Frustration, colère, impatience : comment accompagner son ado ?

Il rentre du lycée, jette son sac dans un coin et claque la porte de sa chambre. Vous n’avez encore rien dit, mais vous sentez déjà que la soirée sera tendue. 😤
À l’adolescence, la frustration peut surgir à tout moment : un devoir mal noté, un “non” à une sortie, une dispute avec un ami… Et parfois, tout semble disproportionné.

Colère, impatience, sentiment d’injustice… La frustration est souvent perçue comme un “mauvais caractère” ou un simple caprice. Pourtant, c’est une émotion naturelle qui joue un rôle clé dans le développement. La bonne nouvelle ? L’adolescence est justement le moment idéal pour apprendre à la reconnaître, à l’exprimer et à la transformer en moteur. 💪

Dans cet article, on vous explique pourquoi la frustration prend tant de place à cet âge, comment réagir sans envenimer la situation, et comment aider votre ado à en faire un levier pour grandir.

 

D’où vient exactement la frustration ?

La frustration, c’est ce mélange de déception, de colère et de sentiment d’empêchement lorsque quelque chose ou quelqu’un s’oppose à notre envie ou à notre besoin. Elle ne se manifeste pas de la même manière chez tout le monde, mais à l’adolescence, elle peut donner lieu à de vraies crises. ⚡

Définition de l’UNICEF :
« Lorsque les enfants qui ont déjà la capacité de mettre des mots sur leurs sentiments se sentent submergés, ils peuvent fondre en larmes, se mettre à hyperventiler ou piquer une énorme colère. À partir d’un certain âge, la crise est moins susceptible de se produire dans un lieu public car l’enfant se sentira gêné(e). En revanche, la crise peut tout à fait se produire à la maison. Par exemple, il arrive que les adolescents se contiennent pendant toute la journée à l’école et craquent en rentrant chez eux le soir. »

👉 Pour celui qui la subit comme pour celui qui la provoque, la frustration est souvent très difficile à vivre. Elle peut même devenir paralysante au quotidien si elle n’est pas bien gérée.

 

Pourquoi nos ados sont-ils particulièrement sujets à la frustration ?

D’un point de vue neuroscientifique, l’adolescence est une période de grands bouleversements. Le cortex préfrontal (zone du raisonnement, du recul) est encore en développement, alors que l’amygdale (zone des émotions) est en pleine effervescence. 🧠 Résultat : les émotions, dont la frustration, sont souvent décuplées et difficiles à canaliser.

Les ados ne savent pas toujours reconnaître ce qu’ils ressentent, ce qui peut donner l’impression d’être submergé ou impuissant, et provoquer des crises. À cela s’ajoute la quête d’autonomie : ils veulent être indépendants, mais dépendent encore beaucoup de vous… En bref, ils se sentent tiraillés en permanence. 🤯

 

Gérer la frustration : les bonnes pratiques pour ado

Comment communiquer avec un ado frustré ?

Comme d’habitude, on vous aide à trouver les bons mots pour apaiser votre ado !

Ce qu’il faut dire :
Accueillez l’émotion sans la juger. Montrez à votre ado que la frustration est normale, qu’il a le droit de la ressentir et que ce n’est pas grave. 🙂 Aidez-le à mettre des mots sur ce qu’il vit :

  • « Je vois que tu es déçu(e), c’est normal de l’être quand on n'obtient pas ce qu’on veut. »
  • « Tu as le droit d’être en colère, mais voyons ensemble ce qu’on peut faire. »
  • « Qu’est-ce qui t’a le plus frustré dans cette situation ? »

Ce qu’il ne faut pas dire :
Évitez de culpabiliser (« Tu exagères ! »), de minimiser (« Ce n’est pas grave, passe à autre chose »), de se moquer ou de s’énerver en retour. Vouloir « réparer » la frustration trop vite en cherchant à tout prix à la faire disparaître peut être contre-productif, car cela nie l’émotion ressentie.

D’un point de vue neuroscientifique, cela empêche le cerveau de l’ado de s’habituer à gérer la frustration, un apprentissage pourtant essentiel pour devenir adulte.

💡Partagez aussi vos propres frustrations ! Racontez-lui un moment où, même adulte, vous avez dû gérer une déception ou une attente non satisfaite. Cela aide à dédramatiser et à montrer l’exemple.

Quel est le bon comportement en cas de frustration ? Quels sont les écueils ?

Une fois la vague émotionnelle passée, encouragez votre ado à exprimer ce qu’il ressent, à se raccrocher aux faits (« Qu’est-ce qui s’est vraiment passé ? »), à rationaliser et, si besoin, à évacuer physiquement la tension (sport, balade, musique…). 🫶

Le rôle du parent est essentiel :
« Un ado apprendra bien mieux à gérer sa frustration s’il voit un parent capable de dire : “Je suis déçu, mais je vais faire autrement” plutôt que d’exploser ou d’abandonner. » Anne-Claire de Pracomtal, psychologue et co-fondatrice d’IAMSTRONG

Les écueils que votre ado doit éviter :

  • Ressasser la situation en boucle
  • S’enliser dans la rumination
  • Chercher des « complices » pour conforter son mécontentement
  • Blâmer systématiquement les autres ou contourner la frustration

👉 Dans ces cas, invitez doucement au recul :

  • « Qu’est-ce que tu pourrais faire autrement la prochaine fois ? »
  • « À ton avis, sur quoi tu peux vraiment agir ? »

Gérer sa frustration au quotidien : à qui demander de l’aide ?

Si la frustration devient envahissante (colères fréquentes, réactions excessives, comportements à problème…), il est important de chercher un allié. Un parent, un adulte de confiance, ou un professionnel peut accompagner votre ado. 😉

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à trouver un équilibre grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) et du coaching.
Notre accompagnement repose sur trois piliers :

  • Des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos besoins
  • Des activités en ligne pour approfondir entre les séances
  • Un chat avec le professionnel pour un soutien en continu

N’hésitez pas à prendre rendez-vous gratuitement pour faire le point ! 🔥

 

Comment transformer sa frustration en motivation ?

Et si la frustration devenait un moteur ? Elle naît souvent d’un échec ou d’un empêchement, mais peut aussi ouvrir la voie à la persévérance et à la résilience. 💪

Exemples concrets :

  • Mauvaise note : encouragez-le à analyser ce qui n’a pas marché (manque de méthode ? Révisions trop tardives ?) et à tester une nouvelle stratégie ensemble. Vous pouvez lui dire : « Qu’est-ce que tu peux faire différemment la prochaine fois ? »
  • Conflit amical : discutez de ce que cette situation lui apprend sur la communication, les limites ou le choix de ses amitiés. Par exemple : « Qu’est-ce que cette situation t’apprend sur toi ? »
  • Règle imposée à la maison : proposez-lui de réfléchir à des compromis ou à être force de proposition. Dites-lui : « Quelle tâche de la maison, qui aiderait tout le monde, pourrais-tu prendre en charge ? »

En l’accompagnant pas à pas dans cette réflexion, vous lui montrez que la frustration n’est pas une impasse, mais un signal : quelque chose doit changer, et il peut agir pour y parvenir. Ce regard transforme une émotion désagréable en énergie constructive… et c’est une compétence précieuse pour la vie adulte. 😉

La frustration est une émotion inévitable, mais pas insurmontable. En aidant votre ado à la reconnaître, à l’exprimer et à la transformer, vous lui offrez des clés pour devenir un adulte épanoui et résilient. Avec bienveillance, patience et dialogue, chaque frustration devient une occasion d’apprendre… et d’avancer.

On se donne rendez-vous sur le blog pour d’autres conseils dédiés aux parents d’ados ! 😉


Comment parler de consentement à son ado ?

Depuis l’affaire Weinstein et l’explosion du #Metoo en 2017, le consentement est devenu un sujet central dans les médias, la politique et le quotidien. Cette notion ne concerne pas seulement la sexualité, mais toutes nos relations : amicales, amoureuses, familiales.

Dans les faits, le consentement permet de repenser la façon dont on aborde non seulement la sexualité, mais plus largement les relations avec autrui. 👀 Et à l’adolescence, ça a toute son importance.

En tant que parent, vous vous demandez sûrement comment aborder le sujet avec votre ado : comment faire passer le bon message sans l’effrayer ? Comment lui apprendre à respecter le consentement des autres, mais aussi à faire respecter le sien ? 🤔

Voici un guide clair, pratique et inclusif pour en parler.

 

C’est quoi exactement le consentement ?

Le consentement, ce n’est pas un gros mot, et ce n’est pas un principe dont il faut se méfier ou dont il faut avoir peur. Bien souvent associée à la sexualité, cette notion régit en fait l’ensemble de nos relations sociales : romantiques, amicales et même familiales. 🙂

Nous avons demandé à Anne-Claire de Pracomtal, psychologue et co-fondatrice d’IAMSTRONG, sa définition du consentement :

« Le consentement, c’est le fait de dire “oui” librement, clairement, de manière éclairée, donc sans subir aucune pression. C’est aussi s’autoriser à dire non, de poser des limites ou à changer d’avis à tout moment. Par exemple, dans le cadre de la sexualité, ce n’est pas parce qu’on a dit oui une fois que ce « oui » est valable à tout moment. »

Votre adolescent ou adolescente a probablement déjà entendu parler de consentement sexuel sur les réseaux sociaux, à travers des messages plus ou moins clairs ou plus ou moins bien articulés. Voici des messages simples à lui faire passer concernant la sexualité :

  • Personne ne doit se sentir forcé d’avoir une relation sexuelle, toi y compris.
  • Un “non” même flou doit être entendu et respecté immédiatement.
  • Seul un vrai “oui” clair et enthousiaste compte.
  • On peut changer d’avis à tout moment.

Si pour vous, la définition du consentement n’est pas encore limpide et que vous ne savez pas quels termes employer auprès de votre ado, pas de panique. Commencez par cet article et continuez de documenter sur le sujet. On vous donne tout plein de ressources en conclusion ! 😉

 

Inculquer le consentement à son ado : pourquoi c’est essentiel ?

Entretenir des relations saines avec les autres

Apprendre à son adolescent à respecter le consentement d’autrui doit devenir une norme, un véritable réflexe dans toutes ses relations.

Respecter le consentement, c’est avant tout respecter l’intégrité de l’autre. Cela signifie ne jamais outrepasser les limites posées, même si elles paraissent incompréhensibles ou insignifiantes. Un geste, une parole ou un acte peut sembler anodin à votre ado, mais être vécu comme une intrusion ou un traumatisme pour un autre. 🧐 Par exemple : un câlin, une question intime…

C’est pourquoi le consentement est une notion fondamentale pour s’épanouir et bien s’insérer en société.

Apprendre à dire non et se faire respecter

Inculquer le consentement, c’est aussi apprendre à votre ado à faire respecter ses propres limites. Dire non n’est pas toujours facile, surtout à l’adolescence, une période où le désir de s’intégrer et de se fondre dans la masse est très fort.

Mais savoir dire non, c’est poser les bases d’une relation saine, avec soi-même et avec les autres. 🙃

Comme le rappelle un rapport de Santé Publique France :

« Apprendre à dire non et savoir ce que l’on veut, c’est le “premier niveau de consentement” : une négociation intime, de soi à soi. Il s’agit de savoir ce que nous sommes prêts à faire ou à accepter dans notre propre intérêt, voire ce que cela nous apporte. »

👉 Faire respecter son consentement, c’est un apprentissage de tous les instants qui commence tôt et se maintient dans la durée.

 

Par quoi passe le consentement à l’adolescence ? Exemples concrets

Le consentement dans l’intimité : ce qu’il faut dire à son ado

Dans la vie intime, le consentement doit être vérifié à chaque étape, et il peut être retiré à tout moment. Veillez à rassurer votre ado : verbaliser son consentement ou son non-consentement, inviter l’autre à le faire aussi. Ce sont des bases pour se sentir en sécurité et vivre des relations plus épanouissantes, surtout au moment des premières expérimentations.

La sexualité doit rester un plaisir partagé, et le fait que le consentement soit explicite ne change rien, au contraire. N’hésitez pas à donner à votre ado des phrases simples pour exprimer ou demander le consentement, sans dramatiser la discussion :

  • « Tu sais, c’est important de demander à l’autre s’il ou elle est d’accord, et de dire toi aussi si tu n’es pas à l’aise. »
  • « On peut toujours changer d’avis, même en cours de route. »

Et surtout : invitez-le ou invitez-la à poser toutes ses questions. Il n’y a pas de question bête sur ce sujet ! 😉

Comment aborder le consentement avec son fils ?

Dans notre société, le consentement est souvent évoqué au féminin, comme si la question ne concernait pas les garçons.

« Quand le consentement apparaît, c’est en tant qu’adjectif et au féminin: “ consentante”, comme s’il ne pouvait se penser au masculin, ce qui n’est pas sans lien avec les représentations sociales de la sexualité attribuées aux femmes et aux hommes.» Bajos N., Bozon M. dir. Enquête sur la sexualité en France

Or, il est essentiel d’en parler aussi avec eux. Pendant la puberté, et même après, ils ressentent beaucoup de pression autour de la performance ou de la virilité… mais on leur parle rarement de respect, d’écoute ou de responsabilité. 🙄

N’hésitez pas à lui dire, très simplement :

« Tu n’as jamais à faire quelque chose parce qu’on te le demande ou parce que tu penses que c’est ce que doit faire un garçon. Et surtout, tu ne dois jamais insister si l’autre ne veut pas. Même si tu trouves que la réponse est floue, même si l’autre ne dit pas “non” clairement. Si ce n’est pas un vrai “oui”, alors c’est non. Ce qui compte, c’est que chacun soit à l’aise, écouté et respecté. »

Pour aborder le sujet, partez d’un cas concret : une scène d’une série, un fait d’actualité ou une situation vécue peuvent servir de point de départ. Privilégiez les questions ouvertes (« Tu penses qu’il aurait dû faire quoi à ce moment-là ? ») et exprimez vos valeurs sans dramatiser :

« Ce qui compte pour moi, c’est que tu te respectes et que tu respectes l’autre, dans toutes tes relations. »

Au-delà de la sexualité, les manifestations du consentement

Le consentement n’est pas réservé à l’intimité. C’est une règle valable dans toutes les situations du quotidien :

  • Faire un câlin à un ami ? Demander avant s’il est d’accord.
  • Aider une personne à traverser la rue ? Lui demander si elle souhaite de l’aide.
  • Donner un conseil ? Demander : « Tu veux un conseil ? »
  • Chez le médecin ? Le professionnel doit toujours expliquer et demander l’accord avant un acte.

