Conseils pratiques pour des résolutions d'adolescent

Les bonnes résolutions à l’adolescence : on est pour et on vous explique pourquoi

Les bonnes résolutions à l’adolescence : on est pour et on vous explique pourquoi

Tic-tac, tic-tac, c’est bientôt l’heure des bonnes résolutions ! 🕰️ Comme toutes les fins d’année, on prend le temps de se poser pour faire le point et se projeter dans l’année à venir. 

Et votre ado, qu’en pense-t-il ? 🤔

Chez IAMSTRONG, nous sommes convaincus que les bonnes résolutions sont d’excellents moyens de les motiver pour cette nouvelle année. On vous explique comment faire pour l’aider à se fixer de super objectifs. 🔥

Les bonnes résolutions, est-ce vraiment une bonne idée ? 

Qui dit fin d’année, dit aussi retour du débat sur les bonnes résolutions 🙄. 

D’un côté, cela permet de se fixer des objectifs concrets pour commencer l’année du bon pied. D’un autre, les bonnes résolutions seraient anxiogènes et nous pousseraient à nous dépasser constamment, sans jamais être satisfaits du présent ! 👎

« Au bout de quelques semaines ou quelques mois, on les a toutes abandonnées et, finalement, on se sent plus mal qu’avant de les avoir prises. 🤕 Car non seulement on n’a pas changé mais, en plus, on culpabilise. » Newsletter MindDay, application d’autothérapie. 

👉Les bonnes résolutions pourraient faire écho à 2 types d’anxiété :

  • L’anxiété de performance : définie par l’Université de Sherbrooke comme « un état d’appréhension, de tension ou de malaise causé par la peur de l’échec ». Elle se traduit par la volonté de performer, d’atteindre des objectifs toujours plus ambitieux, au détriment parfois de son équilibre physique ou psychique. 
  • L’anxiété d’anticipation, qui se manifeste par une projection constante dans l’avenir et une grande difficulté à être dans l’instant présent. Selon la Haute Autorité de santé, l’anxiété d’anticipation est un trouble anxieux à part entière.

Pour autant, toutes les résolutions ne sont pas anxiogènes ! Il faut juste apprendre à bien les définir ! Le Nouvel An est le moment idéal pour réfléchir avec son ado à des objectifs positifs, enthousiasmants, mais surtout raisonnables. S’il ne gravit pas l’Everest l’année prochaine, personne ne lui en voudra ! 🤣

Les Français tiennent-ils leurs bonnes résolutions ? 

Les Français sont toujours très friands des bonnes résolutions. Selon une étude menée par la plateforme Qapa (groupe Adecco), 86 % d’entre eux ont pris de bonnes résolutions en 2023. 

Voici quelques-unes des bonnes résolutions les plus populaires :

  • être moins stressé et plus heureux (55 %) ;
  • passer plus de temps avec les êtres chers (41 %) ;
  • adopter un mode de vie plus sain (39 %) ;
  • faire évoluer sa carrière pro (37 %). 

Dans 10 à 15 % des cas, quelques bonnes résolutions ont en effet été suivies. Mais pour 80 % de la population, aucune d’entre elles n’a été appliquée… Comment expliquer que l’on soit si motivés et pourtant si peu actifs ? C’est parce que les objectifs n’ont pas été bien définis ! Il vous faut des motivations précises, personnelles et atteignables. 😉

Voici le guide pour aider votre ado à prendre de bonnes résolutions en janvier et s’y tenir toute l’année ! 💪

Le guide des bonnes résolutions 

À quoi servent les bonnes résolutions en fin d’année ?

Concrètement, pourquoi on s’obstine à prendre des bonnes résolutions ? C’est un rituel important pour vous et votre ado, cela lui permet notamment de : 

  • faire un point sur l’année écoulée : c’est l’occasion de se féliciter des victoires et des accomplissements de ces derniers mois ⭐, indispensable pour renforcer l’estime de soi ;
  • renforcer le lien familial : prendre des bonnes résolutions en famille est un moment convivial, un petit rituel à mettre en place chaque année ;
  • se motiver pour l’année à venir et saisir l’occasion d’un nouvel élan : si la fin d’année est souvent teintée de morosité, les bonnes résolutions permettent de se rebooster et de se projeter dans l’avenir avec une attitude positive. 😉

Astuces pour prendre des bonnes résolutions qui tiennent la route 

Voici quelques astuces très concrètes pour aider votre ado à prendre des bonnes résolutions

  • Être précis : lorsque vous définissez vos bonnes résolutions, il est important d’être précis et exhaustif. Par exemple, si l’on reprend une des bonnes résolutions préférées des Français, « être moins stressé et plus heureux », par quoi cela passe-t-il ? Que peut-on mettre en place au quotidien pour atteindre cet objectif ? La recette d’une bonne résolution, c’est du concret, du concret et encore du concret ! 💚 
  • La technique du pas à pas : inutile de fixer des objectifs trop ambitieux ou à trop long terme, votre ado sera vite découragé. Appliquez plutôt la méthode Kaizen, une technique d’amélioration continue. Cela vous permettra de définir ensemble de petits objectifs graduels dans des délais raisonnables. Par exemple, si votre ado a une moyenne de 9 en maths, ne visez pas le 18 pour février ! Définisser plutôt ensemble une amélioration progressive sur les premières semaines pour atteindre le 12 à l’issue du trimestre.  
  • Ne pas dépendre des autres : la bonne résolution ne doit dépendre que de votre ado. Il doit pouvoir atteindre cet objectif avec les ressources dont il dispose, sans attendre quoi que ce soit des autres. 

Par exemple , “Je vais courir 20 minutes trois fois par semaine.”
👉 Cela dépend uniquement de lui, de sa motivation et de son organisation.

“Je vais me mettre au foot si mes amis s’inscrivent avec moi.”
👉 Ici, il dépend de la décision des autres, ce qui peut freiner sa résolution.

Les bonnes résolutions sont donc d’excellents leviers pour le responsabiliser. 😉

 

  • Être enthousiasmé : ça paraît simple dit comme ça, mais c’est indispensable ! Si votre ado se fixe des objectifs qui ne lui plaisent pas, les bonnes résolutions ne passeront pas la première quinzaine de janvier. 😁 Elles ne doivent pas être vécues comme des contraintes.  
  • Faire appel à un coach : quelles que soient les bonnes résolutions de votre ado, le coach lui apporte un soutien et une motivation au quotidien. Par exemple, si votre jeune souhaite booster ses résultats en maths, son coach peut l’aider à définir des objectifs précis, à mettre en place une bonne méthode de travail et à être régulier dans son apprentissage

👉Les coachs IAMSTRONG accompagnent au quotidien des ados, dès l’âge de 11 ans. Ils aident votre jeune à trouver les clés qui feront de lui un adulte bien dans sa peau et épanoui.

Idées de bonnes résolutions à prendre avec son ado 

En manque d’inspiration ? Voici quelques idées concrètes de bonnes résolutions à prendre avec votre ado, selon son âge. N’hésitez pas à piocher dans la liste et à ajouter d’autres résolutions. Ce sont des idées aspirationnelles pour sortir un peu du cadre académique et commencer l’année sur une note légère ! 

10-12 ans 🩷

Créer un jardin potager : concevoir un petit potager ensemble pour apprendre à cultiver des légumes et des herbes. Un projet peu coûteux à entretenir sur un temps long. 

Participer à un club de lecture : s’inscrire à un club local où il peut rencontrer d’autres ados pour discuter de ses livres préférés. Bien sûr, cela implique qu’il se mette à lire. Promis, c’est fun ! 😉

Organiser un week-end sans écran : choisir un ou deux week-ends dans l’année où toute la famille s’engage à ne pas utiliser d’écrans. Vous pouvez opter pour des activités alternatives, comme des jeux de société ou des balades. Et pourquoi pas carrément partir en camping sans smartphone ? ⛺

Organiser un week-end sans écran : choisir un ou deux week-ends dans l’année où toute la famille s’engage à ne pas utiliser d’écrans. Vous pouvez opter pour des activités alternatives, comme des jeux de société ou des balades. Et pourquoi pas carrément partir en camping sans smartphone ? ⛺

Écrire une lettre par mois : encourager votre ado à écrire et à envoyer une lettre par mois. Il peut renouer avec un ami éloigné, donner des nouvelles à sa famille, ou même vous écrire ! Une belle manière de pratiquer l’écriture (et d’apprendre à poster une lettre).

Développer un mini-projet scientifique : choisir un sujet d’intérêt pour réaliser une expérience simple à la maison, comme créer un volcan avec du bicarbonate de soude. Ça peut même devenir votre petit rituel : tous les dimanches, une nouvelle expérience.

12-14 ans 💚

Apprendre un nouveau style de danse : vous inscrire avec votre ado à des cours de danse (hip-hop, salsa) pour vous amuser, créer du lien et rester actifs. En plus, c’est hyper bon pour l’estime de soi. 🔥

Créer une chaîne YouTube : lancer une chaîne où vous pouvez poster des vidéos sur un sujet qui vous passionne tous les deux, comme le DIY ou des critiques de films.

S’engager dans un projet artistique collectif : réaliser ensemble une fresque murale ou un collage à afficher dans une pièce commune de la maison. Un projet qui requiert une bonne dose de créativité et de patience

Planifier une journée de nettoyage communautaire : choisir un parc local et organiser une journée de nettoyage avec des amis, tout en créant un événement sur les réseaux sociaux pour sensibiliser son entourage. Promis, votre ado sera fier de lui !🌷

Explorer une nouvelle compétence artisanale : apprendre à faire de la poterie, de la couture ou du tricot en suivant des tutoriels en ligne ou en s’inscrivant à un atelier. En plus, c’est très thérapeutique et bénéfique pour la gestion des émotions

14-16 ans 🩵

Organiser des soirées cinéma à thème : choisir un genre (horreur, comédie) et organiser des soirées où vous regardez plusieurs films en rapport avec ce thème. Popcorn à volonté, bien sûr…🍿

Participer à une compétition sportive : rejoindre une équipe locale pour participer à un tournoi de basketball, ou bien s’entraîner pour un marathon. Les défis sportifs sont particulièrement fédérateurs pour la famille. 

Créer une application ou un site web : apprendre les bases de la programmation pour créer une simple application ou un site sur un sujet qui le passionne. Cela demande une certaine assiduité, mais c’est franchement très utile pour la suite. 😉

Playlist Spotify partagée : créer une playlist Spotify commune pour échanger sur vos morceaux préférés du moment. Vous pouvez aussi partager des playlists à thème (Noël, amour, Halloween…). 

16 ans et plus 🧡

Organiser un week-end de bénévolat : choisir une cause qui lui tient à cœur (comme un refuge pour animaux) et planifier un week-end où vous vous engagez ensemble à aider. Un excellent moyen de responsabiliser votre ado et de développer chez lui les valeurs de respect et d’empathie

Tenir un journal de gratitude : chaque semaine, écrire des notes de gratitude et les partager ensemble, créant un espace pour la réflexion positive. Attention toutefois, s’il s’agit d’un journal intime, il doit rester intime. 🙃

Concevoir un projet de voyage : planifier un voyage d’été ensemble, en recherchant les lieux, les activités à faire, et en élaborant un budget.

Apprendre une langue étrangère ensemble : utiliser des applications ou des plateformes en ligne pour apprendre une nouvelle langue. Planifiez des petites sessions de révisions ensemble dans la semaine ! 

Pour aller plus loin 

Votre ado n’est pas motivé ? Il a du mal à trouver des sujets qui l’animent ? Faites appel à un coach !

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent les jeunes dans toutes leurs problématiques, dès 11 ans : difficultés relationnelles, décrochage scolaire, dépression, conflits familiaux… Nos spécialistes sont à leurs côtés ! ✨

Notre méthode d’accompagnement s’appuie sur les principes de la Psychologie positive et du Coaching pour proposer un accompagnement positif, personnalisé et concret. Conçue spécifiquement pour répondre aux besoins des adolescents, cette approche vise à transformer le regard que les jeunes portent sur eux-mêmes, sur les autres et sur leur environnement.

Pour en savoir plus sur notre accompagnement, contactez-nous gratuitement.

Vous voilà fin prêt pour commencer l’année du bon pied ! Profitez des bonnes résolutions pour créer du lien avec votre ado, on compte sur vous.


will smith avec bonnet de noel

Noël en famille : guide de survie des familles recomposées

Noël en famille : guide de survie des familles recomposées

Noël approche à grands pas et vous redoutez déjà le moment où toute la famille devra se rassembler autour de la table ?🎄 Dans les familles recomposées, le climat est parfois un peu plus tendu. Chacun essaie de jouer des coudes pour se faire une place : les petits, les ados, les parents… C’est un contexte particulier pour tout le monde !

Pour vous aider à aborder sereinement la période des fêtes de fin d’année, voici un petit guide spécial pour les familles recomposées. Vous y trouverez plein d’astuces concrètes pour faire de ces réunions de famille un vrai succès. 🧑‍🎄

Les familles recomposées en chiffres

Si vous vous sentez un peu dépassé par les enjeux de la famille recomposée, sachez que vous n’êtes pas seul. En France, environ 1 famille sur 10 est une famille recomposée, avec au moins 1 mineur à charge. 

Un grand nombre de familles recomposées sont aussi des familles nombreuses : plus de 1/3 des familles recomposées comprennent au moins 3 enfants, contre 21 % pour les familles traditionnelles. 😲

Beau-père, belle-mère, vous êtes environ 800 000 en France, selon le Centre d’observation de la société. Vos difficultés du quotidien sont partagées par tout plein d’autres parents et beaux-parents. 

« Un beau-père, une belle-mère, c’est une position délicate. Il faut parfois beaucoup d’amour et de préparation pour s’épanouir dans ce rôle. » Béatrice Copper-Royer, psychologue clinicienne et présidente d’honneur d’IAMSTRONG, épisode 9 du podcast « En familles », « La famille recomposée ».

La famille recomposée est un véritable casse-tête logistique et humain, surtout en période de fêtes. Mais si on s’y prend bien, c’est aussi et surtout une bonne dose d’amour et de rigolade.🎄On vous explique !

💡Pour info, le nombre de familles recomposées n’a cessé d’augmenter en France depuis la fin des années 1980 jusqu’en 2011 (Insee). Depuis 13 ans, il reste stable !

Familles recomposées : quels défis pendant les fêtes ?

Noël et Nouvel An, les défis logistiques

Lorsque l’on est un parent divorcé ou séparé, il est parfois difficile d’accepter de ne pas passer Noël avec son enfant tous les ans. Il faut aussi accueillir chez soi les enfants de son conjoint, issus d’une précédente union. 

