolaires peuvent également en souffrir. Elle peut être très préoccupante pour les enfants, les adolescents et leurs parents. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des méthodes et solutions éprouvées et des professionnels spécialisés pour la diagnostiquer et la soigner au mieux.
👊 Différencier la phobie scolaire du décrochage scolaire
La phobie scolaire et le décrochage scolaire sont deux problèmes distincts liés à l’éducation, ils diffèrent fondamentalement par leur nature et leurs causes. La phobie scolaire est liée à l’anxiété intense à l’égard de l’école en tant qu’établissement -les enfants phobiques restent souvent intéressés par les apprentissages- tandis que le décrochage scolaire concerne l’abandon ou un refus de fréquenter l’école et d’apprendre pour des raisons diverses, telles que des problèmes familiaux, des problèmes de santé, ou des facteurs socio-économiques.
👊 Reconnaître les symptômes et signes de la phobie scolaire
Symptômes physiques
Les symptômes physiques de la phobie scolaire incluent des maux de tête, des nausées, des douleurs abdominales, des vomissements, une augmentation de la fréquence cardiaque, des tremblements, des sueurs excessives, une angoisse profonde voire des crises de panique en réaction à l’idée d’aller à l’école. Ces manifestations sont souvent déclenchées par l’anxiété et la peur intenses liées à l’école.
Symptômes émotionnels
Les causes émotionnelles de la phobie scolaire incluent une anxiété intense, la peur ou la panique à l’idée d’aller à l’école, un stress extrême, une tristesse, une détresse émotionnelle, une irritabilité, un retrait social, et une perte d’intérêt
pour les activités autrefois appréciées, dus à l’angoisse entourant l’école.
👊 Comprendre les causes sous-jacentes de la phobie scolaire
Facteurs environnementaux
La phobie scolaire peut prendre racine dans des conflits avec d’autres élèves à l’école (harcèlement scolaire), ou dans des évènements traumatisants survenus en classe (humilations). Un changement d’école ou une pression académique excessive provenant des enseignants comme des parents peuvent également être des causes sous-jacentes. Ces différents éléments cités peuvent enclencher ou aggraver l’anxiété envers l’école.
Facteurs psychologiques
Les facteurs psychologiques de la phobie scolaire incluent des troubles anxieux préexistants, des traits de personnalité sensibles, des expériences traumatisantes antérieures, la peur de l’échec académique, une faible estime de soi, ou des difficultés à gérer le stress. Ces facteurs peuvent contribuer à l’anxiété intense envers l’école.
👊 La phobie scolaire à travers les différents niveaux d'éducation : primaire, collège et lycée
La phobie scolaire en primaire
La phobie scolaire à l’école primaire se manifeste souvent par une anxiété intense à l’idée d’aller à l’école. Les enfants peuvent présenter des symptômes physiques tels que des maux de tête ou des douleurs abdominales, résultant de cette anxiété. Cela peut entraîner des absences fréquentes, perturbant l’apprentissage. Les causes peuvent inclure l’intimidation, les conflits avec des pairs ou des facteurs familiaux. Le soutien et l’intervention précoces, y compris des stratégies thérapeutiques, sont essentiels pour aider les élèves à surmonter la phobie scolaire et à maintenir une participation éducative régulière.
La phobie scolaire au collège
La phobie scolaire au collège, elle, est souvent exacerbée par la pression académique et sociale accrue. Les élèves peuvent ressentir une anxiété intense envers l’école, provoquant des symptômes physiques et émotionnels. Les absences répétées peuvent entraîner des difficultés scolaires et un isolement social. Les causes peuvent inclure des problèmes de relations, des préoccupations liées à la performance et l’intimidation. Un soutien professionnel, des accommodations scolaires et des interventions précoces sont cruciaux pour aider les élèves à gérer la phobie scolaire et à maintenir une scolarité régulière.
La phobie scolaire au lycée et supérieur
La phobie scolaire au lycée peut avoir des répercussions significatives sur les opportunités futures. Les pressions académiques et les enjeux liés aux choix d’orientation et de carrière amplifient l’anxiété. Les élèves peuvent éviter l’école, ce qui affecte leurs résultats académiques et leur estime de soi. Les relations sociales peuvent également souffrir. La phobie scolaire non traitée au lycée peut entraîner un décrochage précoce, réduisant les chances d’accéder à l’enseignement supérieur. L’intervention spécialisée, le soutien émotionnel et des alternatives éducatives sont essentiels pour minimiser ces conséquences.