Bref, c’est savoir que l’autre a des limites et les respecter, même avec la meilleure intention du monde. 🫶

 

Quelqu’un n’a pas respecté le consentement de mon ado : comment réagir ?

Tout dépend du contexte :

  • En cas de contexte sexuel ou traumatisant : il faut absolument ouvrir le dialogue, aider à mettre des mots sur ce qui s’est passé, accompagner votre enfant dans ses démarches (dépôt de plainte si besoin, suivi psychologique).
    Retrouvez les conseils détaillés de la fondation Action Enfance : consultez des professionnels et n’hésitez pas à porter plainte en cas de violence ou contrainte.
  • En cas de gêne ressentie dans le quotidien : encouragez votre ado à verbaliser, à dire ce qu’il a ressenti, et rassurez-le sur le fait que poser ses limites est normal et sain.

 

Les ressources clés pour aborder le consentement avec son ado

Voici quelques ressources accessibles qui permettent d’aborder le consentement en douceur :

Pour les ados

Pour les parents

💡 Pour accompagner la lecture de votre adolescent, privilégiez des ouvrages accessibles et adaptés à son âge, qui abordent des thèmes importants comme l’amitié, la confiance en soi, les relations et le respect. Par exemple, à partir de 13 ans, des romans jeunesse comme Ni Prince, ni Charmant de Florence Medina permettent d’aborder la question du consentement de façon progressive et bienveillante.

Vous avez désormais les clés pour parler de consentement avec votre ado. N’oubliez pas : 

« Parler de consentement, ce n’est pas seulement expliquer la différence entre un “oui” et un “non”. C’est transmettre à votre ado une boussole qui lui permettra de se respecter, de respecter les autres et de poser clairement ses limites dans toutes ses relations, qu’elles soient amicales, affectives ou amoureuses. En en parlant tôt, simplement et régulièrement, vous l’aidez à se sentir en sécurité, à développer son esprit critique et à construire des relations saines, libres et équilibrées. » Anne-Claire de Pracomtal, psychologue.

Pour d’autres conseils, rendez-vous directement sur notre blog dédié aux parents d’ados !


Surpoids chez les ados : comprendre, agir, accompagner sans culpabiliser

Y a-t-il de plus en plus d’ados en surpoids ? Malheureusement, oui. Entre 1975 et 2016, le nombre d’adolescents obèses a été multiplié par 4 dans le monde, selon l’OMS. Et la tendance se confirme encore aujourd’hui, notamment chez les garçons. 😶

L’adolescence est une période charnière : votre jeune grandit, il ou elle change, forge son identité. C’est aussi un moment où certaines habitudes (alimentaires, physiques ou psychologiques) s’installent durablement. Et quand le surpoids ou l’obésité s’invitent à cette étape, les conséquences peuvent suivre toute une vie : mal-être, isolement, diabète, troubles cardiaques,...

Ce guide a pour but de vous aider à mieux comprendre les enjeux du surpoids à l’adolescence, à repérer les signaux, et à savoir vers qui se tourner pour agir sans culpabiliser ni stigmatiser. 🫶

 

Surpoids à l’adolescence : ce que disent les chiffres

C’est quoi exactement le surpoids ?

D’un point de vue médical, surpoids et obésité correspondent à un excès de masse grasse dans le corps, c’est-à-dire une accumulation de graisse qui nuit à la santé. On les mesure à l’aide de l’IMC (indice de masse corporelle), calculé en divisant le poids par la taille au carré. 🤓

IMC = Poids en kg / (Taille en cm)²

Exemple concret :

  • Poids : 70 kg
  • Taille : 1,75 m

IMC = 70/ 175²

👉 Résultat : IMC = 22,9, ce qui correspond à la zone de poids normal selon l’OMS (18,5 – 24,9).

  • IMC entre 25 et 30 → surpoids
  • IMC ≥ 30 → obésité

Même si ce calcul est simplifié, il permet d’alerter sur une éventuelle surcharge pondérale, surtout quand il est utilisé en complément d’un suivi médical.

Ce que disent les chiffres sur le surpoids à l’adolescence ?

En France, 4 % des jeunes de 6 à 17 ans sont en situation d’obésité, et 17 % sont en surpoids ou en situation d’obésité selon la Haute Autorité de Santé (HAS). C’est deux fois moins qu’aux États-Unis, mais cela reste un chiffre important.

Pourquoi ? Parce qu’à cet âge, le corps est encore en construction. Le cœur, les poumons, les os, le cerveau : tout est en évolution. 🤯 Et un excès de poids peut déjà entraîner des complications : hypertension, diabète de type 2, troubles musculosquelettiques… sans parler de l’impact psychologique, souvent invisible mais bien réel, sur l’estime de soi et les relations sociales.

👉 Face à ce constat, le gouvernement français prévoit un plan national contre l’obésité pour la rentrée 2025. Objectif : agir à tous les niveaux : prévention, éducation, activité physique, et accès aux soins (y compris médicamenteux). Une stratégie globale, qui pourrait permettre d’accompagner les familles plus efficacement.

 

Pourquoi nos ados sont-ils particulièrement sujets à l’obésité ?

La sédentarité de nos ados : un fléau silencieux

Nos adolescents bougent de moins en moins, et ce n’est pas qu’une impression. 👀 Les écrans sont omniprésents : jeux vidéo, réseaux sociaux, streaming… Ils adorent. Et qui peut les blâmer ? Ce sont des sources de divertissement, de lien social, parfois même de réconfort. Le problème, c’est que ces activités sont très souvent... passives.

Selon l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES), 66 % des 11-17 ans dépassent simultanément les seuils de sédentarité : plus de 2 heures de temps d’écran par jour et moins de 60 minutes d’activité physique. Plus préoccupant encore, un ado sur deux présente un risque sanitaire très élevé, avec plus de 4h30 d’écran par jour et/ou moins de 20 minutes d’activité physique. 😕 Une sédentarité qui s’installe souvent dès le collège, dans un quotidien rythmé par les devoirs, les transports, l’école... et très peu de sport.

Ce n’est pas de leur faute. Le mode de vie des ados d’aujourd’hui est construit autour de la sédentarité.

Les devoirs se font assis, les cours aussi. Les pauses se passent souvent sur un canapé ou un lit, smartphone en main. Et sans accompagnement, il est difficile pour un ado de prendre seul la décision d’aller marcher ou faire du sport. D’où l’importance, en tant que parent, d’encourager le mouvement au quotidien, sans tomber dans l’injonction. 😉

Nos ados mangent-ils mal ?

C’est une question que beaucoup de parents se posent. Et la réponse est souvent... oui, mais pas forcément de leur plein gré !

L’adolescence est une période charnière en matière d’alimentation.

👉 Vers 10 ans, l’enfant commence à gagner en autonomie : premiers achats de snacks, premiers repas pris seul ou entre amis.

👉 Entre 11 et 14 ans, le cadre familial reste majoritaire, mais on sent poindre l’envie de faire ses propres choix.

👉 Et autour de 15 ans, c’est la liberté qui prime : l’ado mange seul, dehors, parfois sur le pouce. Il est alors tiraillé entre ce qu’il a envie de manger (plaisir, rapidité, goût) et ce qu’il “devrait” manger (équilibre, santé, nutrition). Un conflit permanent entre le bon à manger et le bien manger.

Le cerveau des ados joue aussi un rôle : ils sont plus sensibles aux récompenses immédiates. Une canette de soda ou un fast-food leur procure un shoot rapide de plaisir. 🥤 C’est normal. Mais dans un environnement saturé de produits gras, sucrés et salés, leur alimentation peut rapidement basculer vers l’excès, surtout si l’éducation nutritionnelle est insuffisante.

💡 Autre point important : le marketing alimentaire cible spécifiquement les jeunes, via les réseaux sociaux ou des campagnes visuelles très efficaces. Les produits ultra-transformés, colorés, bon marché et pratiques à emporter sont omniprésents dans leur quotidien.

Le lien entre surpoids et santé mentale

C’est un sujet souvent sous-estimé, et pourtant central.

L’adolescence est une période de grands bouleversements psychologiques : recherche d’identité, pression sociale, transformation du corps, premières histoires d’amour, regard des autres… Dans ce contexte, l’alimentation peut devenir une béquille. Manger (ou ne pas manger), c’est aussi une manière de gérer ses émotions.

Le surpoids peut rapidement devenir source de souffrance psychologique : honte, perte de confiance, isolement, moqueries… À une période où le regard des autres pèse lourd, le corps devient un objet de comparaison permanent. Et certains adolescents sombrent alors dans des troubles du comportement alimentaire (TCA) comme la boulimie ou l’hyperphagie, souvent liés à un mal-être profond.

Les chiffres sont parlants : en France, 1 million de personnes souffrent de TCA, en majorité des jeunes de 15 à 24 ans. Et ce chiffre continue d’augmenter.

Selon la HAS, il est essentiel de repérer précocement les signes de mal-être pour proposer un accompagnement adapté. Parmi les signaux à surveiller :

  • une instabilité de l’humeur ;
  • des troubles du sommeil ou de l’alimentation ;
  • un isolement social, une perte d’intérêt pour les activités habituelles ;
  • une baisse des résultats scolaires,
  • ou encore une image corporelle très négative.

D’autres comportements doivent également alerter, comme un refus systématique de se rendre à la cantine ou de participer à des activités sportives, ou des propos dévalorisants sur soi-même. Ces signes ne doivent jamais être banalisés. Ils méritent d’être entendus, et parfois discutés avec un professionnel. 🫶 Car dans bien des cas, le poids n’est que la partie visible d’un mal-être plus profond.

 

Mon ado est en surpoids : comment l’aider ?

Pas facile d’aborder la question du surpoids avec un adolescent. Leur corps change, leur regard sur eux-mêmes aussi. Ils sont à fleur de peau, et les mots peuvent autant blesser que soigner. L’objectif n’est pas de “faire maigrir” à tout prix, mais de soutenir un ado dans sa recherche d’équilibre.

Communiquer sur le surpoids de son adolescent

Tout commence par les mots. Et à cet âge-là, ils comptent double. L’adolescence est une période de grande vulnérabilité, en particulier sur le plan de l’image corporelle.

“Leurs comportements alimentaires varient, notamment selon la représentation qu’ils ont d’une norme corporelle idéale. Cette norme est différente selon le sexe. Les filles se voient souvent trop grosses tandis que les garçons sont plus laxistes. Les adolescents cherchent à ressembler à leurs idoles. Les chanteuses de R’n’B, comme Beyoncé, sont plébiscitées dans tous les milieux, pour leurs corps bien en chair, sain et sportif.Véronique Pardo, anthropologue.

🎯 Ce qu’il faut éviter absolument :

  • Les remarques sur le physique, même sous forme d’humour : “Tu devrais ralentir sur les gâteaux”.
  • Les comparaisons avec un frère, une cousine ou un parent : “Ton cousin, lui, fait du sport tous les jours.”
  • Les injonctions culpabilisantes : “Si tu continues comme ça, tu vas avoir des problèmes.”

💡 Ce qui peut faire la différence :

  • Des phrases ouvertes, non jugeantes :
    « Est-ce que tu te sens bien dans ton corps en ce moment ? »
  • Des encouragements à prendre soin de soi, sans pression :
    « Je me disais qu’on pourrait trouver une activité qui te fait du bien, ça te dit qu’on cherche ensemble ? »
  • Des gestes de soutien discret : mettre à disposition des aliments sains à la maison, proposer une promenade en famille, ou préparer ensemble un repas équilibré qui donne envie.
  • Impliquer l’ado dans les choix alimentaires :
    Faire ensemble la liste des courses, l’inviter à choisir une nouvelle recette saine à tester, cuisiner en duo pour que l’alimentation soit source de plaisir et de partage.
  • Encourager l’activité physique plaisir plutôt que la performance :
    Danser dans le salon, faire du vélo ensemble, marcher avec des amis ou jardiner. L’essentiel est que l’activité soit vécue comme un moment agréable, sans objectif de résultat.
  • Montrer l’exemple :
    Adoptez vous-même une relation saine à la nourriture et à l’activité physique, sans discours culpabilisant ou obsessionnel. Votre ado vous observe et apprend beaucoup par mimétisme.
  • Renforcer l’estime de soi globale :
    Valorisez-le pour ses efforts, ses qualités ou ses talents qui n’ont rien à voir avec l’apparence physique : sa créativité, son humour, sa gentillesse, son engagement… Cela aide à construire une confiance durable, indépendante du regard sur le corps.

Repenser l’hygiène de vie de son ado : quelques idées

🏃‍♀️ Côté activité physique :
À l’adolescence, la régularité est plus importante que l’intensité. L’enjeu n’est pas de faire courir son ado tous les matins, mais de l’aider à intégrer une activité physique qu’il ou elle aime vraiment. On peut :

  • lui proposer de tester plusieurs sports avec un ou une amie ;
  • l’encourager à rejoindre un club ou une équipe pour y trouver un vrai collectif (ce qui compte beaucoup à cet âge) ;
  • l’aider à comprendre que le sport, c’est aussi une manière de mieux dormir, se défouler, se sentir fort·e, s’aérer la tête.

🍎 Côté alimentation :
L’important, c’est d’éviter la logique du “régime” et de favoriser une alimentation variée, sans dramatiser. On peut :

  • Cuisiner ensemble des plats équilibrés mais gourmands ;
  • L’aider à reconnaître les signaux de faim et de satiété ;
  • Parler de nutrition comme d’un levier pour l’énergie, le sommeil, l’humeur, pas juste le poids.

⚠️ À éviter absolument (ce qui génère de la frustration) :

  • les pesées régulières imposées ;
  • les interdits catégoriques ;
  • la survalorisation de la minceur.

L’objectif ? Que l’ado se sente acteur ou actrice de son propre bien-être, et non sous surveillance.