Il est essentiel d’échanger avec le parent de son enfant pour trouver un équilibre et partager équitablement la garde pendant les fêtes ou les moments importants de l’année. 🫶 Plusieurs critères sont à prendre en compte :

👉 Le cadre légal qui a été défini à la suite de votre séparation ou de votre divorce concernant la charge de vos enfants. Pour rappel, les enfants de 8 à 11 ans sont consultés pour définir le modèle de garde, mais ce n’est qu’à 12 ans que leur avis est déterminant

👉 L’âge de l’enfant : on peut comprendre qu’à partir d’un certain âge, votre ado n’ait plus envie de passer toutes les fêtes en famille. Ce n’est pas un affront, c’est une réaction normale ! 😉 Une idée peut être de couper la poire en deux : Noël en famille et Nouvel An entre amis. Pour info, les ados passent leur premier réveillon entre amis entre 15 et 16 ans en moyenne en France. Un petit pas vers l’autonomie.

👉 L’avis de l’enfant : cet argument peut être difficile à entendre pour les parents, mais le plus important est que votre enfant se sente bien pendant les fêtes. Prenez le temps d’échanger avec lui, présentez-lui Noël comme une occasion de passer un moment convivial et festif avec votre conjoint et ses enfants. 💛 Tout l’enjeu est de trouver un bon compromis entre ce qui vous semble juste et ce qui fait plaisir à votre ado. 

♥️ Le temps des fêtes est difficile, tant pour les parents que pour les enfants. Dans son ouvrage Et la famille recomposée ? Pas facile, mais possible, Béatrice Copper-Royer parle du conflit de loyauté qui peut poindre chez l’ado. Il se sent tiraillé entre ses deux parents, avec l’envie de bien faire. 

« Ce qui peut être compliqué pour l’enfant, c’est aussi le poids de l’autre parent. » Béatrice Copper-Royer.

Surtout, prenez le temps de déculpabiliser votre ado et dialoguez avec lui.

Concilier les traditions des uns et des autres 

Les fêtes de fin d’année peuvent être difficiles à vivre pour votre ado si vous bouleversez complètement ses habitudes et ses traditions. Cela fait partie de son équilibre, de ses fondations ! 

Par exemple, si vous avez l’habitude de décorer le sapin ensemble, maintenez ce petit rituel, cela lui permettra de se sentir rassuré et en confiance. 🧑‍🎄

Par ailleurs, vous pouvez intégrer, à votre routine de Noël, les traditions et les coutumes de la famille de votre conjoint. Promis, il y a de la place pour tout le monde ! Vous pouvez même créer ensemble de nouveaux rituels communs. Et si vous investissiez tous dans un pull de Noël affreux pour le 25 ? Un excellent moyen de nouer des liens. 😂

Trouver un équilibre au sein de la famille 

Transmettre les bonnes valeurs à son enfant

Pour la première fois de sa vie, votre enfant ou votre ado doit cohabiter avec des personnes qu’il ne connaît pas et qui ne font pas partie de son noyau familial. Chacun doit trouver sa place, développer des affinités… Parfois, c’est instantané et tout roule comme sur des roulettes. D’autres fois, le processus est plus long, et c’est OK ! Tout est une question d’équilibre et de communication. 🫶

Il peut être difficile pour vous de présenter votre nouveau partenaire à votre ado, surtout si la séparation a été douloureuse. On vous l’accorde, c’est un terrain favorable de conflits et d’oppositions. Tout cela doit se faire dans la douceur et le dialogue. 

 « À travers l’opposition au beau-parent, l’adolescent peut faire l’économie de l’opposition à son propre parent. » Béatrice Copper-Royer, podcast « La Famille recomposée ».

Noël peut être l’occasion d’amener un peu de joie et d’enthousiasme dans ce processus. Il est toujours plus agréable de faire les présentations au coin du feu ou autour d’un sapin décoré !

Conseils pour les parents de familles recomposées 

Bien anticiper le jour de Noël pour éviter les conflits 

Pour un Noël serein, il faut anticiper ! Prenez le temps d’en parler en amont avec votre conjoint pour savoir comment il souhaite aborder l’évènement.

On vous recommande d’être le plus égalitaire et le plus juste possible, notamment dans le choix des cadeaux. 🎁 Même si l’on a tendance à vouloir privilégier ses enfants, il faut se mettre à la place de tous les jeunes de la famille. Assurez-vous que chacun est satisfait de ses cadeaux pour éviter les crispations, les jalousies et les rivalités dans la fratrie.

Le déballage des cadeaux doit, au contraire, être un moment de joie et de convivialité. Et tout cela, ça se prévoit ! 😉

Impliquer son ado dans la préparation de l’évènement 

Le meilleur moyen de créer un Noël qui fait plaisir à votre ado, c’est de l’impliquer directement dans l’organisation de l’évènement. Vous pouvez réfléchir avec lui au menu, cuisiner ensemble, emballer les cadeaux, décorer la maison… En bref, l’inviter à créer une atmosphère joyeuse et festive. 🌞

L’objectif est de responsabiliser votre enfant pour qu’il soit fier de lui et enthousiaste à la perspective de ces fêtes en famille. En plus, c’est un excellent moyen de lui prouver que vous lui faites confiance et de booster son estime de lui.

Ne rien imposer ou forcer, laisser le temps aux enfants de trouver leur place 

Parfois, dans les familles recomposées, les relations ne sont pas aussi fluides que ce que l’on aimerait. Surtout, respectez le rythme de votre ado, il a besoin de temps pour faire le deuil de son ancien schéma familial et s’insérer dans un nouveau modèle. 💜

« Ne pas oublier que parents et enfants ne sont pas dans le même wagon. Les parents sont dans l’enthousiasme de créer cette nouvelle famille recomposée, mais les enfants n’ont pas le même temps de digestion. » Béatrice Copper-Royer. 

Laissez-lui progressivement prendre sa place et ne le forcez pas à créer des liens superficiels avec votre conjoint ou ses enfants. Si Noël ne se passe pas EXACTEMENT comme vous l’attendiez, ce n’est pas grave. 🙂 L’important est que vous ayez fait de votre mieux pour que cet évènement soit un bon moment pour tout le monde. 

La communication, c’est la clé 

Vous l’aurez compris, il faut communiquer avec votre conjoint et vos enfants ! Parlez ensemble en amont pour mettre à plat tout ce qui les travaille ou les inquiète à la perspective de ces fêtes en famille. 

« Il va falloir beaucoup de dialogue entre les enfants et de préparation de la part des parents pour que la cohabitation se passe le mieux possible. » Béatrice Copper-Royer. 

L’important est que chacun aborde Noël le cœur léger, sans ressentiment et prêt à accueillir ce nouveau contexte. 🥰

Nos 5 recos podcasts et films sur les familles recomposées

Pour vous préparer à passer Noël, voici nos 5 ressources préférées sur le sujet des familles recomposées : 

  • « The Cool Stepfamily », LE podcast de récits de familles recomposées à écouter sans modération. 
  • « La belle parentalité », le podcast des beaux-parents et des beaux-enfants qui viennent se livrer sur les enjeux des familles recomposées. 
  • « Le Podcast belles-mères », tout est dans le titre ! Un super média consacré aux récits de belles-mères, un indispensable pour se sentir soutenue et comprise. 
  • Le film Step Brothers, ou Frangins malgré eux en français, une comédie à regarder en famille sur l’amour fraternel qui se tisse au-delà des liens du sang. 
  • Demandez la permission aux enfants !, une comédie française pour se plonger dans les tracas quotidiens de différentes familles recomposées. 

Pour aller plus loin 

Vous vous êtes récemment séparé et votre enfant vit très mal la situation ? Il a du mal à trouver sa place dans le nouveau schéma familial ? 😕 Ne restez pas seul dans cette situation, pensez au coaching pour ado. 

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent au quotidien des jeunes, dès 11 ans, dans toutes leurs problématiques : décrochage scolaire, addiction, rupture familiale, difficultés d’intégration… Notre objectif ? Donner à votre ado toutes les clés dont il a besoin pour se sentir bien au sein de sa famille. 🫶

Notre approche repose sur 3 piliers : un suivi régulier en visio avec un expert, des échanges sur WhatsApp et des activités individuelles  en ligne pour apprendre à mieux se connaître. 💪 Un accompagnement de proximité qui permet à votre ado de se sentir soutenu au quotidien. 

Contactez-nous gratuitement pour découvrir nos formules en détail. 

Vous êtes parés pour aborder Noël. Faites de ce moment un événement chaleureux et prenez le temps de discuter avec votre ado en amont. Tout va bien se passer ! 😉

Besoin d’autres conseils ? Rendez-vous sur notre blog consacré aux parents d’ados.


Souffler les bougies vice versa

Recos lectures, podcasts, vidéos pour ados… Tout ce qu’ils ont adoré cette année !

Recos lectures, podcasts, vidéos pour ados… Tout ce qu’ils ont adoré cette année !

2024 touche à sa fin ! L’occasion de faire un petit bilan sur les ressources préférées de nos ados cette année. ✨

Au programme de cette édition : des podcasts pour s’éveiller, des romans pour s’évader, des vidéos pour s’inspirer… Un cocktail de contenus pour nos ados, à consommer sans modération. 😉

📖 Nos 10 ouvrages préférés de 2024 

Dans nos recos d’ouvrages pour cette année, il y a de la BD, du roman, du guide… Tout ce qu’il faut pour continuer à apprendre et à trouver des réponses. Encouragez votre ado à lire, ça lui permettra de déconnecter quelques minutes de la réalité et de s’immerger dans un autre monde.☀️ Voici nos 10 recos pour votre ado :

🎙️Nos 10 podcasts préférés de 2024 

Les podcasts n’ont jamais été aussi à la mode ! Ce sont d’excellentes ressources pour s’évader, continuer de s’éduquer et se confronter à des avis différents. 😉 Il en existe pour toute la famille ! Voici les 10 podcasts que vous pouvez conseiller à votre ado :

  • « Est-ce que c’est normal ? », le tout nouveau podcast d’Agathe Lecaron qui répond aux questions de nos ados.
  • « Est-ce que c’est grave ? », la même chose, mais adressé directement aux parents d’ados (on a pensé à vous).
  • « Passages » de Louie Media, un très beau podcast avec de super témoignages : des histoires d’amour, de famille, des récits drôles ou touchants… Un incontournable à écouter seul ou avec son ado.
  • « Émotions » de Louie Media, un podcast que l’on adore chez IAMSTRONG !
    ⭐ Une super ressource pour un ado qui souhaite comprendre ses émotions. Cette année, le podcast a proposé une série « La jeunesse des émotions » consacrée aux émotions des enfants et des ados.
  • « Ça commence aujourd’hui », une émission familiale présentée par Faustine Bollaert pour évoquer des sujets de société, d’actualité ou des thèmes un peu tabous, mais toujours avec bienveillance. Les replays sont disponibles en ligne ou en podcasts sur toutes les plateformes d’écoute.
  • « Code Source », ce n’est pas le podcast le plus fun, mais c’est un excellent format pour mettre un pied dans l’actualité ! Chaque jour, Le Parisien propose un épisode de 20 minutes sur un sujet d’actualité. Un podcast plutôt adapté aux grands ados, à partir du lycée.
  • « La Maladie d’amour », le podcast de Louie Media inspiré de la série du même nom, disponible sur Disney+. Des témoignages d’histoires d’amour, décortiqués par des experts. 😍
  • « La bibliothèque des ados », un podcast hebdomadaire de France Inter où un expert vient présenter un livre en moins de 4 minutes. On est fan du format !
  • La sélection pour enfant des « Pieds sur terre », un podcast qui aborde des thèmes hyper éclectiques sur différents sujets de la vie. À écouter dès 12 ans. 😉
  • « C’est notre empreinte », un podcast de Radio France pour éveiller la conscience environnementale de votre ado et l’aider à comprendre l’impact des objets du quotidien.

🎬 Nos 10 séries et films préférés de 2024 

Cette année, on est aussi beaucoup allés au cinéma en famille.⭐ On a découvert ou redécouvert de super films adaptés aux ados :

  • Un p’tit truc en plus, un film d’Artus pour apprendre à votre ado à être tolérant et bienveillant envers les personnes en situation de handicap. Une comédie à la fois drôle, émouvante et authentique, qui a marqué l’année. A partir de 10 ans.
  • Voleuses de Mélanie Laurent, un film d’aventure où l’on suit le parcours de deux jeunes voleuses très attachantes. Il est disponible sur Netflix. A partir de 12 ans.
  • Vice-Versa 2, on retrouve la jeune Riley, désormais ado, qui doit faire face à de toutes nouvelles émotions. Un super film d’animation pour les enfants et les jeunes adultes. 😁 A partir de 8 ans.
  • Outer Banks, une série Netflix qui suit les aventures de trois jeunes à la recherche d’un trésor sur une île. Une série qui fait un tabac sur les réseaux sociaux, votre ado en a forcément entendu parler. A partir de 13 ans.
  • L’adaptation cinématographique de Barbie avec Margot Robbie et Ryan Gosling, qui a fait grand bruit cette année ! Un casting 5 étoiles pour un film engagé et envoûtant. 🩷 A partir de 12 ans.
  • L’Amour ouf, réalisé par Gilles Lellouche, un film sur l’amour passionné et contrarié de deux jeunes dans la France des années 1980. Le film a battu des records d’audience dans ses premiers jours sur grand écran. À partir de 16 ans.
  • Heartstopper, la série adaptée du roman d’Alice Oseman, qui raconte l’histoire de deux adolescents et leurs questionnements sur leur orientation sexuelle. A partir de 13 ans.
  • Les Trois Mousquetaires, l’adaptation au cinéma du roman d’Alexandre Dumas, avec François Civil. De l’amour, de l’aventure, des secrets… votre ado va adorer ! A partir de 12 ans.
  • Le Garçon et le Héron, un film d’animation réalisé par Hayao Miyazaki. Il raconte l’histoire d’un jeune garçon qui quitte Tokyo à 11 ans après la disparition de sa mère. Le film est émouvant, étrange mais, surtout, les images sont sublimes ! A partir de 10 ans.
  • Le Royaume des abysses, un film d’animation entièrement réalisé en images de synthèse. On y suit les aventures de la jeune Shenxiu, aspirée vers les fonds marins à l’occasion d’une croisière en famille. On y parle de la peur de l’abandon et de la quête de sens. 🫶 A partir de 8 ans. 

📹 Les 5 contenus qui ont marqué YouTube en 2024 

Votre ado a probablement passé quelques soirées à surfer sur YouTube… Voici les 5 contenus qu’il ne fallait pas manquer cette année : 

  • « Kaizen : 1 an pour gravir l’Everest », le documentaire du Youtubeur InoxTag qui suit sa préparation physique, mentale, et son aventure pour gravir l’Everest. Un reportage très complet à découvrir en famille ! ⛰️
  • « DALSI : Danse avec les stars d’Internet », la célèbre émission revisitée à la sauce YouTube. Le Youtubeur Michou a invité des stars de YouTube à se prêter au jeu de l’émission sur trois primes.
  • « La cérémonie d’ouverture des JO 2024 » : un incontournable cette année, à redécouvrir en intégralité sur YouTube. ✨
  • « La battle de culture générale » avec McFly et Carlito, une vidéo décalée pour passer un super moment et réviser quelques notions de base.
  • « Le GP Explorer 3 » de Squeezie, des personnalités influentes réunies dans une compétition de F4 grandeur nature. Du sport, des rires, des émotions… on a adoré !