👊 Les conséquences à long terme de la phobie scolaire non traitée
La phobie scolaire non traitée peut entraîner une éducation tronquée, un développement social limité, une estime de soi affaiblie, des opportunités académiques réduites et une augmentation du risque de troubles mentaux du jeune passé désormais à l’âge adulte. Elle peut avoir un impact durable sur la vie personnelle, éducative et sociale de l’individu. Mais heureusement des solutions et des stratégies existent aujourd’hui pour la surmonter.
👊 Solutions et stratégies pour surmonter la phobie scolaire
Le rôle du corps professoral dans le soutien des élèves
Le corps professoral doit jouer un rôle essentiel en repérant les signes de phobie scolaire, en offrant un soutien émotionnel, en adaptant l’enseignement et en collaborant avec parents et professionnels de la santé mentale pour aider les élèves à surmonter leurs difficultés.
Collaboration entre école et parents
Il est indispensable que les parents et l’école collaborent en communiquant régulièrement, en élaborant un plan d’intervention pour soutenir l’enfant, en garantissant une transition en douceur entre la maison et l’école, et en encourageant également la participation des
professionnels de la santé mentale dans le parcours scolaire de l’enfant. C’est une bataille collective !
Aménagements pédagogiques
En France, le Projet d’Accueil Individualisé (PAI) peut être mis en place pour les enfants atteints de phobie scolaire. Il prévoit des aménagements spécifiques, comme des horaires flexibles, un espace de repos, une prise en charge adaptée, et la possibilité d’études à domicile pour faciliter la continuité scolaire tout en tenant compte de l’état de santé de l’enfant. En tant que parent, vous pouvez demander la mise en place d’un PAI en accord avec le directeur de l’école ou le chef d’établissement.
Le soutien familial : un paramètre essentiel pour lutter contre la phobie scolaire
Le soutien familial est essentiel évidemment pour lutter contre la phobie scolaire car il assure un environnement sûr et compréhensif. Les parents jouent un rôle clé en offrant un soutien émotionnel inconditionnel, en donnant confiance, en encourageant la communication, en cherchant de l’aide professionnelle, et en aidant l’enfant à développer des stratégies pour faire face à l’anxiété.
L'importance de consulter un spécialiste pour traiter la phobie scolaire
Quand et pourquoi consulter ?
Il est très important de consulter un spécialiste dès que les signes de la phobie scolaire se manifestent chez le jeune enfant. Les premiers symptômes peuvent indiquer un problème sous-jacent plus profond, et un accompagnement précoce améliore indéniablement les chances de rétablissement rapide. Si vous avez un doute, faites-vous confiance et écoutez votre intuition.
Un professionnel de la santé mentale évaluera la situation, déterminera les causes, et élaborera un plan de traitement thérapeutique adapté, qui pourra inclure une thérapie cognitive et comportementale, un soutien éducatif, et des aménagements scolaires pour aider l’enfant à surmonter ses craintes et à maintenir une scolarité régulière.
Types de médecins spécialisés
Plusieurs professionnels de la santé mentale peuvent traiter la phobie scolaire. Les psychologues offrent une évaluation psychologique et un suivi thérapeutique à destination du jeune, tandis que les pédopsychiatres sont des médecins qui pourront proposer une hospitalisation temporaire pour votre enfant en cas de phobie scolaire aigue. Les coachs familiaux peuvent également jouer un rôle en aidant les familles à gérer la phobie scolaire. Le choix du professionnel dépend de la gravité de la situation et des besoins spécifiques de l’enfant.
La mission d’IAMSTRONG© prend ici tout son sens et peut vous épauler, en vous aidant notamment à déterminer le choix du professionnel le plus pertinent.
👊 Ce qu’IAMSTRONG© peut faire pour vous aider
La phobie scolaire est une vraie souffrance, il faut donc la soulager.
