Sorties, fêtes, premières libertés… Comment poser le juste cadre ?

Les beaux jours reviennent, et avec eux, l’envie chez les ados de tester de nouvelles expériences, de passer du temps entre amis, et de prendre un peu de distance avec l’autorité parentale. Rien d’anormal : c’est même plutôt sain. 😉 

Pour autant, votre ado a toujours besoin d’un cadre et de règles. L’objectif n’est pas de le surveiller ou de le brider, mais de le protéger. Et ce n’est pas toujours évident de trouver le juste équilibre : comment accorder des libertés sans l’exposer à des risques inutiles ?

Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous proposons un article complet. Le but ? Accompagner votre ado dans sa quête d’autonomie, tout en assurant sa sécurité. 🙃

 

Les premières sorties de nos ados, pourquoi c’est si important ?

À l’adolescence, votre enfant a envie de tester de nouvelles choses : premières sorties, premières consommations, premières relations… Même si cela vous fait peur, c’est un processus normal qui lui permet de mieux se connaître et de tester ses propres limites. Cela ne veut pas forcément dire qu’il ou elle va se mettre en danger.

Les premières « transgressions » ont souvent lieu en groupe, à l’occasion de soirées entre amis, par exemple. En France, les adolescents essaient la cigarette pour la première fois à 14 ans. En ce qui concerne l’alcool, 2/3 des jeunes en classe de 3ème disent y avoir déjà goûté. Oui, c’est jeune. C’est justement pour cela qu’il faut aborder le sujet avant que l’occasion ne se présente à lui.

À cet âge-là, la transgression n’est pas forcément un acte de rébellion contre vous. C’est un moyen pour votre jeune de comprendre comment fonctionne son corps, mais aussi d’exister au sein du groupe. Le problème, c’est que le cerveau de nos ados est encore en maturation. Ils sont plus sensibles à la dopamine, le neurotransmetteur lié au plaisir et à la récompense. 🤩 Cela les pousse à chercher des sensations fortes et des plaisirs immédiats.

« Un autre aspect fondamental du développement cérébral adolescent est l’augmentation de la sensibilité à la dopamine, c’est un neurotransmetteur lié au plaisir et à la récompense. Les adolescents ressentent donc une plus grande satisfaction lorsqu’ils accomplissent des activités stimulantes ou gratifiantes. Cette suractivation du circuit de la récompense peut les pousser à rechercher de nouvelles expériences, parfois dangereuses, pour satisfaire cette envie de sensations fortes. » Association Pactes (Prévention et Accompagnement Conseils sur les Traumatismes et le Stress).

L’idée est donc de donner des clefs à votre ado pour qu’il ou elle apprenne à se protéger en toute autonomie. 🥰

 

Premières sorties de nos ados : comment poser un cadre ?

La confiance, c’est la clé

Avant de poser un cadre, il faut absolument instaurer une confiance mutuelle entre vous et votre ado. Sans cette confiance, votre ado se sentira puni, brimé, il y a peu de chance qu’il ou elle soit réceptif à votre discours. 👀

1. Faites-lui confiance, dites-le-lui et montrez-le-lui avec des actes concrets. Votre enfant se sentira responsabilisé, aura envie de mériter cette confiance et de respecter les règles.

👉 11–13 ans : Donnez-lui une première petite autonomie, comme aller au cinéma avec un(e) ami(e) en journée, avec un horaire précis pour le retour. Montrez que vous lui faites confiance tout en restant disponible en cas de besoin.

👉 14–15 ans : Laissez-le aller à une soirée encadrée (chez un copain avec des adultes présents), vous pouvez éventuellement lui demander de vous envoyer un message à l’arrivée et avant de rentrer — mais ne l’assaillez pas de textos.

👉 16–17 ans : Proposez-lui de gérer seul une sortie plus libre (concert, fête en ville), en fixant ensemble un cadre clair (heure de retour, moyens de transport, contact en cas d’imprévu).

2. Gagnez sa confiance en adoptant une posture de parent compréhensif, ouvert d’esprit, en vous mettant à sa hauteur.

Comprenez que votre ado a besoin de liberté. Lorsqu’il ou elle vous demande l’autorisation, ne vous braquez pas ! Demandez-lui plus d’informations : Avec qui il ou elle sort ? Où se passe la soirée ? A-t-il besoin de vous pour l’y amener, le récupérer ? Qui seront les adultes présents ?

Échangez ensemble pour poser un cadre, mais évitez le « non » réflexif : c’est le meilleur moyen de frustrer votre ado et de perdre sa confiance. En ce qui concerne la punition, c’est exactement le même résultat.

« La punition diminue le sentiment de responsabilité et prive l’adolescent de la possibilité d’apprendre les conséquences naturelles de ses actes. » Isabel Filliozat, On ne se comprend plus.

Sinon, la prochaine fois, il risque de désobéir sans vous demander l’autorisation, c’est exactement ce que l’on souhaite éviter. 🙃

Miser sur la transparence

Dans un second temps, vous pouvez expliquer à votre ado pourquoi vous tenez à mettre des règles. Vous ne cherchez pas à le contrôler ou à le surveiller, vous souhaitez le protéger.

Les ados ne sont pas toujours très réceptifs à cet argument, ils ont besoin d’explications concrètes : la transparence est votre alliée. Une nouvelle fois, n’infantilisez pas votre ado. Expliquez-lui clairement quels sont les risques auxquels il ou elle s’expose en soirée. Par exemple :

  • Les risques liés à la consommation d’alcool ou de drogue (surdose, accidents graves, perte de contrôle).
  • Les risques liés à la consommation ou aux comportements des autres personnes (violences, agressions).

N’hésitez pas à vous appuyer sur des évènements récents qui ont eu lieu dans votre entourage ou dans l’actualité. 🔥 Veillez à ne pas être alarmiste, mais seulement factuel : si tu as tel comportement, voici les dangers réels auxquels tu t’exposes.

Vous ne cherchez pas à lui faire peur, mais à le responsabiliser. Poser un cadre permet de le préserver, mais aussi de protéger les autres jeunes.

Établir des règles claires avec votre ado avant sa première soirée

Nous y sommes. Maintenant que votre ado vous fait confiance et qu’il a compris pourquoi vous souhaitez instaurer des règles, vous pouvez entrer dans le vif du sujet. 💫

Pour que votre ado coopère, il ou elle doit participer à l’élaboration de ces règles pour y adhérer. Le cadre que vous proposez dépend bien sûr de l’âge de votre enfant, du contexte dans lequel s’inscrit la soirée et du tempérament de votre ado.

Voici quelques recommandations :

🎉 Fête à la maison : avec ou sans adultes ?

  • Avant 16 ans : plutôt avec la présence d’un adulte dans la maison.
  • 16 et + : plutôt sans adulte mais en se mettant d’accord sur le nombre d’invités et la consommation d’alcool. Interdire totalement, c’est souvent contre-productif : ils risquent de le faire en cachette. Mieux vaut poser des limites (par exemple : pas de spiritueux, bière uniquement) et proposer des alternatives qui ne cassent pas l’ambiance.

💡 Des idées “soft & cool” qui plaisent aux ados :

  • Bière sans alcool (la Heineken 0.0 ou la Desperados Virgin sont souvent bien perçues)
  • Mocktails à préparer ensemble, façon bar maison (ex. : Virgin Mojito, Shirley Temple, ou un jus pomme-citron-gingembre avec glaçons et menthe fraîche)
  • Boissons originales type Karma Cola, Fritz-Kola, ou Arizona Tea pour un effet “boissons de grands” sans alcool
  • Fontaine à softs avec gobelets stylés, pailles colorées, playlist collaborative et lumières tamisées : ça crée l’ambiance sans avoir besoin d’alcool

L’idée est de leur donner les clés pour qu’ils se sentent responsables, et qu’ils puissent passer un bon moment sans se mettre en danger.

🕑 Heure de retour : à adapter en fonction de l’âge et du contexte

L’heure de retour, c’est comme le reste : ça évolue avec l’âge, le contexte… et la confiance.

  • 13–14 ans : on reste sur du raisonnable — par exemple retour à la maison vers 22h max, sauf exception.
  • 15–16 ans : 23h en période scolaire, minuit pendant les vacances ou pour une occasion spéciale.
  • 17 ans : on peut aller jusqu’à minuit – 1h, voire 1h30 en vacances, si tout se passe bien.
  • 18 ans et + : votre ado est majeur, laissez-lui de l’autonomie mais gardez le lien  “Tu m’envoies juste un petit message quand tu rentres, ça me rassure.” Souvent, ça suffit à poser un cadre simple et respectueux des deux côtés.

En résumé : pas de règle gravée dans le marbre, mais des repères souples, adaptés… et discutés ensemble. La clé, c’est que votre ado sente la confiance – et connaisse les limites.

👫 La règle du « buddy »

Avant chaque soirée, proposez à votre ado de choisir un “buddy” :
un ami ou une amie de confiance pour qu’il se “surveillent” mutuellement tout au long de la soirée.

👉 Le principe :

  • Ils s’assurent que tout se passe bien pour l’autre (notamment au moment du retour).
  • En cas de problème (malaise, abus d’alcool, comportement déplacé…), il y a toujours quelqu’un pour réagir.

C’est une façon de responsabiliser et protéger votre ado sans être sur son dos !

Une fois que ces règles sont claires pour vous et votre enfant, vous pouvez lâcher prise ! ☀️ Respectez l’intimité de votre ado et son épanouissement personnel : pas de contrôle intempestif, pas de message intrusif ou de durcissement des règles sans raison. Faites-lui confiance !

Si vous observez que votre ado respecte ces règles, vous pouvez même les assouplir petit à petit. Le but est de créer un cercle vertueux de confiance : votre enfant s’aligne à votre cadre, vous avez confiance en lui et pouvez progressivement lui accorder plus de libertés. Vous verrez qu’à terme, cela ne fera que renforcer vos liens.

 

Comment faire comprendre à votre ado qu’il ou elle peut compter sur vous en cas de problème ?

Quand on pense à son rôle de parent d’ado sur ce thème des sorties, on pense souvent à poser un cadre, fixer des règles. C’est important. Mais ce n’est pas suffisant.

Plus que tout, il doit aussi savoir que, quoi qu’il arrive, il pourra toujours compter sur vous, surtout dans les moments difficiles.

👉 C’est ce message-là qu’il faut faire passer clairement, dès les premières sorties, pour que votre ado pense :

« Si j’ai un souci, je peux en parler à mes parents. »
Et non :
« Si mes parents découvrent ça, je suis mort. »

Cela ne signifie pas tout accepter ou fermer les yeux sur les transgressions, mais repenser la manière dont nous réagissons. Plutôt que de juger ou de sanctionner immédiatement, comment réagir pour qu’ils osent venir à nous sans peur, même lorsqu'ils ont fait un mauvais choix ?

Prenons un exemple concret : votre ado vous appelle à 1h du matin, en larmes, parce qu’il a trop bu et ne sait pas comment rentrer. Il aurait pu ne rien dire. Monter avec un copain tout aussi alcoolisé. Prendre des risques.

Mais il a choisi de vous appeler vous.

➡️ Votre première réaction est importante pour maintenir ce lien de confiance. Oui, vous êtes inquiet. Oui, vous êtes probablement en colère. Mais à ce moment précis, l’urgence n’est pas de sermonner, c’est de rassurer. Vous y allez. Vous le ramenez. Vous lui direz même qu’il a eu le bon réflexe.
Et le lendemain, à tête reposée, vous reparlez de ce qui s’est passé, vous posez des limites, vous ouvrez la discussion.

C’est dans ces moments-là que se construit la vraie confiance. C’est là qu’on évite les drames.

✨ En tant que parent, on peut se dire :

Je préfère mille fois qu’il m’appelle à 1h du matin, pour que je vienne le chercher… Plutôt qu’il prenne des risques pour ne pas me décevoir ou pour ne pas être puni.

💛 Dites-le-lui clairement : “Peu importe ce qui se passe, appelle-moi. Je serai là. On réglera ça ensemble.”

 

Les ressources clés pour préparer les premières sorties de votre ado

Pour aller plus loin, on vous propose 3 ressources à consulter pour mieux aborder les premières sorties de votre ado :

 

Pour aller plus loin

Vous avez du mal à poser un cadre ? Votre ado s’oppose à votre autorité et vous n’arrivez pas à dialoguer ensemble ? Dans ce cas, nous sommes là pour vous aider. 🫴

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues accompagnent également les parents.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel spécifiquement choisi pour vous, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

Vous avez d’autres questions concernant l’addiction, la prise de risque ou la gestion des émotions à l’adolescence ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !


Fin d’année : comment garder le cap sans s’épuiser ?

Le soleil pointe le bout de son nez, les jours se rallongent et votre ado a du mal à rester concentré sur ses cours ? Difficile de tenir le rythme alors qu’il ou elle ne rêve que de vacances et que la saison estivale se profile à l’horizon. ☀️

Il est important que votre ado finisse l’année en beauté et ne se décourage pas si près du but. Mais pour qu’il continue de travailler efficacement sans s’épuiser, il faut faire preuve d’un peu de créativité. On vous explique !

 

Mon ado est démotivé en fin d’année : c’est normal ?

Chez les collégiens, les lycéens, et même chez les adultes, on observe une baisse de motivation au travail à partir du printemps. Pourquoi ? Nos pensées sont accaparées par les vacances qui approchent, on a envie de passer du temps dehors, de penser à autre chose qu’au travail ou aux cours. Et c’est bien normal ! 😉

Selon une étude menée par le Nouvel Obs, le taux d’absentéisme explose en juin chez les étudiants.

Pourtant, votre ado a tout intérêt à rester focus sur les dernières semaines qui le séparent des vacances ! Déjà parce que cela lui permettra d’aborder l’été l’esprit léger sans devoir incomplet ou leçons à revoir, mais aussi parce qu’il ou elle a peut-être des examens à passer. 📚 Cette année, si votre ado passe le Brevet ou le Bac, les mois de mai et juin comptent beaucoup pour ses révisions et sa réussite.

 

Pourquoi faut-il trouver un nouveau rythme en fin d’année ?

En tant que parent, vous pouvez avoir du mal à adopter le bon discours en fin d’année. Difficile d’aider votre ado sans adopter un rythme militaire qu’il ou elle ne pourra pas tenir. L’objectif est de trouver un compromis qui lui permet de travailler efficacement, tout en ayant du temps pour s’aérer l’esprit avec des activités qui lui font du bien.

En fin d’année, les ados sont souvent soumis à une forte pression, la charge mentale peut les rendre plus irritables ou moins consciencieux, non pas par flemme, mais par fatigue.

Si votre ado s’acharne à travailler, il ou elle risque de réviser à contrecœur, et donc :

  • De s’épuiser (être moins efficace, passer du temps sur des choses acquises, se sentir submergé par le travail, s’aventurer sur le terrain du burn-out scolaire).
  • De se crisper sur des choses qu’il ou elle n’arrive pas à faire (il aimerait finir ses devoirs plus vite pour profiter avec ses amis).
  • De se démotiver (baisses des résultats, impression de travailler pour rien).

Au début de l’été, la pire ennemie des ados se réveille : la FOMO (Fear Of Missing Out) ou la peur de manquer un évènement important parce qu’il ou elle est en train de travailler. 🙃

Dans un article Popscience dédié à la FOMO, Micol, 15 ans, explique :

« J’ai souvent peur de rater quelque chose que mes amis peuvent faire, même juste une sortie, qu’ils pensent à faire des choses sans moi. »

Comment y remédier ? En alternant les moments de travail avec des moments de détente, en repensant la manière de travailler, on vous détaille tout ça !

 

Conseils pour accompagner son ado en fin d’année

L’aider à se fixer des objectifs scolaires… mais pas que !

Si votre ado a du mal à travailler ou à rester concentré, c’est aussi que l’année lui paraît interminable et qu’il ne voit plus le fruit de ses efforts. 🥴 Dans ce genre de situation, les coachs IAMSTRONG recommandent souvent d’adopter la technique des « petits pas ».

Concrètement : vous aidez votre ado à se fixer des objectifs simples et clairs à très court terme.
Par exemple, dans 2 jours, il ou elle doit avoir lu 4 chapitres du livre pour le cours de Français, complété les 2 premiers exercices de maths et avoir revu telle notion de SVT. 👉 Faire un planning à plus court terme permet à votre ado de ne pas avoir l’impression de crouler sous le travail et de garder la maîtrise de ces révisions.