Pour aller plus loin 

Vous sentez que votre ado est un peu déconnecté ? Il a du mal à faire preuve de curiosité ou à sortir de sa zone de confort ? Pensez au coaching pour ado !
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Notre méthode d’accompagnement repose sur 3 piliers : des entretiens réguliers en visio, des échanges quotidiens sur WhatsApp et des activités individuelles en ligne pour l’aider à mieux se connaître. ✨ La recette parfaite pour devenir un jeune adulte bien dans ses baskets !


ginny et georgia calin

Les troubles du comportement alimentaire à l’adolescence : comprendre et accompagner

Les troubles du comportement alimentaire à l’adolescence : comprendre et accompagner

TCA est le sigle de « troubles du comportement alimentaire ». Des maladies qui prennent plusieurs formes et qui touchent particulièrement les jeunes. 

Un trouble du comportement alimentaire modifie complètement leur rapport à l’alimentation et à leur corps. Ce sont des maladies difficiles à comprendre, à détecter et à soigner. On vous propose donc un guide pour vous sensibiliser au sujet et bien accompagner votre ado s’il souffre d’un TCA. 🫶

Qu’est-ce qu’un trouble du comportement alimentaire ?

Définition du trouble du comportement alimentaire 

Un TCA est défini par le CHU de Nantes comme :

 « Une perturbation de la relation à l’alimentation, altérant de façon significative la santé physique comme l’adaptation psychosociale. Ces troubles surviennent principalement chez les adolescentes ou les jeunes femmes, mais peuvent également survenir chez les personnes de sexe masculin ou chez les enfants proches de la puberté. »

Concrètement, une personne qui souffre d’un TCA entretient un rapport complexe à la nourriture et à l’image de soi. Ce n’est pas un caprice, mais une vraie maladie avec des conséquences durables sur l’épanouissement physique et psychique des ados. ❤️‍🩹 Il est donc essentiel d’apprendre à le détecter et à le prendre en charge. 

Les différents troubles du comportement alimentaire 

Lorsqu’on parle de trouble du comportement alimentaire, la plupart des parents pensent immédiatement à l’anorexie. Ils n’ont pas tort : l’anorexie fait effectivement partie des TCA les plus répandus.

Voici ci-dessous une liste non exhaustive des troubles du comportement alimentaire courants chez les jeunes.

L’anorexie 

Cette maladie se caractérise par une restriction alimentaire sévère qui vise souvent une perte de poids. L’anorexie mentale est souvent associée à une dysmorphophobie, c’est-à-dire une perception altérée de son corps. ☹️ La maladie se déclenche souvent pendant ou après la puberté lorsque le corps se transforme et que l’ado est confronté à une nouvelle image de lui-même. Pour que le diagnostic de l’anorexie soit posé, l’IMC de la personne atteinte doit être inférieur à 18.

Il existe 2 types d’anorexie : 

  1. Une anorexie restrictive (la plus courante), caractérisée par des régimes drastiques, des privations, la pratique excessive du sport…
  2. Une anorexie de purge, caractérisée par lavements et prises de laxatif..

La boulimie

Un adolescent boulimique souffre de crises durant lesquelles il peut ingérer un gros volume alimentaire dans un temps restreint, de manière compulsive et ritualisée. Ces crises surviennent souvent dans des moments forts en émotion (tristesse, honte, déception…). ⚡ La boulimie est souvent associée à des comportements de compensation, comme la pratique excessive du sport ou des vomissements répétés. 

La différence majeure avec l’anorexie est que la perte de poids n’est pas un critère de la boulimie.

L’hyperphagie

Une personne hyperphagique traverse des crises compulsives de consommation de nourriture. Contrairement à un ado boulimique, elle n’adopte pas de comportement compensatoire pour se purger ou éviter de prendre du poids. Elle aura plutôt tendance à s’isoler pour faire face au sentiment de honte. ❤️‍🩹

Le mérycisme

Ce TCA est encore assez peu connu. Il se caractérise par une régurgitation ou une remastication prolongée des aliments, parfois pendant des heures. Ce trouble est directement lié à la notion de plaisir : l’ado mastique longuement l’aliment à la recherche du sentiment de plaisir et de satisfaction qu’il a ressenti lorsqu’il l’a ingéré. Tout ceci est bien sûr complètement inconscient.

La potomanie 

Cette maladie se caractérise par le besoin irrépressible de boire une grande quantité d’eau, parfois jusqu’à 10 litres par jour. 💦 Ce comportement répond souvent à un besoin de se nettoyer, de se purifier ou de tromper la sensation de faim. 

Le pica 

Souvent méconnu, ce TCA pousse le jeune à ingérer de manière répétée des substances sans valeur nutritive ou non comestibles (éponge, tissu, plastique…).

👉 Notez que ces troubles peuvent évoluer seuls, en alternance ou en combinaisons. Par exemple, une jeune fille peut souffrir d’anorexie mentale et de potomanie, les deux ne sont pas incompatibles.

Les TCA en chiffres : à quel point nos jeunes y sont-ils exposés ?

Nos ados sont particulièrement concernés par les TCA. Selon l’Institut national de médecine, ces troubles constituent la 3e maladie chronique la plus répandue chez les ados (après l’asthme et l’épilepsie) : 1 jeune sur 10 serait concerné. 😮

Parmi eux, les jeunes femmes sont en première ligne : 80 % des individus touchés par un trouble du comportement alimentaire sont des femmes. On note un pic de fréquence chez les 13-14 ans et les 16-17 ans

Parmi les TCA les plus répandus chez les jeunes, il y a :

  • l’anorexie ;
  • la boulimie ;
  • l’hyperphagie. 

Ces troubles impactent durablement la santé physique et psychologique des jeunes. Il est donc essentiel de s’informer et de rester vigilant au sein de votre foyer. 🫶

Quelles sont les causes d’un trouble du comportement alimentaire ?

La Fédération Française Anorexie Boulimie (FFAB) identifie 5 facteurs qui permettraient d’expliquer l’apparition d’un trouble du comportement alimentaire à l’enfance ou à l’adolescence. Notez que les causes d’un TCA sont souvent multifactorielles.

1. Les facteurs biologiques et génétiques 

Un TCA peut être déclenché par une anomalie au niveau des neurotransmetteurs. Un ado y est particulièrement exposé s’il a souffert de problèmes de poids dans l’enfance, d’une puberté précoce ou s’il a des antécédents familiaux de TCA.

2. Les facteurs psychologiques 

Les facteurs psychologiques expliquent un grand nombre de troubles à l’adolescence. Durant cette période difficile, nos jeunes souffrent d’une image dépréciée d’eux-mêmes, d’une forte sensibilité et peuvent avoir du mal à s’affirmer. ⛈️

Dans d’autres cas, le TCA se déclenche en réaction à une maltraitance ou à un abus subis dans l’enfance. Il peut s’agir d’un abus physique, psychique ou sexuel survenu dans la sphère familiale ou scolaire. 

3. La gestion des émotions dans le cadre familial

Loin de nous l’idée de vous jeter la pierre, mais il arrive parfois que les racines d’un TCA se trouvent dans la famille. Si vous avez du mal à communiquer vos émotions et à parler des sujets difficiles, votre ado peut trouver refuge dans la nourriture ou dans la privation. 🤐

Certains enfants ont aussi du mal à juste prendre leur place d’enfant et se sentent responsables du bien-être de leurs parents. Cette inversion des rôles, aussi appelée « parentification », peut conduire les jeunes à des troubles du comportement alimentaire. Aucun ado ou enfant n’est équipé pour assumer des responsabilités d’adulte. Une nouvelle fois, la nourriture devient un refuge. 🫶

4. Les facteurs développementaux 

Vous le savez, pendant la puberté, les ados traversent tout un tas de transformations physiques, psychologiques et anatomiques, un vrai challenge pour eux. Parfois, ils tentent de maîtriser l’évolution de leur corps en contrôlant à l’extrême leur alimentation. Le TCA est donc une tentative de ralentir le passage à l’âge adulte en maintenant leur corps dans l’enfance. 🎈

5. Le cadre culturel et social

La dimension culturelle et sociale est aussi importante à prendre en compte pour bien comprendre les TCA. Ces maladies sont très présentes dans la société occidentale, où le culte de l’image est omniprésent. Nos jeunes y sont rapidement exposés à travers les magazines, les réseaux sociaux, les séries télé…

Avec le culte de l’image viennent souvent le culte de la minceur et les standards de beauté irréalistes, souvent imposés aux jeunes filles. 👀

Comment repérer un trouble du comportement alimentaire ? 

Quelques symptômes communs aux différents troubles alimentaires peuvent vous alerter. Voici ci-dessous les comportements auxquels il faut être vigilant.

Conduite alimentaire perturbée 

Vous remarquez que votre ado entretient un rapport perturbé à l’alimentation.🍎 Par exemple, il évite les repas partagés, contrôle de très près les aliments ingérés, se précipite aux toilettes après les repas…. Il est aussi possible qu’il développe des « fear food », c’est-à-dire une peur de certains aliments, en général les aliments plaisir. Il ne souhaitera plus en consommer de peur de prendre du poids.

Variation de poids 

Ce trouble de la conduite alimentaire peut entraîner une prise ou une perte de poids significative qui peut aussi vous alerter. 📉

Préoccupations liées au physique 

Votre ado parle beaucoup de son physique, s’inquiète de son apparence et vous demande fréquemment s’il a grossi. Il est possible que votre jeune nourrisse une forte anxiété par rapport à son image sur les réseaux sociaux.

Changements d’humeur 

Si votre ado s’isole, se replie sur lui ou manifeste des symptômes dépressifs, cela peut aussi vous alerter. Il se peut qu’il n’ait plus du tout envie de se confier à vous : ne le prenez pas personnellement, votre ado ne sait simplement pas comment gérer ce trop-plein d’émotions. 🩵

Les troubles du comportement alimentaire sont souvent difficiles à détecter. Les jeunes qui en souffrent ont tendance à faire tout leur possible pour ne pas éveiller les soupçons de leur entourage. En cas de doute, n’hésitez pas, il est préférable de consulter un professionnel, car une prise en charge précoce augmente considérablement les chances de rétablissement.

Prendre en charge un TCA : ce qu’il faut savoir

La première chose à savoir est que vous ne pouvez pas aider votre ado sans être accompagné par des experts. ❤️‍🩹 Plusieurs professionnels de santé sont formés pour prendre en charge les troubles du comportement alimentaire. 

  • Le médecin généraliste est le premier interlocuteur que vous pouvez contacter. Il fera un point sur la santé globale de votre ado et pourra constater les symptômes cliniques d’un TCA : perte ou prise de poids, dépression, aménorrhée (absence de règles). Il vous dirigera ensuite vers des professionnels de la santé mentale. 
  • Le psychiatre prend souvent le relais du médecin pour poser un diagnostic précis du trouble dont souffre votre ado. Si cela est pertinent, il pourra éventuellement lui proposer un traitement médicamenteux. 
  • Le psychologue est indispensable dans la prise en charge d’un TCA. Il libère la parole de votre ado et l’aide à guérir les racines du trouble. Son objectif : aider votre jeune à retrouver un rapport sain à l’alimentation et à son corps. Chez IAMSTRONG, nos psychologues sont spécialisés dans l’accompagnement des ados, dès 11 ans. 
  • On n’y pense pas toujours, mais un coach pour ado peut être un vrai soutien au quotidien en complément d’un suivi médical. Chez IAMSTRONG, nos professionnels accompagnent les jeunes à reprendre confiance en eux, à explorer de nouveaux centres d’intérêt et à s’éloigner progressivement de leur fixation sur l’apparence ou la nourriture. 
  • Les centres consacrés à l’accompagnement des TCA, comme le CREATyon ou le pôle CMME de Paris, et les maisons des adolescents qui peuvent vous accueillir, répondre à vos questions et vous orienter vers un parcours de soins adapté. 

Quel que soit l’accompagnement que vous mettez en place, soyez patient. La guérison d’un TCA est un processus long qui s’étend sur plusieurs mois, voire plusieurs années. C’est tout à fait normal. ❤️

Les ressources pour en savoir plus sur les troubles du comportement alimentaire 

Voici quelques ressources pour explorer le sujet des TCA :

  • Le film To the Bone avec Lily Collins, le parcours d’une jeune femme anorexique qui reprend goût à la vie. 
  • Everything Now, une série réaliste et pétillante sur les conséquences de l’anorexie à l’adolescence. 
  • Le témoignage de Victoire Maçon-Dauxerre, Jamais assez maigre, pour mieux comprendre les mécanismes des TCA. 
  • L’obsession du contrôle, anorexie-boulimie, un excellent épisode du podcast « Les Maux Bleus », pour se mettre dans la peau d’une personne victime de TCA. 
  • L’épisode 16 de la saison 2 du podcast « Contre-Addiction », De l’anorexie à la boulimie, il n’y a qu’un plat, pour explorer les enjeux de ces deux TCA. 
  • Les aliments étaient des chiffres, un très beau témoignage proposé par Le Parisien sur son podcast quotidien « Code Source ». 
  • Un épisode de l’émission Ça Commence Aujourd’hui, consacré au syndrome de Pica. 

Pour aller plus loin

Votre ado a du mal à accepter son corps ? Il entretient un rapport compliqué avec l’alimentation ? Ne restez pas seul. 🫶

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent les jeunes dans les moments difficiles. N’hésitez pas à nous contacter gratuitement pour un premier rendez-vous d’échange.

Les TCA sont des maladies difficiles à diagnostiquer et à prendre en charge. Surtout, n’hésitez pas à demander de l’aide pour être accompagné dans cette période. ❤️

Pour d’autres conseils consacrés aux parents d’ados, rendez-vous sur notre espace dédié.


argent de poche à l'adolescence

Argent de poche à l’adolescence : combien donner, comment et à quel âge ?

Argent de poche à l’adolescence : combien donner, comment et à quel âge ?

Votre enfant entre à peine dans l’adolescence qu’il ou elle vous réclame déjà de l’argent de poche ? 🤑 Il est plutôt normal à cet âge-là de chercher à gagner en indépendance, de vouloir faire ses petits achats en autonomie. 

Pour autant, il est important de ne pas céder à tout et d’instaurer des règles claires concernant l’argent de poche. 

Pour vous aider à gérer cette période, on vous propose un article complet sur le sujet : Quel discours adopter et à quel âge ? Quels montants donner et dans quelles conditions ? On vous donne toutes les réponses.

Donner de l’argent de poche à son ado : qu’est-ce qu’on en pense ? 

Ce que disent les chiffres 

Selon la dernière étude sur l’éducation financière et budgétaire menée par la Fédération Française Bancaire, une minorité d’enfants reçoivent de l’argent de poche avant le collège. Entre 8 ans et 14 ans, ils sont 44 % à avoir déjà reçu de l’argent de poche. 😉

Dans près de 90 % des cas, il s’agit d’un petit montant d’argent liquide : plus facile à compter, l’argent liquide permet également d’éviter les dépenses compulsives en ligne. 