Certains psychologues IAMSTRONG sont spécialisés dans la phobie scolaire, ils vont pouvoir diagnostiquer la phobie scolaire par des tests professionnels et aider ensuite votre enfant et vous-même au travers d’un suivi régulier. Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) associées à des techniques de relaxation sont souvent très efficaces.
Elles consistent à identifier les émotions et les angoisses de l’enfant ou de l’adolescent lorsqu’il se rend sur son lieu de scolarité. Sur le plan cognitif, un travail est mis en place afin de traiter les pensées qui posent problème. Par exemple : « j’ai peur des autres », « je vais passer une mauvaise journée à l’école », etc. Au niveau comportemental, des expositions progressives aux situations anxiogènes permettent à l’élève de se confronter à sa peur plutôt qu’à la fuir. Les TCC donnent d’excellents résultats chez les phobiques scolaires qui, au fond d’eux, désirent combattre cette anxiété sévère afin de retrouver les bancs de l’école.
Nos psychologues peuvent également vous aider vous parents à comprendre la souffrance de votre enfant. Dans certains cas, un suivi complémentaire par un médecin pédopsychiatre sera nécessaire. N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter avec nous de vive voix.
👊 Conclusion
Les témoignages de phobies scolaires sont variés, mais dans tous les cas, il ne s’agit pas de caprice : si votre enfant refuse absolument d’aller à l’école, ce n’est pas parce qu’il ne veut pas mais parce qu’il ne peut pas. La prévention et l’éducation des parents sur la phobie scolaire sont essentielles pour reconnaître les signes précoces, réduire les facteurs de stress, et encourager une communication ouverte avec les enfants. Cela peut favoriser un accompagnement psychologique précoce qui ne peut qu’améliorer la situation et minimiser les effets négatifs sur la scolarité !
👊 POUR ALLER PLUS LOIN :
Découvrez le livre Phobie scolaire, retrouver le plaisir d’apprendre de la pédopsychiatre Marie Rose Moro : un ouvrage complet qui propose de mieux comprendre le phénomène de la phobie scolaire et d’accompagner les enfants et leurs parents jusqu’à la reprise d’une vie scolaire normale.
Vous êtes tentés par l’aventure IAMSTRONG ? N’hésitez plus et réservez ici votre premier rendez-vous gratuit pour un accompagnement avec notre équipe :
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Crise d'adolescence : quels sont les signes et comment la gérer ?

Accompagner son ado
Vous avez déjà entendu parler de la crise d’adolescence, non ? Ou peut-être êtes-vous en plein dedans avec votre ado ! 😬 Si vous êtes là, c’est que vous vous posez des questions, et on a tout ce qu’il vous faut pour éclairer votre lanterne. Allons-y ! 🎉
👊 Qu’est-ce que la crise d’adolescence ?
La “crise d’adolescence” est une phase complexe et cruciale du développement humain qui se produit généralement entre l’enfance et l’âge adulte. Elle est caractérisée par une série de changements biologiques, psychologiques et sociaux qui entraînent souvent des comportements imprévisibles, des sautes d’humeur et un besoin accru d’indépendance. Bien que souvent stigmatisée comme une période de rébellion et de conflit avec les figures d’autorité, la crise d’adolescence est en réalité un processus nécessaire à la formation de l’identité individuelle et à la préparation à la vie adulte.
Les adolescents traversent des troubles hormonaux significatifs qui peuvent avoir un impact sur leur humeur et leur comportement. Parallèlement à ces mutations physiologiques, ils font face à des défis psychologiques, notamment la formation de leur identité, la recherche d’appartenance à un groupe social et la navigation dans des relations de plus en plus complexes. Cette période de la vie est également marquée par une exploration accrue et des prises de risque, ce qui peut parfois entraîner des conflits avec les parents ou d’autres figures d’autorité qui peuvent les voir comme des comportements problématiques plutôt que comme des étapes nécessaires du développement.
Il est important de noter que la crise d’adolescence n’est pas universellement vécue de la même manière. Les facteurs tels que le genre, le contexte culturel, le soutien familial et d’autres conditions spécifiques peuvent influencer l’intensité et la durée de cette phase. Par conséquent, la manière dont chaque adolescent expérimente et gère cette période peut varier considérablement.