N’oubliez pas également de célébrer chaque petite victoire ! Lorsqu’il ou elle accomplit quelque chose ou atteint ses objectifs, verbalisez que vous êtes fier, organisez une sortie en famille ou faites-lui un petit cadeau. 🙂 Ce qui lui fait du bien, c’est de savoir que vous êtes sensible à son investissement et que vous remarquez les efforts qu’il ou elle fournit.

Enfin (et ça fait aussi partie de la récompense), n’hésitez pas à impliquer votre ado dans l’organisation des vacances à venir. C’est un objectif qui n’est pas scolaire, un objectif enthousiasmant qui l’aidera à tenir le cap !

Explorer de nouvelles techniques pour stimuler l’apprentissage

Quand la motivation est au plus bas, votre ado ne prend plus aucun plaisir à apprendre. C’est dans ce genre de contexte qu’il ou elle se fragilise physiquement et psychologiquement. Le secret, c’est d’essayer de nouvelles méthodes pour réviser, des techniques plus ludiques et plus légères. 🌸

« Certaines recherches récentes suggèrent qu’un besoin fondamental supplémentaire pourrait avoir un rôle à jouer : le besoin de nouveauté, défini comme “le besoin de faire l’expérience de quelque chose qui n’a pas été expérimenté auparavant ou qui s’écarte de la routine quotidienne”. Cette piste viendrait soutenir l’usage d’activités pédagogiques diversifiées ou le développement des pratiques pédagogiques “innovantes” basées, par exemple, sur l’usage d’outils nouveaux (numériques ou non), ou encore sur l’emploi du jeu en soutien de l’apprentissage. » Étude menée par l’université de Lorraine, La Motivation des étudiants

Vous pouvez explorer de nouveaux supports d’apprentissage, comme les podcasts, les vidéos, les jeux pédagogiques, le dessin. 💫 La créativité est un véritable catalyseur d’apprentissage. Une vidéo inspirante ou une mise en situation peuvent réenclencher un intérêt bloqué.

  • Radio France propose une série de podcasts courts sur les classiques de la littérature.
  • Pour compléter la liste, vous pouvez jeter un œil au répertoire de podcast d’Annabac.
  • La chaîne YouTube Les Bons Profs est une référence pour tous les étudiants, collégiens comme lycéens : les cours sont ludiques et schématisés, adaptés à tous les niveaux.
  • Pour préparer le BAC, rendez-vous sur les chaînes Les Génies des Sciences pour les matières scientifiques et l’Antisèche pour les cours d’Histoire, de Français et d’art.

N’hésitez pas aussi à varier les lieux de révision : rendez-vous dans un parc ou dans un endroit calme en extérieur, c’est excellent pour aérer son cerveau et votre ado n’a pas l’impression d’être enfermé. 🌹 Certains bacheliers organisent même des résidences de révision : ils se rassemblent dans un nouvel endroit, organisent leur semaine de révision et s’entraident. Pensez-y et proposez-lui !

💡 Parents, on ne vous oublie pas ! Si vous ne savez pas quel discours adopter pour motiver votre ado, on vous recommande vivement La discipline positive de Jane Nelsen et Lynn Lott qui rappelle les meilleures pratiques.

Se projeter au-delà des vacances pour rester motivé

Si votre ado est démotivé, c’est aussi peut-être parce qu’il ou elle ne sait plus pourquoi il travaille. Vous pouvez évoquer ensemble les perspectives à plus long terme, sans lui mettre la pression ni entrer dans le détail :

  • Qu’est-ce qu’il ou elle aimerait étudier l’année prochaine ?
  • Quels sont les rêves ou les passions que votre ado poursuit ?
  • Quels sont les sujets qu’il ou elle prend plaisir à apprendre ou à découvrir ?

Selon l’âge de votre ado, vous pouvez même parler doucement d’orientation pour affiner le choix des matières et mettre un peu de concret derrière tous les efforts qu’il ou elle fournit. 😉

« Pour qu’un étudiant perçoive la valeur d’une activité, il est souhaitable qu’il la juge à la fois intéressante et utile. » Rolland Viau, Professeur et chercheur canadien.

 

Pour aller plus loin

Malgré tous vos efforts, votre enfant peut avoir besoin d’un soutien extérieur pour rester motivé et éviter le burn-out scolaire. Dans ce cas, nous sommes là pour vous aider. 🫴

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à trouver la ou les méthodes d’apprentissage qui leur conviennent grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

Vous avez d’autres questions concernant l’orientation, la puberté ou la gestion des émotions à l’adolescence ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !


Fatigue parentale : comment être un parent disponible sans s’épuiser ?

Depuis quelques mois, votre enfant change : ses besoins ne sont plus les mêmes, ses réactions vous surprennent, et vous avez parfois l’impression de ne plus avoir le mode d’emploi. Pas de doute, l’adolescence s’est invitée dans votre foyer.

Dans cette période de transition, votre enfant évolue à vitesse grand V, c’est tout un quotidien à repenser. Comment être présent sans envahir son enfant ? Entre complicité et autorité, où se situe le bon équilibre ? 🫶

Parent, si vous vous sentez déboussolé dans cette période, sachez que vous n’êtes pas seul. On vous propose donc un petit guide pour accompagner votre ado sans vous épuiser. 

 

Fatigue parentale : de quoi parle-t-on ?

L’aventure de la parentalité est entrecoupée de périodes intenses et de moments d'accalmie. Souvenez-vous des premières nuits de votre enfant, de la varicelle, de ses premières bêtises… Ces épisodes sont, certes éprouvants, mais éphémères.

C’est précisément sur ce point que l’on distingue la fatigue parentale du burn out parental.

Le burn out parental est un état de mal-être bien plus profond qui s’installe sur la durée.

Selon un sondage IFOP,  57% des mamans se sentent moralement épuisées, et 6% des parents souffrent de burn out parental. 🤯

L’IIBP (consortium de recherche international sur le burnout parental) en définit clairement les symptômes :

  • une fatigue intense ;
  • un sentiment d’épuisement ;
  • des difficultés de concentration ;
  • une anxiété face aux tâches/responsabilités de la vie quotidienne ;
  • perte de plaisir dans les moments passés avec les enfants ;
  • perte d’implication dans l’éducation et le soin des enfants ;
  • sentiment persistant d’être un mauvais parent.

Si vous vous reconnaissez dans un ou plusieurs de ces symptômes, cela ne veut pas dire que vous souffrez de burn out parental. Ces manifestations doivent s’inscrire dans la durée et être rapportées à un professionnel de santé. Seul un médecin peut vous mettre sur la piste du diagnostic.

Que vous souffriez de fatigue parentale ou de burn out, surtout, aucune culpabilité !

Cela n’a rien à voir avec l’amour que vous portez à vos enfants. ❤️‍🩹 Vous les aimez profondément, mais éduquer un ado, c’est une aventure du quotidien !

 

Charge mentale et ados : comment s’en sortir ?

Éducation positive, un cap pas une injonction

🗣️ “Tu es trop laxiste.” “ Tu es trop dur avec lui.” “Tu devrais lui laisser plus de liberté.” Grands-parents, amis, oncles et tantes, quand il s’agit d’éducation, tout le monde y va de son conseil.

Prenons l’éducation positive par exemple. Les experts du Centre de Thérapies Intégrative et des Nouvelles Technologies la définissent comme :

Une méthode qui consiste à essayer de comprendre son enfant pour répondre à ses besoins. Les enfants sont des êtres humains à part entière, pas des versions inférieures de l’humanité. L’éducation positive permet de les considérer comme il se doit. Selon l’éducation positive, les adultes se comportent avec les enfants comme ils se comportent avec des adultes.

Ce modèle prône la bienveillance, l’écoute et l’accueil des émotions, notamment dans les moments de crise ou de difficulté. Chez IAMSTRONG, nous en partageons pleinement les valeurs.

Mais attention : éducation positive ne veut pas dire éducation parfaite. Ni maîtrise émotionnelle en toutes circonstances. Ni disparition des conflits. Et encore moins épuisement parental au nom de la bienveillance.

👉 Le risque, c’est de croire qu’il faut appliquer à la lettre chaque recommandation : rester calme, poser les limites “comme il faut”, répondre avec douceur… même quand on est à bout. Or dans la vraie vie, vous faites avec ce que vous avez à l’instant T. Et c’est déjà très bien.

L’essentiel est d’en garder l’esprit — une boussole, pas une recette figée — et d’adapter en fonction de votre contexte, vos limites et vos forces du moment.

Comme le dit très justement Juliette Katz dans Le Podkatz, Notre Parentalité :

Quand j’étais enceinte, j’ai passé énormément de temps à lire et à écouter du contenu sur l’éducation positive. Quand mon fils est né, j’ai essayé d’appliquer ces préceptes à la lettre, pour être la meilleure mère pour lui, qu’il se sente écouté et soutenu. Maintenant qu’il grandit, cette pression m’épuise, j’ai besoin de lâcher prise, pour moi comme pour lui.

Et elle a raison. Pour rester un parent présent, il faut aussi se préserver soi-même. Parce qu’un parent épuisé ne peut pas accompagner sereinement. Et parce qu’aucun ado ne demande un parent parfait — juste un parent vivant, aimant, et à l’écoute... à sa mesure.

La gestion des conflits avec un adolescent

À l’adolescence, votre enfant s’émancipe progressivement de votre regard, de vos idées et de votre autorité. Brique par brique, il se construit une identité propre pour devenir un adulte autonome. 🥺

Ce processus est normal mais peut générer de nombreux conflits sur des sujets du quotidien : les révisions, l’orientation, les horaires, les moments en famille… Vous ne vous en rendez pas forcément compte, mais dès que vous haussez la voix pour faire respecter vos règles, vous mobilisez une grande quantité d’énergie.

Vous adoptez une posture de parent autoritaire qui peut être épuisante et qui est très loin du schéma de la parentalité épanouissante auquel vous aspirez.

Aujourd’hui, mon aîné a 24 ans, et son adolescence m’a beaucoup marqué. 

Que je haussais le ton ou que je dérapais, je me disais que c’était vraiment physiologique, que je ne pouvais pas faire autrement. Évidemment, mes réactions étaient rarement celles qu’attendait mon ado. Combien de fois ma propre pudeur a été heurtée ? Je ne comprenais juste pas ce dont mon enfant avait besoin et je me suis épuisée.” Témoignage de Sylvie, article “Burn out parental, chez les quinquas aussi.

On vous le dit très souvent chez IAMSTRONG, mais pour gérer les conflits, rien de mieux que la communication. Comprendre quels sont les besoins et les attentes de votre ado,  ne pas réagir à chaud, mobiliser votre temps et votre énergie au moment où votre ado est réceptif : voilà la clé pour ne pas s’épuiser. 😉

Les enjeux liés à scolarité et à l’orientation

Avec l’adolescence, émergent les premières préoccupations sur l’avenir : le vôtre et celui de votre enfant.

Que va-t-il faire plus tard ? Est-ce qu’il faut déjà décider maintenant ? Comment allez-vous vivre le départ de la maison (le fameux syndrome du nid vide) ? Selon une enquête menée par le Crédoc (Centre de Recherche pour l'Étude et l'Observation des Conditions de Vie), plus de 90% des parents d’ado sont anxieux face au sujet de l’orientation.

Si vous avez besoin de conseils sur le sujet, n’hésitez pas à venir découvrir notre article pour guider votre ado dans son orientation.

 

Stratégies concrètes pour garder patience et éviter l’épuisement parental

Choisir ses combats

La première étape, c’est de prendre conscience qu’il est illusoire (et épuisant) de vouloir être un parent parfait. C’est peut-être l’un des plus grands défis de la parentalité à l’adolescence… et pourtant, c’est aussi l’un des plus libérateurs. 😉

Sortir des injonctions, des comparaisons, de la pression à être toujours à la hauteur permet de souffler et de dédramatiser. Vous avez le droit de vous tromper. L’essentiel, c’est de savoir reconnaître vos erreurs et d’en tirer les bonnes conclusions.

Le lâcher prise, ça vous parle ? À l’adolescence, vouloir tout contrôler est non seulement épuisant… mais souvent contre-productif. L’astuce ? Choisir ses combats. Tout ne mérite pas une bataille. Pour y voir plus clair, vous pouvez même dresser la liste de ce que vous contrôlez au quotidien… et en rayer la moitié. Laisser un peu de mou sur certaines choses (par exemple : la déco de sa chambre, les fringues, le rangement, les heures de douche) vous permet de garder de l’énergie pour ce qui compte vraiment pour vous (par exemple : les efforts pour le travail, les heures de coucher, les temps d'écran etc..). Votre ado gagne en autonomie, vous, en sérénité. C’est une clé puissante pour rester un parent disponible… sans vous épuiser.

Résoudre les conflits à froid

En ce qui concerne les adolescents, l’écoute est très importante : apprendre à écouter ce qui est essentiel pour lui et trouver des compromis. Lorsqu’on se montre trop rigide, le résultat obtenu est l’inverse de celui attendu.

D’autre part, contrairement à ce que l’attitude des enfants laisse parfois à penser, il ne faut pas oublier que la pression que l’on se met à soi-même, l’enfant et l’adolescent se la mettent également. Céline Zemanczyk , spécialiste de la parentalité dans le Réseau Soignants Dans Le Monde.

Concrètement, dans une situation de tension, vous pouvez :

  1. Prendre un temps chacun de votre côté, car rien ne se résout efficacement à chaud. Se calmer d’abord, parler ensuite.
  2. Exprimer clairement et calmement vos ressentis à votre enfant, sans accusations ni débordement.
  3. Faire ensemble un petit bilan des points de friction, et explorer plusieurs pistes de compromis.

L’objectif ? Que chacun ait le sentiment de se sentir compris, d’avoir été entendu et que vous puissiez dormir sur vos 2 oreilles, sans cogitez sur ce que vous auriez pu dire.

💛 Votre adolescent n’a pas besoin d’un parent parfait, irréprochable, toujours calme et hyper organisé.
Il a besoin d’un parent authentique, capable de dire “je me suis peut-être emporté·e”, d’écouter, d’ouvrir le dialogue, de rire, de débattre, et parfois… de se planter aussi.
C’est ça, le terrain d’une vraie relation.

Apprendre à déléguer, même avec des ados

Déléguer : on en parle beaucoup quand les enfants sont petits, mais c’est tout aussi essentiel à l’adolescence. Si vous sentez que l’épuisement pointe, n’attendez pas pour demander de l’aide autour de vous ! 🤝

S’autoriser des moments pour soi n’est ni un luxe, ni un échec. C’est une nécessité. Se retrouver en tant qu’individu — ou en tant que couple — hors de son rôle de parent est indispensable. Vous n’êtes pas QUE mère ou père, vous avez vos propres passions, vos aspirations, votre personnalité propre.

Et quand vous revenez de votre “parenthèse”, c’est avec plus d’énergie, plus de recul, plus de disponibilité pour votre ado.

La créatrice de contenu Ilia Renon a d’ailleurs fait un post Instagram à ce sujet : “J’ai envie que ma fille voit sa maman qui s’éclate.” On valide !

Pour aller plus loin

Si vous sentez que vous frôlez l’épuisement, faites-vous accompagner ! Les coach et psychologues IAMSTRONG accompagnent chaque jour des parents dans toutes leurs problématiques : communication, conflits, séparation …

Nous avons imaginé un programme spécial “guidance parentale” pour vous aider à vous sentir plus épanoui dans votre rôle de parent. Cette approche repose sur les grands principes de la TCC (Thérapie Cognitivo-Comportementale) s'articule autour de 3 points :

  1. Des entretiens visio réguliers
  2. Des activités individuelles en ligne
  3. Des échanges hebdomadaires sur WhatsApp

Après un premier contact, nous évaluerons gratuitement vos besoins et vous dirigerons vers le professionnel le plus apte à vous conseiller ! 🤗

 

Les ressources clés pour se sortir de l’épuisement parental

  • Le guide épuisement parental, le prévenir, s’en sortir, d’Isabelle Filliozat, Nathan éditions. L’experte de la parentalité vous propose un guide pour prévenir l’épuisement parental grâce à 10 défis concrets.
  • Le guide Parents épuisés, par Valérie Duband, éditions Eyrolles. Un guide pratique pour sortir du “stress parental chronique”.
  • La vidéo Burn out parental, comment l’éviter et comment s’en sortir ? de la chaine parentalité et adolescence. U​​ne interview de Sandra Morel- Bordenave, sophrologue, coach certifiée et consultante en formation, spécialisée dans la prévention du burn-out professionnel et du burn-out parental.
  • La vidéo Burn out parental : comment s’en sortir ? de la Maison des maternelles. Témoignages et conseils d’experts.