💡Et attention aux réseaux sociaux : certains contenus peuvent être problématiques. Par exemple, sur TikTok, on retrouve le "skinny tok" (qui glorifie la maigreur et les comportements restrictifs, aujourd’hui interdit en France) ou encore les vidéos de “mukbang” (qui banalisent l’hyperalimentation). Le rapport de l’adolescent à son corps est souvent influencé par ces formats, et il est précieux d’en discuter ouvertement avec lui.

Les professionnels qui peuvent vous aider

Si vous sentez que la situation dépasse ce que vous pouvez gérer seul(e), il est essentiel de s’entourer. Et surtout, de ne pas attendre trop longtemps.

🤝 Voici les professionnels qui peuvent accompagner votre ado (et vous !) :

  • Le médecin généraliste : pour évaluer la situation de santé, poser un cadre.
  • L’endocrinologue : si un trouble hormonal est suspecté.
  • Le nutritionniste ou diététicien : pour établir une relation saine à l’alimentation, loin des régimes restrictifs.
  • Le psychologue ou pédopsychiatre : pour travailler l’estime de soi, les troubles de l’image corporelle, ou repérer des troubles du comportement alimentaire (hyperphagie, boulimie…).

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à prendre confiance en eux grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à prendre rendez-vous gratuitement pour faire le point.

 

Surpoids à l’adolescence : les ressources inspirantes

Changer de regard, se sentir moins seul, mieux comprendre son ado… Voici quelques ressources utiles à découvrir en famille ou en solo.

Aider son ado à traverser une période de surpoids, ce n’est pas “corriger” un corps, c’est l’accompagner dans l’écoute de ses besoins, la construction de son estime de soi, et l’apprentissage de l’autonomie. 🥰 Et ça, c’est un chemin qui se fait ensemble, avec un entourage éveillé et soutenant.

Vous avez d’autres questions ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !


Comment l’IA change le quotidien des adolescents


L’intelligence artificielle. On en parle partout : en entreprise, à la maison, à l’école… Les ados comme les adultes apprennent à utiliser cet outil qui change complètement la façon de se renseigner, d’apprendre, de travailler. 🤖

Concrètement, qu’est-ce que cela change pour nos ados ? L’IA est-elle un risque ou une opportunité ? On vous aide à comprendre comment nos jeunes utilisent l’IA et quelles sont les bonnes pratiques pour les préserver des risques associés.

 

Quel rapport nos ados entretiennent-ils avec l’IA ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, une petite définition rapide de l’IA, proposée par le bureau des éclairages mondiaux et des politiques de l’UNICEF : « La technologie de l’IA fait référence aux ordinateurs ou aux dispositifs programmés pour effectuer des tâches que nous pensons normalement réservées aux êtres humains. Ils reproduisent, pour ce faire, notre manière de penser ou notre comportement. »

À votre avis, comment l’IA est-elle perçue par nos ados ? Sont-ils curieux ? Novices ? Vigilants ? Sont-ils en avance sur le sujet ? 🤔

Ils sembleraient qu’ils aient cédé à la tendance. Ils sont près de 80% à avoir déjà intégré l’IA dans leurs habitudes. Cette habitude commence à se dessiner à la fin du collège et se confirme au lycée.

Les adolescents font souvent un usage très « basique » de l’IA. Par exemple, ils sollicitent ChatGPT pour des besoins ponctuels, comme rédiger un devoir ou trouver une information rapidement, sans forcément questionner la qualité de la réponse ou réfléchir aux conséquences de leur geste. Ce qui leur plaît, c’est la promesse d’instantanéité.

Ils ne s’inquiètent pas de savoir comment l’IA transforme leur quotidien, ni de l’impact très concret de ces outils sur leurs facultés cognitives ou leur santé mentale. Chez IAMSTRONG, on a mené l’enquête !

 

Comment l’IA impacte la vie de nos adolescents ? Les principaux usages

Comprendre les usages de l’IA par nos ados

L’IA est désormais pleinement intégrée au quotidien de nos jeunes. Il semblerait même qu’ils aient délaissé Google et autres moteurs de recherche au profit de l’IA. Pourquoi ? Selon une étude du Blog du Modérateur, 44% des adolescents trouvent que les réponses sont plus rapides, et 42% qu’elles sont plus claires. 😯 Parmi les solutions préférées des jeunes, on retrouve Chat GPT, très loin devant My AI (intégré aux réseaux sociaux comme Snapchat) et Gemini (l’IA de Google).

Pour mieux comprendre les usages exacts de l’IA, des chercheurs du Common Sense Media (Etats-Unis)  ont mené l’étude The Dawn of the AI Era : Teens, Parents and the adoption of Generative AI at Home and School entre mars 2024 et mai 2024. Résultat ? 4 usages se détachent :

  1. L’aide aux devoirs (53%)
  2. Échanger pour ne pas s’ennuyer (42%)
  3. Traduire du texte (41%)
  4. Brainstormer, trouver de nouvelles idées (38%)

👉 Nos jeunes se reposent donc sur l’IA pour des projets intellectuels, mais aussi pour des échanges interpersonnels. Explorons ces 2 usages.

Travailler avec l’IA : qu’est-ce qu’on en pense ?

En 2024, selon une étude du Pew Research Center, 26 % des adolescents âgés de 13 à 17 ans déclarent faire régulièrement leurs devoirs avec l’aide d’une IA comme ChatGPT. C’est deux fois plus qu’en 2023.

Mais alors, comment s’en servent-ils exactement ? Les retours sont clairs : les ados utilisent principalement l’IA pour :

  • trouver des idées de sujets pour un exposé ;
  • faire un brainstorming sur une rédaction ;
  • formuler un plan ou structurer un devoir ;
  • stimuler leur créativité, par exemple en demandant « comment rendre ce texte plus drôle ? » ;
  • corriger des fautes ou reformuler un texte pour qu’il soit plus fluide.

En revanche, ils sont plus mitigés lorsqu’il s’agit de résoudre un problème mathématique ou de rédiger un devoir en entier : beaucoup sentent instinctivement qu’il y a une frontière à ne pas franchir. 👀

Pour les enseignants comme pour les parents, l’encadrement de ces usages est très difficile : comment savoir si un texte a été écrit par l’ado ou par une IA ? À partir de quand parle-t-on d’aide... ou de triche ?

Il est donc important de nuancer le débat. Oui, un usage abusif de l’IA peut nuire à l’apprentissage. Mais utilisée intelligemment, l’IA peut devenir un appui précieux pour accompagner votre ado dans ses devoirs ou la préparation des examens :

  • Expliquer un concept difficile : si votre ado ne comprend pas la règle de trois en maths ou la notion d’ironie en français, il peut demander à l’IA d’expliquer avec des mots simples et des exemples adaptés à son niveau et à son âge.
  • Structurer une réponse : pour un devoir de philosophie ou une dissertation de français, l’IA peut montrer un exemple de comment organiser une introduction, des arguments et une conclusion, ce qui aide à clarifier la méthode.
  • S’entraîner avec des exercices : en vue d’un contrôle, du brevet ou du bac, l’IA peut générer des exercices types ou même des sujets de contrôle corrigés. Par exemple, votre ado peut demander : « Peux-tu me proposer un sujet de contrôle de maths sur les probabilités avec la correction ? » ou « Prépare-moi une série de questions type brevet sur la Seconde Guerre mondiale ».
  • S’entraîner à l’oral : pour préparer l’oral du brevet ou du bac, l’IA peut simuler un entretien, proposer des questions possibles et aider à formuler des réponses claires et structurées.
  • Relire et améliorer un texte : plutôt que de rédiger à la place de votre ado, l’IA peut l’aider à corriger ses fautes, à enrichir son vocabulaire ou à reformuler des phrases. Cela l’incite à relire et à comprendre ses erreurs, et donc à progresser par lui-même.
  • Décomposer une tâche complexe : Beaucoup d’ados se perdent devant un gros projet (exposé, TPE, révision avant examen). L’IA peut aider à découper en étapes claires : recherche → plan → rédaction → présentation. Cela développe l’autonomie et l’organisation. Exemple : « Comment puis-je m’organiser pour préparer un exposé de 10 minutes en histoire ? »

L’enjeu aujourd’hui, c’est donc d’intégrer l’IA dans les pratiques éducatives, et non de la bannir. Comme l’explique Laurence Devillers, professeure en IA à la Sorbonne et directrice de la chaire HUMAAINE au CNRS :

« S’en tenir à une position hostile envers ces systèmes n’est pas viable. Il est essentiel de les comprendre et de les utiliser de manière appropriée. »

💡 D’ailleurs, selon la même étude du Pew Research Center, seulement 9 % des ados pensent qu’il est inacceptable d’utiliser l’IA à l’école. Pour les autres, c’est un outil parmi d’autres.

Au-delà des devoirs, les ados utilisent aussi l’IA… pour discuter

19 % des jeunes ont déjà interagi avec des IA conversationnelles comme Character.AI ou My AI sur Snapchat. Ces outils permettent de parler à un chatbot qui peut incarner un personnage réel ou fictif (une célébrité, un coach, un ami imaginaire…). 🙃

Et pourquoi ces échanges les attirent-ils ? Ceux qui l’utilisent disent que c’est agréable d’avoir une vraie conversation, avec quelqu’un qui écoute, qui répond vite, qui ne juge pas (étude du Common Sense). Certains y trouvent un soutien émotionnel, une forme de compagnie, voire de réconfort quand ils ne veulent pas se confier à leurs parents ou à leurs amis.

Mais attention : si l’IA peut rassurer temporairement, rien ne remplace un vrai regard, une vraie écoute. Aider un ado à mettre des mots sur ce qu’il vit, c’est lui donner des outils pour construire sa confiance intérieure.

 

Encadrer l’usage de l’IA : les sujets à aborder

Préserver son esprit critique

Premier danger quand on utilise l’IA : ne plus réfléchir par soi-même. Quand tout est à portée de prompt, pourquoi s’embêter à chercher, lire, comprendre, formuler une idée ? C’est particulièrement préoccupant à l’adolescence, une période où le cerveau est encore en construction, notamment sur les fonctions cognitives comme la logique, l’analyse et la prise de recul. 🧠

Autre dérive : l’ado finit par prendre pour argent comptant tout ce que dit ChatGPT. Il ne questionne plus les sources, ne vérifie pas la fiabilité des réponses, et surtout, ne cherche pas à comprendre comment fonctionne l’outil.

Un exemple frappant : d’après une enquête Milan x CSA, plus de deux tiers des adolescents ont déjà vu un deepfake (une image ou une vidéo truquée créée par IA), et savent les reconnaître… Mais seulement la moitié vérifie les informations ou les sources avant de les partager. 😐

Ce réflexe critique est pourtant essentiel. L’IA peut se tromper, être biaisée, ou répondre de manière flatteuse sans jamais opposer de résistance. Comme le rappelle le site Geek Junior :

« ChatGPT est complaisant, pas critique. Il répond, il ne corrige pas. »

👉 Quelques phrases simples que les parents peuvent utiliser pour cultiver l’esprit critique de leur ado face à l’IA :

  • "D’où elle sort cette info, tu crois ?"
  • "Tu peux vérifier si c’est pareil ailleurs ?"
  • "Tu lui as demandé comment elle a trouvé cette réponse ?"
  • "Et si tu lui posais la question autrement ?"

Développer une autonomie numérique saine

Le second risque majeur, c’est celui d’une forme de passivité. Si ChatGPT fait tout : rédige, résume, reformule, décide… alors pourquoi faire l’effort soi-même ? 🤔

L’IA est un outil formidable, mais elle ne doit pas devenir une béquille permanente. Le bon usage, c’est de s’en servir comme un appui, pas comme un substitut à l’effort personnel.

👉 Voici quelques conseils concrets à partager avec son ado :

  • Utilise d’abord tes propres ressources (cours, manuels, notes).
  • Formule ta question à l’IA comme si tu t’adressais à un coach.
  • Ne te contente jamais de la première réponse.
  • Demande à l’IA de t’expliquer le raisonnement, pas juste la réponse.
  • Alterne : parfois avec l’IA, parfois sans, pour garder la main.

C’est aussi l’occasion d’aborder l’éducation au numérique : savoir chercher une information, croiser les sources, se poser des questions, douter… Ce sont des compétences clés aujourd’hui.

La protection des données personnelles

Un point souvent oublié par les ados (et beaucoup d’adultes) : tout ce qu’on tape dans une IA est stocké et analysé. Et une fois les données envoyées, il est quasi impossible de les effacer. 🥲

Photos, vidéos, adresses, données personnelles… Même une simple demande d’aide aux devoirs peut transmettre des informations sensibles.

Selon l’étude Milan x CSA, 71 % des ados sont conscients des risques liés à la protection de leurs données personnelles avec l’IA. C’est bien, mais ce n’est pas suffisant.

👉 Quelques bons réflexes à adopter et à transmettre :

  • Ne jamais partager de données personnelles ou de photos avec une IA
  • Effacer l’historique de ses conversations dans les paramètres.
  • Utiliser l’IA en mode navigation privée ou déconnecté si possible.
  • Vérifier les réglages de confidentialité sur les applis (Snapchat, MyAI…)

💡Et ce n’est pas anodin : en 2023, le régulateur italien (la Garante) a accusé OpenAI, créateur de ChatGPT, de ne pas respecter les règles sur la protection des données, et de ne pas filtrer correctement l’accès aux mineurs.

Les enjeux écologiques liés à l’IA

L’IA semble magique : rapide, fluide, accessible 24h/24… Mais ce confort a un coût écologique massif, souvent invisible pour les jeunes.

Chaque interaction avec une IA repose sur des serveurs énergivores, refroidis en continu. Par exemple, la phase d’entraînement de GPT-3 a généré 626 000 kg de CO₂, soit :

  • 72 fois le tour de la Terre en voiture
  • ou la fabrication de 3 244 ordinateurs portables.

Autre chiffre frappant : si 10 % des travailleurs américains utilisaient ChatGPT une fois par semaine pendant un an pour rédiger un e-mail, cela consommerait 435 millions de litres d’eau.

👉 Pourquoi et comment en parler avec son ado ?