Finalement, la “crise d’adolescence” porte mal son nom, car elle est subie par les adolescents, et loin d’être un “caprice”, elle correspond plutôt à une période de transition certes difficile, mais significative et nécessaire.
On vous détaille plus les bouleversements que rencontre votre adolescent dans cet article !
Les causes de la crise d'adolescence
Pourquoi cette crise, vous vous demandez ? C’est comme un cocktail puissant de changements. On parle ici de plusieurs éléments : hormonaux, psychologiques, et environnementaux.
- 👊 Hormonaux : Ah, la puberté ! Elle apporte son lot d’hormones qui font des montagnes russes dans le corps de votre ado. Et c’est souvent le déclencheur des changements d’humeur brusques et des premiers conflits.
- 👊 Psychologiques : L’adolescence est également la période où votre enfant commence à se chercher, à trouver son identité, à se questionner sur sa place dans le monde. C’est un bouleversement mental significatif.
- 👊 Environnementaux : N’oublions pas les pressions sociales, les défis académiques, et même les attentes familiales qui s’ajoutent au mélange.
Les signes annonciateurs de la crise
Alors, comment détecter l’entrée dans cette phase de l’adolescence ? Les signes sont souvent là, mais discrets au début.
- 👊 Rejet de l’autorité : C’est l’un des premiers signes qui sonnent l’alerte. Si votre ado commence à remettre en question les règles de la maison et de l’école, ou défie ouvertement vos décisions, cela pourrait être un indicateur qu’il entre dans cette phase. Le rejet de l’autorité est souvent une manière pour l’adolescent de chercher son autonomie.
- 👊 Changement d’Humeur : Un moment, tout va bien, et l’instant d’après, c’est le drame. Ces sautes d’humeur peuvent être déroutantes et épuisantes, mais elles sont en partie dues aux changements hormonaux et au stress de la croissance.
- 👊 Isolement : Si votre adolescent passe plus de temps enfermé dans sa chambre et semble moins enclin à partager ses pensées ou ses émotions, c’est souvent un signe qu’il tente de faire le point sur lui-même et son identité, bien que cela puisse également être un drapeau rouge pour des problèmes plus graves comme la dépression ou l’anxiété.
- 👊 Pudeur excessive : Si votre ado devient soudainement très pudique, notamment envers les parents, cela peut être un signe qu’il est en train de redéfinir ses frontières personnelles à mesure qu’il grandit.
- 👊 Conduites à risques : C’est l’un des aspects les plus inquiétants de l’adolescence. Que ce soit l’expérimentation de substances ou des comportements sexuels précoces, ces conduites à risques sont souvent une manifestation de leur quête d’identité et d’autonomie, mais elles peuvent avoir des conséquences graves.
Conséquences physiques
On y pense moins immédiatement, mais la crise d’adolescence n’est pas seulement une bataille psychologique. Elle a des impacts physiques, parfois très visibles.
- 👊 Acné et autres éruptions cutanés : Les hormones peuvent jouer des tours sur la peau.
- 👊 Croissance soudaine : Ne soyez pas surpris si vous devez renouveler la garde-robe de votre ado en un clin d’œil !
- 👊 Fatigue : Avec tous ces dérèglements, il n’est pas rare que l’adolescent soit plus fatigué que d’habitude.
Conséquences mentales
Ah, le mental ! Entre la pression scolaire et les questions existentielles, le cerveau de votre ado est en ébullition.
- 👊 Baisse de l’estime de soi : La comparaison sociale, particulièrement sur les réseaux sociaux, peut être dévastatrice.
- 👊 Anxiété : Avec tous ces changements, il est normal que votre ado se sente un peu perdu et anxieux.
Conséquences émotionnelles
Côté cœur, c’est un peu les montagnes russes. Préparez-vous à une palette d’émotions dignes d’un film hollywoodien.
- 👊 Colère et rébellion : N’oublions pas les fameux “Tu ne comprends rien !” lancés à tout va.
- 👊 Sensibilité accrue : Oui, ils sont aussi plus sensibles, et c’est normal. Ils vivent des choses intenses.