Concrètement, que font nos ados de leur argent de poche ?

Toujours selon la même étude, on retrouve en haut de la liste : 

  • des bandes dessinées ou des mangas (38 %) ;
  • des jouets (37 %) ;
  • des bonbons ;
  • des vêtements ;
  • des jeux vidéo.

En moyenne, nos ados (8-14 ans)  reçoivent une trentaine d’euros par mois de la part de leurs parents. Ce montant évolue en fonction de l’âge de l’enfant, de sa maturité et des règles en place. 

💡Selon une étude du média Vive S rapportée dans Géo Ado, les filles et les garçons ne reçoivent pas les mêmes montants d’argent de poche. Entre 10 ans et 12 ans, les garçons reçoivent en moyenne 10 % de plus que les filles. Dès le plus jeune âge, pensez à mettre en place une politique égalitaire ! 

Argent de poche et adolescents : quels avantages ?

Si tant de parents décident de confier un peu d’argent à leur ado, c’est qu’il y a quelques avantages et que ce passage fait aussi partie de son éducation. 

  • Responsabiliser son ado : l’argent de poche est un moyen de lui conférer un peu plus d’autonomie dans l’achat de ses petits plaisirs, de gérer ses sorties sans tout vous demander. Votre ado est responsable de l’argent que vous lui donnez et de ses dépenses, c’est un pas important vers l’âge adulte. 🔥
  • Valoriser l’estime de soi : donner un peu d’argent de poche, c’est aussi un moyen de témoigner de la confiance à votre ado. Une façon de manifester clairement que vous savez qu’il ou elle est capable d’en faire bon usage. C’est important pour l’estime de soi.
  • Transmettre les bonnes valeurs : vous verrez que votre ado sera beaucoup plus soucieux de l’argent qu’il dépense s’il s’agit du sien.😂 L’argent de poche est un excellent moyen de l’introduire au coût de la vie et de lui apprendre à gérer un budget. Encouragez-le à mettre de côté ou à mutualiser avec ses frères et sœurs, par exemple !
  • Faire de son ado un consommateur responsable : en introduisant l’argent de poche, vous pouvez en profiter pour aider votre ado à adopter les bonnes habitudes de consommation. Lorsque vous faites les courses ensemble, apprenez-lui à lire les étiquettes, être attentif à la provenance des produits, au prix au kilo, à la composition… 

👉80 % des parents pensent que l’argent de poche a une vraie valeur pédagogique, et ils ont bien raison !

Argent de poche et adolescents : quels risques ? 

Si l’argent de poche est un excellent levier pour aider son ado à s’affranchir, il représente aussi quelques risques pour nos ados. 

  • Dépenser son argent trop vite : l’argent brûle aussi les doigts de nos jeunes ! La première fois que votre enfant reçoit de l’argent de poche, il est possible qu’il ou elle file au tabac du coin pour s’acheter 4 paquets de bonbons… et le regrette immédiatement. 😬 Rassurez-vous, ça ne dure qu’un temps, et ça fait aussi partie de l’apprentissage !
  • Ne pas gérer un budget limité : un autre danger est que votre ado prend rapidement goût à l’autonomie que lui confère son argent de poche et vous en demande toujours plus.🫰 Il est donc essentiel de fixer des règles claires dès le début et d’adapter le montant à l’âge de l’enfant.
  • Creuser le déséquilibre social : les adolescents ont tendance à se comparer sur absolument tout. Concernant l’argent, vous aurez du mal à y échapper. Si votre enfant ne reçoit pas le même montant qu’un camarade, cela peut engendrer des frustrations, des complexes ou un sentiment d’injustice. Ce n’est pas la partie la plus facile à gérer, mais les frustrations feront aussi partie de sa vie d’adulte, vous pouvez en parler ensemble pour désamorcer le malaise. 🫶

Je souhaite donner de l’argent de poche à mon enfant : par où commencer ? 

A quel moment donner de l’argent de poche à son enfant ? 

L’entrée au collège marque souvent un virage dans l’éducation de l’enfant. C’est un moment important où les parents tentent de le responsabiliser en achetant un téléphone, en abordant les sujets tabous, et en mettant en place l’argent de poche. 

« S’il ne sert qu’à se faire plaisir et ne sert ni à payer la cantine ni la carte de transport ni à s’acheter des vêtements, vous pouvez commencer en Sixième par 10 à 20 euros par mois, puis augmenter chaque année de 5 à 10 euros. » Dr Anne Gramond et Dr Géraldine Audemard, 100 idées pour mieux gérer les problèmes avec les ados.

Les toutes premières fois, vous pouvez confier un petit montant d’argent de façon ponctuelle à votre enfant pour une sortie au cinéma entre amis, par exemple. Dans un second temps et si tout se passe bien, vous pouvez établir un montant fixe hebdomadaire ou mensuel. Selon une étude Pixpay, 50 % des ados reçoivent de l’argent de poche de manière occasionnelle : c’est vous qui voyez quel est le meilleur rythme ! 😉

Quel montant pour quel âge ? 

Il est évident qu’on ne donne pas le même montant d’argent de poche à un ado de 12 ans qu’à un jeune de 18 ans. Le montant que vous fixez dépend bien sûr de son âge et de vos moyens, mais aussi de sa maturité et de l’usage qu’il souhaite faire de cet argent. 👀

Pour vous donner un ordre d’idée, Pixpay, un site de carte de paiement pour ado, rapporte les montants moyens d’argent de poche confiés les jeunes français 

  • 10—12 ans : 18 €/mois 
  • 13—14 ans : 26 €/mois
  • 14—16 ans : 37 €/mois
  • 17—18 ans : 44 €/mois

Ce ne sont que des moyennes, vous pouvez estimer que votre ado est capable de gérer de plus gros montants en autonomie ou qu’il doit commencer avec de plus petites sommes. 🙂

💡Pour info, les ados de Provence-Alpes-Côte d’Azur sont ceux qui reçoivent le plus gros montant d’argent de poche avec une moyenne de plus de 40 €/mois (tout âge confondu) contre 20 € en moyenne pour les jeunes bretons. 

👉Pour approfondir le sujet, on vous recommande l’épisode de podcast « Faut-il donner de l’argent de poche à son ado ? » disponible sur Radio France.

Mettre en place des règles claires en lien avec l’argent de poche 

Dès que l’argent de poche entre dans l’arène, il est important de mettre en place des règles claires. Si vous avez l’habitude d’aborder le sujet de l’argent avec votre enfant, ça passera beaucoup mieux que si c’est un tabou : ¾ des jeunes Français déclarent cependant parler librement d’argent avec leurs parents (Pixpay). 💪

L’idéal est de définir les règles avec votre ado. S’il contribue activement, il aura beaucoup moins de mal à les comprendre et à les respecter. 

Concrètement, soyez clair sur :

  • le montant d’argent de poche et la fréquence ;
  • pourquoi ce montant-là à cet âge-là ;
  • le fait que nous n’accordez pas de supplément, c’est à lui ou à elle de gérer son budget ;
  • l’usage de cet argent (sorties entre amis, petits plaisirs, shopping, cadeaux…).

Verbaliser clairement ces règles permet aussi d’éviter toute rivalité au sein de la fratrie. Par exemple, si l’aîné ne reçoit pas le même montant que le cadet, il est important que l’un et l’autre comprennent pourquoi. Jouez la transparence ! 😁

Argent de poche et enfant : les 5 pièges à éviter 

Si vous décidez de proposer de l’argent de poche à votre ado, voici quelques erreurs à éviter : 

1. Donner de l’argent de poche pour récompenser les résultats scolaires 

C’est parfois tentant, mais vous n’envoyez pas le bon message :

« Rémunérer les bons résultats scolaires pendant l’année n’est pas opportun, cela peut contribuer à déprécier l’estime de soi, notamment en cas d’échec ou de difficultés à l’école. Il vaut mieux se concentrer sur certains moments symboliques, comme le brevet ou le bac et offrir un cadeau à ce moment-là » rapporte la psychologue Laurence Peltier dans une interview accordée à Pixpay. 

2. Donner de l’argent de poche trop tôt 

Avant un certain âge, votre enfant n’est pas capable d’assimiler les valeurs que vous souhaitez lui transmettre à travers cette démarche. Cela risque même de compromettre le rapport qu’il entretient à l’argent.😓 L’idéal est d’attendre qu’il ou elle soit capable de comprendre ce que cela représente et de le verbaliser.

3. Considérer l’argent de poche comme un salaire 

L’argent de poche n’est pas un salaire qui récompense un travail ou un effort. C’est à la fois un petit coup de pouce et un levier pédagogique. N’oubliez pas que dès 16 ans, votre ado peut commencer à travailler.⭐ Encouragez-le à chercher un petit boulot l’été ou le week-end, cette étape s’inscrit dans la continuité de l’apprentissage. 

4. Payer pour des comportements attendus 

Il est préférable de ne pas donner de l’argent de poche pour des choses qui vont de soi et qui font partie des fondamentaux : la politesse, le respect, l’aide aux tâches ménagères… Toutes ces choses-là font partie de son éducation et ne doivent pas être récompensées par de l’argent. 🙃

5. Vouloir gérer l’argent de son ado à sa place 

Si vous décidez de donner de l’argent de poche à votre ado et que vous avez bien mis des règles en place, il faut lui faire confiance. Une fois que vous lui avez donné le montant prévu, c’est son argent, et quand il n’y en a plus, il n’y en a plus. 😄 

Pour aller plus loin

Vous avez du mal à encadrer le comportement de votre ado ou à fixer des limites claires ? Le coaching pour ado est une excellente solution pour retrouver un équilibre au sein de la famille.

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent chaque jour des ados, dès 11 ans, dans toutes leurs problématiques : anxiété, décrochage scolaire, addition, conflit familial… Leur objectif ? Apporter un soutien aux parents et trouver les clés dont votre ado a besoin.❤️

👉Notre méthode repose sur 3 piliers : un suivi régulier en visio avec un expert dédié, un échange quotidien sur WhatsApp et des activités individuelles en ligne. Pour découvrir nos formules en détail, n’hésitez pas à nous contacter

SI vous avez besoin de conseils pour aborder les sujets tabous avec votre ado, l’aider à traverser l’adolescence ou comprendre ce qu’il se passe dans sa tête, rendez-vous sur notre blog. Vous y trouverez des conseils dédiés aux parents d’ados


Adolescence et prise de risque : comment l’encadrer sans l’étouffer ?

La prise de risque à l’adolescence : explorer de nouvelles expériences sans se mettre en danger

La prise de risque à l’adolescence : explorer de nouvelles expériences sans se mettre en danger

L’adolescence, c’est l’âge des 400 coups. Votre ado sort progressivement de l’enfance, teste de nouvelles expériences, recherche de nouvelles sensations et s’émancipe du regard de ses parents. 

Et vous savez quoi ? C’est plutôt sain ! Il est important d’encourager son ado à se découvrir par ce biais…mais en veillant à ce qu’il ne prenne pas de risques inutiles. 🫶

Comment trouver le juste équilibre ? Quelles libertés accorder à son ado et quel discours pour le protéger ? On vous dit tout.

La prise de risque à l’adolescence, pourquoi est-ce important ? 

Tester ses limites pour prendre confiance en soi et appartenir au groupe

Arrivé au collège, votre jeune a soif de découvertes et de nouveautés. La prise de risque est un moyen pour lui d’exister en tant qu’individu, indépendamment de ses parents. On parle du processus de séparation ou d’individuation.  

« La prise de risques à l’adolescence fait partie de la construction de soi. Elle permet d’expérimenter le rapport à la réalité, à soi et aux autres. »  Annie Birraux et Didier Lauru, Adolescence et prise de risque 

Essayer de nouvelles choses permet aussi à votre ado de prendre confiance en lui, dans un moment où l’estime de soi est si fragile.🥀 En prenant des risques, il se prouve à lui-même et au groupe qu’il est capable de courage, de transgression… La prise de risque est un levier d’acceptation social à l’adolescence, un moyen de répondre au besoin d’appartenance. 

J’ai commencé à fumer au collège, j’avais des choses à me prouver à moi-même mais le plus important pour moi était d’être validée et acceptée.” Témoignage de Juliette, L’adolescence des Émotions : Comment tester ses limites sans commettre l’irréparable ? 

Le besoin d’appartenance au groupe est si fort que l’adolescent serait prêt à tout pour y répondre. Il craint davantage l’exclusion sociale que les dommages physiques ou psychologiques de ses comportements à risque. C’est ce que l’on appelle, le “risque social”.

Tout l’enjeu est donc de pousser doucement son ado hors du nid et d’encourager son indépendance sans qu’il ne se mette en danger. 🐣Et pour cela, il faut instaurer un cadre clair le plus tôt possible, ce n’est pas une mince affaire !

Dopamine, quand tu nous tiens 

Le développement du cerveau chez les ados

Pour comprendre les comportements à risque de nos ados, il faut aussi se pencher du côté de la science. 

Le cerveau de nos jeunes est complètement mature à 25 ans. Avant cet âge, on observe un asynchronisme dans la maturation de différentes zones : 

  • Les zones limbiques ou “cerveau émotionnel” se développent plus rapidement dès l’âge de 10 ans. 
  • Le cortex préfrontal ou “cerveau rationnel” qui est le siège de l’organisation, le contrôle, l’esprit critique…connaît surtout un fort développement plus tard, entre les 20 ans et les 25 ans des jeunes. 

Ceci explique que les ados réagissent parfois de façon impulsive et moins réfléchie.🔥 Ils n’ont pas encore les moyens de contrôler leurs émotions au niveau cérébral. Ils ont aussi moins tendance à ressentir du regret après une prise de risque inconsidérée : l’émotion prend le dessus sur la rationalité. 

L’influence des hormones chez nos ados 

Pendant cette période, le circuit de la récompense est particulièrement actif chez les adolescents, stimulé par la libération accrue de dopamine, l’hormone du plaisir. Ce circuit est activé au quotidien lorsque vous mangez un carré de chocolat, pratiquez du sport ou regardez votre série préférée… 🍫Mais les ados y deviennent très vite accro. 

« Hélas, ce même circuit est aussi la cible des substances et des comportements qui provoquent une dépendance : tabac, alcool, drogues, jeux de hasard et d’argent… Au départ, ces produits et ces pratiques procurent effectivement du plaisir. C’est ce qui peut les rendre attractifs. Mais le piège vient du fait que leur action ne s’arrête pas là : s’ils conduisent à la libération de dopamine et à l’activation du circuit de la récompense, ils altèrent en parallèle d’autres systèmes cérébraux, notamment parmi ceux qui sont impliqués dans la régulation de nos émotions et de notre bien-être. » Étude Pour le plaisir, c’est quoi la dopamine ?, INSERM. 

Encore une fois, tout est une question d’équilibre. La dopamine, nous en avons tous et toutes besoin. Cette hormone joue un rôle clé dans notre bien-être, notre gestion du stress et même sur les compétences d’apprentissage (mémorisation, concentration). L’important est d’apprendre à son ado à conscientiser les effets de cette hormone pour se prémunir des comportements à risque. 🙂

Quels risques peuvent prendre les adolescents ? 