  • Pour développer leur conscience écologique : "Tu savais que chaque question que tu poses a un coût carbone ?"
  • Pour les inviter à doser leurs usages : "Pose-toi la question : est-ce vraiment utile de passer par ChatGPT pour ça ?"
  • Pour encourager une utilisation sobre et intelligente : regrouper ses questions, privilégier des recherches classiques si c’est plus efficace, etc.

 

​​5 questions à poser à votre ado quand il utilise ChatGPT

Pas besoin d’être expert pour accompagner son ado dans l’usage de l’IA. Le plus efficace, c’est souvent de poser les bonnes questions, au bon moment, pour l’aider à prendre du recul. Voici 5 questions toutes simples à glisser dans une discussion :

  1. Pourquoi tu as utilisé ChatGPT ?
    Pour comprendre s’il s’agit d’un réflexe ou d’un vrai besoin.
  2. Tu lui as demandé comment il a trouvé sa réponse ?
    Pour l’amener à questionner la source et la méthode.
  3. Tu penses que c’est fiable ? Tu peux le vérifier ?
    Pour réveiller son esprit critique et éviter l’effet “vérité automatique”.
  4. Tu avais une idée avant de lui poser la question ?
    Pour qu’il garde confiance en ses propres capacités de raisonnement.
  5. Tu as appris quelque chose en l’utilisant ?
    Pour différencier un usage utile d’un usage passif.

L’objectif, ce n’est pas de surveiller, c’est de dialoguer et d’aider l’adolescent à devenir un utilisateur conscient et éclairé. 🫶

 

Les ressources pour intégrer sainement l’IA à son quotidien

Il existe encore peu de guides spécifiquement conçus pour les parents et leurs ados, mais certaines ressources peuvent déjà faire la différence.

📚 Notre sélection :

L’IA transforme profondément le quotidien des adolescents. Pour les accompagner sereinement, l’essentiel est de dialoguer, éveiller leur esprit critique et leur apprendre à utiliser ces outils avec discernement. 

Chez IAMSTRONG, on croit qu’un adolescent bien accompagné est un adolescent capable de tirer le meilleur du numérique. Notre mission ? Donner aux parents les clés pour guider leurs enfants avec confiance, dans un monde qui change vite. Pour en savoir plus sur nos programmes de coaching, n’hésitez pas à convenir d’un premier bilan gratuitement

Vous avez besoin d’autres conseils pour encadrer l’usage des écrans ou aider votre ado à préparer ses examens ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !


Protéger sa santé mentale à la rentrée : celle des enfants et des parents

 

À la fin du mois d’août, l’ambiance change doucement à la maison. Les ados, chacun à leur façon, commencent à penser à la rentrée : nouveau rythme, réorganisation, ou petite appréhension face à l’année scolaire qui arrive. Et les parents ne sont pas en reste. Pas toujours évident de tourner la page de l’été, n’est-ce pas ? On vous comprend !  👀

Chez IAMSTRONG, on a rassemblé l’essentiel pour vous : des conseils simples, efficaces et faciles à appliquer, pour aborder septembre avec sérénité. ☀️

 

Pourquoi la rentrée est-elle une période à risque pour la santé mentale ?

Une période de transitions… donc de fragilité

Quel que soit l’âge, la rentrée est une période de transition importante et parfois délicate. Vous amorcez un nouveau cycle et devez de nouveau trouver vos marques. Cette période est encore plus délicate si vous intégrez un nouvel environnement professionnel ou que votre ado découvre un nouvel établissement scolaire.

Le « temps suspendu » et la légèreté des vacances sont terminés et certains Français expriment un sentiment de pression pour « bien commencer l’année. » Selon une étude menée par Kantar ou Go Student, 87 % des parents sont stressés par la rentrée de leur ado. 😮

Pour éviter que le blues général ne s’installe, vous pouvez prendre les devants avant la fin des vacances. ⭐

Des émotions en cascade, pour petits et grands

La rentrée ne se vit jamais seul : dans chaque foyer, elle déclenche une vague d’émotions qui peut se propager d’un membre de la famille à l’autre. Pour les enfants, il s’agit souvent d’appréhensions : la peur de la nouveauté, de ne pas retrouver ses amis. Pour les parents, c’est un cocktail de surcharge mentale, de culpabilité (équilibre pro/perso), et parfois la crainte de ne pas être à la hauteur. 🫤

Cette période de transition peut générer de la frustration, de l’anxiété, voire de l’irritabilité. Ces émotions sont normales ! L’essentiel, c’est de ne pas les balayer d’un revers de main, mais de les reconnaître et d’en parler ensemble — pour éviter qu’elles ne s’installent.

 

Comment la rentrée affecte-t-elle les enfants ?

Stress scolaire et pression de performance

Pour beaucoup d’enfants et d’adolescents, la rentrée rime avec nouveaux programmes, nouveaux profs, et attentes plus élevées. 🙄 Ce défi est d’autant plus important s’ils intègrent un nouvel établissement : la pression de « faire ses preuves » est bien réelle.

À cette période, le stress de performance atteint souvent un pic. L’anxiété peut se manifester de multiples façons :

  • pensées négatives, « Je ne suis pas assez bon, je vais échouer » ;
  • peur de décevoir ;
  • sentiment d’inefficacité ;
  • crises de panique ;
  • maux physiques à l’approche des évaluations (maux de ventre, insomnies, pleurs du matin).

Certains enfants cherchent à tout prix à éviter l’échec et multiplient les heures de travail, à la recherche de perfection ou de validation extérieure, parfois au détriment de leur bien-être. 🌨️

Charge émotionnelle dans les relations sociales

Mais la rentrée, ce n’est pas que l’école : c’est aussi le retour dans un groupe, le besoin de se faire une place, de gérer les amitiés, les conflits et parfois les déceptions. ❤️‍🩹

«Bonjour, comment tous les étudiants de France c’est bientôt la rentrée, je rentre en 3e et je viens de déménager dans une autre région, je ne connais absolument personne dans ce collège et dans mon club de sport, j’ai peur d’être seule au début. Comme beaucoup, je suis très timide, surtout avec des personnes que je ne connais pas ou peu, dans ces moments je ne parle absolument pas et j’ai l’air coincée, mais j’écoute tout de même la conversation, quand il y a une blague, je rigole quand même, mais je me suis rendu compte, en prenant du recul, que ça donne une très mauvaise image de moi. », confie une adolescente sur un forum.

L’adolescence est une période charnière, au cours de laquelle l’identité et l’estime de soi se construisent souvent à travers le regard des autres. La rentrée, c’est parfois l’angoisse de ne pas être à la hauteur, de ne pas retrouver sa place, ou au contraire, d’avoir changé et de ne plus être reconnu·e par ses amis. Ce sentiment de solitude ou de décalage est exacerbé dans les périodes de transition, comme à la rentrée.

 

Et les parents dans tout ça ? Une charge mentale qui explose

Le retour du « double shift »

Pour les parents, la rentrée marque le retour du fameux « double shift » : il faut non seulement assurer ses responsabilités professionnelles, mais aussi orchestrer toute la logistique familiale (cartables, trajets, inscriptions, repas, papiers…). 🤯

C’est ce que la sociologue Monique Haicault appelle la « charge mentale » : « Devoir penser simultanément à des choses appartenant à deux mondes séparés physiquement ».

📖 Le Larousse définit même la charge mentale comme « un poids psychologique qui fait peser (plus particulièrement sur les femmes) la gestion des tâches domestiques et éducatives, engendrant une fatigue physique et, surtout, psychique.»

Résultat : le sentiment de ne jamais en faire assez, une fatigue qui s’accumule, et un pic de stress quotidien, notamment en fin de journée, entre 18 h et 20 h, quand tout doit être fait en même temps.

Une pression implicite d’être un « bon parent »

À ce marathon logistique s’ajoute une pression plus insidieuse : celle d’être un parent « modèle ». On voudrait être calme, à l’écoute, performant au travail, disponible le soir… mais la réalité déborde souvent de l’idéal. 👀

Le pédiatre Donald Winnicott avait déjà conceptualisé le rôle du parent « suffisamment bon » (good enough mother) : il ne s’agit pas d’être parfait, mais de répondre du mieux possible aux besoins de ses enfants. 🫶

Attention toutefois à la surcharge émotionnelle, qui peut mener au burnout parental : ‘Le burnout parental, c’est ce sentiment de ne plus arriver à faire face, d’être dépassé·e, de ne plus pouvoir profiter de la vie de famille’ Association Burn Out Parental.

Pour préserver votre bien-être mental, accordez-vous le droit au relâchement, à l’imperfection et demandez de l’aide si besoin.

 

Comment préserver l’équilibre mental de toute la famille à la rentrée ?

(Re)mettre en place des routines rassurantes

Après la liberté de l’été, retrouver un rythme peut apaiser tout le monde — même les ados (même s’ils ne l’avouent pas 😉).
Remettez en place quelques repères simples : préparer ses affaires la veille, fixer une heure pour éteindre les écrans, instaurer un temps calme en fin de journée (lecture, musique,...), partager les dîners ou petits déjeuners à la même heure chaque jour..

Ces routines, qui peuvent être discutées plutôt qu’imposées, offrent un cadre sécurisant pour toute la famille et aident à réduire la charge mentale.  L’important n’est pas la perfection, mais la régularité, pour que toute la famille retrouve un rythme rassurant.

Déculpabiliser et ajuster ses attentes à la rentrée

Acceptez que tout ne soit pas parfait ! Parfois, être parent, c’est aussi reconnaître ses limites et oser dire « aujourd’hui, je suis fatigué·e, j’ai besoin d’un moment pour moi ». 🩷

Se montrer vulnérable, c’est donner à son enfant la permission de ressentir, lui aussi, toute la palette de ses émotions. Encouragez les petits pas : demandez ce qui a plu ou déplu dans la journée, sans attente de performance.

Nommez vos propres émotions, sans culpabiliser l’autre, pour instaurer un climat d’écoute et de non-jugement. Cela aide chacun à se sentir compris et à relativiser la pression de la rentrée.

Proposer des moments en famille qui sortent de l’ordinaire

Pour contrebalancer le stress du quotidien, proposez des moments en familles,  simples et motivants, qui donnent envie à tout le monde. Pas besoin de grande organisation : l’idée, c’est de créer des moments de plaisir partagés. Par exemple :

  • Un dîner-ciné maison le vendredi,
  • Une playlist familiale pour se motiver le matin,
  • Un créneau “zéro écran” pour jouer ou discuter,
  • Un soir où chacun choisit le menu,
  • Une micro-sortie improvisée une fois par mois (balade, marché, food truck...).
  • Etc…

Ces petits rituels sont simples mais font toute la différence.
Créer du lien, c’est prendre soin de sa santé mentale. Pour les enfants comme pour les adultes. 💛

 

Quand et comment demander de l’aide ?

Identifier les signes qui doivent alerter

Parfois, malgré toute la bienveillance du monde, la fatigue ou le stress prennent le dessus. Soyez attentif·ve à certains signaux : troubles du sommeil ou de l’alimentation, repli sur soi, irritabilité permanente, perte de motivation…

Chez l’enfant, des maux de ventre fréquents, des pleurs le matin, ou une anxiété qui perdure peuvent être le signe d’une souffrance plus profonde (jusqu’à la phobie scolaire). Chez l’adulte, un sentiment de saturation ou de ne plus être maître de sa vie familiale peut évoquer un début de burnout parental. 🫶

Oser demander de l’aide

N’attendez pas que la situation s’enlise : il n’y a aucune honte à consulter un professionnel (médecin, psychologue, coach parental), même pour quelques séances. Parler de santé mentale à son enfant, c’est aussi lui apprendre que demander de l’aide est un réflexe simple et utile, qui peut lui faire beaucoup de bien. 🥰

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à trouver un équilibre grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio ou en présentiel avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

 

Quelques ressources pour une rentrée en douceur

Parce qu’on avance toujours mieux accompagné·e, voici quelques ressources à partager en famille pour aborder la rentrée avec plus de sérénité. ☀️

Podcasts à écouter en solo ou en famille

  • Découvrez cette sélection de 15 podcasts sur la santé mentale : témoignages, conseils d’experts, astuces pour mieux gérer le stress, l’anxiété et les émotions du quotidien.
  • Pour les adolescents, un format comme « Ma vie d’ado » ouvre le dialogue sur les questions de santé mentale.

Livres inspirants

  • Je ne sais plus quoi faire avec mon ado d’Erika Seydoux et Anne-Claire de Pracomtal, les fondatrices d’IAMSTRONG : des conseils très concrets pour renforcer le dialogue au sein de la famille à travers 50 situations du quotidien.
  • J’peux pas, je suis ado d’Adoline Moreau : un guide plein d’humour pour aider les jeunes à mieux vivre cette période charnière.
  • La BD qui t’aide à avoir confiance en toi de Géraldine Bindi : pour booster l’estime de soi à tout âge !

Applications bien-être pour petits et grands

  • Respirelax : le grand classique de la cohérence cardiaque, pour apprendre à respirer, se calmer et retrouver son équilibre en quelques minutes.
  • Petit BamBou : méditations guidées pour enfants, ados et adultes, à écouter selon les besoins du moment.
  • Moodnotes : pour apprendre à identifier ses émotions, prendre du recul sur son stress et recevoir des conseils personnalisés.


La rentrée est un cap à franchir pour toute la famille. S’écouter, se soutenir et accepter l’imperfection sont essentiels pour préserver sa santé mentale. N’hésitez pas à consulter notre blog pour d’autres conseils sur la parentalité et l’adolescence.


La rentrée au lycée : quels enjeux pour le bien-être de mon ado ?

En septembre, votre ado rentre en seconde, en première ou en terminale. C’est une période charnière qui marque un vrai tournant dans sa vie : pour la première fois, il ou elle fait des choix concernant son orientation et les relations sociales prennent une nouvelle ampleur. 👀 Au lycée, l’émancipation du foyer familial devient plus concrète.