Pour d’autres conseils sur la parentalité, n’hésitez pas à visiter notre blog dédié aux parents d’ados.


Révisions Bac/ Brevet : comment aider son ado à rester efficace sans s’épuiser ?

Les examens approchent et votre ado a du mal à se préparer. Brevet, baccalauréat… ces échéances marquent des étapes importantes dans le parcours scolaire de votre adolescent, mais aussi dans sa construction personnelle

Même lorsque les enjeux semblent mesurés – avec des taux de réussite globalement rassurants – la pression ressentie, elle, est bien réelle ! 🥴 Elle peut venir de l’école, de ses amis, mais aussi en partie des parents. Alors, comment l’encourager sans lui mettre la pression ? Et surtout, comment l’aider à réviser de manière efficace, sans s’épuiser ? On vous répond !

 

Bac/ Brevet : comprendre l’état d’esprit de nos ados

Deux grands examens jalonnent la scolarité de votre adolescent :

👉 Le premier a lieu aux alentours de 14 ans : le brevet des collèges, ou DNB (diplôme national du brevet). Il s’agit du tout premier examen officiel, marquant la fin du collège. S’il n’est pas déterminant pour l’entrée au lycée, il permet d’évaluer les connaissances et compétences acquises au cours des quatre années de collège. Pour 50% des élèves de 3ème, le fait d’être jugé – à l’écrit comme à l’oral – par des professeurs qu’il ne connaît pas, est une source de stress.

👉 Le second, et sans doute le plus symbolique, est le baccalauréat, dont les épreuves s’étalent désormais entre la première et la terminale. Ce diplôme représente la fin d’un cycle, et ouvre la voie vers les études supérieures pour certains, sur la vie active pour d’autres.. Pour 70% des lycéens, cette épreuve est un véritable rite de passage vers l’âge adulte, source de stress et de remise en question.

Ces examens se préparent longtemps à l’avance. Nos adolescents en entendent parler dès les premières années du collège, et passent des épreuves "blanches" pour s’y entraîner. Même si vous avez la délicatesse de ne pas les évoquer chaque jour, il y a fort à parier que certains enseignants ou camarades de classe s’en chargent à votre place ! 🙃

En 2024, les taux de réussite s’élevaient à 85,6 % pour le DNB et 91,4 % pour le baccalauréat. Votre enfant a donc toutes les chances de réussir !

Cela n’empêche pourtant pas le sentiment de pression de s’installer à mesure que la date approche…

« Le stress scolaire m’a marquée durant mon année de troisième. Le brevet, la moyenne, l’accès à un lycée général… Tout cela m’a apporté beaucoup d’anxiété, et j’ai dû gérer ça toute seule. Mes parents en sont la cause principale. » se souvient Lucile, 16 ans (Ouest-France).

Il est tout à fait naturel d’encourager son enfant à donner le meilleur de lui-même. Vous souhaitez, à juste titre, que ses résultats soient à la hauteur de ses efforts. Mais attention à ne pas être trop sur son dos, il ou elle pourrait interpréter cela comme un manque de confiance.

Voyons maintenant comment vous pouvez devenir son meilleur allié sur le chemin de la réussite. 💪

 

Comment aider mon ado à réviser efficacement ?

Les prérequis pour bien réviser

1. Identifier son type de mémoire

La première chose à faire pour accompagner efficacement votre ado dans ses révisions, c’est d’identifier SA méthode de travail. Il n’existe pas de recette universelle : chaque élève apprend différemment. Ce qui fonctionne pour Marcel ne conviendra pas forcément à Jasmine, tout simplement parce que chacun utilise sa mémoire de manière singulière.

On distingue généralement trois grands types de mémoire :

  • La mémoire visuelle 👁️ : on retient ce que l’on voit. Les élèves visuels aiment créer des fiches colorées, des schémas, des tableaux, parfois même des mind maps. Ils ont besoin de "voir" l’information pour la mémoriser.
  • La mémoire auditive👂 : on retient ce que l’on entend. Pour ces profils, relire les leçons à voix haute, les enregistrer ou les mettre en scène peut vraiment faire la différence.
  • La mémoire kinesthésique 🫶 : on retient ce que l’on vit ou ressent. Dans ce cas, mimer, bouger, inventer des anecdotes ou associer les notions à des émotions favorise l’ancrage des connaissances.

Votre ado peut se retrouver dans plusieurs catégories. S’il ou elle a une préférence pour l’auditif, n’hésitez pas à l’encourager à varier les approches, par exemple en lisant à voix haute ses fiches colorées : il combine alors plusieurs canaux d’apprentissage.

2. Connaître ses capacités de concentration

Au-delà du type de mémoire, essayez aussi d’observer ses capacités de concentration. Combien de temps parvient-il à rester attentif ? À quelle fréquence a-t-il besoin de faire des pauses ? Ces éléments vous aideront à ajuster le rythme de travail à ses besoins. 😉

3. Identifier ses forces et ses faiblesses

Identifiez également les matières qu’il maîtrise déjà, et celles qui lui demandent plus d’efforts. Peut-être que les sciences passent mieux que les langues, ou inversement. Un coup de pouce ciblé – via un membre de la famille ou un soutien scolaire – peut l’aider à reprendre confiance là où il se sent moins à l’aise.

4. Être à l’écoute de ses besoins

Enfin, demandez-vous s’il préfère travailler seul ou s’il a besoin d’être accompagné pour rester motivé. Un cadre rassurant, une simple présence silencieuse dans la pièce, ou des encouragements réguliers peuvent suffire à maintenir le cap.

Bref, l’idée est de faire un petit état des lieux, objectif et bienveillant, de ses atouts, de ses besoins, et des points à renforcer, pour construire ensemble une stratégie qui lui ressemble. 😉

Trouver son rythme d’apprentissage

"Les habitudes rassurent le cerveau. Quand il y a moins d'imprévus, il y a moins de stress généré” affirme notre coach et fondatrice, Erika Seydoux.

Sur le plan neuroscientifique, c’est tout à fait logique : le cerveau humain adore la prévisibilité. Lorsqu’une tâche devient routinière, elle est gérée par les circuits neuronaux de l’habitude du cerveau, principalement au niveau des ganglions de la base. Cela permet de libérer le cortex préfrontal — la zone qui gère la concentration, la mémoire de travail et la prise de décision.

Mettre en place une routine quotidienne claire permet donc de réduire la charge mentale : le cerveau ne perd plus d’énergie à organiser chaque action ou à gérer l’incertitude. Pour un ado, cela signifie plus de disponibilité mentale pour se concentrer sur les révisions, mieux gérer son temps, et diminuer l’anxiété liée au flou ou au dernier moment.

L’idée est de garder des repères fixes chaque jour :

  1. L’heure du réveil
  2. Les horaires des repas
  3. Les plages de révision
  4. Les séances de sport
  5. L’heure du coucher

Pour que cette organisation soit fluide et réaliste, votre rôle de parent est essentiel. Veillez à ce que le planning puisse tenir sur la durée : pouvez-vous adapter l’heure des repas ? Les activités prévues s’enchaînent-elles facilement ?

Pour éviter que cette rigueur ne soit perçue comme une contrainte, impliquez votre ado dans l’élaboration du planning. Définissez ensemble les objectifs à atteindre.

Par exemple : avoir terminé la révision de tel chapitre avant telle date, et répartissez les matières sur la semaine (français le lundi, histoire le mardi, etc.).

Enfin, pour que cette routine porte ses fruits, toute la famille doit jouer le jeu. Si votre enfant a des frères et sœurs, expliquez-leur l’importance de respecter ses temps de travail et ses nouvelles habitudes. Offrir un environnement calme et bienveillant est déjà une façon précieuse de l’accompagner vers la réussite. ☀️

Les méthodes de révisions testées et approuvées

S’il a une mémoire plutôt visuelle :

  • Les fameuses fiches colorées !
    Idéalement, qu’il les écrive à la main : comme le disait Maria Montessori, c’est par la main que se forme l’esprit. Cela lui permet de jouer sur la mise en page, varier les tailles de police, utiliser des couleurs, surligner… l’idée est de “photographier” mentalement les infos à retenir.
  • L’invasion des post-it et posters
    Laissez-le (momentanément 😅)  tapisser son espace de travail, sa chambre, son miroir, avec des citations, dates clés, formules… À force de les croiser au quotidien, même sans y prêter attention, ces infos finiront par s’ancrer dans sa mémoire.

S’il a une mémoire principalement auditive :

  • Lire à voix haute ses cours
    Il peut jouer les professeurs en expliquant à haute voix ses leçons, ou même les chanter ! S’enregistrer et réécouter ses révisions est aussi un excellent moyen de renforcer l’apprentissage.
  • Explorer les podcasts et vidéos YouTube
    De nombreuses ressources abordent les programmes scolaires de manière vivante et accessible. Quelques suggestions :

S’il a une mémoire kinesthésique :

  • Associer les notions avec les émotions
    Lire un roman, regarder un film, incarner un personnage ou rejouer une scène : tout ce qui crée un lien émotionnel avec le contenu facilite la mémorisation. Par exemple, voir l’adaptation en film de Le Comte de Monte Cristo donne envie de s’intéresser à Dumas, et les documentaires sur la Seconde Guerre Mondiale permettent de mieux comprendre les enjeux de ce conflit.
  • Utiliser des jeux interactifs
    Les quizz, applications ou jeux éducatifs en ligne sont idéaux pour les profils actifs. L’appli Kahoot! permet notamment de réviser depuis son téléphone, de façon ludique.

S’il veut mobiliser les trois types de mémoire :

L’idéal est de mobiliser toutes les capacités de votre ado avec des fiches de révision claires et agréables à relire + des relectures à voix haute + chercher des infos et anecdotes autour des sujets étudiés. C’est encore le meilleur moyen de se créer une culture complète, solide et durable ! 🥰

La confiance en soi, c’est la base !

Avoir confiance en soi, c’est croire en sa capacité de réussir et mobiliser toutes ses ressources pour dépasser les obstacles. Pour cultiver cet état d’esprit positif, notre coach et fondatrice Erika Seydoux recommande deux outils particulièrement efficaces, à pratiquer en amont des épreuves :

• Identifier ses 3 atouts pour une épreuve

Invitez votre enfant à faire la liste de trois atouts qui le rendent capable de réussir tel examen. Cela peut ressembler à :

  • « J’ai des facilités dans cette matière, j’ai toujours eu de bons résultats. Il n’y a pas de raison que cela change. »
  • « J’ai révisé sérieusement et efficacement, je suis prêt. »
  • « Je me suis entraîné avec un chronomètre, je sais gérer mon temps et finir dans les temps. »

Formuler ces pensées positives lui permettront de rentrer dans une dynamique de réussite et d’arriver confiant le jour J.

• Pratiquer la visualisation

Chaque jour, proposez à votre ado de s’accorder quelques minutes au calme pour se projeter mentalement au jour de l’examen.

🧘 Les yeux fermés, il s’installe confortablement et commence à se projeter dans le jour J. Il visualise chaque étape, comme s’il y était vraiment : le chemin jusqu’à la salle d’examen, le bruit de fond, l’odeur du papier, les battements de son cœur qui ralentissent à mesure qu’il respire profondément. Il s’imagine s’installer à son bureau, lire les consignes avec clarté, surmonter un moment de doute avec calme, puis écrire avec assurance.

Il visualise aussi la fin de l’épreuve : il rend sa copie, respire un grand coup, sort de la salle et ressent un immense soulagement, une vraie fierté. Il peut même imaginer le moment où il découvre ses résultats — et ce sentiment de satisfaction d’avoir donné le meilleur de lui-même.

Pourquoi ? Parce que le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire : se représenter une situation de succès la rend plus accessible. L’image mentale s’imprime dans l’inconscient… et oriente les actions vers sa concrétisation. Cette technique est à répéter le plus régulièrement possible (il peut même s’enregistrer parler pendant la visualisation et s’écouter les jours suivants), surtout à l’approche des épreuves, pour ancrer en lui la réussite. 😉

 

Révisions des examens : les réponses à vos questions

À partir de quand commencer les révisions du Bac/ Brevet ?

Un des pièges les plus fréquents dans la préparation aux examens est de tout concentrer dans les deux dernières semaines. Ces révisions de dernière minute sont le meilleur moyen d’être submergé de stress à cause de la surcharge mentale et de la fatigue … 🤯

De bonnes révisions s'inscrivent dans la durée. L’idéal est de commencer à les structurer dès le début de l’année, en mettant en place un rythme de travail régulier et des méthodes adaptées.🙂 Cela ne signifie pas vivre sous pression toute l’année, mais plutôt poser les bases sereinement, pour que les révisions deviennent une bonne habitude et non une course contre la montre.

Au début de l’année scolaire

Dès le début de l’année scolaire, essayez d’avoir une discussion franche et bienveillante avec votre ado. Imaginez ensemble une organisation qui lui convient, fixez des objectifs, identifiez les outils qui l’aident à se sentir confiant. En adoptant de bonnes pratiques dès le départ, l’année peut être abordée plus sereinement et sans pic de stress inutile à l’approche de l’échéance.

Pendant l’année

Pendant l’année, les examens blancs lui permettront d’évaluer ses acquis, mais surtout de tester ses méthodes de travail, de voir ce qui fonctionne ou non, et d’ajuster la stratégie sans pression. Pas de panique, donc, s’il n’a pas d'excellents résultats à cette occasion ! C’est l’occasion d’apprendre de ses erreurs. ⭐

3 mois avant les examens

Établissez un vrai plan d’action environ trois mois avant les épreuves. Cela permet de répartir intelligemment les révisions par matière, de combler les éventuelles lacunes, et d’avoir une vision claire de ce qui reste à faire.📑

Quelques semaines avant les examens

Enfin, à mesure que l’échéance approche, rassurez votre ado et donnez-lui confiance. Les enseignants, les camarades, l’environnement scolaire en général, rappellent déjà quotidiennement l’importance des examens. Votre rôle est donc complémentaire : être un soutien pour lui. Si votre ado est régulier et consciencieux, il va cartonner !

Quelle hygiène de vie pour mon ado pendant les examens ?

Dans la course aux révisions, on a parfois tendance à l’oublier : l’hygiène de vie joue un rôle fondamental dans la réussite scolaire, en particulier pendant la période des révisions.

Trois grands piliers sont à surveiller de près : le sommeil, l’alimentation, et l’équilibre global du quotidien.

• Le sommeil : un allié incontournable 🥱

Chez les adolescents, le sommeil est souvent la première victime du stress ou des plannings surchargés. Pourtant, c’est pendant le sommeil que le cerveau consolide les apprentissages. Réviser tard le soir en sacrifiant ses heures de repos est donc contre-productif : sans sommeil suffisant, les informations ne sont pas bien enregistrées, la concentration chute, et la fatigue s’installe.

Rappelez à votre enfant l’importance de dormir entre 8 et 10 heures par nuit, pour réviser efficacement !

• L’alimentation : du carburant pour le cerveau 🍱

On le sait, le cerveau est un organe très gourmand en énergie, et son principal carburant, ce sont les glucides. Il est donc essentiel d’assurer une alimentation équilibrée, variée et régulière, particulièrement en période de révisions.

Privilégiez des repas riches en bons glucides (céréales complètes, légumineuses), des fruits et légumes frais pour les vitamines, du poisson pour les oméga-3, ou encore des oléagineux comme les noix et amandes, excellents pour la concentration. L’oxygénation du cerveau passe aussi par une bonne hydratation !

• L’équilibre de vie : réviser oui, mais pas que 🚴

Enfin, réviser ne veut pas dire s’enfermer non-stop dans sa chambre pendant des semaines. Les moments de pause, de déconnexion, de plaisir, sont essentiels pour tenir sur la durée.

Une activité physique régulière, une balade en extérieur, un moment en famille ou entre amis… Tout cela contribue à recharger les batteries, à faire baisser la pression, et à revenir aux révisions avec un esprit plus clair. Ces temps doivent faire partie intégrante du planning.

Réviser la veille : est-ce vraiment utile ?

C’est une question que beaucoup se posent, souvent avec de bonnes intentions : “Est-ce qu’il ne faudrait pas revoir une dernière fois ses fiches la veille ?”