Lorsqu’on évoque les comportements à risque, de quoi parle-t-on exactement ?

Selon le dernier baromètre jeunesse mené par Santé publique France, les principales prises de risques des ados concernent : 

  • une pratique sportive imprudente (43 %) ;
  • une conduite imprudente en scooter (20 %) ;
  • une conduite imprudente en vélo VTT ;
  • la prise de substance psychoactive (alcool, drogue) ;
  • un comportement sexuel à risque (non protégé par exemple) ;
  • un comportement violent envers soi-même ou envers autrui.

L’AFPA (Association Française de Pédiatrie Ambulatoire) note des différences selon le genre de l’enfant. 😯Les jeunes hommes adoptent plus souvent des comportements violents, transgressifs ou socialement immoraux (les paris entre amis) là où les filles ont plus tendance à s’attaquer à leur propre corps (régimes, mutilation).

Prendre conscience de cette réalité permet non seulement de mieux détecter les signes alarmants chez son enfant, mais aussi d’adopter le bon discours pour l’en préserver. On vous explique comment faire.  

Parents : comment se positionner sans les étouffer ?

Adopter un discours bienveillant et déculpabilisant 

Vous avez beau essayer de surprotéger votre ado et de contrôler ses moindres faits et gestes, il ou elle sera forcément confronté à la prise de risque. Il y a peu de chance qu’il ou elle échappe à l’effet de groupe qui pousse souvent les jeunes à repousser leurs limites. Pour info, à 17 ans, 90 % des jeunes Français ont déjà testé une substance psychoactive (alcool, cannabis, tabac, cocaïne…) 😬

L’important n’est pas d’ériger une forteresse autour de votre enfant, mais qu’il ou elle vous identifie comme un adulte de confiance, à qui se confier en cas de besoin. Vous adoptez une place de conseiller et de protecteur sans être trop sur son dos. 

Voici 3 astuces concrètes pour adopter le bon discours :

  1. Pour gagner sa confiance, commencez par reconnaître son droit à l’expérience (rappelez-vous de vos années de jeunesse). Admettez que certaines activités procurent des sensations fortes et plaisantes. La pire chose pour un ado est de se sentir nié dans ses émotions ou ses ressentis. 🙂 
  2. Ne minimisez pas la prise de risque. Les formules du type « c’est l’âge bête » ne font qu’encourager votre ado à repousser les barrières de l’acceptable. Il ou elle ne se sent pas compris ni considéré dans sa démarche d’émancipation. 
  3. Soyez aligné avec votre co-parent. Il est essentiel que les 2 parents adoptent un discours unique pour encadrer l’enfant dans cette période charnière : mêmes règles, même positionnement et mêmes impératifs. 😉

💡Attention à ne pas stigmatiser les adolescents. Ils sont certes plus téméraires et émotifs que les adultes, mais la plupart sont tout de même capables d’évaluer le rapport bénéfice/risque et de prendre des décisions éclairées. Il n’y a rien de pire pour un ado que se sentir infantilisé ou incompris. 

Définir un cadre le plus tôt possible pour protéger son ado

Pour protéger son ado, l’idéal est de fixer des limites le plus tôt possible. On vous recommande vivement d’avoir une conversation avec lui ou avec elle et de définir ensemble un cadre. Si votre ado est directement impliqué, il ou elle comprend la nécessité des règles et les accepte plus facilement. 

Attention toutefois, définir un cadre ensemble ne veut pas dire céder à toutes les exigences de son enfant. Sa sécurité est une priorité absolue. 

« Il est recommandé aux parents d’être exigeants en ce qui concerne le comportement de leurs adolescents, et d’articuler ces exigences autour de la sécurité. Il est souvent plus efficace de parler aux adolescents de leur sécurité plutôt que d’obéissance à des règles, à la morale ou à la loi, dont le côté arbitraire peut les rebuter. » Lisa Damour, psychologue, dans une interview accordée à l’UNICEF 

Concrètement, voici ce que vous pouvez faire : 

  • Mettez vous d’accord sur des règles concernant les horaires de sortie : un horaire en semaine, un horaire pour le week-end, obligation de prévenir quand il part et quand il rentre, s’assurer qu’il ou elle a bien planifié ses trajets avec une personne de confiance. 
  • Echangez ensemble sur l’influence des mauvaises fréquentations : son entourage amical doit respecter son consentement et son rythme. S’il ou elle ne souhaite pas tester un produit ou faire quelque chose, c’est son droit et il ne doit pas céder à la pression. 
  • Soyez factuel sur les risques de l’alcool et des drogues. S’il ou elle souhaite essayer la cigarette, rien d’alarmant, mais exposez-lui clairement les dangers auxquels il ou elle s’expose en allant plus loin. 
  • Rassurez-le et rappelez-lui que vous êtes aussi là pour sa sécurité. Dites-lui des choses comme : “Surtout n’entre jamais dans la voiture de quelqu’un qui a bu, appelle moi. Je ne te gronderai jamais pour avoir pris la bonne décision.” Même si il a l’air de ne pas y prêter attention, le jour où la situation se présentera, cette phrase répétée plusieurs fois lui reviendra à l’esprit.

👉Pour soutenir votre discours, appuyez-vous sur des témoignages concrets. SI la parole est portée par d’autres ados, ça passera peut être mieux. 

Voici quelques ressources pour vous aider : 

Encourager la prise de risque positive 

Vous l’aurez compris, la prise de risque n’est pas une mauvaise chose en soi. Votre ado a besoin de passer par là pour se découvrir. 🥰 En tant que parents, vous pouvez encourager la prise de risque positive pour répondre à son envie de nouveauté et d’aventure. Voici quelques suggestions : 

  • lui proposer de tester l’escalade en club ou en salle ;
  • l’aider à organiser un voyage en solo ou avec un ami de confiance ;
  • l’encourager à se lancer un défi sportif comme un marathon, seul ou en famille :
  • l’encourager à s’intégrer dans un environnement complètement nouveau (club sportif, association) ;
  • l’inviter à explorer ses passions à un niveau supérieur, pourquoi ne pas lancer un mini projet entrepreneurial ? 
  • l’inscrire à un atelier de théâtre ou d’improvisation ;
  • lui donner plus de responsabilités au sein de la famille au quotidien, mais aussi dans l’organisation des vacances et des activités. 

Pour aller plus loin 

Votre ado a tendance à se mettre en danger et vous avez du mal à fixer un cadre ? Dans ce genre de situation, solliciter l’aide d’une tierce personne permet de ramener de l’ordre au sein de la famille. 🫶

Les psy et coach IAMSTRONG sont spécialisés dans l’accompagnement des jeunes de 12 à 25 ans. Leur objectif ? Trouver les bonnes clés pour aider nos ados à entrer sainement dans l’âge adulte. 

Notre méthode repose sur 3 piliers : des suivis réguliers en visio avec un professionnel, un échange quotidien sur Whatsapp et des activités individuelles pour mieux se connaître. La recette parfaite pour retrouver l’équilibre. 😉

Cette approche vous parle ? Contactez-nous gratuitement pour découvrir nos différentes formules en détail. 

L’adolescence est une période intense pour les jeunes, mais aussi pour vous ! Posez un cadre, communiquez ouvertement avec votre enfant et faites-lui confiance, ça va bien se passer. 

Pour découvrir tous nos conseils dédiés aux parents d’ados, rendez-vous sur notre blog.


Harcèlement : comment sensibiliser et protéger nos ados ?

Journée nationale du harcèlement : sensibiliser et protéger son ado

Journée nationale du harcèlement : sensibiliser et protéger son ado

Aujourd’hui, c’est la Journée Nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. L’occasion de mettre en lumière le fléau du harcèlement et de sensibiliser nos ados. 🫶

Au programme : savoir différencier les différents types de harcèlement, adopter les mots justes pour protéger votre ado et un rappel des bons réflexes face au harcèlement. Un guide essentiel à mettre entre les mains de tous les parents.

Le harcèlement : c’est quoi exactement ? 

Les différents types de harcèlement

Le harcèlement au sens large est une répétition d’actes ou de paroles dégradantes ou blessantes envers un individu. Attention toutefois, il existe différentes formes de harcèlement et il est important de bien les reconnaître pour mieux s’en protéger. 

Le harcèlement scolaire 

Selon la définition du gouvernement : « Un élève est victime de harcèlement lorsqu’il subit, de façon répétitive, des actes négatifs de la part d’un ou plusieurs élèves. » Il peut s’agir de comportements physiques violents, d’agressions verbales ou de gestes dégradants (bousculer par exemple). 😕Il ne faut pas minimiser la violence verbale, elle impacte durablement le bien-être de nos jeunes. 

Le harcèlement en milieu scolaire comporte 3 caractéristiques :

  1.       Un rapport de force et de domination est instauré par le ou les harceleurs.
  2.       La violence est répétée régulièrement.
  3.       Le jeune victime de harcèlement souffre d’isolement et d’exclusion. 

 

Ces 3 éléments combinés vous permettent de poser le terme de « harcèlement scolaire » sur une situation particulière.

Le harcèlement sexuel 

On parle de harcèlement sexuel lorsque l’on « impose à une personne de façon répétée des propos à connotation sexuelle ou sexiste. » (Service Public)

Il faut toujours garder en tête que cette forme de harcèlement peut venir de plusieurs endroits, qu’il s’agisse d’une figure d’autorité ou pas : un camarade, un professeur, un membre de la famille… Sans virer à la paranoïa, il est essentiel de rester éveillé sur le sujet d’en parler avec son enfant. 🙂

 💡Notez que le terme de harcèlement se rapporte ici davantage à des propos dégradants. Lorsqu’il y a passage à l’acte, on parlera plutôt d’agression sexuelle. 

Le cyberharcèlement 

Le cyberharcèlement répond aux mêmes caractéristiques que le harcèlement scolaire sauf qu’il a lieu via internet. Il peut être opéré par une seule personne ou un groupe de personnes. 

Par exemple, il peut s’agir de partage de contenu sans consentement, de messages privés violents envoyés à répétition, de création de comptes qui incite à la haine… Le cyberharcèlement prend différentes formes et est surtout difficile à détecter. 

Le harcèlement en chiffres

Depuis quelques années, le gouvernement français déploie de nouveaux moyens pour collecter des informations sur le harcèlement et sensibiliser la population. On a donc un peu de visibilité sur ce que vivent réellement nos jeunes à l’école et en ligne. 

Concernant le harcèlement scolaire, plus d’1 enfant sur 10 en a déjà été victime. ☁️ Ces chiffres concernent des comportements dégradants et répétés. Au collège, 46 % des élèves déclarent avoir été victimes d’une violence au moins une fois dans l’année. Les comportements néfastes les plus récurrents sont : 

  • les vols ; 
  • les insultes ;
  • les surnoms dégradants.

Le harcèlement sexuel serait également perpétré en milieu scolaire : il concernerait 6% à 10% des  élèves en France dont 60 % sont des filles. Une réalité qui fait froid dans le dos mais qui nous invite surtout à sensibiliser nos enfants dès le plus jeune âge. 🫶

Un dernier point sur le cyberharcèlement : 23% en a déjà été victime en France et il concerne autant les jeunes filles que les jeunes garçons. Il est important d’y être attentif, car si les mots et les images ne sortent pas de l’écran, la souffrance de nos ados est bien réelle. En tant que parent, vous avez un vrai rôle à jouer pour les protéger, et des solutions existent !

Existe-t-il des prédispositions au harcèlement ? 

C’est la grande question qui entoure le harcèlement : sommes-nous tous et toutes exposés de la même façon au harcèlement ? Existe-t-il des profils de victimes ou des profils de harceleur ? 

La réponse est non. Le harcèlement peut concerner absolument tous les enfants, même ceux qui ont grandi dans un foyer sain et aimant.

« Le profil de harceleur ou de victime n’existe pas chez l’enfant. Seules des situations existent. Les enfants peuvent basculer de harceleur à victime et de victimes à harceleur, car ont été fragilisés à un moment donné de leur existence. Ils s’en prennent aux autres pour soulager leur douleur. Il n’y a pas de profil, ni de victimes, ni de harceleur, il n’y a que des profils de situations. » Nicole Catheline, Le Harcèlement scolaire.

Les statistiques montrent cependant que les aînés semblent plus souvent concernés par le harcèlement. Selon la thérapeute et spécialiste Emmanuelle Piquet, cela pourrait s’expliquer par leur position dans la fratrie. Les aînés auraient moins l’occasion de développer des mécanismes de défense face à des dynamiques de domination au sein du foyer, contrairement aux plus jeunes. N’ayant pas eu à affronter des rapports de force avec des aînés dans leur entourage, ils seraient moins enclins à mobiliser les ressources nécessaires pour faire face au harcèlement. Cette idée reste toutefois une hypothèse, car aucune étude scientifique n’a été menée sur le sujet.

Le harcèlement : quelles signes chez nos ados ? 

Les signes physiques et psychologiques chez les ados harcelés 

👀 Le harcèlement chez les adolescents peut être difficile à détecter, car ils ne partagent pas toujours ce qu’ils traversent. Cependant, il existe des signes qui peuvent indiquer qu’un adolescent est victime de harcèlement. Voici quelques-uns des signes les plus courants :

Les signes psychologiques 

Sur le plan psychologique, plusieurs signes de dégradation peuvent apparaître : 

  • isolement ;
  • perte de l’estime de soi ;
  • baisse des résultats scolaires voire décrochage scolaire ;
  • absentéisme répété voire apparition d’une phobie scolaire si le harcèlement a lieu dans ce cadre ;
  • trouble de la mémoire ou de la concentration ;
  • perte d’intérêt pour les activités qu’il ou elle aimait auparavant;
  • anxiété ou tristesse, sans raison apparente;
  • comportement dépressif ;
  • dans les cas les plus graves, des pensées et/ou des conduites suicidaires. 

Il est important de garder à l’esprit que chaque jeune est unique et réagit différemment au harcèlement. Cette liste non exhaustive de signes et de troubles vous donne quelques indications pour détecter une situation de harcèlement, mais il se peut que votre ado manifeste son mal-être d’une tout autre manière. 

Les signes physiques 

Un enfant ou un ado harcelé peut également exprimer ses ressentis par le corps 

  • Perte ou prise de poids s’il ou elle développe un rapport compliqué avec la nourriture.
  • Troubles du sommeil (cauchemars, insomnies).
  • Plaintes physiques fréquentes  (maux de têtes, maux d’estomac  ou d’autres symptômes physiques inexpliqués peuvent être des signes de stress ou d’anxiété liés au harcèlement).
  • Automutilations.

Soyez attentif au bien-être physique de votre jeune. Son langage non-verbal vous donne plein d’indices sur son état psychique. ❤️

Conséquences physiques et psychologiques chez les ados harceleurs 

Les enfants et ados responsables de harcèlement sont très souvent des jeunes en souffrance. Il est important d’en avoir conscience pour les aider et venir à bout des comportements violents. 