Ados et parents ne sont pas égaux dans cette situation. Certains le vivent très bien et sont enthousiasmés par ce renouveau, là où d’autres se sentent fragilisés. Pour que cette rentrée au lycée se passe le mieux possible, on vous propose un petit guide tout en douceur. 🌹

 

La santé mentale des lycéens : ce que disent les chiffres

Concrètement, comment se sentent nos jeunes au lycée ? 🤓

Selon plusieurs études récentes, nos jeunes sont plutôt anxieux en cette période. 49% des adolescents en France sont touchés par des troubles de l’anxiété. ❤️‍🩹 Au lycée, 15 % des étudiantes présentent même des risques de dépression (contre 14 % au collège). Selon une enquête menée par Santé Publique France, la santé mentale des jeunes filles serait un peu plus fragile que celle des jeunes garçons.

Ces troubles de la santé mentale ont des conséquences directes sur l’équilibre physique de nos jeunes :

  • Difficultés à s’endormir (41 %)
  • Nervosité et irritabilité (45 %)
  • Déprime, manque d’entrain, variation de poids, fatigue (29 %)

L’IPSOS a identifié les principales sources de mal-être chez les jeunes. Sans grande surprise, on retrouve le système scolaire en pole position : la méthode de notation, les examens, l’environnement anxiogène.

Parmi les autres causes d’anxiété, on retrouve :

  1. Les réseaux sociaux (la comparaison entre jeunes, l’apparence physique).
  2. La pression du groupe de pairs (relations amicales et amoureuses, besoin d’appartenance).
  3. Les facteurs environnementaux (guerres, pandémies, contexte climatique).

Pas de fatalité cependant, avec quelques bonnes astuces, vous pouvez accompagner votre ado et l’aider à retrouver un quotidien apaisé.

 

Pourquoi la rentrée au lycée est-elle si importante ?

L’orientation et les choix de vie de nos ados

Les ados commencent à faire leurs premiers choix d’orientation dès la seconde : bac général, technologique ou professionnel. Et à la fin de l’année, ceux qui s’orientent vers un bac général ou techno doivent déjà choisir leurs spécialités pour la première. Même si cela semble n’être qu’un choix de matières, ils ont souvent l’impression que cette décision va déterminer toute leur vie. Tiraillés entre leurs envies, la peur de décevoir et la comparaison constante avec les autres, ils peuvent vivre cette période avec beaucoup de pression.

« Une autre chose qui me choque dans le système scolaire actuel, c’est la pression dès la fin de seconde (15-16 ans) où le choix des spécialités et la notation constante (à partir de la première) ont un effet sur Parcoursup. En d’autres mots, à chaque contrôle (3-4/semaine) on a la pression pour nos études supérieures. Cela me donne l’impression de ne pas avoir droit à l’erreur. » Témoignage d’un lycéen de seconde au lycée Racine de Paris.

Les ados qui ont choisi un BAC pro sont déjà en train de se spécialiser dans un métier précis. Ces jeunes-là vont être plongés très rapidement dans la vie active à l’occasion de stages ou de cours pratiques. Un cap parfois difficile à passer et pour lequel ils ont besoin d’être accompagnés.

Les premiers examens importants au lycée

L’entrée au lycée, c’est aussi la découverte des premiers examens qui « comptent vraiment », et qui angoissent beaucoup nos ados (et leurs parents).

Dès la classe de première, les élèves sont confrontés à des épreuves anticipées du baccalauréat, et savent désormais que chaque note pourra peser dans la balance pour Parcoursup. 🫥

Impossible d’y échapper : la pression autour du BAC est omniprésente, alimentée par les discours d’adultes du type « de mon temps le bac était plus difficile » ou, « aujourd’hui, le bac est donné à tout le monde ». Résultat : la peur de ne pas être à la hauteur s’installe, et l’idée de ne pas avoir « droit à l’erreur » peut vite devenir paralysante.

👉 Selon l’Observatoire national de la vie étudiante, près de 70 % des lycéens français ressentent un stress intense à l’approche du baccalauréat : une statistique qui illustre bien le climat très exigeant dans lequel évoluent nos jeunes aujourd’hui.

Dans ce contexte, rappelez à votre ado que la réussite ne se mesure pas à une seule note ou à un dossier scolaire, et qu’il ou elle a le droit de cheminer à son rythme, d’essayer (et parfois d’échouer) pour mieux rebondir.

Les relations sociales des lycéens

Le lycée, c’est aussi le théâtre de grandes premières : premières amitiés profondes, premières histoires d’amour, premières soirées… et aussi premiers contacts avec certaines prises de risques (alcool, tabac, sexualité). À cet âge, l’influence du groupe de pairs devient centrale, et la recherche d’appartenance peut parfois l’emporter sur la prudence. 😟

Quelques repères :

Ces expériences sont parfois difficiles à vivre pour les jeunes qui n’ont pas encore terminé leur puberté, ou qui se sentent décalés par rapport à leurs camarades. L’adolescence est une période où l’on cherche sa place, où l’on teste les limites, et où l’on apprend à se positionner dans la société.

👉 Il est donc normal que votre ado ait envie d’explorer, de s’affirmer, de se confronter parfois à l’interdit. Comme l’explique le pédopsychiatre Jean-Philippe Raynaud :

« Du point de vue de l’enfant, cette influence sera d’autant plus savoureuse qu’elle aurait le goût de la transgression, de l’interdit, en un mot de la désapprobation parentale. »

Votre rôle ? Fixer un cadre sécurisant, tout en laissant votre adolescent expérimenter, se tromper, vivre ses propres histoires, avec la certitude qu’il pourra toujours compter sur vous en cas de besoin.

 

Parent : comment accompagner votre ado pour sa rentrée au lycée ?

Quel discours pour apaiser mon ado ?

Face à la pression des examens, des choix d’orientation et des bouleversements sociaux, la première chose à faire est d’accueillir les émotions de votre ado, sans jugement ni minimisation. 💛 Qu’il se dise stressé, perdu ou même démotivé, validez ce qu’il ressent :

  • « Je comprends que ce soit difficile en ce moment. »
  • « C’est normal d’avoir peur de ne pas réussir. »
  • « Tu n’es pas tout seul à ressentir ça ».

L’important est de se positionner comme un allié, de montrer que vous lui faites confiance, que vous croyez en ses capacités, même (et surtout) lorsqu’il doute.

N’oubliez pas de le valoriser régulièrement :

  • « Je te trouve très courageux d’avoir choisi cette spécialité. »
  • « Je suis fière de la façon dont tu gères cette période compliquée. »
  • « Peu importe les résultats, l’essentiel, c’est que tu donnes le meilleur de toi-même. »

Un mot d’encouragement peut faire toute la différence dans une période pleine d’incertitudes. 🥰

Comment aborder la question de l’orientation ?

L’orientation fait partie des sujets les plus anxiogènes pour les lycéens. Pour beaucoup, c’est la première fois qu’ils doivent réfléchir à leur avenir… et ils ont du mal à se projeter.

Nos conseils pour accompagner votre ado en douceur :

  1. Abordez le sujet sans pression : commencez par des discussions informelles sur ses centres d’intérêt, ses rêves, ses envies.
  2. Identifiez ses forces ensemble : qu’est-ce qui le motive ? Dans quels domaines se sent-il à l’aise ?
  3. Proposez-lui de découvrir différentes filières lors de journées portes ouvertes.
  4. Laissez-le cheminer : il est normal de ne pas savoir tout de suite. Soyez présent, mais ne cherchez pas à tout décider à sa place.

Mon ado est au lycée : comment encadrer les relations sociales ?

Les relations sociales prennent une importance considérable au lycée. Pour autant, il n’est pas question de surveiller tout ce que fait votre ado. 😶‍🌫️
Le plus efficace : rester bienveillant et présent, en lui montrant qu’il ou elle peut venir vers vous en cas de problème.

Posez ensemble des règles claires concernant les sorties, les horaires (en semaine et le week-end), mais ne soyez pas intrusif. Si une fréquentation vous inquiète, privilégiez toujours le dialogue à l’interdiction qui sera contre-productive :

  • « Qu’est-ce que tu apprécies chez cette personne ? »
  • « Est-ce que tu te sens bien quand tu es avec ce groupe ? »

Gardez à l’esprit qu’il est essentiel de laisser votre ado vivre ses propres expériences, faire des erreurs, connaître des chagrins d’amour ou d’amitié : c’est ce qui forge sa maturité… et il saura que vous êtes là, quoi qu’il arrive. 😉

 

Bien-être des lycéens : solliciter les bonnes ressources

L’accompagnement par des professionnels

Si vous sentez que la situation devient trop lourde à gérer seul·e, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel (psychologue, coach spécialisé dans l’adolescence). Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues sont là pour accompagner les lycéens dans cette période charnière grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio ou en présentiel avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu. 🫶

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

Les ressources qui font du bien aux lycéens

Vous trouverez aussi de nombreuses ressources pour aider votre ado à traverser cette période :

  • Le podcast “Kit de survie pour la rentréeoù une étudiante partage ses craintes, ses réflexions et ses astuces, à quelques jours de la rentrée. Un contenu fait par une ado, pour les ados !
  • Guides de L’Étudiant pour chaque rentrée (seconde, première, terminale) : des conseils pratiques, des idées pour bien gérer son temps et des réponses aux principales questions que se posent les ados concernant leur orientation.
  • Guide de survie du Lycée : 50 fiches pour mieux appréhender la charge de travail, trouver la méthode d’apprentissage qui convient à votre ado, des témoignages, des conseils pour gérer son stress… bref, une véritable mine d’or !
  • Ressources sur l’orientation proposées par le gouvernement pour y voir un peu plus clair sur les différentes voies possibles et anticiper au mieux.

La rentrée au lycée est un moment clé, rempli de défis et de nouvelles expériences. En tant que parent, votre posture bienveillante, votre écoute et votre confiance sont indispensables pour aider votre ado à traverser cette période. 🧡

N’hésitez pas à vous entourer de ressources et à demander de l’aide si besoin. Rendez-vous sur notre blog pour d’autres conseils dédiés aux parents d’ados !


Parents d’ados : quelles activités pour passer de bonnes vacances en famille ?

L’été, c’est un peu le seul moment de l’année où toute la famille peut souffler ensemble et se retrouver. Pourtant, avec un ado, il n’est pas toujours simple d’anticiper les grandes vacances : il ou elle n’a pas forcément envie de faire quoi que ce soit et n’est pas particulièrement friand des moments en famille. 🙃

Comment faire pour créer des souvenirs positifs et profiter de la saison estivale pour créer du lien ? Dans cet article, on vous dévoile nos astuces concrètes pour passer de bons moments avec votre ado, et les pièges à éviter.

 

Pourquoi c’est parfois compliqué de passer du temps en famille avec un ado

L’adolescence, cette période charnière

Votre ado a besoin d’indépendance, de liberté, de temps seul ou avec ses amis… Ses projets ne sont pas toujours compatibles avec des vacances en famille. Il ou elle peut vite se sentir contraint par votre planning et les activités de groupe. Parfois même, les grandes vacances sont le terreau de conflits au sein de la fratrie : tout le monde est ensemble mais n’a pas forcément envie d’occuper son temps de la même façon.

Selon un sondage OpinionWay pour Homair Vacances, 63% des Français estiment qu’il n’est pas si simple d’organiser des vacances avec un ado. 👀 Comment être sûr de lui faire plaisir ? Comment réagir s’il ou elle s’ennuie ? Quelles libertés faut-il accorder ? Bref, c’est un vrai casse-tête. 🤯

Parents et ados : différentes attentes pendant les vacances

Souvent, en tant que parent, vous souhaitez profiter des grandes vacances pour vous connecter à votre ado, créer de vrais moments en famille. Mais votre ado ne perçoit pas les vacances du même œil : il préfère « rester tranquille » ou voir ses amis. Ne le prenez pas personnellement, c’est assez courant à cet âge-là. 💫

Selon le sociologue Ronan Chastellier, les parents ont tendance à idéaliser un peu les vacances en famille : « Les Français voient leurs vacances comme une sorte de rêve d’harmonie, de proximité et de recentrage familial. Mais souvent, dans ce tableau idyllique, il y a un hic. »

Le hic en question ?

  • 59% des Français considèrent que leurs ados ne parlent pas assez et restent dans leur bulle pendant les vacances (OpinionWay).
  • 39% considèrent qu’ils se lèvent trop tard et n’ont pas d’horaires (32%), ce qui casse complètement le rythme du foyer en saison estivale (OpinionWay).

L’enjeu ? Trouver le bon équilibre qui respecte les besoins et les envies de chacun. Surtout ne rien imposer mais trouver des bons compromis pour que tout le monde se sente bien.

 

Créer des moments sans forcer : les bons réflexes pour les vacances

Impliquer son ado dans l’organisation des vacances

1ère astuce pour passer de bonnes vacances avec votre ado : le ou la faire participer à l’organisation. ✨

Un ado impliqué dès le départ se sentira davantage considéré et aura moins le sentiment de subir les vacances.

  • Faites-lui une vraie place dans les décisions : choix de la destination, des logements, des activités… Montrez-lui que son avis compte.
  • Discutez des envies de chacun autour d’un repas ou d’un apéro « brainstorming vacances ». L’objectif ? Construire ensemble un programme équilibré.
  • Évitez les plannings rigides : laissez des temps libres, surtout pour qu’il puisse aussi avoir ses propres moments.

Exemple de compromis : « On fait la rando ensemble le matin, et tu es libre ton après-midi pour te reposer, lire ou discuter avec tes amis. »

C’est en respectant son besoin d’autonomie que vous aurez plus de chances de le voir s’investir dans les moments partagés.

Inviter un(e) ami(e) pour une semaine : la carte bonus des vacances réussies

Et si vous faisiez une place à un ou une ami(e) de votre ado pendant les vacances ? C’est souvent un énorme “plus” pour lui (ou elle), et un bon moyen de fluidifier la dynamique familiale.

👉 Vous y gagnez aussi : un ado plus détendu, plus ouvert à participer à certaines activités, et parfois même… volontaire pour vous aider à organiser les journées !

Quelques conseils :

  • Choisissez une semaine où le programme est adapté à deux ados.
  • Proposez quelques moments “100 % jeunes” : balade en ville, après-midi plage, atelier cuisine à deux…
  • Prévoyez aussi des temps familiaux où chacun a sa place, sans forcer.

Si c’est la première fois, commencez par un week-end pour tester la formule avant de l'étendre à une semaine complète.