Des études en neurosciences montrent que cette relecture sous stress expose votre ado à deux risques :

  • Revenir frénétiquement sur toutes les leçons à la dernière minute est bien souvent le meilleur moyen de se stresser inutilement. Ce fameux sentiment de “j’ai tout oublié” ne vient pas d’un manque de préparation, mais d’une surcharge mentale qui brouille les repères à l’approche de l’épreuve. 😵‍💫
  • Au contraire, chez certains, elle peut donner l’illusion de maîtriser le sujet alors que le cerveau aura du mal à retenir les parties centrales des informations.

À ce stade, votre rôle de parent est de rassurer. Même si vous sentez de l’agitation chez votre ado, résistez à la tentation de l'interroger sur le contenu des cours. Montrez-lui que vous avez confiance en lui, en sa préparation, en ses capacités. Il a fait le travail, et ce qui compte maintenant, c’est d’arriver le jour J dans les meilleures conditions possibles. 🧡

La veille de l’examen doit être un moment de relâchement. Encouragez votre enfant à s’aérer l’esprit : une promenade, un bon repas, un moment calme, un film qui fait du bien. Et pourquoi pas, un dernier petit rituel de visualisation. Il va y arriver !

 

Les ressources utiles pour aider son ado à préparer ses examens

  • Le livre : Apprendre autrement avec la pédagogie positive de Audrey Akoun et Isabelle Pailleau. Idéal pour comprendre comment on apprend, quels sont ses points forts, et comment se motiver.
  • Le podcast gérer le stress des exams donne les astuces d’une sophrologue, Mathilde Mistre, pour que parents et enfants retrouvent un peu de sérénité en période d’examen !

 

Pour aller plus loin

Vous avez tout tenté pour accompagner votre enfant avec bienveillance dans la préparation de ses examens, mais chaque séance de révision devient un véritable supplice ?

👉 Chez IAMSTRONG, nos coachs et psychologues sont là pour aider votre adolescent à surmonter les défis scolaires et personnels en puisant dans ses ressources intérieures.

Lors d’un premier appel gratuit, nous évaluerons la situation et vous orienterons vers le professionnel le plus adapté pour lui redonner confiance, grâce à un accompagnement personnalisé : séances individuelles en visio, activités en ligne pour mieux se connaître, et un chat pour qu'il ne se sente jamais seul.

Encouragé par ses proches, et coachés par des pros, votre ado a toutes les cartes en main pour décrocher ses diplômes et reprendre confiance en lui ! 🎉

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à consulter notre blog dédié à la parentalité pour vous aider à mieux comprendre l'univers fascinant mais complexe de l'adolescence !


LGBTQIA+ et identité de genre à l’adolescence

Combien de familles ont été bouleversées par le coming-out de leur enfant ? Certains parents s’y attendaient, d’autres ont été pris de court. Parfois, les réactions sont instinctives, et les mots peuvent blesser. 

C’est la crainte de ce scénario qui freine tant de jeunes à affirmer leur identité. Pour éviter à ces jeunes de vivre avec l’angoisse de ne pas être acceptés pour ce qu’ils sont, il suffirait pourtant d’instaurer, le plus tôt possible un terrain favorable au dialogue, à l’écoute bienveillante

À l’occasion de la journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, le 17 mai prochain, voyons ensemble comment aborder ces thèmes délicats en mettant de côté nos jugements.

 

LGBTQIA+ : guide pour parents

Petit point lexique

Le sigle LGBTQIA+ est utilisé pour représenter la diversité des orientations sexuelles et des identités de genre. Il varie d’une manifestation à l’autre et évolue régulièrement pour inclure le maximum de personnes.

« Un militant, il est dans l’innovation sémantique et il fait évoluer des concepts. Si vous ne les faites pas évoluer, quelque part, vous invisibilisez des personnes. » Explique Matthieu Gatipon-Bachette, ex porte-parole de la Marche des fiertés parisienne.  

🤔 À quoi correspondent donc toutes ces lettres ?

  • L. pour lesbienne : une femme qui est attirée émotionnellement et/ou sexuellement par une autre femme.
  • G. pour Gay : désigne à la fois un homme qui est attiré émotionnellement et/ou sexuellement par un autre homme et une personne homosexuelle, quel que soit son genre.
  • B. pour bisexuel ou bisexuelle : personne qui est attirée sexuellement et/ou émotionnellement par une personne du même sexe ou de sexe opposé.
  • T. pour trans : personne qui a une identité de genre différente de son genre assigné à la naissance. À noter que les termes « trans » et « transgenre » sont à préférer au terme « transexuel », issu du monde médical, et qui peut avoir une connotation péjorative.
  • Q. pour queer : personne dont l’orientation ou l’identité sexuelle ne correspond pas au modèle social hétéronormé (Le Robert). Peut aussi faire référence au terme « questionning » (questionnement).
  • I. pour intersex : personne qui a les caractéristiques physiques appartenant à la fois au sexe féminin et au sexe masculin.
  • A. pour asexuel ou asexuelle : personne qui ne ressent pas/très peu de désir sexuel. Peut désigner le terme aromantique, une personne qui ne ressent pas/très peu d’attirance amoureuse mais peut ressentir du désir sexuel.
  • + : permet de rester inclusif avec toute personne qui ne se reconnaît pas dans les lettres précédentes.

Comprendre l’identité de genre, ce que disent les chiffres

Selon un sondage IPSOS, 10% des Français se déclarent LGBT+, un chiffre qui monte à 19% parmi ceux qui appartiennent à la génération Z (population née entre la fin des années 1990 et la fin des années 2000). Les personnes transgenres, ou ne se reconnaissant pas dans le genre qui leur a été assigné à la naissance, ne représentent en revanche que 1% de la population française.

👫 Les enfants prennent conscience de leur identité sexuelle autour de cinq ans, et de toutes les caractéristiques qui sont propres aux filles et aux garçons (découverte des différences anatomiques, entre autres). C’est autour des années collèges (12/15 ans) qu’ils se posent le plus de questions sur leur orientation sexuelle.

La société américaine de psychologie déclare : « L'adolescence peut être une période d'expérimentation, et de nombreux jeunes peuvent remettre en question leurs sentiments sexuels. Prendre conscience des sentiments sexuels est normal lors du développement. »

« Est-ce que ce que je ressens pour mon camarade est une forte amitié, ou plus que ça ? », « Est-ce que c’est normal d’avoir fait un rêve où j’étais attirée par une personne du même sexe ? »

À l’âge où l’on se cherche, il est naturel que ces doutes émergent. Cela ne signifie pas pour autant que votre enfant va changer son orientation sexuelle.

Quoi qu’il en soit, si accepter soi-même, son orientation sexuelle lorsqu’elle « sort des clous » est un processus long, l’annoncer à son entourage est une étape toujours délicate. Le fameux « coming out » peut s’accompagner d’une forte crainte d’être rejeté et se révéler source d’anxiété. 😟

Pourtant, il est nécessaire, pour sa santé mentale, que le jeune se sente parfaitement en adéquation avec son identité. Révéler ce “secret” lui permet de se libérer d’une impression de jouer un rôle ou de « mentir » sur ce qu’il est, au plus profond de lui.

« J’ai refoulé mon homosexualité jusqu’à la fac. Je la vivais alors comme un « problème ». Puis j’en ai parlé à deux copines, via messagerie instantanée. Ça a été une vraie libération ! Si mes amis ont bien réagi, ce ne fut pas le cas de ma famille. Ils m’ont forcé à aller voir une psy. Au bout d’une heure de consultation, cette dernière m’a affirmé que je n’avais aucun problème, et que je n’avais pas de raison d’aller la voir. Aujourd’hui, tout le monde est au courant que je suis gay, et je l’assume complètement. » Raconte Luc, 28 ans sur Stophomophobie.com

 

Mon ado est LGBTQIA+, comment réagir ?

Créer un climat de confiance et de dialogue avec son ado

Pour aider son ado à s’épanouir sans crainte du jugement, il est essentiel d’instaurer dès l’enfance un climat de communication bienveillant et ouvert. 🤗

Avant même que l’adolescent exprime ses interrogations, montrez qu’il peut parler librement de tout sujet, sans crainte d’être jugé. Cela passe par des échanges réguliers et naturels lors de moments du quotidien (à table, en voiture, avant le coucher, en cuisinant). Plus ces discussions seront ancrées dans la routine, plus l’enfant et l’ado se sentiront en confiance pour aborder des sujets plus intimes.

Intéressez-vous à ce qui l’anime : ses passions, ses sorties, ses rapports sociaux. Il vous confiera peut-être ses joies et ses peines en amitié et en amour. Attention cependant à le laisser venir à vous !  Il ne s’agit pas de lui tirer les vers du nez, mais de lui donner l’occasion de se confier. 😉

Lorsqu’un adolescent traverse une période de doute ou de remise en question, son premier réflexe devrait être de se tourner vers ses proches pour en parler. Cela ne peut être possible que si, en tant que parent, on a toujours favorisé l’écoute et le dialogue sans minimiser ses ressentis. Par exemple, au lieu de répondre « Ce n’est rien, ça va passer », il vaut mieux reconnaître son émotion et l’encourager à explorer ce qu’il ressent.

Les règles d’or d’un échange constructif 💬

  • Ne pas infantiliser : Un adolescent a besoin d’être pris au sérieux. Minimiser ses doutes ou tourner en dérision ses préoccupations pourrait l’amener à se refermer.

✅ À éviter :
– “C’est juste une passade…”
– “Tu te prends trop la tête !”
– “À ton âge, tu devrais penser à autre chose.”

✅ À essayer plutôt :
– “C’est normal que tu te poses ce genre de questions.”
– “Je ne comprends pas forcément tout, mais je suis là si tu veux en parler.”

  • Partager aussi ses propres expériences : un échange n’est pas à sens unique. Se livrer en tant que parent sur des expériences personnelles, des doutes passés ou des réflexions permet de créer une confiance mutuelle. Pourquoi ne pas lui confier vos premières peines de cœur ? Il aurait la preuve vivante que l’on s’en relève 😛, et surtout qu’il peut s’autoriser à être vulnérable avec vous, sans peur du jugement.
  • Faire preuve d’ouverture d’esprit : les adolescents sont très attentifs aux réactions de leur entourage. Un commentaire négatif sur un reportage ou une discussion sur des sujets comme la diversité ou l’identité de genre pourrait les dissuader de s’exprimer par peur du rejet.

✅ À éviter :
– “T’as vu comment il est habillé ? On dirait une fille.”
– Soupirer ou changer de chaîne devant un sujet LGBTQIA+ ou sur la diversité.

Mieux vaut encourager le dialogue en leur demandant leur point de vue et en valorisant la tolérance et la bienveillance : “Tu as pensé quoi de ce reportage ?”. Un film, une série ou un podcast bien choisi peut être une super porte d’entrée pour aborder les sujets sensibles sans frontalité (cf nos recommendations en fin d’article).

Dépasser ses préjugés

Nos croyances et schémas de pensée sont influencés par de nombreux facteurs : éducation, environnement, histoire personnelle, religion, etc.

Pour accompagner son adolescent avec bienveillance, il est essentiel d’adopter une posture d’apprentissage et de remise en question, plutôt que de s’accrocher à des idées toutes faites. 🙅

Si vous, ou votre conjoint, avez des préjugés sur les personnes LGBT+, il ne s’agit pas de culpabiliser, mais plutôt d’adopter une démarche proactive pour mieux comprendre. Très souvent, les intolérances découlent de la méconnaissance : on craint ce que l’on ne s’explique pas.

Se renseigner, écouter des témoignages, lire sur le sujet (voir nos ressources, un peu plus bas) ou même échanger avec un professionnel peut permettre de déconstruire certaines idées ancrées et d’élargir son regard.

🫶 Votre adolescent appréciera certainement de constater que vous faites l’effort de vous ouvrir et de vous informer. N’hésitez pas à dialoguer avec lui, à partager vos découvertes, lui poser des questions sur les points qui vous semblent encore flous. Il ne s’agit pas d’avoir toutes les réponses, mais de montrer une réelle curiosité et une envie de comprendre.

Évaluer son mal-être

Se sentir différent de la plupart de ses camarades n’est jamais simple à vivre. Cela peut susciter toute une palette d’émotions : confusion, inquiétude, solitude…

Dans ces moments-là, votre rôle de parent est essentiel. Vous pouvez être cette présence rassurante à laquelle il peut se confier sans crainte.

Pour l’aider à mettre des mots sur ce qu’il traverse, privilégiez les questions ouvertes, sans jugement, comme :

« Depuis quand tu ressens ça ? » ou « En quoi cela représente-t-il un problème, pour toi ?” sont des questions à lui poser, pour évaluer l’intensité de son mal-être.

L’important est de faire sentir à son adolescent qu’il est n’est pas seul.

Accompagner son enfant dans la connaissance de soi

Si votre enfant ou adolescent exprime des interrogations sur son genre, il est normal de se sentir déstabilisé. L’important est de ne pas paniquer ni culpabiliser, mais d’adopter une posture bienveillante et ouverte pour l’accompagner sereinement.

Chez certains enfants, ces réflexions sont passagères et font partie d’une recherche d’identité (dans son ensemble), typique de l’adolescence.

Pour d’autres, elles s’installent dans la durée et traduisent une démarche plus profonde. Il est difficile de savoir immédiatement où cela mènera. Quoi qu’il en soit, il est essentiel de leur offrir un espace où ils peuvent explorer leur identité sans crainte du rejet ou du jugement.

L’écoute et le respect sont primordiaux. Encouragez les échanges et reconnaissez la légitimité des ressentis de votre ado. Le rôle des parents n’est pas d’influencer ou de diriger la réflexion, mais de poser un cadre sécurisant. En offrant à votre enfant des bases solides, vous lui permettez de cheminer à son propre rythme et de construire son identité.

💡 Si vous sentez que vous, ou votre conjoint·e, avez du mal à dépasser certains préjugés, mieux vaut ne pas laisser la situation s’envenimer. Pour préserver l’équilibre familial, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel. Une intervention extérieure peut aider à rétablir le dialogue et à renforcer les liens avec votre enfant.

🌈 Mon ado fait son coming out : les 5 erreurs à éviter

Apprendre que son enfant s’identifie différemment sur le plan de l’orientation sexuelle ou du genre peut susciter de vives émotions, mais attention, votre réaction aura un impact direct sur son bien-être. S’il a trouvé le courage de se dévoiler enfin face à vous, voici cinq erreurs à éviter :

  • 1. Nier son identité

Qualifier cela d’« effet de mode » ou penser qu’il cherche simplement à attirer l’attention risque de briser la confiance entre vous. Un manque de reconnaissance et de soutien parental augmente le risque d’anxiété et de dépression chez les jeunes LGBTQ+.

  • 2. Minimiser

Minimiser son ressenti peut également affecter sa santé mentale. Ses questionnements sont profonds et méritent d’être pris au sérieux, quel que soit son âge.

  • 3. Le comparer aux autres

Comparer votre enfant aux autres ados ne fera que renforcer un sentiment de dévalorisation. Chaque parcours est unique, et l’accompagner avec bienveillance est bien plus précieux que de chercher à le faire « rentrer dans une norme ».

  • 4. Exprimer votre déception

Si votre ado ressent que son identité vous attriste, il risque de développer une culpabilité pesante et de se refermer sur lui-même. Accueillez son annonce avec amour et assurez-lui que cela ne change en rien la relation que vous partagez.

  • 5. Le considérer différemment

Votre enfant reste la même personne, avec les mêmes valeurs et les mêmes rêves qu’avant son « coming out ». Maintenir une relation inchangée est le meilleur moyen de lui montrer qu’il est accepté, aimé, sans condition.

💛 Si votre enfant a choisi de se confier à vous, c’est qu’il vous fait confiance, bravo pour cela. C’est normal que cela vous bouscule, que vous soyez surpris, déstabilisé ou que vous ayez besoin de temps pour intégrer cette nouvelle réalité. L’essentiel, ce n’est pas de tout comprendre tout de suite, mais de rester présent, à l’écoute, et d’exprimer votre amour de manière inconditionnelle. Ce lien que vous maintenez est un repère fondamental pour lui, aujourd’hui plus que jamais. 🌱

 

Les ressources clés pour mieux comprendre la communauté LGBTQIA+

Livres

À la manière d'un dictionnaire, cet ouvrage nous donne toutes les clés de compréhension des genres, à travers une nomenclature précise.

Une approche pluridisciplinaire pour expliquer pourquoi certains jeunes revendiquent une "identité de genre" différente de leur sexe biologique.