Vous avez maintenant une idée plus claire de ce qu’est vraiment la crise d’adolescence. Et n’oubliez pas, chaque ado est différent, donc tous ces signes et conséquences peuvent varier. Mais une chose est sûre : ils ont besoin de vous, même s’ils prétendent le contraire. 🌟
👊 Crise d'adolescence par genre : des différences ?
Vous vous demandez si les garçons et les filles vivent leur crise d’adolescence de manière différente ? Il y a des différences, certes, mais aussi des similitudes.
La Crise d’adolescence chez les garçons
Pour les garçons, la testostérone, qui est produite en plus grande quantité chez eux que chez les filles, est associée à une plus grande agressivité et un besoin de montrer leur virilité.
- 👊 Compétition et affirmation : Ils peuvent chercher à s’affirmer en étant compétitifs, voire agressifs.
- 👊 Risques accrus : Les comportements à risque peuvent augmenter, comme l’envie de tester les limites.
- 👊 Communication minimaliste : Le dialogue peut se réduire à des monosyllabes. Ne vous étonnez pas si la conversation tourne court !
La crise d’adolescence chez les filles
Pour les filles, le tableau est différent, mais pas moins complexe, la puberté commençant avant les garçons :
- 👊 Recherche d’indépendance : Plus tôt que les garçons, elles vont chercher à s’affranchir de l’autorité parentale.
- 👊 Émotions en montagnes russes : Le taux d’oestrogènes est multiplié par 40 et entraîne des sautes d’humeur.
- 👊 Pression sociale : Elles sont souvent plus exposées à la pression sociale, notamment en ce qui concerne leur apparence physique. Elles ont besoin d’apprivoiser leur nouveau corps par 1001 stratagèmes : maquillage, vêtements, selfies, etc…
La crise d’adolescence des filles et garçons : similitudes et différences
Vous l’aurez compris, si chaque genre a ses particularités, il y a également des points communs.
Similitudes :
- 👊 Quête d’identité : Les garçons comme les filles passent par une phase de quête d’identité, essayant de comprendre qui ils sont et ce qu’ils représentent.
- 👊 Besoin d’indépendance : Chaque ado, quel que soit son genre, ressentira le besoin de s’émanciper, de prendre des décisions seul et de tester ses limites.
- 👊 Fluctuations hormonales : Les hormones sont les grandes instigatrices de ces changements, aussi bien pour les garçons que pour les filles, même si elles sont différentes, entraînant une série de réactions physiques et émotionnelles.
Différences :
- 👊 Communication : Les filles ont tendance à être plus ouvertes dans leur communication émotionnelle, tandis que les garçons peuvent internaliser leurs sentiments.
- 👊 Gestion de la colère : Les garçons pourraient exprimer leur colère de manière plus physique, tandis que les filles pourraient la manifester par de l’isolement ou de l’anxiété.
- 👊 Les comportements sociaux : Les filles pourraient rechercher le soutien de leurs amis de manière plus intensive, tandis que les garçons pourraient s’orienter davantage vers des activités individuelles ou compétitives.
👊 Nos conseils approfondis pour gérer la crise d'adolescence
Si vous avez cliqué ici, c’est que vous cherchez de l’aide, non ? Bien sûr que oui ! Et ça tombe bien, on a rassemblé quelques pistes pour vous guider dans ce labyrinthe qu’est l’adolescence.🌪️
1. Respecter l’intimité de votre enfant
Comprenez que votre ado a besoin d’espace pour grandir et développer son identité. Cela peut être difficile, surtout si vous êtes habitué à être très impliqué dans sa vie, mais il est crucial de respecter ses limites.
2. Communication ouverte
Tout en respectant son intimité, assurez-vous d’instaurer une communication ouverte où il ou elle se sent libre de partager sans être jugé. Parfois, le simple fait de savoir qu’un espace sécurisé existe pour la discussion peut être un grand soulagement pour eux.
Choisissez le bon moment pour aborder les sujets délicats, et ne mettez aucun sujet sous le tapis, votre ado doit sentir qu’il peut tout vous dire.
3. Le pouvoir de l'écoute active
Écoute active signifie que vous donnez à votre ado toute votre attention, sans interrompre et sans formuler de jugements. Cela aide à valider leurs sentiments et encourage une communication plus ouverte.
Prenez le temps d’écouter votre ado sans juger. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais essentiel.