Miser sur des activités “ado-friendly”

Pour séduire un ado, il faut sortir des sentiers battus. Oubliez les visites trop classiques ou les randos imposées à l’aube. Privilégiez des activités avec du sens, de l’action, ou qui leur parlent :

  • Des sensations : accrobranche, paddle, surf, via ferrata, karting…
  • Des défis et de l’autonomie : escape game, chasse au trésor, balades en vélo électrique.
    • Zoom sur l’escape game : c’est une super activité à faire en famille pour rire, resserrer les liens, apprendre à mieux communiquer. Renseignez-vous sur les offres disponibles près de chez vous, il y a des univers pour tous les goûts ! 😉
  • Des activités créatives : stage photo, vlog de vacances, initiation à la vidéo, atelier cuisine ou poterie.
    • L’initiation à la photo plaît beaucoup aux ados ! Des photographes pros proposent des cours d’apprentissage sur une demi-journée pour explorer les bases. Vous pouvez y inscrire votre ado et lui proposer de s’y rendre avec vous ou un(e) ami(e).
  • Des musées interactifs ou immersifsmusée du Paradoxe, musée de l’Illusion… À mille lieues de la visite traditionnelle. 😁
  • Des sorties sociales : parcs d’attractions, plage avec des amis, fêtes foraines, concerts.

💡Le bon combo : mixer les activités “kiff” de votre ado avec une ou deux découvertes à vivre en famille, sans forcer la main.

Accepter les moments “off”

Un autre point clé pour éviter les tensions pendant les vacances : laisser des plages de repos et de solitude.🌜

Votre ado a besoin de temps pour lui, pour faire la grasse matinée, flâner ou discuter avec ses amis. Ce n’est pas un rejet, juste une nécessité. Entre 14 et 17 ans, les ados ont besoin d’environ 9 heures de sommeil par nuit. Or, ils en manquent souvent durant l’année scolaire. Les vacances sont une bonne occasion de recharger les batteries. 2 astuces :

  • Acceptez qu’il ou elle ne participe pas à toutes les activités. Inutile d’imposer des moments à tout prix.
  • Préférez des temps forts réguliers : un dîner spécial, une sortie familiale par jour, un apéro-jeu… plutôt qu’un programme en continu.

💡 Astuce : définissez ensemble des “moments phares” dans la semaine (visite, resto, activité sportive, soirée jeux) et laissez le reste plus libre. Cela crée une forme de rythme rassurant sans être étouffant.

 

Activités à vivre en famille : notre sélection

Activités “nature” pendant les vacances

Rien de tel qu’une bouffée d’air frais pour apaiser les tensions et reconnecter la tribu. ❣️La nature offre un terrain de jeu idéal :

  • Randonnée avec pique-nique : proposez une sortie en montagne ou en forêt avec des pauses photos.
  • Canoë, kayak ou paddle sur une rivière : fun, sportif et parfait pour rigoler ensemble.
  • Nuit sous tente ou à la belle étoile : une aventure qui bouscule le quotidien et rapproche.
  • Jeux de piste nature ou chasse au trésor : plusieurs applications (ou circuits papier) proposent des parcours ludiques en pleine nature.
  • Camping ou hôtel avec club ado : solution idéale pour conjuguer moments en famille et liberté pour chacun. Homair et Cap Fun, par exemple, proposent des séjours pensés pour les familles avec ados.

Activités créatives ou sportives

Si votre ado a une âme d’artiste ou aime relever des défis, ces activités pourraient bien faire mouche :

  • Ateliers créatifs : poterie, cuisine, création de bracelets ou initiation à la photo. Le petit plus : tester ensemble un atelier dans une ambiance détendue, loin de l’école. 😚
  • Café introspectif comme le Café Pli à Paris : un lieu original où l’on peut écrire une lettre à soi-même pour la relire plus tard… 💌 Un moment intime et propice aux discussions profondes. C’est top pour les ados !
  • Organisation d’un tournoi familial : ping-pong, jeux de société, Uno, foot sur la plage… Légèreté garantie.
  • Création d’un carnet de voyage ou vlog : votre ado peut se charger de la vidéo ou du montage, pendant que les plus jeunes dessinent ou écrivent. L’appareil photo jetable peut aussi donner lieu à de chouettes surprises en fin de séjour.
  • Casse-têtes et défis de logique : pour les ados qui aiment se creuser la tête, rien de tel qu’un petit livre de logique à glisser dans le sac pour les trajets ou les moments calmes.

Activités sociales

Et si vous donniez à votre ado l’occasion de vivre des moments entre jeunes, même pendant les vacances en famille ? 🥳

  • Inviter un(e) ami(e) à passer quelques jours sur le lieu de vacances : ça change tout.
  • L’inscrire à un stage ou camp sportif ou créatif : surf, théâtre, multi-activités… Cela lui donne un vrai espace de liberté tout en gardant des temps en famille.
  • Participer à un événement local : fête de village, concert en plein air, marché nocturne… Un bon moyen de faire le plein d’ambiance et de souvenirs partagés.

 

Les ressources clés pour passer de bonnes vacances avec son ado

Parce que chaque ado est différent, et chaque parent aussi, voici quelques ressources utiles pour mieux comprendre cette période et trouver des idées :

Podcasts et contenus pour mieux comprendre son ado

  • Podcast “Parentalité et Adolescence (Spotify / Apple Podcasts) : pour décrypter les comportements et émotions des ados avec bienveillance.
  • Sélection d’émissions audio sur la parentalité : parfait pour écouter en voiture ou pendant une marche.
  • Le livre Beau Voyage pour priocher parmis 30 idées de voyages insolites à faire avec son ado (on est super fiers d’avoir pu contribuer à l’écriture de quelques pages de ce beau livre !)
  • @three_vanlifers : voyages en van en famille avec ados, pour découvrir d’autres façons de vivre les vacances.

Applis et sites pour trouver des idées de sorties

  • Family Hub : un moteur de recherche qui sélectionne 45 sites pour organiser vos vacances selon la région, l’âge de vos enfants et vos centres d’intérêt.
  • Sac Ados (Google Play) : appli pour les jeunes de 15 à 25 ans souhaitant organiser des vacances en autonomie ou trouver des bons plans.

 

Pour aller plus loin

Votre ado est complètement désintéressé de la dynamique familiale ?  Vous avez du mal à entretenir le lien ?

Ne restez pas seul, nous sommes là pour vous accompagner. 🫴

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados et leurs familles à retrouver un équilibre grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

Passer de bonnes vacances avec un ado, c’est possible… À condition de lâcher un peu de lest et de choisir les bonnes activités. Faites-vous confiance, ça va bien se passer ! 🌞

Vous avez d’autres questions concernant l’orientation, la puberté ou la gestion des émotions à l’adolescence ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !


Digital detox : mission impossible avec un ado ?

Les grandes vacances sont là ! Elles vous offrent l’occasion de déconnecter du quotidien, de repenser vos habitudes et de questionner votre rythme de vie. Et si c’était le bon moment pour parler de la consommation d’écran avec votre ado ? ☀️

Le sujet est sensible. Beaucoup de jeunes ne peuvent pas se passer d’écrans, ne serait-ce que quelques heures. Et c’est justement là que la digital detox devient bénéfique. Smartphone, jeux vidéos, ordinateur… Est-il possible d’aborder le sujet sans créer de conflit ? Comment et pourquoi profiter des grandes vacances pour diminuer sa consommation d’écrans ? On vous guide, étape par étape.

 

Ce qu’il faut savoir sur la digital detox

C’est quoi exactement la digital detox ?

La digital detox, aussi appelée « jeûne des hyperconnectés » nous vient tout droit des Etats-Unis. Le concept désigne une période durant laquelle vous réduisez ou supprimez complètement la consommation d’écrans. 🖥️

Popularisée dans les années 2010, la cure digitale apparaît comme une solution pour endiguer l’addiction aux écrans chez les ados comme chez les adultes. À l’époque, 70% des Français déclarent vérifier leur messagerie toutes les 5 minutes.

Dans les médias, la digital detox est souvent abordée sous un angle assez radical. Dans les faits, c’est loin d’être si facile.

« Dans un premier temps, il s’agit de revoir notre rapport aux écrans, de vaincre la dépendance et de mieux gérer notre quotidien afin que cela ne devienne pas envahissant. D’autre part, il y a l’enjeu de la solitude. Les gens sont de plus en plus renfermés sur eux-mêmes et de plus en plus de personnes souffrent de dépression, en grande partie à cause des smartphones, et notamment des réseaux sociaux. » Grégoire, fondateur de The Offline Club (évènements offline à Paris).

Depuis plus récemment, le phénomène de la digital detox devient populaire auprès des jeunes, même si certains restent réticents. 👀 La créatrice de contenu Léna Situations, suivie par plus de 4 millions de personnes sur Instagram, en a d’ailleurs fait la promotion l’année dernière à l’occasion d’une vidéo dédiée : « Pas de scroll, pas de drama, pas de likes, juste un retour au monde réel, du moins, MON monde avant les réseaux. »

Si vous ne savez pas comment aborder le sujet avec votre ado, ça peut être un bon point de départ !

Limiter les écrans : quels sont les bienfaits ?

Concrètement, quelle est la promesse de la digital detox ? Après quelques semaines sans écrans (ou avec moins d’écrans), les ados observent des effets positifs sur leur santé mentale, leur santé physique et même leurs compétences cognitives :

Les bienfaits de la digital detox sur la santé mentale

On le sait, les adolescents passent beaucoup de temps à se comparer les uns aux autres. C’est un réflexe assez naturel à cet âge, mais qui peut sérieusement nuire à leur estime de soi. Sur les réseaux sociaux, ils sont en permanence confrontés à la vie (souvent idéalisée) d’inconnus, sans toujours avoir le recul nécessaire pour relativiser ce qu’ils voient. 🙁

Résultat : beaucoup d’entre eux souffrent de FOMO, la Fear Of Missing Out, cette peur constante de rater quelque chose. Les réseaux sociaux alimentent ce sentiment que leur vie est moins bien que celle des autres. Cela peut entraîner de l’anxiété, une perte de confiance en soi, et une impression persistante de ne jamais être "assez".

C’est là qu’intervient la digital detox. Elle offre une alternative à ce mal-être : la JOMO, Joy Of Missing Out. Selon une étude menée par GEO auprès de participants à des séjours sans écrans, deux tiers d’entre eux ont constaté une baisse significative de leur stress et de leur anxiété.

Les bienfaits de la digital detox sur la santé physique

Même s’ils n’en n’ont pas forcément conscience, l’utilisation quotidienne des écrans impacte fortement la santé physique de nos ados.

1er impact : les troubles du sommeil. Selon une étude publiée par l’Observatoire Régional de Santé, l’usage des écrans plus de 2h après le dîner augmente fortement le risque de trouble du sommeil. Et dans les faits, plus de 40% des collégiens et lycéens souffrent d’un sommeil perturbé ou d’une dette de sommeil (Baromètre MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Conduites Addictives/Harris Interactive).

2ème impact : le surpoids. Toujours selon le baromètre de la MILDECA, 24% des jeunes déclarent consommer davantage de confiseries, sodas et snacks pendant leurs activités numériques. Leur consommation d’écrans est telle, qu’ils allouent de moins en moins de temps aux activités physiques et sociales.

💡 En clair, la digital detox permettrait à nos jeunes de se reconnecter aux besoins essentiels de leur corps : dormir suffisamment et retrouver de vraies sensations de satiété. Au bout de quelques semaines, ils se sentiraient plus en forme, plus énergiques et plus alignés avec leurs sensations.

Les bienfaits de la digital detox sur les capacités cognitives

L’utilisation excessive des écrans influence aussi les capacités cognitives des ados, et en particulier la concentration et la mémorisation. On observe de plus en plus de « double tasking » (ou double tâche) : nos jeunes utilisent plusieurs écrans systématiquement pour faire différentes choses. 🧠 Leur cerveau est constamment surstimulé et ils éprouvent de grandes difficultés à rester concentré sur une seule et même tâche.

Se couper un peu des écrans, c’est un excellent moyen de reposer son cerveau et de retrouver la pleine possession de ses compétences d’apprentissage !

 

Limiter les écrans pendant les grandes vacances, c’est possible ?

Quel temps passent nos ados sur leurs écrans ?

Nos ados passent un temps considérable sur les écrans, et en particulier sur leur téléphone. Les jeunes de 7 à 12 ans passent en moyenne 3h30 chaque jour sur leur téléphone. Le statistique grimpe à plus de 5h chez les ados de 13 à 19 ans (Statista). 😱

Mais pour y faire quoi ?

Plus d’un tiers des jeunes déclarent être en contact permanent avec leurs amis en ligne. Le taux le plus élevé est observé chez les jeunes filles de 15 ans (44%). Un comble quand on sait que la consommation excessive des écrans est le premier facteur de désociabilisation et d’isolement. La MILDECA alerte d’ailleurs très régulièrement sur le risque accru de dépression chez les jeunes hyper connectés.

Pourquoi les vacances sont-elles le meilleur moment pour réduire sa consommation ?

Limiter le temps d’écran est une préoccupation de nombreux parents… mais difficile à tenir dans la durée. En effet, 8 Français sur 10 déclarent ne pas maîtriser leur usage du numérique, malgré une vraie volonté de changer. 👀

Bonne nouvelle : l’été est une opportunité idéale pour enclencher un vrai virage vers une consommation plus consciente.

1. Un rythme scolaire en pause : l’occasion de casser les automatismes

Le rythme scolaire s’interrompt. Votre ado est moins stimulé par sa vie sociale en ligne (groupes de travail, messageries instantanées, notifications scolaires ou sociales). C’est l’occasion de sortir du mode "réflexe" : plus besoin de consulter son téléphone en continu « au cas où » quelque chose arriverait.

2. Un cadre plus souple, propice à la déconnexion

Les vacances offrent un cadre plus souple et apaisé. ☺️ Loin du stress quotidien, votre ado a plus de temps avec vous, mais aussi plus de temps pour lui. Un rythme qui favorise naturellement la déconnexion. Et ce, sans qu’il ou elle le vive comme une contrainte.

3. D’autres sources de plaisir prennent le relais

Sport, activités manuelles, jeux de société, moments partagés, petits voyages ou simplement repos : les vacances permettent à votre ado de se reconnecter à ses envies… sans passer par un écran.