Dans son enquête dédiée aux conséquences du harcèlement, le gouvernement rapporte les principaux troubles cognitifs et psychiques observés chez les harceleurs : 

  • Un manque d’empathie envers autrui et envers soi-même.
  • Un rapport compliqué à la violence, avec la sensation de voir toujours instaurer un rapport de domination pour se sentir en sécurité. 
  • Une estime de soi fragilisée : si le harcèlement scolaire est puni par l’exclusion de l’établissement sans soin particulier, cela vient renforcer le mal-être. 
  • Une marginalisation : une tendance accrue à l’agressivité, voir la délinquance qui découle parfois de l’échec scolaire. 
  • Des difficultés d’insertion sociale à l’âge adulte : à 48 ans, les anciens harceleurs sont 21 % à considérer avoir une vie sociale ratée contre 9,4 % des autres individus. 
  • Des comportements dépressifs : l’étude rapporte une consommation accrue de drogue, d’alcool et une tendance à l’abattement chronique chez les anciens ados responsables de harcèlement. 

Parents d’ado, adopter le bon comportement face au harcèlement 

Que faire si mon ado est harcelé ?

Si vous remarquez que votre ado est victime de harcèlement, ne paniquez pas. Sachez que vous n’êtes pas seul et qu’il existe plusieurs recours selon le type de harcèlement dont souffre votre enfant. Plus tôt vous réagissez, mieux il ou elle sera pris en charge. ❤️‍🩹

Votre enfant est victime de harcèlement scolaire 

  • Montrez-vous disponible pour votre enfant, rassurez-le et répétez-lui qu’il ou elle n’est pas seul. Dans ce moment difficile, il est important que votre ado se sente compris, entouré et déculpabilisé. 
  • Apprenez à votre enfant à se défendre en gagnant en répartie. Dans son ouvrage “Te laisse pas faire” la thérapeuthe Emmanuelle Picquet aborde les conséquences du harcèlement scolaire et donne des conseils très pratiques pour apprendre aux jeunes à se défendre. Elle développe la technique du “boomerang verbal” ou des “flèches de résistance”, qui sont des répliques réfléchies visant à déstabiliser les harceleurs sans agressivité.
  • Contactez la direction de l’établissement pour faire un constat de la situation et demander quelles mesures sont prises pour protéger votre enfant. 
  • Si l’administration ne vous apporte pas de réponse concrète ou satisfaisante, n’hésitez pas à contacter le numéro national au 3018 pour rapporter la situation. Vous pouvez également effectuer un signalement en ligne de votre académie. 

Votre enfant est victime de cyberharcèlement 

  • Réconfortez votre enfant, rassurez-le et éloignez-le un temps des réseaux sociaux afin qu’il se sente en sécurité, au moins à la maison. 
  • Signalez les contenus problématiques sur les plateformes concernées via des formulaires prévus à cet effet. 
  • Dans le cas où les individus responsables du harcèlement scolarisés avec votre enfant, prévenez l’établissement scolaire. Assurez-vous que des mesures sont déployées pour protéger votre jeune au quotidien. 
  • Contactez le numéro national 3018 pour signaler la situation. 

De même si votre enfant est victime de harcèlement sexuel, le plus important est de mobiliser l’ensemble des personnes qui peuvent lui venir en aide. N’hésitez pas à solliciter l’aide de professionnels, des proches et de l’école. Les forces de l’ordre sont également de mieux en mieux formées à accueillir les plaintes pour harcèlement. Ce recours peut vous sembler intimidant mais il est parfois nécessaire de signaler des comportements dangereux, notamment pour éviter que d’autres jeunes ne soient victimes. 🫶

Surtout ne restez pas seul, le harcèlement prend parfois des proportions très importantes et l’accompagnement d’un tiers est indispensable pour accélérer la résolution. Et votre ado a besoin de vous à ses côtés pour lui apporter un soutien émotionnel. 🩵 Sur ce dernier point, n’hésitez pas à solliciter l’aide d’un expert. 

👉Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent chaque jour des jeunes dans cette situation. Nous proposons un accompagnement pour les aider à reprendre confiance en eux, à gagner en affirmation de soi pour que la situation ne se reproduise pas et à devenir de jeunes adultes socialement épanouis. 

👉Voici les recommandations détaillées du gouvernement pour signaler les comportements problématiques et le ou la protéger. Procédure détaillée par le gouvernement.

Que faire si mon ado est témoin de harcèlement ?

Si votre ado est responsable d’un harcèlement, c’est probablement qu’il ou elle ne dispose pas des bonnes ressources pour comprendre et gérer sainement un mal-être. ❤️‍🩹

  • La première étape est d’identifier ensemble l’origine de la violence. Il peut s’agir d’un conflit au sein du foyer, de problèmes de socialisation, d’une estime de soi fragilisée, d’un traumatisme non traité… Aborder ces sujets avec bienveillance et ouverture d’esprit. Ce peut être un moment difficile pour vous comme pour lui mais il ou elle a plus que jamais besoin de votre soutien. 💞
  •  Dans un second temps, parlez-en avec un membre de l’établissement (directeur ou directrice, professeur, CPE), surtout s’il s’agit d’un harcèlement scolaire. Évaluez ensemble quels sont les meilleurs recours pour protéger les victimes et le ou les auteurs du harcèlement.
  • Enfin, quelle que soit l’issue de cette démarche, votre enfant aura besoin d’un soutien émotionnel renforcé. N’hésitez pas à solliciter l’accompagnement d’un expert le plus tôt possible. Nos psy et coach proposent d’ailleurs des formules pour les ados et pour leurs parents. N’hésitez pas à nous contacter pour découvrir notre méthode. 🌸

Les 6 ressources clé pour aborder le harcèlement

On vous propose 6 ressources incontournables pour introduire le sujet du harcèlement et sensibiliser votre ado : 

  • Le documentaire d’Emmanuelle Piquet “Les Indiens contre-attaquent” pour aborder le harcèlement scolaire, ses conséquences et développer des techniques de défense, basées sur la répartie au l’autodérision. 
  • Le 10 novembre 2023, France TV a proposé un programme spécial autour du harcèlement. L’ensemble des articles et émissions sont accessibles en ligne. 
  • Ça Commence Aujourd’hui a proposé plusieurs émissions au sujet du harcèlement : 
  • Le drame Un Monde, réalisé par Laura Wandel est un très beau film sur la gestion du harcèlement scolaire en famille.
  • La série Netflix 13 Reasons Why, produite par Selena Gomez, à regarder à partir de 16 ans. Les épisodes traitent de l’intimidation en milieu scolaire, de harcèlement, de sexualité, de suicide et de santé mentale avec une approche très réaliste. C’est une excellente ressource de sensibilisation pour les parents, les témoins et nos jeunes. 

Frôler les murs, le témoignage de la jeune Tessae, devenue porte-parole de la lutte contre le harcèlement scolaire sur les réseaux sociaux.

Pour aller plus loin 

Votre ado est victime ou auteur de harcèlement ? Ne rester pas seul. Faites appel à un psy ou un coach spécialisé dans l’accompagnement des adolescents. 🫴

⭐La méthode IAMSTRONG repose sur 3 piliers : des entretiens réguliers en visio avec un professionnel dédié, des échanges quotidiens sur WhatsApp et des activités individuelles en ligne pour aider votre jeune à mieux se connaître. 

Le combo parfait pour mettre les bons mots sur une situation difficile et reprendre progressivement confiance en soi. N’hésitez pas à nous contacter pour découvrir nos formules en détail. ❤️

Le harcèlement est un sujet sensible pour les ados et leurs parents. Il est cependant important de lever le voile sur ce tabou et de sensibiliser toute la famille pour adopter les bons réflexes si vous y êtes confronté. 

Pour découvrir d’autres conseils dédiés aux parents d’ados, rendez-vous sur notre blog.


Astuces pour apprendre la gentillesse à son ado

Cultiver la gentillesse à l’adolescence : astuces pour les parents

Cultiver la gentillesse à l’adolescence : astuces pour les parents

À l’adolescence, certaines valeurs peuvent passer à la trappe : gentillesse, respect, gratitude, compassion… En tant que parents, vous en avez peut-être même déjà fait les frais. 👀

Rassurez-vous, il n’est jamais trop tard pour une petite piqûre de rappel. Après tout, vous restez le parent : vous montrez l’exemple et guidez votre ado. Dimanche, le 3 novembre, c’est la journée mondiale de la gentillesse, l’occasion de faire un petit point sur ces valeurs.

Aujourd’hui, petit focus sur la gentillesse : comment l’inculquer sans donner l’impression d’infantiliser ? 🧐 Voici quelques astuces concrètes à mettre en place au quotidien. C’est parti !

La gentillesse, de quoi parle-t-on ? 

La gentillesse, qu’est-ce que c’est ? 

La gentillesse est souvent associée à l’amabilité, la bienveillance, la bonté. Selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales c’est « une qualité, un comportement habituel fait de délicatesse, de prévenance. »

On parle donc d’un comportement spontanément bienveillant envers autrui. Au quotidien, cela se traduit par des actions concrètes et des marques d’attention apportées à l’autre. 🫶

« C’est la bienveillance en action, pour moi, la gentillesse est le bras armé de l’amour. »  Franck Martin, directeur du groupe Congruences, dans une interview accordée à France Inter.

On peut tout à fait cultiver sa gentillesse en apprenant à être plus attentif aux besoins des autres, en étant conscient de son langage non verbal, en étant soucieux du bien-être de son entourage. Même si ce trait de caractère est influencé par notre éducation et notre environnement, nous avons tous et toutes un pouvoir d’action. Il n’y a pas d’âge pour commencer à être gentil ! ⭐

💡Pour info, les chercheurs de l’Université de Sao Paulo ont mené une étude sur plus de 770 individus de genres et d’orientations sexuelles différentes. Devinez quoi ? La gentillesse est la qualité la plus recherchée chez un ou une partenaire, juste derrière l’intelligence. 

Pourquoi c’est important ? 

La gentillesse est certes une qualité honorable, mais elle est aussi importante pour notre bien-être physique et mental. 

Elle est indispensable pour fluidifier les liens sociaux et permet de nouer des relations sur des bases saines. Réaliser un acte de gentillesse envers quelqu’un permet de libérer de l’ocytocine, l’hormone du plaisir et de l’amour connue pour réduire le stress, l’anxiété et la pression artérielle, rien que ça ! 😯

La gentillesse influence positivement l’estime de soi : un pilier important pour nos ados en pleine construction. Intégrer des petits actes de gentillesse au quotidien les aide à se bâtir une identité d’individu altruiste et bienveillant

En bref, la gentillesse, c’est bon pour notre moral, notre corps et pour les autres. Alors, qu’est-ce qu’on attend pour en répandre autour de nous ? 😁

Apprendre la gentillesse à nos ados, quelles ressources ? 

Peut-on compter sur l’école pour enseigner la gentillesse ? 

Entre janvier et juin 2024, les premiers cours d’empathie ont été expérimentés et évalués à l’école primaire. L’objectif est d’accompagner le développement émotionnel de l’enfant et de consolider les valeurs clés qui lui permettent de s’intégrer en société. Depuis la rentrée de septembre, les cours sont généralisés. 

Concrètement, à quoi ça ressemble ? 🔎 Le personnel enseignant adopte une approche pédagogique et participative sous forme de jeux de rôle, de discussions de groupe, de projets artistiques pour inviter les enfants à se mettre à la place des autres. Le gouvernement a également mis en place des séances d’empathie pour sensibiliser à la différence. 

Une approche très utile à l’entrée de l’adolescence et un état d’esprit qu’il faut continuer de cultiver chaque jour qui suit. À long terme, l’empathie et la gentillesse ont des effets positifs sur nos jeunes 

  • amélioration du bien-être psychologique ;
  • meilleurs résultats scolaires ;
  • meilleur rapport à soi et aux autres ;
  • réduction des addictions et des comportements violents. 

Les gestes de gentillesse du quotidien.

Si vous avez un ado à la maison, vous savez qu’il ou elle sera plus sensible aux actions qu’aux grands discours théoriques. Au quotidien, la gentillesse se manifeste de plusieurs façons. 💚

La politesse

À l’adolescence, on ne parle plus seulement d’apprendre à dire « bonjour », « au revoir » et « merci ». La politesse passe surtout par le fait de prendre en considération le bien-être des autres. 

Par exemple, si votre ado se fait à manger, il ou elle peut proposer spontanément de cuisiner pour tout le monde. Il ou elle peut vous prêter main-forte sur certaines tâches, être attentif à vos besoins, sans que vous ayez besoin de le verbaliser à chaque fois. Ça semble ambitieux, mais c’est possible, promis ! 😁

Se mettre à la place des autres 

Vous le savez, l’adolescence est une période de grands bouleversements émotionnels et physiques. Les ados sont souvent très centrés sur leurs propres émotions et font facilement abstraction de ce qui les entoure. Bien que leurs questionnements soient légitimes, il est important de les sortir de temps en temps de leur zone de confort. 🌜

Une solution peut être de l’inviter à s’intégrer dans des groupes différents (club de sport, artistique), s’engager dans une association qui lui tient à cœur ou remuer un peu son cercle social. Être confronté à l’altérité est indispensable pour gagner en maturité. 

Prendre l’habitude de sourire

Le sourire est un geste simple, une marque de gentillesse et de considération envers autrui. C’est une ouverture à l’autre, une invitation à la communication et à l’échange. Ne sous-estimez pas le pouvoir d’un sourire, c’est un véritable catalyseur social. 🚀

 « La complicité se noue à travers le sourire. » David le Breton, professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg 

Montrer l’exemple 

Encouragez votre ado à montrer l’exemple, à être un ambassadeur de la gentillesse au quotidien😉. Par exemple, il peut montrer sa gratitude en remerciant publiquement quelqu’un pour un service rendu. Cela peut lui sembler intimidant au début, mais c’est un moyen facile de faire preuve de gentillesse et de s’inscrire dans un cercle vertueux. Et n’oubliez pas à n’importe quel âge, les enfants, même adolescents, apprennent par mimétisme, en observant leurs parents. Montrez l’exemple en étant vous-même bienveillant.e dans vos interactions 😉. 

Valoriser sa gentillesse…sans en faire trop 

Le regard que vous portez sur votre ado est important pour lui. Soyez attentif à son comportement et notez les gestes de bienveillance qu’il pratique envers vous ou envers autrui. Un simple “j’ai vu ce que tu as fait, c’était vraiment bien de ta part” suffit. ☀️

Encourager l’engagement communautaire 

Invitez votre ado à donner de son temps au bénéfice de ceux qui en ont besoin, laissez-lui le choix de s’investir dans une association ou une entreprise qui lui tient à cœur : aider à la banque alimentaire locale, participer à une collecte de vêtements, s’engager auprès de la SPA… Les bénévoles sont toujours les bienvenus. C’est une excellente manière de cultiver la gentillesse à l’adolescence. 

La gentillesse en ligne, comment ça se passe ? 

Lorsqu’il s’agit des valeurs essentielles, on ne peut plus faire l’impasse sur le digital. Il est important de rappeler à votre ado que son comportement en ligne a de vraies conséquences sur les personnes avec qui il ou elle interagit. 