Podcasts

  • La chose étrange de Quitterie Chadefaux episode Coming In Coming Out, témoignages, pour les ados et les parents.

Le coming-out est bien connu, mais as-tu déjà entendu parler du coming-in ? Ce podcast aborde le long chemin intérieur, fait de doutes, de découvertes et d’émotions intenses.

  • “Coming out” de Elise Goldfarb et Julia Layani, témoignages, pour les ados et les parents.

Cet épisode donne la parole à des personnalités connues, et moins connues, qui racontent leur coming out et leur parcours pour s’accepter pleinement.

Instagram

  • Morgan Noam : « psy engagé » qui aborde avec intelligence l’actualité LGBTI+ à travers le monde et en particulier les questions trans.
  • lecoindeslgbt : actu, histoire, culture de la communauté LGBT+.
  • hellomynameiswednesday : Illustrateur non-binaire queer qui publie du contenu éducatif et des conseils pratiques par rapport à la santé mentale des personnes LGBTQ+.

 

Pour aller plus loin

Si vous sentez, en parallèle de tous vos efforts, que vous avez besoin de vous appuyer sur quelqu’un qui aura l’expérience et les mots justes, vous pouvez vous tourner vers un professionnel.

👉 Chez IAMSTRONG, nous pouvons évaluer gratuitement vos besoins pour vous conseiller le professionnel le plus adapté à votre situation.

Consulter un psychologue ou coach spécialisé peut offrir un espace de parole rassurant, autant pour l’ado que pour les parents.

De votre côté, vous pouvez rester présent, attentif, accueillir ses questions avec ouverture d’esprit, afin qu’il puisse grandir en étant pleinement lui-même.

Si vous avez peur d’être maladroits dans votre approche, n’hésitez pas à prendre contact avec nos professionnels, ils pourront vous accompagner dans ce cheminement.


Mon ado se compare sans cesse aux autres : comment l’aider à s’accepter ?

Votre adolescent est unique, exceptionnel et… incomparable ! C’est justement cette singularité qui fait toute sa valeur. Pourtant, il lui arrive souvent de se comparer avec ses amis, ses frères et sœurs, ou ces figures (souvent idéalisées) mises en avant sur les réseaux sociaux. Il doute alors de ses qualités et tend à se dévaloriser.

Lorsque la quête d’identité passe par la comparaison permanente, elle peut fragiliser sa santé mentale. Ensemble, analysons ce phénomène et découvrons des pistes pour aider votre adolescent à cultiver une image de soi plus positive. 🕺

 

Pourquoi les ados ont-ils tendance à se comparer aux autres ?

L’adolescence, une période de grands changements

L’adolescence représente une période de profonds bouleversements, tant sur le plan physique que psychique, à une vitesse qui peut surprendre. Les corps s’allongent, les pilosité se développent, la voix mue pour certains, les formes s’arrondissent pour d’autres, le tout en l’espace de quelques mois !

Dans ces conditions, comment ne pas comprendre que les ados aient du mal à se reconnaître dans le miroir ? 😵

N’étant plus tout à fait des enfants, mais pas encore des adultes, cette phase de transition s’accompagne souvent d’un sentiment d’instabilité. Ils recherchent alors des repères, des points d’ancrage pour mieux comprendre leur place, à la fois individuellement et dans leur rapport aux autres.

La comparaison devient alors un réflexe naturel, un moyen d’évaluer leur propre évolution, mais qui ébranle leur estime de soi.

👉 Une enquête de Censuswide menée en Europe (Royaume-Uni, Italie, France et Espagne) a, en effet, démontré que 62% des jeunes Européens de la génération Z (les 13-20 ans) rencontrent des difficultés avec leur confiance en soi.

« Mon fils ainé est un ado de 15 ans. Depuis un an, je le sens mal à l’aise dans tout ce qu’il fait. J’ai l’impression qu’il a perdu confiance en lui. Il doute beaucoup de lui : il a même tendance à se dévaloriser dans les conversations. » Regrette également Anaïs, maman d’ado, au micro de France bleu. 😵‍💫

🦞 On parle parfois du « complexe du homard » pour illustrer cette métamorphose : à l’image du crustacé qui doit abandonner sa carapace trop étroite pour en former une nouvelle, plus grande et plus solide, l’adolescent est en quête d’une nouvelle identité, plus en adéquation avec ce qu’il devient.

Pourquoi nos ados ont-ils le réflexe de se comparer ?

À l’adolescence, les jeunes sont souvent tiraillés entre deux besoins fondamentaux : d’un côté, celui de se fondre dans le groupe, d’être « comme tout le monde » pour se sentir intégré et accepté ; de l’autre, celui d’affirmer leur singularité, d’être reconnus pour leurs qualités et leur individualité.

Pour construire leur identité propre, ils ont donc tendance à s’évaluer en se comparant aux autres, un réflexe naturel qui commence dès l’enfance, autour de 7-8 ans, et qui se renforce à l’adolescence.

Toutefois, il est essentiel de distinguer la comparaison saine et stimulante de la comparaison toxique, qui peut devenir source de souffrances.

👉 La comparaison saine est inspirante. Elle pousse à se dépasser.
Par exemple : “J’admire ce sportif, j’ai envie de m’entraîner comme lui”, ou “Elle a progressé en maths, moi aussi je vais m’y mettre !”
➡️ L’ado garde une bonne estime de lui, il se sent capable de s’améliorer. 💪

👉 La comparaison toxique, elle, est décourageante.
Elle revient souvent, devient automatique, et porte uniquement sur ce que les autres font “mieux”.
Par exemple : “Je suis nul comparé à lui”, “Elle, elle réussit tout, moi je n’y arriverai jamais.”
➡️ L’ado se dévalorise, doute de sa propre valeur, se ferme ou décroche.

🧠 Ce n’est pas la comparaison en soi qui est mauvaise, mais l’état d’esprit dans lequel elle se fait, et ce qu’elle génère chez le jeune.

« Un jeune se demande qui il est, et s’il existe pour les autres, car il est en train de construire son identité. La comparaison devient toxique quand elle est récurrente et que le jeune se compare toujours à “mieux” que lui. On peut rappeler à un ado qu’il peut s’accueillir exactement comme il est, et qu’aucun être humain n’a besoin d’être parfait pour être aimé, se sentir heureux et réussir sa vie. » Explique Marie Quentin-Peltan, psychologue à Bordeaux et spécialiste des adolescents.

Comparaison à l’adolescence : par quoi ça passe ?

Les adolescents trouvent de nombreuses occasions de se comparer aux autres :

  • Les notes scolaires : Le système de notation à points est de plus en plus critiqué en France, car il favoriserait une “culture de la performance” au lieu d’encourager l’effort.
  • Le style vestimentaire : Les ados suivent les tendances, s’identifient à certains de leurs camarades en fonction de leur look et privilégient les vêtements de marque.
  • La popularité : L’image sociale et le statut au sein du groupe a un grand impact sur leur estime de soi.
  • L’apparence physique : Les diktats de beauté sont impossibles à suivre, ils évoluent même avec le temps, des silhouettes longilignes des années 90 aux corps en “sablier” des années 2020.

Ce dernier critère touche particulièrement les jeunes filles, qui ont tendance à comparer leur corps aux standards de beauté diffusés autour d’elles. Une dynamique amplifiée par les réseaux sociaux, qui exposent en permanence des images de femmes filtrées et retouchées, leur présentant des idéaux inatteignables. 😭

Ne pas correspondre aux canons que ces plateformes véhiculent revient souvent à se sentir en décalage, voire inférieur. Il est très difficile de s’émanciper d’une telle influence, car cela demande un esprit critique qui n’est pas toujours acquis à cet âge.

 

Comment la comparaison impacte le bien-être de nos ados ?

Estime de soi et dévalorisation

Les jeunes ont tendance à se percevoir comme “moins bien” que leurs amis, voire même que leurs propres frères et sœurs.

Ce regard critique sur eux-mêmes peut avoir des répercussions profondes sur leur quotidien : un manque de confiance en soi qui freine leur sociabilisation, les pousse à éviter de prendre la parole en public et les maintient dans une bulle dont il devient difficile de sortir.

Ils risquent alors de s’enfermer dans une spirale d’auto-dévalorisation, où chaque échec – une mauvaise note, une prise de poids, une défaite sportive – alimente des pensées négatives et fragilise leur santé mentale sur le long terme.

👉 Selon la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) on distingue trois grandes familles de pensées limitantes :

  • le désespoir (ça ne changera rien) 😩
  • l’impuissance (je ne suis pas capable) 😟
  • l’absence de valeur (je ne mérite pas) 🫥

Si l’on a toutes et tous traversé cette “zone de turbulence” inévitable, il est important de ne pas laisser s’installer ces pensées négatives sur la durée.

Quelles conséquences sur la santé mentale de nos ados ?

Un adolescent qui se dévalorise et se compare constamment aux autres, risque, à long terme, de développer une identité fragile. Il peut avoir du mal à s’affirmer, à exprimer ses opinions, ses envies ou ses besoins, par peur du jugement ou du rejet.

En s’adaptant constamment aux autres, il peut perdre de vue sa propre personnalité, rendant difficile la prise de décisions personnelles, que ce soit pour ses études, ses relations ou ses choix de vie.

Cette influençabilité expose le jeune à des situations dangereuses. Il pourrait s’entourer de personnes manipulatrices qui ont compris ses faiblesses et veulent en profiter, tant dans la sphère personnelle que professionnelle (surtout s’il a des difficultés à dire « non »).

Son besoin d’acceptation peut la pousser à suivre des comportements à risque : alcool, drogues, relations toxiques, arnaques, dérives sectaires, etc.

De plus, un manque de confiance en soi et une auto-perception négative augmentent le risque de dépression.

Il est donc essentiel de rester attentifs aux signaux d’alerte :

  • isolement ;
  • tristesse persistante ;
  • perte de motivation et d’intérêt ;
  • difficulté de concentration/mémorisation ;
  • troubles du sommeil ;
  • troubles de l’alimentation, etc.

Si votre ado développe plusieurs de ces symptômes, n’hésitez pas à mettre en place un accompagnement adapté.

 

Mon ado se compare : quelles techniques pour qu’il s’accepte davantage ?

L’aider à cultiver une image de lui plus saine

Commencez par éviter de le comparer à ses amis, à sa fratrie ou à d’autres membres de la famille. On est tous tentés, dans un moment d’exaspération, de dire à notre enfant « Mais enfin, regarde ton frère, est-ce qu’il fait ce genre de choses !? » Et on le regrette presque aussitôt, devant sa mine déconfite. 🤐

Cherchez, au contraire, à lui faire comprendre que chacun d’eux a une grande valeur à vos yeux, dans son unicité. Lorsque la comparaison part de lui, reprenez-le avec délicatesse. Prenez le temps d’écouter son ressenti et rassurez-le sur les qualités qui font de lui une personne singulière. Il n’est peut-être pas doué pour les langues, comme son frère, mais il sait faire des pâtisseries incomparables !

Exprimez clairement votre fierté à son égard en verbalisant ce que vous appréciez chez lui, afin qu’il puisse intégrer une image positive de lui-même. «J’ai vu que tu as fait de gros progrès techniques pendant la partie de tennis, aujourd’hui. Bravo », « Tu m’as impressionné en prenant la parole devant toute ton école, je suis très fier de toi ! ».

Le valoriser pour renforcer sa sécurité intérieure

🥰 On n’en fait jamais trop, en matière de compliments ! Contrairement à une idée reçue, féliciter un enfant ne le rend pas prétentieux, mais renforce sa sécurité intérieure. Les recherches en neurosciences affectives et en psychologie cognitive montrent que l’estime de soi se construit à travers la répétition d’expériences positives émotionnellement marquantes, notamment celles qui viennent de figures d’attachement comme les parents.

Le cerveau humain a ce qu’on appelle un biais de négativité : il retient plus facilement les remarques critiques, les échecs ou les situations sociales humiliantes que les encouragements.
C’est pourquoi les spécialistes estiment qu’il faudrait environ cinq messages positifs pour contrebalancer l’impact d’une seule critique ou remarque négative ! Quand on pense à ce que vit un enfant dans une journée — les corrections en rouge, la comparaison avec les autres, les moqueries parfois subtiles entre camarades — on comprend à quel point les encouragements reçus à la maison sont essentiels pour restaurer la confiance et l’équilibre émotionnel.

👉 Alors non, complimenter n’est pas “en faire trop” : c’est rééquilibrer un système naturellement biaisé vers le négatif, et contribuer activement à la construction d’un cerveau plus confiant, résilient… et capable d’apprendre.

Dédramatiser l’échec

Apprenez-lui aussi à normaliser l’échec en lui montrant qu’il fait partie intégrante de tout parcours d’apprentissage. Les neurosciences montrent que c’est dans l’erreur que le cerveau apprend le plus, à condition que l’environnement soit bienveillant. Partagez-lui vos propres expériences de “ratés” — une présentation orale, un examen loupé, un projet abandonné — en lui expliquant ce que vous en avez retiré. Cela l’aide à comprendre que l’échec n’est pas une fin, mais une étape. 😄 Savoir rire d’un moment où l’on s’est trompé, ou en tirer une leçon utile, développe une forme d’intelligence adaptative qui lui servira toute sa vie. Et plus il apprendra à accueillir ses erreurs sans honte, moins il craindra le regard des autres — un pas essentiel vers une meilleure acceptation de soi.

Lui apprendre la bienveillance

Pour aider un adolescent à être plus tolérant envers lui-même, il est essentiel de l’exposer à la diversité et à la tolérance dès son plus jeune âge. Cela lui évitera de tomber dans le réflexe de juger et hiérarchiser les physiques, les opinions ou les modes de vie et surtout de penser que tout le monde fait la même chose avec lui.

En côtoyant des personnes différentes de lui, dont certaines très éloignées des critères qu’il s’est imposés à lui-même, il apprendra que l’on peut vivre une vie épanouie sans rentrer dans les “moules” de notre société. On peut être porteur de handicap, marié et père de famille. On peut être issu de quartier populaire et monter une start up à succès.

L’objectif est de cultiver l’empathie, la curiosité et la bienveillance  — envers les autres, car c’est souvent en donnant ce regard bbienveillant qu’on commence aussi à le recevoir et à prendre confiance.

Développer son esprit critique

À l’adolescence, la comparaison est partout — et surtout sur les réseaux sociaux. Face à des vies lisses, des corps parfaits, des réussites mises en scène, il est essentiel d’aider votre ado à prendre du recul. Développer son esprit critique, c’est lui donner les clés pour décrypter ce qu’il voit, comprendre que beaucoup d’images sont filtrées, retouchées ou soigneusement sélectionnées, et qu’elles ne reflètent pas la vraie vie.

Pour cela, créez un climat de confiance où il peut poser ses questions, exprimer ses ressentis, voire ses doutes. Encouragez-le à s’interroger : Pourquoi cette photo me fait-elle me sentir moins bien ? Est-ce que cette personne montre toute sa vie ou juste une version idéalisée ? Ce travail de recul l’aide à moins se comparer et à se recentrer sur ses propres valeurs, envies et qualités.

Montrez-lui aussi qu’il a le droit d’avoir un avis, même s’il est différent de celui des autres ou des tendances du moment. Le simple fait de pouvoir dire “je ne suis pas d’accord” ou “je pense autrement” est une vraie forme d’affirmation de soi. Pour l’encourager dans cette voie, proposez des petits débats à table, autour d’un sujet d’actualité ou d’une question de société : cela l’aide à structurer sa pensée et à défendre ses idées, dans un cadre bienveillant.

Plus il comprendra les rouages de ce qu’il voit, plus il saura que sa valeur ne dépend pas d’un nombre de likes — mais de ce qu’il pense, ressent et choisit, en toute conscience.

 

Les ressources clés

Voici quelques ressources à conseiller à votre ado, ou pourquoi pas, à regarder ensemble pour ouvrir un dialogue…

Podcast

Lectures

Films

  • Le cercle des poètes disparus (1989) : un professeur de littérature anticonformiste invite ses élèves à embrasser leur passion, défier les conventions et saisir chaque instant, dans un récit aussi bouleversant qu’inspirant.
  • Wonder (2017) : un jeune garçon au visage présentant une difformité entre pour la première fois à l'école. Il déploie une force extraordinaire pour dépasser les préjugés sur son apparence.
  • Forrest Gump (1994) : à travers son regard candide et son cœur immense, Forrest Gump, jeune homme porteur de handicap, traverse les grandes époques de l’histoire américaine.

Séries

  • Ugly Betty : Une jeune femme au look atypique évolue dans le monde impitoyable de la mode, prouvant que la vraie beauté vient de la confiance en soi.
  • Glee : Un groupe de lycéens marginaux trouve sa voix à travers la musique.
  • Vivre avec soi-même : Un homme épuisé par sa routine découvre qu’il a été remplacé par une version améliorée de lui-même. Commence alors une quête aussi drôle que existentielle pour retrouver sa place.

 

Pour aller plus loin

Malgré tout votre amour et votre disponibilité, votre enfant peut avoir besoin d’un regard extérieur pour avancer. Dans ce cas, nous sommes là pour vous aider. 🫴

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à transformer leur perception d’eux-mêmes, des autres et du monde grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Vous ne pourrez pas empêcher votre enfant de chercher la comparaison, car elle fait partie de son processus de développement. Cependant, vous pouvez l’accompagner pour qu’il comprenne que sa différence est une force, que les modèles qu’il admire ne sont pas parfaits et qu’il a tout à gagner en développant ses propres ressources.

Besoin de conseils ? Retrouvez nos articles sur le blog ou faites appel à nos coachs et psychologues pour un accompagnement personnalisé


Bien s’orienter, ça commence par bien se connaître

Le sujet de l’orientation s’est invité dans les conversations et vous sentez votre ado tracassé. Il se pose tout un tas de questions et a du mal à identifier une ou plusieurs voies qui pourraient lui convenir. 👀

La plupart des adolescents ne savent pas vraiment à qui s’adresser sur ce sujet : faut-il en parler à un conseiller d’orientation ? aux professeurs ? aux parents ? Là où l’orientation pourrait être un sujet inspirant et motivant, la plupart des jeunes voient leur avenir se profiler comme une menace.

On respire ! Une grande majorité des adolescents passent par là. L’essentiel, pour ne pas être pris de court, est de se poser les bonnes questions au bon moment. ⭐

 

L’orientation, source d’angoisse pour les ados

Ce que disent les chiffres sur l’orientation

L’orientation est un sujet qui préoccupe énormément nos jeunes, et ce, dès le collège. Si, pour certains, le chemin vers le lycée général semble évident, d’autres évaluent toutes les options pendant des mois. La psychanalyste et psychiatre Piera Aulagnier parle même de l’orientation comme d’un « projet identitaire ». 😮

Sans surprise, le pic d’anxiété apparaît au moment du bac, ou lorsqu’il s’agit d'inscrire ses choix sur Parcousup (2ème trimestre de la Terminale). Selon une étude menée par le CRÉDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), 2/3 des lycéens sont angoissés par le sujet de l’orientation.

Ce phénomène toucherait même particulièrement les filles, concernées à 74 % (contre 60 % des garçons). 🤔 Nos jeunes ont l’impression de devoir faire un choix définitif, enfermant, et se sentent démunis face à la complexité des filières. 1 jeune sur 2 s’estime même insatisfait de l’accompagnement proposé par son établissement concernant l’orientation.

Pourquoi nos ados sont-ils angoissés par l’orientation ?

Si l’orientation est un sujet qui préoccupe une grande majorité de nos jeunes, ce n’est pas toujours pour les mêmes raisons. Il existe plusieurs cas de figure.

L’assignation à un stigmate

Votre ado se sent pris au piège dans son assignation de naissance. 😶 C’est par exemple le cas des jeunes qui ont grandi dans un milieu défavorisé et qui ont tendance à s’orienter, par défaut, vers un apprentissage rapide. C’est aussi le cas des jeunes qui ont grandi dans une classe sociale plus aisée et qui ressentent sur eux la pression de leur milieu ou de leurs parents.

L’assignation peut aussi être le fait d’un stigmate social, d’une culture ou d’une condition médicale. La psychologue clinicienne Dominique Méloni évoque les jeunes handicapés comme les grands oubliés de l’orientation. Dans ce moment charnière, ils ne sont pas écoutés et aucun dispositif n’est mis en place pour les accompagner.

La peur de l’échec

Cette peur, nous la connaissons bien, quel que soit notre âge. À l’adolescence, au moment de choisir son orientation, elle se cristallise autour des notes et des réponses d’admission.

Selon Françoise Vouillot (ancienne maîtresse de conférences en psychologie de l’orientation), les résultats d’admission sont de véritables couperets pour nos jeunes. 😱 Dans « L’Orientation aux prises avec le genre », elle explique comment cette échéance abîme l’image et la confiance des ados, dans une période de grands bouleversements.

Le désintérêt et le manque de motivation

Certains ados éprouvent des difficultés à se projeter concrètement dans leur avenir par manque d’ambition, de maturité, ou tout simplement de motivation. Cela peut donner l’impression qu’ils ne se sentent pas concernés par leur avenir, mais, en réalité, ils ont surtout peur de se confronter à l’inconnu. La bonne nouvelle, c’est que ça se travaille ! 💪

Ce sont, bien sûr, de grands schémas souvent observés chez les ados, mais chaque jeune vit cette période différemment.

 

Orientation : comment aider votre ado à trouver sa voie ?

Encourager son ado à mieux se connaître

Avant de parler Parcoursup, prépa ou université, prenons un instant pour parler de connaissance de soi. C’est la clé d’une orientation réussie !

Trouver sa voie, ce n’est pas juste choisir un métier ou une filière, c’est apprendre à se comprendre : Qu’est-ce qui me passionne ? Dans quel environnement suis-je à l’aise ? Ai-je besoin d’action, de créativité, de relations humaines ?

Mais à 15 ou 16 ans, ces questions ne sont pas toujours évidentes. L’erreur à éviter ? Vouloir choisir à sa place. Il est tentant d’orienter son ado selon ses propres rêves ou inquiétudes ("Les débouchés sont mauvais dans ce secteur", "Tu devrais faire médecine, c’est un métier sûr")… mais ce qui compte, c’est ce qui l’anime, lui.

Voici des pistes pour l’aider à mieux se connaître et faire émerger ses envies.

1. Tests et outils d'auto-évaluation reconnus

  • Le MBTI (Myers-Briggs Type Indicator) : test de personnalité permettant d'identifier ses préférences naturelles et son mode de fonctionnement. Disponible en version junior dès 14 ans.

Rendez-vous ici pour réaliser le test gratuitement.

  • Le RIASEC de Holland : modèle utilisé par les conseillers d'orientation, identifiant 6 types de personnalité au travail (Réaliste, Investigateur, Artistique, Social, Entreprenant, Conventionnel).

Rendez-vous ici pour réaliser le test gratuitement.

  • Les tests IRMR3 (Inventaire des Intérêts Professionnels) : outil de référence utilisé par les psychologues de l'Éducation Nationale pour explorer les centres d'intérêt professionnels. 🙂

Rendez-vous ici pour réaliser le test gratuitement.

2. Ressources numériques validées

  • L'application Pixis : plateforme gratuite d'orientation qui propose des questionnaires de personnalité et des fiches métiers adaptées aux ados.
  • La chaîne YouTube "Projet Voltaire" propose une série "Connaissance de soi" avec des exercices pratiques d'introspection.

3. Accompagnement dans un centre

  • CIO (Centre d'Information et d'Orientation) : consultations gratuites avec des psychologues de l'Éducation Nationale.
  • Ateliers collectifs proposés par l'association "Parcours le Monde" : exploration de soi à travers des activités de groupe.

Identifier ses points forts et ses passions

En tant que parent, vous pouvez aider votre ado à identifier les matières qui lui plaisent, les compétences où il est particulièrement à l’aise. Bien sûr, rien n’est figé dans le marbre. Ce n’est pas parce qu’il est doué en histoire qu’il deviendra chercheur ou prof, mais cela peut vous donner quelques pistes de réflexion. 🌹

👉 Selon le CNESCO, le jeune développe naturellement un goût personnel pour un métier ou un secteur (48 %), ou s’oriente en fonction d’une appétence pour une discipline ou une filière (41%).

Observer son ado au quotidien

Commencez par remarquer ces petits indices révélateurs :

  • les sujets qui le passionnent au point d'en parler pendant des heures ;
  • les activités dans lesquelles il perd la notion du temps ;
  • les domaines où ses amis le sollicitent naturellement ;
  • les contenus qu'il consomme spontanément (vidéos, podcasts, livres...)

Par exemple, si votre ado passe des heures à monter des vidéos pour ses réseaux sociaux, c'est peut-être le signe d'un talent pour la narration visuelle et le storytelling. S'il est toujours celui qui organise les sorties de groupe, cela révèle des compétences en leadership et en organisation. 😉

Aidez votre ado à prendre conscience de ces forces en lui posant des questions, en ouvrant le sujet et en lui parlant de vos observations. Donnez-lui un petit coup de pouce pour amorcer une réflexion.

Décoder ses talents cachés

Les compétences qui nous semblent naturelles sont parfois nos plus grands atouts ! Aidez votre ado à repérer ses "super-pouvoirs" :

  • Dans le domaine relationnel : Est-il celui qui apaise les conflits ? Qui trouve les mots justes pour réconforter ? Ces qualités peuvent ouvrir vers des métiers de l'accompagnement, du management, de la médiation...
  • Dans la créativité : Trouve-t-il toujours des solutions originales aux problèmes ? Aime-t-il customiser ses vêtements ou redécorer sa chambre ? Ces aptitudes peuvent mener vers le design, l'innovation, l'architecture...
  • Dans l'organisation : Gère-t-il naturellement son emploi du temps ? Aide-t-il à planifier les événements familiaux ? Ces compétences sont précieuses en gestion de projet, en événementiel…

N’hésitez pas à verbaliser ses compétences humaines pour qu’il ou elle en prenne conscience et se pose les bonnes questions. 😉

Des passions aux métiers : tissez des liens

Beaucoup de jeunes pensent qu’une passion ne peut pas déboucher sur un vrai métier ou qu’il n’y a pas de lien en tous cas. Montrez-leur que c’est faux ! Prenons quelques exemples concrets pour illustrer comment une passion peut se décliner en différents métiers :

👉 Passion pour le sport → Au-delà des métiers évidents (prof de sport, coach), pensez à :

  • Journaliste sportif
  • Marketing dans l'industrie du sport
  • Concepteur d'équipements sportifs
  • Organisateur d'événements sportifs

👉 Amour des jeux vidéo → Ce n'est pas qu'un loisir ! Cela peut révéler des aptitudes pour :

  • Le game design
  • Le développement informatique
  • La création de contenus digitaux
  • La gestion de communauté

Un conseil important

Ne vous focalisez pas uniquement sur les matières scolaires où votre ado excelle. Certains élèves moyens en maths deviennent d'excellents entrepreneurs, des artistes "nuls en français" créent des œuvres magnifiques... L'important est d'identifier ce qui l'anime vraiment. 🥰

Rappelez-vous : les passions d'aujourd'hui peuvent évoluer, se combiner de façon inattendue. L'essentiel est d'encourager votre ado à explorer, expérimenter et surtout, à rester curieux !

Cette exploration des talents et des passions n'est pas un exercice ponctuel, mais un processus continu qui l'aidera à construire un projet professionnel authentique et épanouissant. 🌟

L’aider à prendre confiance en lui

Si beaucoup d’ados ne savent pas ce qu’ils veulent faire, c’est aussi parce qu’ils n’ont pas confiance en eux (on rejoint la peur de l’échec dont on vous parlait plus tôt). Vous pouvez l’aider à voir ce qu’il fait de bien, sur le plan académique, mais pas seulement.

Soyez à son écoute et n’hésitez pas à verbaliser le fait que vous êtes fier de lui, de ses efforts et de ses accomplissements :

  • « Je suis fier de la personne que tu deviens. »
  • « Tu as fait de ton mieux et c’est ça le plus important. »
  • « Ce qui m’importe, c’est que tu te sentes bien, je serai toujours à tes côtés, quels que soient tes choix. »

Votre ado a besoin d’être rassuré sur sa valeur, sur votre amour et sur votre soutien inconditionnel.

D’ailleurs, il est important de lui rappeler que son choix d’orientation ne l’engage pas toute sa vie dans un métier ou dans une voie. Il ne sera pas prisonnier d’un métier parce qu’il fait ce choix aujourd’hui. S’il en a envie, il aura l’occasion d’explorer d’autres voies ou de se reconvertir : la vie est pleine de surprises et il est complètement libre de ses choix ! ✨ Le plus important est que votre enfant prenne confiance en lui et en ses compétences.

 

Ressources, salons, podcasts, professionnels… tout ce qu’il faut pour bien s’orienter

Les ressources clés sur l’orientation

On vous a concocté une petite liste des ressources indispensables sur l’orientation des ados :

Les évènements à ne pas manquer en 2025

Un excellent moyen de manifester votre soutien à votre ado : l’accompagner à un évènement sur l’orientation ou à une journée portes ouvertes. 😀

Mon ado ne sait pas quoi faire : quel professionnel peut l’accompagner ?

Votre ado se sent complètement perdu, non accompagné par son établissement scolaire et ne sait pas du tout comment aborder la question de l’orientation ? Avez-vous pensé au coaching ? 🌜

La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et à surmonter leurs défis scolaires et personnels et à trouver leur voie. 🔥 Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour un accompagnement sur mesure.

Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu. L’impact de chaque accompagnement est mesuré. Le cocktail parfait pour bien s’orienter !

L’orientation n’a plus de secret pour vous, vous avez toutes les cartes en main pour accompagner votre ado dans ce moment de vie important. 🥰

Si vous avez besoin d’autres conseils pour gérer le quotidien avec votre ado, n’hésitez pas à consulter notre blog dédié !


Comment développer l’autonomie chez son ado ?

Votre ado oublie toujours ses affaires, repousse tout à demain, peine à prendre des initiatives ? 😩 Vous avez parfois l’impression qu’il compte un peu trop sur vous pour tout gérer ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul(e) ! L’autonomie ne se décrète pas… elle s’apprend, petit à petit.

L’adolescence est une période clé pour acquérir les bases de l’indépendance : apprendre à organiser son emploi du temps, gérer ses responsabilités, prendre des décisions réfléchies… Pourtant, de nombreux parents se demandent comment encourager leur ado dans cet apprentissage essentiel.

Car développer l'autonomie, ce n'est pas simplement "laisser faire". C’est aider son adolescent à acquérir progressivement les compétences pratiques et décisionnelles dont il aura besoin pour devenir un adulte responsable. 😉

Comment l’amener à prendre en charge ses devoirs, son rangement ou sa routine quotidienne ? Comment lui apprendre à planifier ses activités et à assumer les conséquences de ses choix ?

Voici un guide pratique pour accompagner votre ado vers une véritable autonomie, étape par étape.

 

Pourquoi est-il important de développer l’autonomie de son adolescent ?

L’adolescence est une période importante pendant laquelle votre enfant se détache progressivement du noyau familial, pour se construire en tant qu’individu. Il développe ses idées et son identité propre.

Même si cette période peut être un peu tumultueuse, il est tout à fait normal, et même plutôt sain, qu’il cherche à exister indépendamment de vous ! ✨

Mais, d’ailleurs, quand on parle d’autonomie, de quoi parle-t-on exactement ? Comment cela se traduit-il ?

👉 Selon Steinberg dans son ouvrage "Adolescence" : L'autonomie est définie comme "la capacité à penser, ressentir, prendre des décisions et agir par soi-même".

L’apprentissage de l’autonomie se fait sur le temps long, mais connaît un vrai tournant à l’adolescence. C’est dans cette période que l’enfant manifeste son besoin d’autonomie.

« Cette période de l’adolescence est celle où l’individu est justement en recherche d’autonomie. Il s’éloigne de ses premières croyances, liées en partie au cercle familial, et tente de construire ses propres valeurs et croyances, entouré du groupe de pairs dont il semble difficilement séparable. » Apprentissage de l’autonomie et quête de sens, Chantal Dahan et Louis Jésu

💡 Attention, toutefois, ce n’est pas parce que votre enfant devient autonome qu’il n’a plus besoin de vous. Au contraire, vous avez un vrai rôle à jouer.

 

Quels sont les facteurs qui freinent l’autonomie des adolescents ?

Le manque de confiance en soi

Le manque de confiance en soi, c’est un peu le poison de l’adolescence. C’est souvent par peur du jugement ou du regard des autres que nos ados sont freinés dans leur prise d’autonomie.

L’association Vers Le Haut (Think Tank dédié aux jeunes et à l’éducation) a mené une étude auprès de 1 000 jeunes, âgés de 16 à 25 ans. Parmi eux, plus d’un quart des répondants disent ne pas avoir confiance en eux. 🫶

Concrètement, cela les empêche d’entreprendre et de se projeter. Pour plus de 30 % des jeunes, ce manque de confiance en soi s’accompagne d’ailleurs d’un fort pessimisme concernant le futur, voire d’une anxiété d’avenir (page 7 du rapport).

Au quotidien, le manque de confiance en soi peut être réellement paralysant pour nos jeunes. Par exemple, toujours selon le rapport Vers Le Haut, cela les empêche de :

  • prendre la parole en public (69 %) ;
  • pratiquer certaines activités sportives ou des loisirs (50 %) ;
  • s’orienter vers une filière ou une formation qui les intéresse (43 %) ;
  • postuler un emploi (40 %).

En bref, le manque de confiance en soi est un vrai boulet à la cheville de nos ados, qui les empêche de gagner en autonomie. Vous avez donc un vrai rôle à jouer pour booster sa confiance en lui !

💡 Encouragez ses efforts et valorisez ses initiatives. Lorsque votre ado tente quelque chose de nouveau, progresse ou prend une décision par lui-même, exprimez-lui votre soutien et votre fierté : "C’est top que tu aies pensé à ça tout(e) seul(e) !"

🔑 Et n’oubliez pas : plus vous lui faites confiance et lui exprimez cette confiance, plus il apprendra à se faire confiance lui-même.

La peur de l’échec

La peur de l’échec n’est pas la panacée de l’adolescence, il y a fort à parier qu’elle se manifeste parfois aussi chez certains d’entre vous. D’ailleurs, cela porte un nom (un peu barbare) : atychiphobie. 🤓

Cette peur est aussi très contraignante dans l'acquisition de l’autonomie. Elle empêche bon nombre d’ados de passer à l’action et de sortir de leur zone de confort…

Comment l’aider à dépasser cela ?

Commencez par normaliser l’échec. Dans votre quotidien, dans vos discussions, dans votre propre carrière, l’échec fait partie du tableau.

👉 On a beaucoup aimé la façon dont Grégoire Dossier (influenceur au service des étudiants) présente la chose :

« Nous avons peur de l'échec, des remises en question, car nous n'y sommes tout simplement pas habitués. Encore une fois, c'est normal, personne n'aime les échecs, et notre génération (je suis né en 1998) tout particulièrement. C'est pour ça que le sport est si important, car il nous apprend que, même quand on travaille pour quelque chose, on peut échouer. Pour finir sur cette première peur, je citerai Gary Vaynerchuk : “If you want to win in life, fall in love with losing”. »

N’hésitez donc pas à partager vos propres échecs à votre ado pour les normaliser. Le plus important, c’est de se lancer !

Prenons l'exemple inspirant de Michael Jordan, considéré comme l'un des plus grands basketteurs de tous les temps. Dans son documentaire "The Last Dance" (disponible sur Netflix par exemple), il révèle avoir raté plus de 9 000 tirs au panier et perdu plus de 300 matchs durant sa carrière. C'est justement en persévérant qu'il est devenu une légende du sport.

⭐ Un conseil essentiel : résistez à la tentation de faire à la place de votre ado, même si le résultat sera moins "parfait". Par exemple :

  • laissez-le préparer son sac de cours, même s'il oublie parfois des affaires ;
  • ne refaites pas son lit s'il est mal fait ;
  • ne reprenez pas ses devoirs pour les "améliorer" ;

Rappelez-vous que le "moins bien fait" d'aujourd'hui est une étape nécessaire vers le "bien fait" de demain. Comme le dit le proverbe : "Le mieux est l'ennemi du bien"... et de l'autonomie ! 😉 L'important est que votre ado apprenne de ses erreurs et développe progressivement ses propres méthodes.

La dépendance aux parents

Vous avez peut-être eu l'habitude de beaucoup accompagner votre ado, d’être présent avec lui, voire de faire à sa place. Si oui, l’adolescence peut être difficile, car votre ado a du mal à trouver sa place : il n’ose agir sans votre aval ou votre regard. 👀

« Nous sommes dans une ère où les parents ont tendance à en faire beaucoup pour leur(s) enfant(s). C’est ce qu’on appelle les “parents hélicoptères”. Bien qu’on ait envie de les aider et de les protéger au maximum, on leur laisse moins de place pour expérimenter, faire des erreurs et apprendre de celles-ci, ce qui peut brimer le développement de leur autonomie» Fondation Jeunes en tête pour la santé mentale des jeunes

Pas de panique, et pas de culpabilité ! Grâce à des petites choses du quotidien, votre ado peut reprendre confiance en ses capacités et oser un peu plus. 😉 On vous explique comment faire.

 

Comment donner plus d’autonomie à son adolescent ?

Lui offrir un cadre sécurisant

La BASE pour qu’un ado se sente capable d’être autonome, c’est de lui offrir un cadre bienveillant et rassurant. C’est plutôt logique. Un ado qui a des fondations solides, qui se sent sécurisé, aura plus facilement envie d’explorer l’inconnu, puisqu’il sait qu’il a un filet de sécurité. 🙃

💡 Un cadre sécurisant, ce n’est pas surprotéger, c’est donner des repères solides. Cela passe par :

  • Des règles claires et cohérentes, qui lui montrent jusqu’où il peut aller.
  • Un soutien affectif, pour qu’il sache qu’il peut compter sur vous en cas de doute ou d’échec.

👉 Exemple concret : Votre ado rêve de partir en voyage linguistique aux États-Unis, mais il a peur de voyager seul, de ne pas réussir à s’intégrer, de manquer d’argent, etc…

🔹 Si vous surprotégez 🛑
Vous prenez en charge toute l’organisation sans lui laisser de place : vous réservez son billet, lui préparez un emploi du temps détaillé, gérez ses dépenses et vérifiez chaque détail à sa place. Résultat ? Il part, mais sans avoir appris à gérer lui-même ces aspects essentiels.

🔹 Si vous laissez tout en libre-service 🤷‍♀️
Vous lui dites "Tu veux partir ? Débrouille-toi !" sans l’aider à structurer son projet. Il risque de se sentir perdu, submergé par l’organisation et peut finir par abandonner par peur de l’inconnu.

🔹 Si vous lui offrez un cadre sécurisant ✅
Vous l’aidez à anticiper et structurer son projet sans tout gérer à sa place :
👉 Vous lui demandez de faire lui-même des recherches sur les destinations et vous en discutez.
👉 Vous l’aidez à établir un budget en le guidant sur les coûts à anticiper pour définir son argent de poche nécessaire.
👉 Vous discutez avec lui des inquiétudes qu’il peut avoir et cherchez ensemble des solutions.

Résultat ? Il part avec une meilleure préparation, mais aussi avec le sentiment d’avoir construit son autonomie au lieu d’avoir été simplement pris en charge.

"Les limites et le cadre sécurisent l’adolescent car, malgré son sentiment de toute-puissance, il a encore tellement à apprendre et il a besoin d’être accompagné dans ces apprentissages. C’est pour ça que les parents sont là !"Erika, coach pour adolescent et cofondatrice d’IAMSTRONG.

Encourager la prise de décisions

L’autonomie passe par la capacité à faire des choix et à en assumer les conséquences. Encouragez votre ado à prendre ses propres décisions, en commençant par des choix à sa portée. Par exemple, laissez-le :

  • organiser son planning du week-end ;
  • choisir comment répartir son argent de poche entre ses envies et ses économies ;
  • décider du lieu et de l'ordre dans lequel il fera ses devoirs.

L'objectif ? Qu'il apprenne à peser le pour et le contre, et surtout à assumer les conséquences de ses choix. 😉 Si votre ado préfère regarder une série au lieu de réviser, laissez-le expérimenter les conséquences plutôt que d’intervenir systématiquement - c'est ainsi qu'il développera son sens des responsabilités.

Pour développer son auto-organisation, aidez-le à mettre en place des outils en début d'année, du mois ou de la semaine (selon son âge et ses besoin) puis laissez-le faire :

  • un agenda hebdomadaire pour organiser son temps entre école, devoir et temps pour lui;
  • des alarmes sur son téléphone pour ses rendez-vous importants ;
  • une check-list des affaires à préparer la veille.

Résistez à l'envie de lui rappeler constamment ses obligations : les oublis font partie du processus d'apprentissage ! 🥰

Enfin, n'oubliez pas de valoriser ses efforts et ses progrès, même les plus modestes :

  • "Je vois que tu as pensé à ranger ton linge sale sans que je te le demande"
  • "Tu as bien géré ton temps pour tes devoirs ce week-end, c’est top"
  • "C'est super que tu aies anticipé ce rendez-vous"

Ces encouragements, loin d'être anecdotiques, renforcent sa confiance et l'encouragent à persévérer dans ses efforts d'autonomie. 🔥

Lui confier davantage de responsabilités

Pour aider votre ado à s’émanciper progressivement et à gagner en autonomie, commencez par de petites choses du quotidien. Lui confier des responsabilités, c’est aussi une preuve de confiance. 🥰

Par exemple :

  • L’impliquer davantage dans l’organisation des vacances en famille.
  • Lui confier un budget (courses, cadeau, vacances).
  • Le laisser organiser une soirée pour son anniversaire.
  • Le laisser s’occuper en autonomie de ses frères et sœurs cadets.

Ça n’a l’air de rien comme ça, mais ces petites missions l’aident à gagner progressivement en autonomie et à se sentir capable d’agir seul.

💡 Si vous rencontrez la problématique inverse, à savoir que votre ado est un peu casse-cou et à l’habitude de prendre des risques, on vous encourage à consulter notre article dédié : La prise de risque à l’adolescence

L’encourager à s’émanciper de votre approbation et à affirmer ses idées

À travers l’acquisition de l’autonomie, on cherche aussi à faire comprendre à votre ado qu’il n’a pas systématiquement besoin de votre validation pour entreprendre. Attention à bien faire la différence entre l’accompagnement et le soutien, qui sont normaux, et la validation.

👉 Par exemple, en ce qui concerne son orientation, il est normal que vous échangiez ensemble, que vous exploriez toutes les pistes pour voir ce qui est possible d’un point de vue logistique, de ses résultats et de ses compétences. Vous êtes là pour l’aiguiller et l’épauler, mais finalement, c’est lui qui prendra la décision !

Pour éviter qu’il attende votre approbation, n’hésitez pas à verbaliser votre positionnement, avec des phrases simples :

  • « Je te soutiendrai, quelle que soit ta décision. »
  • « Le choix que tu feras sera forcément le bon, parce que c’est toi qui l’as pris. »
  • Ou, plus simplement : « Je suis là quand tu as besoin de moi. »

Il en va de même pour tout un tas d’autres sujets : ses amis, ses fréquentations, ses passions… Tant que cela ne le met pas en danger et que vous avez établi un cadre en amont, il peut se lancer !  💫

 

3 ressources qui font la différence

L’autonomie à l’adolescence est un sujet passionnant, que l’on vous invite à continuer d’explorer. Voici nos ressources préférées sur le sujet :

 

Pour aller plus loin

Votre enfant est très dépendant de vous et de votre regard, il peine à prendre confiance en lui et à s’émanciper… Avez-vous pensé au coaching pour ado ? C’est le meilleur moyen d’amorcer la transition en douceur ! 🌜

La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et à surmonter leurs défis scolaires et personnels. 🔥 Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour un accompagnement sur mesure.

Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu. L’impact de chaque accompagnement est mesuré.

Contactez-nous pour un premier rendez-vous gratuit !

Vous savez désormais comment accompagner votre ado vers l’autonomie, sans le mettre en danger ni créer de conflit. Si vous avez besoin d’autres conseils pour gérer le quotidien avec votre ado, n’hésitez pas à consulter notre blog dédié !


Expatriation en famille : accompagner son ado dans cette nouvelle aventure

Votre famille s'apprête à vivre une grande aventure : l'expatriation ! 🌍 Si ce projet est excitant, il peut aussi générer des inquiétudes, particulièrement chez vos ados.

Comment les aider à vivre au mieux cette transition ? Comment transformer ce défi en une expérience enrichissante pour toute la famille ? Voici nos conseils pour accompagner vos adolescents dans cette nouvelle étape de vie.

 

L'expatriation familiale : une tendance qui se confirme

Selon le ministère des Affaires étrangères, plus de 1,6 million de Français vivent à l'étranger en 2025, dont environ 25% sont des familles avec enfants. Un chiffre en constante augmentation ces dix dernières années ! 😮

D'après une étude récente de la Caisse des Français de l'Étranger (CFE), plusieurs motivations poussent les Français à poser bagage à l’étranger. En tête de liste, on retrouve :

  • les opportunités professionnelles (45%) ;
  • la recherche d'une meilleure qualité de vie (30%) ;
  • l'enrichissement culturel (15%) ;
  • d’autres raisons personnelles (10%).

👉 Concernant les destinations préférées des familles, on retrouve surtout des destinations qui offrent un beau compromis entre opportunités professionnelles et facilités d'adaptation  :

  • En Europe : le Royaume-Uni, la Suisse et l'Allemagne restent les destinations phares, offrant un équilibre entre proximité culturelle et dynamisme économique.
  • En Amérique du Nord : les États-Unis et le Canada attirent de nombreuses familles, notamment pour leurs systèmes éducatifs réputés.
  • En Asie : Singapour et Hong Kong se distinguent comme des hubs privilégiés, particulièrement pour les cadres internationaux.

 

Comprendre les enjeux spécifiques de l'adolescence expatriée

Une double transition à gérer

L'adolescence est déjà, en soi,une période de profonds bouleversements. Comme le souligne l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) dans son rapport 2021 sur le développement de l'adolescent : "Cette période constitue une phase cruciale de construction identitaire, marquée par des changements physiques, émotionnels et sociaux majeurs."

Quand on y ajoute l'expatriation, c'est un peu comme demander à votre ado de faire un double salto arrière alors qu'il apprend tout juste à faire la roue ! 🤸‍♂️ Il doit gérer simultanément :

  • les transformations physiques et hormonales de l'adolescence ;
  • la quête d'identité personnelle ;
  • le besoin d'appartenance au groupe ;
  • l'adaptation à un nouvel environnement culturel ;
  • l'apprentissage potentiel d'une nouvelle langue.

C’est un sacré challenge ! 🙃

Le phénomène "Third Culture Kid" (TCK)

La sociologue Ruth Van Reken, auteure de "Third Culture Kids: Growing Up Among Worlds", a largement étudié ce phénomène. Les TCK sont ces jeunes qui grandissent entre plusieurs cultures et développent une identité unique, comme un pont entre différents mondes. C’est évidemment une vraie richesse pour votre ado, mais cela représente également de vrais défis d’adaptation. 🫶

👉 Cette expérience présente des avantages considérables :

  • une ouverture d'esprit naturelle ;
  • une grande capacité d'adaptation (très précieuse tout au long de la vie) ;
  • une richesse culturelle exceptionnelle ;
  • de supers compétences linguistiques.

👉 Mais l’expatriation peut aussi apparaître comme un obstacle pour votre jeune, surtout dans les premiers mois d’installation. Il ou elle peut le vivre comme un vrai arrachement à son environnement, dans un moment où il ou elle a particulièrement besoin de repères et de stabilité :

  • un sentiment de déracinement ;
  • une difficulté à définir "chez soi" ;
  • des questionnements identitaires plus marqués.

 

Expatriation en douceur : comment préparer son ado avant le départ ?

Impliquer l'ado dans le projet

La clé d'une expatriation réussie : l'implication de toute la famille. Selon une étude de l'Observatoire de l'expatriation (2022), les familles qui font de l’expatriation un projet commun ont 60% plus de chances de vivre une expatriation positive, bien vécue par les enfants. 🥰

Voici quelques conseils pratiques :

1. Organisez des réunions familiales régulières pour parler du projet

  • Écoutez les craintes et les espoirs de chacun
  • Répondez honnêtement aux questions
  • Partagez votre propre enthousiasme tout en reconnaissant les appréhensions
  • Ne minimisez pas les appréhensions de votre ado

2. Impliquez votre ado dans les recherches

  • Le choix de l'école
  • La découverte du quartier
  • Les activités disponibles sur place

3. Préparez ensemble la nouvelle vie

  • Regardez des vlogs de familles expatriées
  • Explorez la culture locale via des films, séries ou livres
  • Commencez l'apprentissage de la langue si nécessaire, avec une application par exemple, pour un côté plus ludique.

👉 Dans Courrier international, Iris raconte son expérience. À 8 ans, elle s’est expatriée aux États-Unis avec sa famille :

« Je me rappelle que les premières années, je refusais de parler anglais et j’étais aidée par des amies de ma classe qui traduisaient ce que je disais aux professeurs. Lorsque j’ai compris que nous ne rentrerions pas immédiatement en France, je me suis mise à l’anglais, je n’avais pas le choix pour m’intégrer. »

Au-delà de la langue, c’est toute une façon de connecter avec les autres et de nouer du lien qu’il faut réapprendre. Et ça, pour un ado, c’est un vrai défi ; surtout s’il n’est pas souvent confronté à l’altérité. 👀

Maintenir les liens avec la France

Si vous êtes prêt à entamer une toute nouvelle vie, votre ado a besoin de maintenir un lien avec ses racines, et c’est bien normal. 🌹 Il est indispensable d'aider votre ado à rester connecté avec la France tout en s'ouvrant à sa nouvelle vie. Voici comment :

  • Planifiez des moments de connexion réguliers avec la famille et les amis, en Facetime par exemple ou en organisant des petites vacances.
  • Créez un blog ou un groupe privé sur les réseaux sociaux pour partager votre aventure, un peu comme un carnet de bord digital. 📒
  • Emportez quelques objets significatifs qui représentent "la maison" et qui lui font du bien.

 

L'arrivée dans le pays d'accueil : les premiers pas

Faciliter l'intégration

Les premiers mois sont particulièrement importants, et sensibles. D'après une étude de la Mission Laïque Française, 70% des difficultés d'adaptation se manifestent dans les trois premiers mois. Pour faciliter cette période :

1. Établir une routine rassurante

La routine est un pilier fondamental pour aider votre ado à trouver ses marques.

Le matin 🌅

  • Gardez les rituels qui fonctionnaient en France (exemple : le petit-déjeuner en famille)
  • Ajoutez progressivement des éléments locaux (comme prendre un petit-déjeuner typique du pays une fois par semaine)
  • Établissez un planning précis pour le trajet école-maison

Après l'école 📚

  • Définissez un lieu et un moment fixes pour les devoirs
  • Prévoyez une pause détente (sport, lecture, musique)
  • Instaurez un moment d'échange sur la journée

Le week-end 🎯

  • Planifiez une activité de découverte du pays chaque samedi
  • Gardez le dimanche pour des activités familiales "comme à la maison"
  • Proposez régulièrement d'inviter des nouveaux copains et copines chez vous

2. Les activités extra-scolaires : un tremplin vers l'intégration

Les activités extra-scolaires sont essentielles car elles permettent à votre ado de développer des centres d'intérêt en dehors du cadre scolaire. 😉

Conseils pour choisir les activités :

  • Continuez les passions
  • Si votre ado faisait du basket en France, trouvez un club local
  • Cela crée une continuité rassurante et facilite les premiers contacts
  • Découvrez les sports/activités populaires locaux
  • Par exemple : le cricket en Inde
  • Le baseball aux États-Unis
  • Le rugby en Nouvelle-Zélande
  • Mixez les approches
  • Une activité dans un cadre international (pour rencontrer d'autres expatriés)
  • Une activité dans un cadre local (pour s'immerger dans la culture)

3. Encouragez les connexions avec d'autres jeunes expatriés ET locaux

Pour encourager les liens avec d'autres expatriés 🌍

  • Rejoignez des groupes Facebook dédiés aux familles expatriées
  • Participez aux événements de l'Alliance Française
  • Inscrivez votre ado aux activités organisées par l'école internationale

Pour favoriser les connexions avec les locaux 🤝

  • Encouragez les invitations à la maison après l'école
  • Participez aux fêtes de quartier
  • Inscrivez votre ado à des activités sportives ou culturelles locales

🔑 Point clé : La clé est de trouver le bon équilibre entre maintenir des repères rassurants et s'ouvrir aux nouvelles opportunités. N'oubliez pas que chaque ado est différent : certains auront besoin de plus de temps pour s'adapter, d'autres plongeront directement dans leur nouvelle vie avec enthousiasme.

Ressources et soutien

De nombreuses structures peuvent vous accompagner :

  • Les associations françaises à l'étranger : FIAFE, UFE
  • Les établissements scolaires français qui ont souvent des programmes d'accueil
  • Les groupes de parents expatriés sur les réseaux sociaux

Partager des témoignages d’autres jeunes expatriés

Même si vous êtes avec lui, votre ado peut se sentir un peu seul dans les premiers mois d’expatriation. Une bonne idée est de lui partager des témoignages d’autres jeunes qui ont vécu une expérience similaire ou qui sont partis s’installer à l’étranger. 🥰 Cela lui permet de s’identifier, mais aussi de trouver des réponses concrètes à des problématiques du quotidien.

Voici nos recommandations :

 

Préparer le retour en France

Le retour en France, ou "retour d'expatriation", mérite autant d'attention que le départ. C'est souvent une étape sous-estimée qui peut s'avérer complexe. Avec tous les efforts que votre ado a déployés pour s’intégrer, le retour peut aussi être un moment délicat. Il aura besoin de vous pour que cela se passe au mieux.

👉 Pour faciliter cette transition :

  • commencez à en parler plusieurs mois à l'avance en prenant compte de ses appréhensions ;
  • maintenez le contact avec l'environnement français ;
  • préparez la réintégration scolaire ;
  • valorisez les compétences acquises à l'étranger (linguistiques, humaines, ouverture d’esprit).

 

Pour aller plus loin

Votre ado a du mal à adhérer au projet d’expatriation ? Il ou elle a peu de sortir de sa zone de confort et de ne pas réussir à s’intégrer dans un nouvel environnement ?  Avez-vous pensé au coaching pour ado ? C’est le meilleur moyen d’amorcer la transition en douceur ! 🌜

La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et à surmonter leurs défis scolaires et personnels. 🔥 Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour un accompagnement sur mesure.

Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu. L’impact de chaque accompagnement est mesuré.

Vous êtes prêt à amorcer ce projet d’expatriation en famille ! Si vous avez besoin d’autres conseils, on vous donne rendez-vous sur notre blog.


Phobie scolaire : savoir la repérer et agir à temps

Chaque matin, certains adolescents se réveillent avec une boule au ventre à l'idée d'aller en cours. Stress, panique, crises de larmes… Pour eux, l'école est devenue une source d'angoisse insurmontable. Cette détresse, souvent incomprise, pousse certains à éviter totalement l’école, parfois pendant des mois.

Le concept de phobie scolaire est parfois difficile à comprendre pour les parents : que se passe-t-il exactement dans la tête d’un ado ? Comment savoir s’il s’agit vraiment d’une phobie ? Et, surtout, comment accompagner un adolescent en souffrance ? 🤯 

Chez IAMSTRONG, on accompagne de plus en plus de jeunes qui souffrent de phobie scolaire, on est particulièrement sensibilisés à ce sujet. 🫶 On vous propose donc un article dédié pour mieux comprendre ce mal-être et adopter les bons réflexes pour accompagner votre enfant.

 

Phobie scolaire : de quoi parle-t-on exactement ?

Pour commencer, il est important de bien comprendre ce qu’il se cache derrière le terme de « phobie scolaire », aussi appelée « refus scolaire anxieux ». Cette souffrance n’est pas toujours facile à repérer et à mesurer.

La définition proposée par la psychologue Élodie Antoni nous paraît la plus juste :

« La phobie scolaire, pour un enfant ou un adolescent, est une situation dans laquelle l’école devient une source de souffrance qui dépasse ses ressources. Cela se traduit par une difficulté majeure ou une impossibilité régulière à y aller […] à caractère anxieux, avec somatisations fréquentes»

Selon la dernière étude Santé publique France (2023) menée sur le sujet, 4 à 10 % des élèves français sont victimes de phobie scolaire diagnostiquée. Et l’association Phobie Scolaire rapporte que 25 % des adolescents souffrent de troubles anxieux, liés à la scolarité. 😟

Pour que l’anxiété ne vire pas à la phobie, il est important que les parents se renseignent sur le sujet et soient attentifs aux premières manifestations. Surtout, ne considérez pas la phobie scolaire comme un caprice, c’est un vrai mal-être qui paralyse les ados dans leur développement et leur apprentissage. Plus elle est détectée tôt, mieux elle sera prise en charge. 😌

 

Comment expliquer la phobie scolaire ?

La phobie scolaire est un mal-être multifactoriel, difficile d’en identifier la source. Parfois, il s’agit de l’expression d’une anxiété généralisée, d’autres fois, elle est le résultat d’un harcèlement scolaire, ou d’une autre raison… Il n’existe pas de cause unique, chaque phobie scolaire est différente.

👉 L’Inserm identifie plusieurs causes récurrentes qui pourraient expliquer ce mal-être, que l’institut qualifie d’ailleurs de « trouble aux mille et un visages » :

  • le harcèlement scolaire, les insultes ou les menaces ;
  • le sentiment d’être différent, cela concerne par exemple les adolescents neuro-atypiques ;
  • les difficultés d’apprentissage ou l’échec scolaire ;
  • les minorités ethniques, qui souffrent parfois d’un sentiment d’exclusion.

La phobie scolaire est encore plus répandue depuis la crise sanitaire de 2020, les jeunes ont pris l’habitude de s’isoler, de travailler en autonomie. Même le contact social devient une charge mentale pour certains d’entre eux. Selon une étude Egora :

  • 38 % des jeunes en phobie scolaire établissent un lien direct avec le confinement ;
  • 11,4 % parlent de l’effet « cabane », qui les a déshabitués des exigences sociales et de la pression scolaire.

👉 En conséquence, ils sont de plus en plus nombreux à solliciter des modèles d’apprentissage alternatifs :

« Le sentiment d’augmentation des refus scolaires anxieux est objectivé par l’augmentation des demandes de dispositifs alternatifs à la scolarité pour les éléments totalement ou partiellement déscolarisés depuis 2019-2020. » Dr Myriam Jarlan-Trojelli, Médecin conseiller technique à l’Éducation nationale.

On vous en parle un peu plus loin dans l’article !

 

Comment repérer la phobie scolaire ?

Même si la plupart des phobies scolaires se déclarent vers 11-12 ans, les premières manifestations peuvent apparaître avant :

« Il faut être attentif aux petits bobos qui empêchent l’enfant d’aller à l’école le matin, mais disparaissent pendant les vacances, et à tout changement de comportement : notes en baisse, isolement dans la cour, passages fréquents à l’infirmerie… » Odile Mandagaran, présidente de l’association Phobie Scolaire.

L’Inserm rappelle les quelques signes qui peuvent faire penser à une phobie scolaire :

  • les notes en baisse ;
  • l’absentéisme prolongé ;
  • le refus d’aller à l’école ;
  • les maux de ventre ou de tête à répétition ;
  • des troubles du sommeil ou de l’alimentation ;
  • une tendance à s’isoler.

Vous l’aurez remarqué, ce sont des symptômes que l’on retrouve aussi fréquemment chez les adolescents en dépression. 😶 Dans le cas d’une phobie scolaire, l’anxiété est particulièrement orientée vers l’école et tout ce qui la compose : le bus, les notes, les professeurs, la cour, la cantine…

« Le matin, j’ai les larmes aux yeux dans le bus en pensant à l’école. Parfois, j’ai mal au ventre au point de ne plus pouvoir bouger, ça me paralyse. J’ai du mal à l’expliquer à mes parents, mais ce n’est pas un caprice, c’est une vraie peur. » Aurore, 17 ans, lycéenne à Bayonne.

💡 Comme l’explique Odile Mandagaran, ces symptômes se manifestent par vagues : ils disparaissent pendant les vacances ou le week-end et réapparaissent quelques jours avant la reprise des cours, lorsque l’enfant anticipe la rentrée. Cette temporalité est un vrai indicateur d’une phobie scolaire.

 

Phobie scolaire : quelles conséquences si elle n’est pas prise en charge ?

Si la phobie scolaire n’est pas prise en charge, elle peut entraîner un absentéisme fréquent ou prolongé. Dans son ouvrage Le Refus scolaire anxieux, Hélène Denis en rappelle les conséquences possibles :

  • désocialisation ;
  • marginalisation ;
  • dépression ;
  • risque d’addiction aux substances psychoactives ou d’addiction comportementale.

Pour éviter que la phobie ne prenne de l’ampleur, il est indispensable de solliciter la bonne prise en charge le plus rapidement possible. L’objectif prioritaire est toujours la santé de votre enfant. ❤️ Dans un second temps, il s’agira d’explorer toutes les pistes pour l’aider à retourner à l’école ou à instaurer un nouveau rythme qui lui convient.

 

Mon ado souffre de phobie scolaire : comment l’aider ?

Adopter le bon discours pour accompagner son adolescent

Si vous observez des manifestations d’une phobie scolaire chez votre ado, la première étape est d’aborder le sujet avec lui. Montrez-vous compréhensif, bienveillant, et évitez les phrases culpabilisantes, comme : « Tous les ados de ton âge vont à l’école, je ne vois pas pourquoi, toi, tu n’irais pas» Vous risquez de perdre sa confiance. 🫤

Échangez avec lui pour identifier la raison sous-jacente du refus scolaire, un harcèlement, par exemple. Gardez en tête que dans de nombreux cas, la phobie scolaire est la matérialisation d’un mal-être profond et non la conséquence de violences physiques ou psychiques vécues à l’école.

👉 Posez-lui des questions ouvertes, pour lui laisser l’opportunité de s’exprimer :

  • Comment te sens-tu à l’école ?
  • Est-ce qu’il y a des choses qui t’angoissent ?
  • Qu’est-ce qui te motive au quotidien ?

Quelques bonnes pratiques pour l’apaiser au quotidien

En plus d’ouvrir le dialogue, vous pouvez mettre en place quelques petites choses pour l’aider au quotidien. 🌝

Voici quelques petites astuces :

  • Apprendre à gérer le stress en explorant les différentes techniques, comme la cohérence cardiaque ou la visualisation.
  • Mettre en place une routine rassurante (emploi du temps, repas, temps calme…), un ado bien encadré se sent aussi plus en sécurité.
  • Adopter la technique des petits pas : un jour après l’autre ! Si votre ado refuse catégoriquement d’aller à l’école, ne forcez pas le retour brutal, invitez-le à reprendre le rythme petit à petit.

Quoi qu’il en soit, on vous conseille de prendre contact avec le corps enseignant pour trouver le rythme qui conviendra à votre ado.

Si vous explorez la piste des cours aménagés ou de l’enseignement à distance, vous avez besoin du regard et des conseils des professeurs, mais aussi des professionnels de santé qui accompagnent votre ado.

💡 Sachez que le CNED ou d’autres organismes proposent des programmes dédiés aux adolescents qui souffrent de phobie scolaire.

Les professionnels qui peuvent aider votre adolescent

Si votre ado souffre de phobie scolaire, il est essentiel de mettre en place un suivi complet et d’être entouré par des professionnels de santé.

👉 Le psychologue ou le coach offre un espace de parole bienveillant à votre adolescent. Ensemble, ils identifient et dénouent les racines du mal-être qui s’est cristallisé autour de l’école. N’hésitez pas à faire appel à un thérapeute spécialisé dans l’accompagnement des adolescents. L’équipe d’IAMSTRONG accompagne chaque jour des adolescents, dès 11 ans, avec une attention particulière portée aux difficultés d’apprentissage et à la phobie scolaire.

👉 Le psychiatre offre une expertise complémentaire. Il s’agit d’un médecin qui identifie clairement les symptômes de la phobie scolaire et/ou de la dépression. Il vous aiguille précisément dans le suivi à mettre en place pour apaiser votre ado. Si besoin, le psychiatre peut également proposer une prise en charge médicamenteuse.

 

Les ressources clés sur la phobie scolaire

Pour vous aider à y voir un peu plus clair, voici quelques ressources clés sur la phobie scolaire :

La phobie scolaire est une souffrance profonde, souvent difficile à repérer et à exprimer. Pourtant, plus que pour tout autre trouble, il est essentiel de ne pas hésiter à solliciter de l’aide dès les premiers signes. Plus la prise en charge est précoce, plus il sera possible d’éviter que la situation ne s’aggrave. Vous n’êtes pas seuls dans ce parcours : faites-vous confiance et avancez pas à pas. 🫶

Pour d’autres conseils dédiés aux parents d’ados, rendez-vous sur notre blog.