4. L'impact d'une présence physique
Être présent physiquement ne veut pas dire être envahissant. Il s’agit plutôt d’être là lors des moments clés : les repas en famille, les événements scolaires ou sportifs, et même les moments banals du quotidien.
Votre présence physique rassure votre ado et lui montre que vous êtes là pour le soutenir, quels que soient les défis qu’il rencontre.
5. Aidez votre enfant à gagner confiance en lui
La confiance en soi est cruciale pendant l’adolescence. Encouragez ses efforts et célébrez ses petites victoires. Un mot gentil ou une récompense peut faire des merveilles pour son estime de soi. Pour aller plus loin, nous avons fait un guide pour vous aider à donner confiance en soi à votre adolescent !
6. Faire appel à un professionnel
Si vous remarquez que la crise d’adolescence de votre enfant commence à affecter gravement son bien-être général ou celui de la famille, il peut être temps de chercher une aide professionnelle.
Dans des cas plus graves ou persistants, un accompagnement professionnel peut être extrêmement bénéfique. IAMSTRONG® propose des programmes de coaching adaptés aux adolescents. Ce coaching se concentre sur le développement de compétences essentielles comme la gestion des émotions, la prise de décision, et les compétences relationnelles.
👊 Quand faire appel à un coach pour adolescent ?
Le moment idéal pour consulter peut varier, mais généralement, si la crise d’adolescence interfère avec la scolarité, les relations familiales ou amicales, ou le bien-être émotionnel de votre enfant, cela pourrait être un bon moment pour envisager un coaching professionnel.
Ainsi, vous ne naviguez pas seul à travers cette tempête; il existe des ressources et des personnes qualifiées pour vous aider, vous et votre ado, à traverser cette période difficile de manière plus sereine et constructive. 🌈
👊 Combien de temps dure cette phase ?
Nous savons tous que l’attente de la fin de cette période difficile peut sembler interminable. Comme le dit l’adage, la patience est mère de toutes les vertus. Néanmoins, il est important de noter que la crise d’adolescence ne se déroule pas dans un vide ; elle est façonnée par divers facteurs biologiques et environnementaux. Selon les données neurologiques actuelles, le développement du cerveau continue jusqu’à l’âge de 25 ans. Plus précisément, la partie frontale du cerveau, qui est responsable de fonctions exécutives comme la prise de décision, le jugement et l’impulsivité, n’est pas entièrement mature avant cet âge. Cela étend techniquement la période de l’adolescence de 10 à 25 ans.
Cependant, pour vous rassurer, la “crise” d’adolescence ne dure pas tout au long de cette période fort heureusement. Son intensité et sa durée peuvent varier considérablement d’un individu à l’autre, influencées par des facteurs comme le tempérament de l’adolescent et l’environnement familial et social.
👊 La post-crise : à quoi s’attendre
C’est le moment de respirer ! La tempête est passée et il est temps de tirer des leçons.
Après cette phase tumultueuse, beaucoup d’adolescents se trouvent plus mûrs et plus aptes à gérer les défis de la vie. Vous pourriez même vous retrouver avec un adolescent plus empathique et compréhensif.
Les compétences acquises pendant cette période, surtout si elles ont été renforcées par un coaching, peuvent être extrêmement bénéfiques pour l’avenir de votre ado.
Votre rôle en tant que parent ne s’arrête pas à la fin de la crise. Continuez à soutenir votre adolescent et à valoriser ses efforts pour assurer une transition douce vers l’âge adulte.
👊 Pour aller plus loin : outils et ressources pour gérer la crise
Allez, dernier tour de piste : Écoutez l’interview d’Olivier Revol et Marie-Rose Moro, respectivement psychiatre spécialiste des enfants et des adolescents, pionnière de la psychiatrie et neuropsychiatre, et pédopsychiatre et chef du Centre des troubles des apprentissages à l’Hôpital neurologique de Lyon qui explicite comment surmonter la crise d’adolescence de son enfant !
Conclusion
Voilà, vous avez maintenant toutes les cartes en main ! Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer et si le cœur vous en dit, pourquoi ne pas essayer un coaching personnalisé pour votre ado avec IAMSTRONG® ? Le premier échange avec nous est gratuit. 🌟