Voici quelques astuces concrètes : 

  1. Bien réfléchir avant de publier du contenu texte ou visuel, s’assurer que cela ne blesse personne et se demander si la publication est respectueuse et constructive.
  2. Ne pas hésiter à partager un discours positif et encourageant dans la conversation de groupe entre amis, les groupes de classe et même en commentaires. 💫
  3. Ne pas partager ou relayer des rumeurs ou contenus blessants envers une personne. Au contraire, il est préférable de signaler les contenus inappropriés pour protéger les victimes. 
  4. Être un exemple de bienveillance et profiter de la visibilité qu’offrent les réseaux sociaux pour partager de bonnes valeurs et du contenu pertinent. 😉

Ne négligez pas l’influence de vos ados en ligne. Ce sont les premières victimes de harcèlement et d’intimidation digitale. Ils sont à la fois directement ciblés par le harcèlement et auteurs de comportements dégradants. Ces quelques gestes simples feront d’eux les ambassadeurs de la gentillesse en ligne. ✨

Être gentil… mais pas trop : quelles limites à la gentillesse ?

Faut-il être gentil et bienveillant à tout prix ? Le revers de la médaille, c’est qu’on n’envoie pas forcément toujours le bon message, ou il peut être mal interprété. 🫤 La gentillesse est parfois confondue avec la crédulité ou une forme de faiblesse… ce qui n’est pas du tout le cas ! 

Les individus « trop » gentils ou identifiés comme tels peuvent être victimes de leur propre empathie s’ils n’établissent pas des limites claires. 

« Cela demande une conscience de soi-même et de ce qu’on veut en termes de limites » Franck Martin.

Pour poser un cadre, il faut bien se connaître et se poser les bonnes questions : 

  • Suis-je en accord avec cette situation ? 
  • Ce comportement est-il aligné avec mes valeurs ? 
  • Est-ce que j’y trouve un bénéfice ? 

Il faut donc aussi apprendre à nos ados à se positionner contre l’opinion des autres, dire non… Poser des limites, c’est parfois prendre le risque de déplaire, une démarche pas si facile à l’adolescence, lorsque le regard de l’autre est si important.🙃 

Être gentil sans se faire marcher dessus, c’est donc avant tout une question de confiance en soi.

Les 5 ressources pour aborder la gentillesse avec son ado 

Voici nos 5 ressources préférées pour aborder la gentillesse avec votre ado :

    • Le roman “Wonder” de R.J Palacio suit l’entrée au collège d’un jeune garçon victime d’une malformation faciale. Un très bel ouvrage pour aborder la gentillesse, la tolérance et l’ouverture d’esprit. 
    • La bande dessinée “Les belles personnes” de Chloé Cruchaudet qui aborde la gentillesse à travers des situations concrètes du quotidien. 
    • “Pay It forward”, un film qui raconte l’histoire d’un jeune garçon qui initie un mouvement de gentillesse en faisant de bonnes actions pour les autres, inspirant des changements dans sa communauté.
    • L’épisode 27 du podcast Trop Bonne Trop coolLa gentillesse, c’est central, avec Marie Brauer” pour aborder le rôle de la gentillesse en société et ses limites. 
    • L’épisode 19 du podcast Philosophy Is Sexy animé par Marie Robert “La gentillesse”, un  indispensable pour décortiquer les bienfaits de la gentillesse. 

Pour aller plus loin

Vous avez du mal à faire résonner les valeurs de gentillesse auprès de votre ado ? Faire intervenir une tierce personne est souvent bénéfique pour donner un nouvel élan à votre jeune et l’aider à prendre du recul. ⭐

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent chaque jour des jeunes de 12 à 25 ans dans toutes leurs problématiques. Leur objectif ? Trouver le bon discours et les bonnes ressources pour accompagner votre ado vers l’âge adulte. 

Notre méthode repose sur 3 piliers : des séances régulières en visio, des échanges quotidiens via WhatsApp et des activités individuelles en ligne pour apprendre à mieux se connaître. 

Une approche complète pour aider votre ado à se construire et prendre confiance en lui ou elle. Pour découvrir en détail nos différentes formules, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement. 🔥 

Vous avez désormais quelques astuces pratiques pour cultiver la gentillesse chez votre ado. Besoin d’autres conseils ? Faites un tour sur notre blog dédié aux parents d’ados.


sensibiliser mon ado au handicap

Différence et handicap à l’adolescence : comment sensibiliser mon ado ?

Différence et handicap à l’adolescence : comment sensibiliser mon ado ?

Le saviez-vous ?  Le 3 décembre est la Journée Internationale des Personnes en Situation de Handicap un moment clé pour mettre en avant les droits des personnes en situation de handicap et l’occasion de sensibiliser nos jeunes à l’importance de l’inclusivité.

C’est une excellente occasion pour préparer nos adolescents à mieux comprendre ce qu’est un handicap, qu’il soit visible ou invisible. C’est quoi exactement un handicap ? Comment se comporter avec une personne qui souffre d’un handicap visible ou invisible ? Voici quelques bonnes pratiques pour éveiller votre enfant sur le sujet dès son plus jeune âge. C’est aussi le moment de mettre l’accent sur les valeurs d’inclusivité et de tolérance.🩷

Handicap : les chiffres clés

Près de 15 % de la population française souffre d’un handicap moteur, psychique ou physique. Il est donc essentiel d’apprendre à son enfant à respecter les personnes non valides. 🫶 D’autant qu’il cohabite au quotidien avec des enfants en situation de handicap : en France, environ 450 000 enfants handicapés sont scolarisés en établissement traditionnel.

Parmi les personnes en situation de handicap, on trouve notamment les individus neuroatypiques (dyslexiques, HPI, HPE) qui ne portent pas physiquement leur handicap, mais qui ont leur propre chemin de pensée.🙂

Il est important de sensibiliser très tôt nos enfants à l’acceptation et à l’insertion des jeunes (et des moins jeunes) en situation de handicap, surtout à l’adolescence, où le besoin d’appartenance est particulièrement prégnant. Les adolescents qui souffrent d’un handicap ont besoin d’alliés au quotidien.

« Par l’appartenance à un groupe, l’adolescent se construit parmi ses semblables et s’attribue un nouveau statut. Le groupe devient la référence et aide le jeune dans sa construction identitaire par le vécu des mêmes choses, le dialogue, la compréhension. », Extrait de l’étude publiée par l’UFAPEC « Vivre à l’adolescence, les rôles du groupe et de l’école » 

Expliquer le handicap à l’adolescent, les bonnes pratiques

Communiquer dès le plus jeune âge

L’idéal est d’apprendre très tôt à son enfant à se montrer tolérant et respectueux envers les personnes qui ne lui ressemblent pas. 🌞Le sujet du handicap peut être démystifié et évoqué sans tabou dès la petite enfance.

Voici quelques bonnes pratiques pour instaurer ce climat de bienveillance :

  • Exposez rapidement votre enfant à la diversité : invitez-le à fréquenter de nouveaux milieux, à consommer des médias ou des livres qui le sortent de sa zone de confort. Il existe des livres spécifiques pour aborder la diversité dès la petite enfance (Pareil Pareil de Brigitte Marleau par exemple).📚 
  • Saisissez toutes les occasions d’aborder le sujet en famille : un témoignage qui passe aux informations, un article dans un magazine, le téléthon, le sport… Vous trouverez plein de moments opportuns pour évoquer le sujet avec votre jeune. 
  • Abordez la différence par un nouveau prisme : apprenez à votre jeune à voir la différence comme un plus, un cadeau à chérir. ❤️‍🩹Cela l’aidera non seulement à développer les valeurs de tolérance et d’empathie, mais aussi à s’accepter tel qu’il est et à se montrer doux envers lui-même.

S’appuyer sur des témoignages

Il n’existe pas de meilleur moyen pour sensibiliser au handicap que d’entendre la voix des principaux concernés. Les témoignages sont d’excellentes ressources pour aider votre ado à comprendre les enjeux du handicap. Par exemple, dans le magazine Sioox, l’info pour les ados, on peut lire le témoignage d’Oriane :

« Dans mon ancien collège, la cour n’était pas lisse. Il y avait des racines, des cailloux partout et c’était impossible de se déplacer en fauteuil. Ici, il y a même des portes automatiques. »

Il existe aussi des forums pour accueillir la parole des ados sur différents sujets : le rapport au corps, les relations familiales, le handicap. Vous pouvez vous-même y faire un tour pour mieux comprendre ce qu’il se passe dans la tête d’un ado en situation de handicap.😉

👉Si vous ne savez pas par où commencer, un bon point de départ peut être l’émission familiale Ça Commence Aujourd’hui qui propose un épisode sur le sujet « Ado, comment s’accepter quand on est différent ? »

Montrer le bon exemple

L’apprentissage des bonnes valeurs commence toujours par les parents. Par mimétisme, votre enfant va reproduire le comportement que vous adoptez avec les personnes en situation de handicap. Soyez donc attentif à l’exemple que vous donnez, même si bien sûr, personne n’est irréprochable.😉

Si un membre de votre entourage proche souffre d’un handicap, il sera forcément plus facile de sensibiliser votre enfant dès le plus jeune âge. Si ce n’est pas le cas, il ou elle sera forcément en contact avec des individus différents à l’école ou dans la rue et il est important de ne pas vivre dans l’ignorance de cette réalité.🌜

Vous pouvez même proposer à votre ado de s’engager à vos côtés auprès d’une association qui soutient les jeunes porteurs d’un handicap : association Soliane, la fondation Ove ou l’APAJH par exemple. Si vous en avez les moyens, vous pouvez également faire un don en explicitant votre démarche à votre ado.

Comment inculquer les valeurs d’inclusivité à son ado ?

Le sport pour démystifier le handicap

Le sport est un excellent levier pour faire sauter tous les tabous qui entourent le handicap. ⚽Pour info, seulement 1,4 % des clubs de sport sont équipés pour accueillir les personnes en situation de handicap en France.

Le gouvernement est en train de mettre en place un dispositif de club sportif inclusif partout sur le territoire. L’objectif est de créer la rencontre entre jeunes valides et handicapés autour des valeurs fédératrices du sport. 🤝

D’ailleurs, il n’est jamais trop tard pour regarder en famille la rediffusion des Jeux Paralympiques qui ont eu lieu cette année à Paris. Un excellent moyen de montrer à son ado que l’on peut se dépasser, même lorsqu’on est porteur ou porteuse d’un handicap.

S’instruire par le jeu : 5 idées ludiques pour votre ado

Il existe tout un tas de jeux pensés pour sensibiliser les jeunes aux enjeux du handicap. On vous a concocté une liste de 5 jeux préférés.

  • L’association Tourisme Handicap a inventé une dizaine de mini jeux pour se mettre dans la peau d’une personne en situation de handicap : invalidité physique, perte d’un sens, dyslexie… Adaptés aux enfants dès 5 ans et parfaits pour les jeunes adultes. 
  • L’association OS Asso a imaginé des ateliers de « mise en boîte des préjugés », soit des Prejugix Party. Chaque participant écrit ses préjugés sur le handicap, les partage au groupe et échange pour déconstruire les idées reçues. Vous pouvez même y aller en famille. On adore l’idée ! 😃 
  • Le jeu Vie ma Vue permet aux participants de se mettre à la place d’un individu malvoyant, à télécharger sur PC. 
  • Le jeu de cartes Hand17Family permet d’apprendre à reconnaître 17 familles de handicap, une excellente ressource pour ouvrir le dialogue sur le sujet à partir de 6 ans. 
  • Les Handispensables, un autre jeu de carte sous forme de questions/réponses, un MUST pour un dimanche jeu de société en famille.💚

Les ressources clés pour aborder le sujet du handicap

Pour sensibiliser votre jeune aux différentes formes de handicap, on vous propose une liste de films, podcasts et ouvrages indispensables. À regarder seul ou en famille.

👉Nos films préférés :

  • Wonder, un très beau film de Stephen Chbosky sur les malformations physiques.
  • Un petit truc en plus, un film récent de l’humoriste Artus (adoré par les ados) pour aborder le handicap des jeunes adultes.  
  • La famille Bélier, un film à la fois doux et émouvant pour évoquer la surdité.
  • Intouchables, un incontournable sur la quadri-paraplégie, avec Omar Sy et François Cluzet.
  • De toutes nos forces, un très beau film sur la paraplégie, le sport et le lien familial.

👉Notre recos de podcasts :

👉Les livres pour sensibiliser au handicap :

  • « La différence invisible », un illustré de Mademoiselle Caroline et Julie Dachez sur l’autisme asperger.
  • « Ça va aller » de Daisy Dessine, au sujet des handicaps invisibles et de la différence en général.
  • « Attention, fragiles » de Marie Sabine Roger pour aborder la précarité, la différence et le handicap à travers d’histoires croisées.
  • « L’œil du loup » de Daniel Pennac, un grand classique sur la différence et la tolérance.

Si malgré tous vos efforts et votre amour, vous sentez une résistance chez votre enfant ou votre ado, cela cache peut-être un mal-être plus profond. Ne culpabilisez pas, vous n’êtes pas seule.❤️‍🩹 L’adolescence est une période délicate pour les mamans comme pour leurs enfants. Si c’est votre cas, sachez que vous pouvez être accompagnée.

Les psys et coachs IAMSTRONG suivent au quotidien des jeunes de 12 ans à 25 ans, notamment en cas de conflit familial. Notre méthode repose sur un accompagnement en visio et des activités individuelles en ligne. Notre objectif : aider votre enfant à se reconnecter à ses émotions, à mieux se connaître et à reprendre confiance en lui.🔥

Pour aller plus loin

Vous avez du mal à aborder les sujets délicats avec votre ado ? Vous n’êtes pas seul : nous recevons chaque jour des messages de parents qui éprouvent des difficultés à entretenir une communication saine avec leur jeune. ❤️‍🩹Dans ce genre de situation, le coaching pour ado est une excellente solution pour retrouver un dialogue apaisé.

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent au quotidien les jeunes de 11 ans à 24 ans dans leurs problématiques. Leur objectif ? Leur donner les clés pour devenir des adultes empathiques, bienveillants et pleinement épanouis.

Notre méthode repose sur 3 piliers : un suivi régulier en visio par un psy ou coach dédié, des activités individuelles en ligne pour apprendre à mieux se connaître et une ligne d’écoute sur whatsapp en continue pendant tout l’accompagnement. La fréquence du suivi dépend de vos besoins et de votre jeune. 🙂

Nous proposons différentes formules qui s’adaptent à vos attentes spécifiques, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement pour en savoir plus.

Vous avez désormais quelques astuces concrètes pour sensibiliser votre ado et l’éveiller au sujet du handicap. Besoin d’autres conseils pour aborder les sujets tabous ? Faites un tour sur notre blog dédié aux parents d’ado.


Comment accompagner ma fille pendant sa puberté ?

Comment accompagner ma fille pendant sa puberté ?

Comment accompagner ma fille pendant sa puberté ? 

La puberté marque une étape clé dans la vie des jeunes filles. Lorsque les premiers changements corporels pointent le bout de leur nez, il est important de bien accompagner son ado. Pour vous donner les meilleures clés, nous avons co-construit ce guide avec Sorella Care, espace de santé pluridisciplinaire dédié à la santé des femmes. 🫶

Entre bouleversements hormonaux, évolutions physiques et éveil de la sexualité, il y a un tas de sujets à aborder et de nouveautés à accueillir. Pour vous aider à préparer cette période, on vous a préparé un guide complet sur la puberté chez les filles.

Au programme : un recap des changements physiques et psychologiques et des astuces concrètes pour aider son enfant à traverser sereinement ce moment.

Tout ce qu’il faut savoir sur la puberté 

La puberté, c’est quoi exactement ? 

Pour commencer, retour sur les bancs de l’école : à quoi correspond exactement la puberté ? 🔎Il s’agit du processus de transition entre l’enfance et l’âge adulte. Nos organes sexuels se développent pour nous donner la capacité de nous reproduire. C’est à cet âge-là que les jeunes filles deviennent fertiles. Ce changement s’accompagne d’un bouleversement hormonal qui impacte à la fois le corps et l’esprit.

🧠Concrètement, la puberté débute lorsque l’hypophyse et l’hypothalamus (organes du cerveau) produisent des hormones spécifiques qui agissent sur les ovaires. Ceux-ci commencent donc à sécréter des œstrogènes — aussi appelés « hormones sexuelles » — qui sont responsables des changements sur le corps.

Notez que la puberté n’est pas un processus brutal qui apparaît du jour au lendemain : vous avez le temps de vous y préparer ! 😉 Chez les filles, la puberté commence entre 8 et 14 ans et dure en moyenne 4 ans. Difficile de prédire comment se déroulera la puberté de votre enfant, chaque corps est unique. 

💡Pour info, la puberté commence en moyenne un an plus tard chez les garçons. Ils atteignent la maturité sexuelle vers 17 ans.

Quels sont les changements physiques pendant la puberté ? 

Les jeunes filles observent des changements progressifs sur leur corps, dans leur comportement et dans leurs émotions tout au long de la puberté. Il est important d’aborder le sujet le plus tôt possible pour qu’elle ne s’inquiète pas de voir apparaître ces modifications. 🌜

Les premiers signes de la puberté : 

  • Une aréole se forme autour des mamelons et la poitrine grossit.
  • Des poils fins apparaissent sur les lèvres externes, puis sur le pubis.
  • La pilosité se développe également au niveau des aisselles.
  • Le clitoris se développe progressivement.
  • De l’acné peut apparaître au niveau du visage, sur le buste et dans le dos.
  • La croissance s’accélère en général vers 12 ans (ou avant). En moyenne, les filles atteignent leur taille définitive autour de leurs 16 ans, avec un gain total d’environ 20 cm pendant la puberté. 🌱

Dans un second temps, d’autres signes physiques se manifestent :

  • Les premières glaires apparaissent puis les premières règles se déclenchent. L’âge moyen des premières menstruations se situe entre 12 ans et 13 ans en France, mais cela peut arriver quelques années avant ou quelques années après, c’est tout à fait normal. 🙂
  • Les hanches et les cuisses se développent, votre fille peut changer de morphologie.
  • Les variations hormonales peuvent engendrer une prise de poids. 

Tous ces changements se manifestent plus ou moins rapidement, l’important est de pouvoir les accompagner et d’être équipé psychologiquement pour bien les accueillir.

Quels impacts sur le bien-être de mon ado ?

Les changements physiques sont plus difficiles à accepter et peuvent impacter l’estime de soi déjà fragile des adolescentes. La prise de poids ou l’apparition de l’acné sont souvent source de complexes chez les jeunes filles. 🫤

Certaines d’entre elles trouvent leur corps disgracieux, voire même « sale » au moment des premières menstruations. À ce moment-là, il est important d’avoir un discours bienveillant et déculpabilisant avec votre fille, vous pouvez bien sûr vous appuyer sur des ressources clés. 

« On devrait pouvoir en parler facilement entre ami(e)s, en famille, à l’école sans être gêné(e)s. Avoir ses règles, ça signifie qu’environ une fois par mois, un peu de sang va s’écouler du vagin, pour signifier que le corps féminin fonctionne bien. Pas de panique, ça peut paraître impressionnant au début, mais c’est une manifestation corporelle naturelle que vous allez apprivoiser tout au long de votre vie. » Tout sur les règles

Les bouleversements hormonaux peuvent aussi provoquer des sautes d’humeur ou une forte émotivité, difficile à appréhender.

« A la puberté, le corps évolue très vite, plus vite que le cortex pré-fontal du cerveau, siège de la gestion des émotions, qui n’est pas encore à maturité » explique Erika Seydoux, thérapeute et coach, co-fondatrice d’IAMSTRONG.

Votre ado doit composer avec de nouvelles émotions et de nouveaux questionnements : l’éveil de la libido, la réflexion sur son identité de genre et son orientation sexuelle, les difficultés de socialisation… 🤯

L’adolescent oscille sans arrêt entre envie d’indépendance et besoin d’être rassuré par ses parents. Cette instabilité est une vraie fragilité psychologique chez nos jeunes, il ne faut pas hésiter à solliciter le suivi d’un professionnel de santé. 

👉Les psy et coach IAMSTRONG proposent un accompagnement adapté aux adolescentes pour les aider à vivre une puberté apaisée. N’hésitez pas à nous contacter si vous en ressentez le besoin pour découvrir notre méthode en détail.

Les bons réflexes pour accompagner sa fille pendant la puberté 

Adopter un discours bienveillant et déculpabilisant

Pas trop tôt, mais pas trop tard; il y a un discours adapté à chaque moment du développement de l’enfant ! Il est difficile de savoir à l’avance quelles seront les premières manifestations corporelles et comment votre fille les accueillera. L’idéal est donc d’aborder calmement le sujet avant l’entrée au collège pour lui rappeler qu’elle peut compter sur vous pendant cette période. ❤️

Évoquez avec elle tous les changements physiques et psychiques qui l’attendent avec un ton bienveillant et renforcez sa confiance en elle. Voici quelques suggestions de Claire de Pracomtal, co-fondatrice d’IAMSTRONG : 

  • « Il est normal que ton corps change et il est important d’en prendre soin »
  • « C’est normal d’être complexée car ton corps change beaucoup en ce moment, tu vas te familiariser petit à petit avec lui. »
  • « Tu as des cheveux magnifiques, je rêverais d’avoir une chevelure pareille. » 

La puberté puis les menstruations permettront à la jeune fille de devenir maman un jour si elle le souhaite. Son corps devient donc capable de porter la vie, c’est magique ! Si vous avez du mal à aborder ce sujet-là avec votre fille, n’hésitez pas à conulter une sage-femme. Elle vous aidera à adopter le bon discours et permettra peut-être d’amorcer ces discussions.

En ce qui concerne l’éveil de la sexualité, les jeunes filles se sentent souvent coupables de ressentir du désir pour une autre personne. Vous avez un vrai rôle à jouer pour l’aider à avoir un rapport sain à la sexualité.☀️ Rappelez-lui que ressentir du désir est une émotion naturelle, que la sexualité est une source de plaisir avant tout et invitez-la à vous poser des questions si elle en a envie. 

Si vous êtes mal à l’aise pour aborder ce type de sujet, n’hésitez pas à acheter certains ouvrages et à les mettre à disposition. Par exemple Sexperience : Les réponses aux questions des ados d’Isabelle Filliozat et Margot Fried Filliozat, à partir de 14 ans.

💡C’est aussi pendant l’adolescence que certaines jeunes commencent à découvrir les sensations de plaisir par le toucher. Pour certaines, cela passe par la masturbation. Il s’agit de  stimuler ses propres organes génitaux, souvent dans le but d’obtenir du plaisir. C’est une pratique courante, naturelle et individuelle. Pour info, les jeunes filles se masturbent pour la première fois entre 11 ans et 14 ans en moyenne.

Prendre rendez-vous chez un professionnel de santé

Quand faut-il prendre rendez-vous chez un gynécologue ou un professionnel pour la première fois ? La meilleure réponse est : dès que votre fille en ressent le besoin. Cela peut être avant ou après ses premières règles, avant ou après ses premiers rapports. 🙃

Ni trop tôt, ni trop tard; il y a une approche adaptée à chaque moment de la puberté. Sachez que vous n’êtes pas obligé de prendre rendez-vous avec un gynécologue, les sage-femmes sont aussi bien placées pour renseigner les femmes sur leur corps. 

Voici quelques motifs d’une première consultation : 

  • des questions sur les changements de son corps ou sur la puberté en général ; 
  • la compréhension du cycle des règles, les premiers saignements, le rôle des menstruations ;
  • des questions de santé sexuelle ;
  • le besoin d’être éclairée sur les différentes options de contraception, des douleurs ou des gènes.

Pour rappel, le professionnel de santé ne réalise pas d’examen gynécologique au moment du premier rendez-vous, sauf en cas d’alerte. Il s’agit avant tout d’un échange pour rassurer et conseiller la jeune fille, et répondre à ses questions. L’examen gynécologique n’est pas nécessaire si votre fille souhaite consulter pour obtenir un moyen de contraception par exemple. 

💡Le premier frottis est souvent réalisé à 25 ans, en même temps que la palpation de la poitrine. 

Nous vous recommandons de demander à votre fille en amont si elle est plus à l’aise avec un professionnel en particulier : un médecin, un gynécologue ou une sage-femme (si pas d’alerte particulière). Certaines jeunes filles préfèrent par exemple s’entretenir avec une femme pour ce premier rendez-vous. 

Il est possible qu’elle souhaite que vous l’accompagniez ou que vous restiez dans la salle d’attente. Il est important que vous puissiez en discuter en amont pour respecter son choix. 🩵 Si elle le souhaite, vous pouvez aussi demander au professionnel de santé d’anonymiser la consultation. 

👉Les professionnels de santé Sorella accompagnent les adolescents en douceur. Vous avez l’opportunité de découvrir leurs profils en amont pour bien anticiper la consultation. Sorella propose également un parcours de soin Puberté adapté aux adolescentes avec une approche pluridisciplinaire et bienveillante.  

Les bons réflexes d’une sexualité apaisée

Votre fille est peut-être sur le point de commencer sa vie sexuelle et de partager des moments intimes avec un ou une partenaire. S’il est important qu’elle aborde sa sexualité sans culpabilité ni complexes, il est tout aussi important d’instaurer un cadre pour la protéger.

Certains points sont donc à aborder avec elle : 

  1. La contraception : présentez-lui tous les moyens à sa disposition pour identifier avec elle celui qui lui correspondrait le mieux.😉 N’hésitez pas à lui partager votre retour d’expérience.
  2. Le consentement : un sujet délicat, mais qu’il est essentiel d’aborder avec nos ados, filles ou garçons. Rappelez à votre fille que son consentement est indispensable avant un rapport sexuel et qu’elle est entièrement libre de refuser une pratique dont elle n’a pas envie.
  3. Les IST et MST : une discussion importante pour lui permettre de se protéger et d’adopter les bons réflexes dès le début de sa vie sexuelle.
  4. La pornographie : Si 50 % des jeunes y sont exposés avant leurs 14 ans, il est  important de les sensibiliser au sujet. Prenez le temps de leur expliquer que ce n’est pas la réalité et de les encourager à s’en préserver s’ils ne sont pas prêts à être exposés à du contenu explicite.

5 astuces pour accompagner sa fille pendant la puberté 

1. Trouver les bonnes ressources 📚

 

Appuyez-vous sur des témoignages et des ressources pédagogiques pour accompagner votre fille pendant sa puberté.

 

Voici nos recommandations : 

 

2. Préparer un kit de règles 💛

 

Lorsque votre fille connaît ses premières menstruations, vous pouvez lui préparer un kit complet avec des serviettes hygiéniques, des tampons, une cup, des culottes de règles et lui rappeler les conditions d’utilisation de chaque dispositif.

 

Vous pouvez même anticiper et préparer ce kit avant ses premières règles pour qu’elle puisse se familiariser avec les différents types de protection. Vous lui permettez de découvrir celles qui lui conviennent le mieux !

 

3. Respecter l’intimité de sa fille 🌝

 

Pendant sa puberté, il est normal que votre fille ait besoin de son espace à elle et de temps seule. En tant que parent, vous pouvez avoir du mal à trouver votre juste place. Tout est question d’équilibre : vous pouvez l’accompagner et vous montrer disponible tout en respectant sa pudeur. 

 

4. Donnez-lui confiance en elle 🔥

 

L’estime de soi est souvent mise à mal pendant la puberté. N’hésitez pas à verbaliser des affirmations positives et à complimenter votre fille. Ce qui va sans dire va encore mieux en le disant. 

 

5. Respecter son rythme 🫶

 

Maintenant que vous avez tous ces éléments en tête, vous savez comment accompagner votre fille. Cependant, il est important de respecter son rythme et d’être à l’écoute de ses besoins : certaines jeunes filles ne souhaitent pas du tout aborder le sujet des menstruations ou de la sexualité avant un certain âge, et c’est OK ! 

L’essentiel est que votre ado vous identifie comme un adulte de confiance au moment où elle a besoin de vous. 

Pour aller plus loin

Votre ado entre dans sa puberté et vous sentez qu’elle a besoin d’être accompagnée ? Entre changements physiques, complexes, menstruations, éveil de la sexualité… C’est une période chargée sur le plan émotionnel, il est normal de solliciter le soutien d’experts. 😉

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent chaque jour les adolescents dans toutes leurs problématiques et leur donnent les clés pour prendre confiance en eux

Notre méthode repose sur 3 piliers : un accompagnement de proximité grâce à des échanges en visio et sur WhatsApp et des exercices individuels en ligne pour apprendre à mieux se connaître.⭐ Cette recette s’adapte aux besoins et attentes spécifiques de votre enfant. 

🧡En parallèle, vous pouvez amorcer un suivi médical tout en douceur qui répond aux besoins de votre fille. Les professionnels de santé Sorella proposent un accompagnement dédié aux patientes en période de puberté. Gynécologues, médecins, kiné, ostéo, diététiciens sont mobilisés pour lui permettre de vivre une puberté apaisée et de se sentir bien dans son corps. 

Sorella propose également des ateliers dédiés aux ados, conduits par des sages-femmes : des moments qui leurs sont réservés pour répondre à leurs questions, les aider à mieux se connaître et comprendre leur corps dans cette période si délicate. Un accompagnement tout en douceur où l’écoute et la bienveillance sont clés.💫

Découvrez les profils des professionnels Sorella, spécialisés dans la santé des femmes. 

Vous voilà fin prêt pour accompagner votre fille pendant sa puberté. Écoute, bienveillance et ouverture d’esprit sont de mise pour aborder les sujets délicats. Rassurez-vous, ça va bien se passer, tous les parents passent par là. 

Besoin d’autres conseils ? Consultez notre blog dédié aux parents d’ados.