4. Redonner du sens à l’usage des écrans

Pendant les vacances, l’usage des écrans reste souvent lié à du divertissement (jeux, séries, messages entre amis). Et c’est là qu’on peut amorcer un vrai virage : encadrer cette consommation, non pas pour tout interdire, mais pour l’inscrire dans une démarche plus consciente.

L’idée n’est pas de viser la coupure totale, mais plutôt de redonner du sens à l’usage : pourquoi j’utilise cet écran ? Pour quoi faire ? Et pendant combien de temps ?

5. Co-construire des règles réalistes pour les vacances

Fixer un objectif clair avec votre ado, comme « limiter à 2h/jour » ou « pas d’écran le matin » permet de lancer une discussion constructive. Et surtout, de co-construire des règles réalistes, adaptées à son quotidien de vacances. 🫶

 

Digital Detox pour ado : les Do’s and Don’ts

Ce qu’il faut faire pour aider son ado à déconnecter pendant les vacances ✅

Communiquer sur les bienfaits de la déconnexion

Avant toute chose, parlez-en avec votre ado. Pas sur le ton de la leçon ou du reproche, mais comme un sujet de discussion entre adultes. Expliquez pourquoi vous souhaitez proposer cette démarche : ce n’est ni une punition ni une lubie parentale, mais une opportunité de se sentir mieux, physiquement et mentalement. 🌞

N’hésitez pas à utiliser des ressources concrètes qui parlent leur langage :

Vous pouvez aussi discuter des effets positifs déjà observés chez d’autres jeunes (meilleur sommeil, moins de stress, plus de temps pour leurs passions, etc.). Bref, ouvrez le dialogue sans jugement.

Tomber d’accord sur les règles de la digital detox

Pas question de décréter unilatéralement une loi martiale anti-smartphone. Pour qu’un ado adhère, il faut qu’il participe à la définition des règles.

Commencez par faire le point ensemble : combien de temps passe-t-il sur son téléphone par jour ? Quelles sont ses applis préférées ? À quels moments a-t-il le plus de mal à décrocher ? Ces observations vont vous aider à fixer des objectifs réalistes, progressifs, atteignables.

Quelques idées :

  1. Fixer ensemble des moments sans écrans, comme pendant les repas en famille, les balades, ou en soirée avant le coucher.
  2. Désactiver les notifications pour éviter d'être sans cesse interrompu, et vraiment profiter du moment présent.
  3. Utiliser un minuteur pour encadrer le temps passé sur les écrans, tout en gardant une part de liberté propre aux vacances.
  4. Créer des zones “sans téléphone”, comme autour de la piscine, sur la terrasse, ou dans la chambre à coucher.
  5. Mettre en place un temps d’échange quotidien, sans écran, par exemple en fin de journée, pour discuter, partager ce qu’on a aimé, ou planifier la journée suivante.
  6. S’accorder des petites récompenses  après avoir bien respecté son temps sans écran (une glace, un petit cadeau, une activité plaisir.)

L’essentiel ? Valoriser cette démarche comme une expérience de bien-être, pas comme une punition.

Proposer des alternatives pour occuper son temps pendant les vacances

La clé d’une digital detox réussie, c’est l’alternative. On ne peut pas juste retirer les écrans sans proposer autre chose à la place. Votre ado a besoin d’activités stimulantes, fun, parfois même un peu challengeantes. 😉

Quelques idées à piocher :

  • Activités créatives : peinture, écriture, musique… voire carrément un stage d’art-thérapie si cela l’inspire.
  • Sport et nature : randonnée, vélo, paddle, accrobranche… Le mouvement aide à se réguler naturellement.
  • Moments entre pairs : soirées jeux de société avec des amis, ateliers, colonies à thème, etc.

Plus il ou elle aura de choses à faire, moins le téléphone paraîtra indispensable. Et si vous préparez ensemble ce programme, ce sera d’autant plus engageant.

À éviter avec son ado ❌

Imposer une déconnexion totale

Couper les écrans du jour au lendemain, sans discussion ni préparation, c’est le meilleur moyen de braquer votre ado. Il ou elle pourrait vivre ça comme une injustice ou un abus d’autorité.

Mieux vaut instaurer une déconnexion progressive, régulière, ritualisée. L’idée, c’est d’aider à adopter de nouveaux réflexes, à un rythme soutenable. 🙂Une cure radicale n’est pas forcément plus efficace.

Ne pas montrer l’exemple à son ado

C’est peut-être l’aspect le plus difficile… mais c’est aussi le plus puissant.

Si vous demandez à votre ado de poser son téléphone alors que vous êtes vous-même scotché à vos e-mails ou à Instagram, le message ne passera pas. La digital detox fonctionne mieux quand elle est partagée. 💪

Transformez cela en expérience collective : lancez un défi en famille, installez une boîte à téléphones dans l’entrée, ou bloquez ensemble certaines plages horaires pour être vraiment présents les uns aux autres.

Surveiller les faits et gestes de son ado

Votre ado n’a pas besoin d’un agent de surveillance. Une fois que les règles sont claires, faites-lui confiance. Il ou elle a besoin de sentir que cette démarche est la sienne, pas une punition déguisée.

Évitez les remarques blessantes ou les contrôles intrusifs. Privilégiez une complicité sur le sujet : partagez vos propres efforts, riez de vos petits “rechutes”, valorisez les moments off… C’est dans cette relation apaisée que votre ado pourra trouver sa propre voie vers une meilleure gestion du numérique.

 

Pour aller plus loin

Votre ado est greffé à son téléphone ? Il ou elle n’est pas ouvert à la discussion ? Nous sommes là pour vous aider. 🫴

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à trouver un équilibre grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

Proposer une digital detox à son ado n’a rien d’une mission impossible. Cela demande de l’écoute, un peu d’anticipation… et beaucoup de bienveillance. Les grandes vacances sont l’occasion idéale pour expérimenter cette pause: pas d’impératifs scolaires, plus de temps en famille, et l’envie (peut-être cachée) de vivre autre chose que les écrans. 🥰

Vous avez d’autres questions concernant l’orientation, la puberté ou la gestion des émotions à l’adolescence ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !


Rite de passage et fin d’année : faut-il offrir un cadeau à son ado ?

Chez IAMSTRONG, on vous le répète souvent : la confiance en soi est un véritable pilier de l’épanouissement personnel des ados. Dans cette période charnière qu’est l’adolescence, votre jeune a parfois besoin d’un petit coup de pouce pour se rendre compte de sa valeur… et retrouver confiance. 🌞

Aujourd’hui, on zoome sur une habitude simple, mais puissante : célébrer les petites victoires de votre enfant. Passage en classe supérieure, objectif atteint, examen bien préparé… chaque réussite est une occasion précieuse de lui montrer que vous êtes fier ou fière de lui/elle.

Pourquoi est-ce si important de valoriser son ado ? Et concrètement, quelle récompense pour quel accomplissement ? On vous explique tout. 

 

Pourquoi célébrer les victoires est essentiel pour la confiance en soi ?

Selon le baromètre IPSOS/La poste menée sur les habitudes éducatives des Français, 54 % des parents français déclarent récompenser leurs enfants lors du passage en classe supérieure, principalement pour les enfants en primaire et au collège.

Pourquoi ça compte ? 🧐

  1. Votre ado a besoin de repères : célébrer une étape lui montre qu’il avance dans la bonne direction et qu’il a votre soutien dans les moments importants.
  2. C’est une façon de reconnaître ses efforts, pas seulement ses résultats. La reconnaissance est un vrai moteur pour l’inviter à persévérer. Vous pouvez d’ailleurs souligner son investissement, sa régularité ou son courage d’avoir affronté une épreuve difficile, quel que soit le résultat ou la note finale.
  3. Si vous arrivez à créer un petit rituel avec lui, cela renforcera vos liens. Il ou elle se sentira plus à même de partager ses doutes et ses questionnements concernant l’orientation, l’avenir ou tout autre sujet qui le préoccupe. Vous devenez son allié !
  4. Célébrer une réussite, même petite, stimule le système de récompense (activation de la dopamine) et renforce la motivation de votre ado. Nos jeunes sont particulièrement sensibles à cette hormone qui impacte positivement la créativité, la confiance en soi et l’envie de se dépasser.

 

Quelles sont les étapes importantes que vous pouvez célébrer avec votre ado ?

Le passage à une classe supérieure : que penser du cadeau de fin d’année ?

Chaque année, votre enfant découvre son bulletin à l’issue du dernier conseil de classe. À cette occasion, il ou elle reçoit les félicitations ou les encouragements des professeurs, mais sait aussi si son passage en classe supérieure est accepté. Ce moment est devenu banal pour la plupart des parents… Et parfois pour les ados eux-mêmes. 🙄

Pourtant, c’est le moment parfait pour récompenser ses efforts, souligner son implication et faire un bilan sur ce qu’il ou elle a appris. On vous recommande vivement de marquer le coup, c’est une façon de lui dire « Tu grandis, et on est fier de toi. »

Vous n’avez pas besoin de lui offrir un gros cadeau ou de lui organiser une fête. Ce qui compte vraiment, c’est le message de soutien que vous faites passer. Chaque famille a ses petits rituels : un bon restaurant, un petit week-end, une activité plaisir, un petit cadeau symbolique… À vous de voir ! 🥰

« Nous n’avons pas vraiment l’habitude de récompenser nos ados pour les bonnes notes. Par contre, en fin d’année, on fait un bon resto tous ensemble pour marquer le moment et on les félicite. En fin d’année, si tout roule, on est aussi beaucoup plus souple sur les règles. Pour célébrer l’obtention du brevet ou du bac, on leur a par contre offert un beau cadeau, car c’est un examen important dans la vie d’un jeune, et on en a conscience ! » Témoignage de Chantal Au féminin.

Un examen réussi (ou bien préparé)

Récompensez votre ado au bon moment : pas pour la note, mais pour ses efforts pendant la préparation.

Prenons un exemple : votre ado rencontre des difficultés en maths, ses notes plafonnent en dessous de la moyenne. Pour le dernier examen, il s’est préparé en amont, a suivi consciencieusement son programme de révision, vous a éventuellement demandé de l’aide. En bref, il a fait de son mieux. Malgré cela, le résultat n’est pas à la hauteur de ses attentes et il est déçu de sa note. 😶

Dans ce cas-là, n’hésitez pas à récompenser votre enfant pour sa persévérance et sa résilience. Vous faites ainsi passer le bon message : « J’ai remarqué tout le travail que tu as fourni et je suis fier de toi pour cela, cela va finir par payer. » Cela lui donnera envie de poursuivre sur la bonne voie !

Un projet personnel ou scolaire mené à bout

En dehors du cadre scolaire, vous avez d’autres opportunités pour valoriser votre adolescent. Un exposé, une création artistique, un projet associatif… tout cela compte pour votre ado ! ⭐

Même si vous n’êtes pas complètement impliqué dans tous ses projets, essayez tout de même de vous y intéresser, mettez-vous à sa hauteur. Ne célébrez pas seulement les choses qu’il ou elle produit, mais aussi ses accomplissements ou son comportement.

Par exemple, si votre ado réussit à dépasser sa timidité en prenant la parole en public ou en s’exposant à des inconnus, vous pouvez être fier. C’est un grand pas de franchi.

Cadeau et récompenses pour votre ado : comment savoir si vous en faites trop ?

Célébrer les réussites de votre ado, oui, mais sans tomber dans la surenchère. Une récompense doit rester un encouragement, pas une attente permanente.

Posez-vous les bonnes questions :

  • Est-ce que je valorise aussi les efforts, même quand le résultat n’est pas au rendez-vous ?
  • Est-ce que mon ado reste acteur de ses victoires, ou a-t-il l’impression que tout est orchestré pour lui ?
  • Est-ce qu’il ou elle montre un réel enthousiasme lors de ces moments de célébration ?

Gardez en tête que votre rôle n’est pas d’organiser une mise en scène, mais d’accompagner et de souligner ce qui compte vraiment. Et parfois, un simple, « je suis fier de toi » suffit largement.

« Ne pas récompenser toutes les notes de l’adolescent : cela peut contribuer à déprécier l’estime de soi, notamment en cas d’échec ou de difficultés à l’école. Il vaut mieux se concentrer sur certains moments symboliques, comme l’obtention du brevet ou du bac et offrir un cadeau à ce moment-là. » Laurence Peltier, psychologue, pour une étude Pixpay.

La comparaison : le poison des adolescents

« Regarde ta sœur… », « Ton cousin a eu une mention… », « Moi à ton âge… » : ces phrases, souvent dites sans mauvaise intention, peuvent faire beaucoup de mal. Comparer votre ado à d’autres, c’est minimiser ses propres efforts, ses propres défis. C’est lui envoyer le message que ce qu’il est ou fait ne suffit pas. 🫤

Chaque adolescent a son rythme, ses capacités, ses difficultés. Le seul point de comparaison utile, c’est lui-même : comment a-t-il évolué par rapport à l’année dernière ? A-t-il gagné en maturité, en autonomie, en sérénité ? Encouragez-le à observer sa propre progression plutôt que celle des autres. C’est comme ça que l’on construit une estime de soi solide. 🧡

Récompenser avec de l’argent : qu’est-ce qu’on en pense ?

Donner de l’argent en échange d’une bonne note ou d’un passage en classe supérieure peut sembler motivant sur le moment. Mais à long terme, cette habitude peut fragiliser la motivation intrinsèque de votre ado. Il risque de travailler uniquement pour obtenir une récompense matérielle, et non pour le plaisir d’apprendre, le dépassement de soi ou la fierté personnelle.

Selon un sondage du média Parents, 71 % des parents sont contre cette pratique. Et pour cause : selon des spécialistes comme le Dr Cath Lowther, cette stratégie peut « tuer la motivation naturelle » de l’adolescent.

💡 Plutôt que de sortir le portefeuille, privilégiez des récompenses qui ont du sens : un moment de qualité en famille, une sortie spéciale, un cadeau qui marque un passage important, comme le permis de conduire, ou simplement une vraie reconnaissance de ses efforts. Ce sont ces attentions-là qui laissent une empreinte durable.

 

Pour aller plus loin

Votre enfant manque de confiance en lui ? Il ou elle ne croit pas en ses capacités et a du mal à s’investir dans ses projets ? N’hésitez pas à demander un accompagnement plus soutenu. 🫴

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à retrouver leur motivation intrinsèque grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

Vous avez d’autres questions concernant l’orientation, la puberté ou la gestion des émotions à l’adolescence ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !


Puberté et complexes : comment aider son ado ?

 

Ces derniers temps, votre ado change de comportement : il ou elle passe un temps fou dans la salle de bain, se cache sous des vêtements amples, a tendance à se déprécier… Il est vrai que l’adolescence est une période très intense, jalonnée de bouleversements physiques et psychiques. 🤯

À qui la faute ? La puberté, encore elle. Dans cette période de transition, le corps de votre enfant se transforme et il peut avoir du mal à se familiariser avec sa nouvelle image. À l’approche de la période estivale, les complexes sont souvent exacerbés : les jeunes filles comme les jeunes garçons sont anxieux à l’idée d’exposer leur corps au regard des autres. 

En tant que parent, comment vous positionner pour l’accompagner ? Comment aborder le sujet des complexes physiques, sans aggraver la situation ? Et surtout, comment savoir si votre ado a besoin d’aide ? On vous répond.

 

Pourquoi nos ados sont-ils si complexés ?

Ce que disent les chiffres sur les complexes des ados pendant la puberté

Nos ados sont-ils tous et toutes complexés ? Selon la docteure en psychologie Holmqvist Gattario Kristina, ¾ des adolescents souffrent de complexes physiques. Tout en haut de la liste des complexes, on retrouve le poids (40 %), l’acné (20 %), la taille (15 %) et les autres particularités corporelles (les oreilles décollées, des taches de rousseur, des cicatrices.) 😒

Les complexes se déclenchent souvent à la puberté, période durant laquelle les caractéristiques sexuelles secondaires se développent et où le corps de votre enfant subit de profonds changements.

Contrairement aux idées reçues, les jeunes garçons complexent tout autant que les jeunes filles. Leurs insécurités ne sont cependant pas centrées sur les mêmes parties du corps et se manifestent différemment. Dans sa thèse, « Body image in adolescence: Through the lenses of culture, gender and positive psychology », la docteure observe cette distinction :

👉 Les jeunes filles sont plus souvent préoccupées par la minceur, le poids et l’apparence globale. Même lorsqu’elles complexent sur une partie très précise du corps (le nez par exemple), l’insatisfaction et la frustration se manifestent souvent par le désir de perdre du poids, même lorsque leur poids est normal. Ce serait un moyen pour elles de reprendre le contrôle de leur apparence.

👉 Les jeunes garçons sont davantage attentifs à la musculature et la forme générale de leur corps. Ils expriment souvent le désir d’avoir un corps plus dessiné, plus fort avec une silhouette en « V » (épaules larges, taille fine.)

Les changements physiques importants à la puberté

Pour bien comprendre d’où viennent les complexes de nos ados, on vous propose de revenir plus en détail sur la puberté. Concrètement, qu’est-ce qui change chez nos ados ? 🔎

👉 Chez les jeunes filles, la puberté commence généralement entre 8 et 14 ans et dure en moyenne 4 ans (temps nécessaire pour atteindre la maturité sexuelle.) Les jeunes filles observent différents changements sur leur corps :

  • apparition de la poitrine et de l’aréole des seins ;
  • apparition de poils pubiens et au niveau des aisselles ;
  • développement du clitoris ;
  • accélération de la croissance (en moyenne 8 cm/an) ;
  • élargissement des hanches et des cuisses ;
  • apparition des premières règles (entre 10 et 15 ans).

👉 Chez les garçons, la puberté commence un tout petit plus tard, entre 9 et 14 ans (en moyenne, à 12 ans)  et dure en moyenne 6 ans. Ils observent :

  • l’apparition de poils sur les organes génitaux, sur la poitrine et le visage ;
  • un développement de la musculature ;
  • une croissance du pénis et des testicules ;
  • un changement de leur voix ;
  • une accélération de la croissance (en moyenne 10 cm/an).

Si ces changements sont si difficiles à accepter, c’est parce que certains sont assez soudains (menstruations, premières éjaculations). Votre ado a beau y être préparé, c’est une chose de comprendre la puberté, mais c’en est une autre de la vivre dans son corps. Votre posture doit être dans la réassurance et l’accompagnement : ce que votre enfant traverse est normal, il ne doit pas culpabiliser pour quoi que ce soit. 🫶

Quête identitaire et comparaison à l’adolescence

La source des complexes se trouve très souvent dans la comparaison, le poison de l’adolescence. Durant cette période charnière, chacun évolue à son rythme. Tous les ados ne sont pas égaux face à la puberté : certains peuvent être déjà très matures physiquement à 12 ans quand d’autres n’en sont qu’aux prémices de la puberté.

La meilleure amie de votre fille a peut-être déjà de la poitrine, le voisin de table de votre fils n’a pas encore mué, son ami d’enfance a pris 8 cm en quelques mois… Bref, les ados se comparent entre eux et sont très critiques avec leur propre corps. ⛅

« L’arrivée à la puberté rendrait les jeunes très préoccupés et soucieux de leur image corporelle (taille et poids), de leur attirance physique et de leur niveau de maturation pubertaire ; l’appréciation de soi résulterait de la comparaison de ces différents aspects avec ceux des autres jeunes du même âge. » Perceptions de soi à l’adolescence, différences entre filles et garçons, Amélie Seidah, Thérès Bouffard et Carole Vezeau.

Ce décalage accentue le sentiment d’être différent, de ne pas être dans la norme, dans une période où ils ont justement besoin de se sentir inclus : un terreau particulièrement fertile pour les complexes.

Ados et complexes : quel est le rôle des réseaux sociaux ?

Instagram, TikTok, Snapchat, tous les réseaux véhiculent des normes de beauté inatteignables. Et le problème, c’est que nos ados y sont très largement exposés : près de 40 % des 13-25 ans passent entre 3 h et 5 h/jour à scroller. 😵

Dans leur revue « Instagram use and body Disatisfaction », les chercheuses Federica Pedalino et Anne-Linda Camerini étudient l’impact des réseaux sociaux sur la perception du corps chez les ados. Voici les points clés que l’on retient :

  • Un mécanisme de comparaison sociale ascendante : Sur les réseaux sociaux, nos ados sont exposés à des images de jeunes perçus comme “plus beaux”, “plus minces”, “plus musclés”, “plus populaires”… et se comparent sans même s’en apercevoir. Une réaction automatique qui pousse à se sentir “moins bien que les autres”.
  • Des modèles “accessibles”, mais pourtant inatteignables : Les influenceurs et célébrités qui s’affichent en ligne paraissent plus proches, plus “réels” que les mannequins des magazines. Mais leurs images sont retouchées, filtrées, soigneusement mises en scène. Nos ados, eux, les prennent souvent pour des références authentiques.
  • Un contenu centré sur le corps et l’apparence : Entre les photos modifiées, les hashtags comme #thinspo ou #fitgirl, et les commentaires sur le physique, le message est clair : le corps est une vitrine à optimiser. La beauté devient une norme à atteindre, source de pression constante.
  • Des publics particulièrement vulnérables : Les jeunes filles sont les premières touchées par l’exposition à ces contenus, elles développent plus souvent une insatisfaction corporelle. Mais les garçons sont de plus en plus concernés eux aussi :
    qu’il s’agisse d’hypermusculation, de virilité affichée, ou de quête du “corps parfait”.

En bref, nos ados sont largement exposés à des images filtrées, retouchées, qui véhiculent des standards de beauté incompatibles avec la réalité d’un adolescent. Nos jeunes manquent de recul sur tous ces contenus et s’identifient à des physiques qui n’existent pas. Ajoutez à cela, toutes les questions et les insécurités causées par la puberté et vous obtenez le cocktail parfait pour voir émerger et s’amplifier des complexes. 😶

 

Complexes physiques : pourquoi faut-il en parler ?

Si vous constatez que votre ado est complexé, qu’il ou elle n’ose plus se mettre en maillot de bain, s’isole ou a tendance à se déprécier, vous pouvez intervenir. On vous l’accorde, parler de puberté et de complexe avec son ado n’est pas toujours facile : vous avez peur de le ou la blesser ou d’empirer la situation. Mais dans les faits, il n’y a rien de pire que d’ignorer la souffrance de votre enfant. Savoir que vous êtes disponible pour lui, c’est capital pour qu’il ou elle se sente moins seul.e. 🩷

Pour certains ados, les complexes sont passagers. Cela dure quelques mois, le temps de s’habituer à leur nouveau corps. Mais pour d’autres, les répercussions peuvent être plus importantes :

Les complexes peuvent rapidement prendre racine et abîmer l’image que votre ado a de lui-même. En réponse à cette souffrance, il ou elle aura tendance à s’isoler ou à se faire du mal. 🫶 C’est pourquoi, si votre enfant est concerné, il est important qu’il vous identifie comme un adulte de confiance, une personne de référence avec qui parler en toute liberté.

 

Nos conseils pour parler complexes avec son ado

Parent : quelle posture adopter pour parler de complexes ?

Comment évoquer les complexes sans vexer son ado ? Quelles sont les choses à ne surtout pas dire ? Pour répondre à vos questions, nos coach et psychologues Erika Seydoux et Anne-Claire de Pracomtal, fondatrices d’IAMSTRONG vous proposent un petit guide :

❌ Ce qu’il faut éviter de faire :

  • Minimiser le mal-être de votre ado avec des phrases comme « Mais non, tu n’es pas gros(se), c’est dans ta tête. »

Même si vous pensez bien faire, ce type de phrase peut être vécu comme une négation de son ressenti. Son mal-être est réel et a besoin d’être entendu, pas balayé, pour diminuer.

  • Utiliser des phrases toutes faites

« Ça va passer. »
« Moi aussi je suis passé par là, tu verras ça ira mieux dans quelques semaines. »
Ces expressions, même bienveillantes, peuvent donner à l’ado le sentiment de ne pas être vraiment écouté. Il ou elle se sent seul(e) face à ce qu’il/elle traverse.

  • Le comparer à d’autres. 

Vous l’aurez compris, c’est souvent de ça que se nourrissent les complexes. « Regarde ta cousine, elle a 16 ans et elle n’a pas encore eu ses premières règles, c’est que tout va bien. » Même si vous vous voulez rassurant, ça n’a pas beaucoup d’écho auprès d’un jeune complexé.

  • Anticiper ou projeter des complexes.

N’allez pas chercher des soucis là où il n’y en a pas. Par exemple, si vous supposez que votre ado est complexé par sa taille alors qu’il ne l’est pas, vous risquez d’initier un complexe qui n’existait pas. Attendez qu’un signe, une remarque ou une émotion surgisse, pour ouvrir la discussion.

✅ En revanche, vous pouvez lui donner confiance en lui ou en elle, lui dire pourquoi vous êtes fier et où réside vraiment sa valeur :

  • Valorisez ce qui le rend unique 

Proposez-lui des questions simples, sans pression :

«Qu’est-ce que tu aimes bien chez toi ? »

«Est-ce qu’il y a un moment où tu t’es senti(e) fier(e) récemment ? »

Même s’il/elle ne répond pas tout de suite, ces questions ouvrent une brèche et prouve que vous êtes là sans jugement

Vous pouvez aussi verbaliser vous-même ce que vous admirez chez lui/elle :

« J’ai remarqué à quel point tu étais à l’écoute des autres, c’est une vraie qualité. »

Les ados vivent dans un monde saturé d’images lisses et filtrées.
Plutôt que d’interdire ou critiquer, engagez une discussion ouverte :

« Tu penses qu’elle est toujours comme ça dans la vraie vie ? »
« Tu crois que cette photo est retouchée ? »
« Toi, tu ressens quoi quand tu vois ça ? »

L’objectif n’est pas de “corriger” leur vision, mais de les aider à prendre du recul, à leur rythme.

  • Soulignez ses qualités humaines et ses forces intérieures

Ce sont celles qui construisent une estime durable.
Parlez de faits concrets :

« Tu te souviens comme tu as réconforté ton ami(e) l’autre jour ? »
« J’ai trouvé que tu avais vraiment géré cette situation avec courage. »

Ces moments sont précieux : ils ancrent la valeur de l’ado dans son vécu, pas dans son apparence.

  • Restez disponible, même dans le silence

Parfois, un ado ne parlera pas. Pas tout de suite.
Mais savoir que son parent est là, sans pression, fait une énorme différence.

Un simple :

« Si un jour tu veux en parler, je suis là. Tu peux tout me dire. »
peut suffire à créer un espace de sécurité.

 

Comment aider son ado à se sentir moins seul pendant la puberté ?

Si nos ados souffrent tant de leurs complexes, c’est aussi parce qu’ils sont souvent convaincus d’être seuls dans cette situation. Alors qu’en réalité, nous l’avons vu, une grande majorité des ados se sentent mal dans leur peau. 💛

En plus de votre soutien et de votre accompagnement, vous pouvez lui recommander des ressources faites PAR et POUR les ados. On vous recommande :

  • La série de podcasts proposée par Arte « Complexes d’ados » : 6 ados se confient sur leurs complexes à cœur ouvert.
  • Le podcast « Est-ce que c’est normal ? » animé par Agathe Le Caron, qui répond aux questions que se posent les ados pendant la puberté. L’épisode « Est-ce que c’est normal que je sois complexé ? » est très bien pour aborder le sujet en douceur.
  • Et pour vous ? On vous conseille l’épisode « Complexes des ados — on se dit tout » de La Maison des Parents. Une super émission pour comprendre ce qui se joue chez nos ados pendant la puberté.

Les professionnels qui peuvent accompagner mon ado

Si le mal-être persiste, n’hésitez pas à demander de l’aide auprès de professionnels qualifiés. 💫 Les complexes peuvent avoir un vrai impact que l’équilibre physique et psychique de votre ado, il ou elle a peut-être besoin d’un accompagnement plus soutenu.

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à prendre confiance en eux grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à prendre rendez-vous gratuitement pour faire le point.

Vous avez d’autres questions ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !