Protéger sa santé mentale à la rentrée : celle des enfants et des parents
À la fin du mois d’août, l’ambiance change doucement à la maison. Les ados, chacun à leur façon, commencent à penser à la rentrée : nouveau rythme, réorganisation, ou petite appréhension face à l’année scolaire qui arrive. Et les parents ne sont pas en reste. Pas toujours évident de tourner la page de l’été, n’est-ce pas ? On vous comprend ! 👀
Chez IAMSTRONG, on a rassemblé l’essentiel pour vous : des conseils simples, efficaces et faciles à appliquer, pour aborder septembre avec sérénité. ☀️
Pourquoi la rentrée est-elle une période à risque pour la santé mentale ?
Une période de transitions… donc de fragilité
Quel que soit l’âge, la rentrée est une période de transition importante et parfois délicate. Vous amorcez un nouveau cycle et devez de nouveau trouver vos marques. Cette période est encore plus délicate si vous intégrez un nouvel environnement professionnel ou que votre ado découvre un nouvel établissement scolaire.
Le « temps suspendu » et la légèreté des vacances sont terminés et certains Français expriment un sentiment de pression pour « bien commencer l’année. » Selon une étude menée par Kantar ou Go Student, 87 % des parents sont stressés par la rentrée de leur ado. 😮
Pour éviter que le blues général ne s’installe, vous pouvez prendre les devants avant la fin des vacances. ⭐
Des émotions en cascade, pour petits et grands
La rentrée ne se vit jamais seul : dans chaque foyer, elle déclenche une vague d’émotions qui peut se propager d’un membre de la famille à l’autre. Pour les enfants, il s’agit souvent d’appréhensions : la peur de la nouveauté, de ne pas retrouver ses amis. Pour les parents, c’est un cocktail de surcharge mentale, de culpabilité (équilibre pro/perso), et parfois la crainte de ne pas être à la hauteur. 🫤
Cette période de transition peut générer de la frustration, de l’anxiété, voire de l’irritabilité. Ces émotions sont normales ! L’essentiel, c’est de ne pas les balayer d’un revers de main, mais de les reconnaître et d’en parler ensemble — pour éviter qu’elles ne s’installent.
Comment la rentrée affecte-t-elle les enfants ?
Stress scolaire et pression de performance
Pour beaucoup d’enfants et d’adolescents, la rentrée rime avec nouveaux programmes, nouveaux profs, et attentes plus élevées. 🙄 Ce défi est d’autant plus important s’ils intègrent un nouvel établissement : la pression de « faire ses preuves » est bien réelle.
À cette période, le stress de performance atteint souvent un pic. L’anxiété peut se manifester de multiples façons :
- pensées négatives, « Je ne suis pas assez bon, je vais échouer » ;
- peur de décevoir ;
- sentiment d’inefficacité ;
- crises de panique ;
- maux physiques à l’approche des évaluations (maux de ventre, insomnies, pleurs du matin).
Certains enfants cherchent à tout prix à éviter l’échec et multiplient les heures de travail, à la recherche de perfection ou de validation extérieure, parfois au détriment de leur bien-être. 🌨️
Charge émotionnelle dans les relations sociales
Mais la rentrée, ce n’est pas que l’école : c’est aussi le retour dans un groupe, le besoin de se faire une place, de gérer les amitiés, les conflits et parfois les déceptions. ❤️🩹
«Bonjour, comment tous les étudiants de France c’est bientôt la rentrée, je rentre en 3e et je viens de déménager dans une autre région, je ne connais absolument personne dans ce collège et dans mon club de sport, j’ai peur d’être seule au début. Comme beaucoup, je suis très timide, surtout avec des personnes que je ne connais pas ou peu, dans ces moments je ne parle absolument pas et j’ai l’air coincée, mais j’écoute tout de même la conversation, quand il y a une blague, je rigole quand même, mais je me suis rendu compte, en prenant du recul, que ça donne une très mauvaise image de moi. », confie une adolescente sur un forum.
L’adolescence est une période charnière, au cours de laquelle l’identité et l’estime de soi se construisent souvent à travers le regard des autres. La rentrée, c’est parfois l’angoisse de ne pas être à la hauteur, de ne pas retrouver sa place, ou au contraire, d’avoir changé et de ne plus être reconnu·e par ses amis. Ce sentiment de solitude ou de décalage est exacerbé dans les périodes de transition, comme à la rentrée.
Et les parents dans tout ça ? Une charge mentale qui explose
Le retour du « double shift »
Pour les parents, la rentrée marque le retour du fameux « double shift » : il faut non seulement assurer ses responsabilités professionnelles, mais aussi orchestrer toute la logistique familiale (cartables, trajets, inscriptions, repas, papiers…). 🤯
C’est ce que la sociologue Monique Haicault appelle la « charge mentale » : « Devoir penser simultanément à des choses appartenant à deux mondes séparés physiquement ».
📖 Le Larousse définit même la charge mentale comme « un poids psychologique qui fait peser (plus particulièrement sur les femmes) la gestion des tâches domestiques et éducatives, engendrant une fatigue physique et, surtout, psychique. »
Résultat : le sentiment de ne jamais en faire assez, une fatigue qui s’accumule, et un pic de stress quotidien, notamment en fin de journée, entre 18 h et 20 h, quand tout doit être fait en même temps.
Une pression implicite d’être un « bon parent »
À ce marathon logistique s’ajoute une pression plus insidieuse : celle d’être un parent « modèle ». On voudrait être calme, à l’écoute, performant au travail, disponible le soir… mais la réalité déborde souvent de l’idéal. 👀
Le pédiatre Donald Winnicott avait déjà conceptualisé le rôle du parent « suffisamment bon » (good enough mother) : il ne s’agit pas d’être parfait, mais de répondre du mieux possible aux besoins de ses enfants. 🫶
Attention toutefois à la surcharge émotionnelle, qui peut mener au burnout parental : ‘Le burnout parental, c’est ce sentiment de ne plus arriver à faire face, d’être dépassé·e, de ne plus pouvoir profiter de la vie de famille’ Association Burn Out Parental.
Pour préserver votre bien-être mental, accordez-vous le droit au relâchement, à l’imperfection et demandez de l’aide si besoin.
Comment préserver l’équilibre mental de toute la famille à la rentrée ?
(Re)mettre en place des routines rassurantes
Après la liberté de l’été, retrouver un rythme peut apaiser tout le monde — même les ados (même s’ils ne l’avouent pas 😉).
Remettez en place quelques repères simples : préparer ses affaires la veille, fixer une heure pour éteindre les écrans, instaurer un temps calme en fin de journée (lecture, musique,...), partager les dîners ou petits déjeuners à la même heure chaque jour..
Ces routines, qui peuvent être discutées plutôt qu’imposées, offrent un cadre sécurisant pour toute la famille et aident à réduire la charge mentale. L’important n’est pas la perfection, mais la régularité, pour que toute la famille retrouve un rythme rassurant.
Déculpabiliser et ajuster ses attentes à la rentrée
Acceptez que tout ne soit pas parfait ! Parfois, être parent, c’est aussi reconnaître ses limites et oser dire « aujourd’hui, je suis fatigué·e, j’ai besoin d’un moment pour moi ». 🩷
Se montrer vulnérable, c’est donner à son enfant la permission de ressentir, lui aussi, toute la palette de ses émotions. Encouragez les petits pas : demandez ce qui a plu ou déplu dans la journée, sans attente de performance.
Nommez vos propres émotions, sans culpabiliser l’autre, pour instaurer un climat d’écoute et de non-jugement. Cela aide chacun à se sentir compris et à relativiser la pression de la rentrée.
Proposer des moments en famille qui sortent de l’ordinaire
Pour contrebalancer le stress du quotidien, proposez des moments en familles, simples et motivants, qui donnent envie à tout le monde. Pas besoin de grande organisation : l’idée, c’est de créer des moments de plaisir partagés. Par exemple :
- Un dîner-ciné maison le vendredi,
- Une playlist familiale pour se motiver le matin,
- Un créneau “zéro écran” pour jouer ou discuter,
- Un soir où chacun choisit le menu,
- Une micro-sortie improvisée une fois par mois (balade, marché, food truck...).
- Etc…
Ces petits rituels sont simples mais font toute la différence.
Créer du lien, c’est prendre soin de sa santé mentale. Pour les enfants comme pour les adultes. 💛
Quand et comment demander de l’aide ?
Identifier les signes qui doivent alerter
Parfois, malgré toute la bienveillance du monde, la fatigue ou le stress prennent le dessus. Soyez attentif·ve à certains signaux : troubles du sommeil ou de l’alimentation, repli sur soi, irritabilité permanente, perte de motivation…
Chez l’enfant, des maux de ventre fréquents, des pleurs le matin, ou une anxiété qui perdure peuvent être le signe d’une souffrance plus profonde (jusqu’à la phobie scolaire). Chez l’adulte, un sentiment de saturation ou de ne plus être maître de sa vie familiale peut évoquer un début de burnout parental. 🫶
Oser demander de l’aide
N’attendez pas que la situation s’enlise : il n’y a aucune honte à consulter un professionnel (médecin, psychologue, coach parental), même pour quelques séances. Parler de santé mentale à son enfant, c’est aussi lui apprendre que demander de l’aide est un réflexe simple et utile, qui peut lui faire beaucoup de bien. 🥰
Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à trouver un équilibre grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching.
Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio ou en présentiel avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.
Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !
Quelques ressources pour une rentrée en douceur
Parce qu’on avance toujours mieux accompagné·e, voici quelques ressources à partager en famille pour aborder la rentrée avec plus de sérénité. ☀️
Podcasts à écouter en solo ou en famille
- Découvrez cette sélection de 15 podcasts sur la santé mentale : témoignages, conseils d’experts, astuces pour mieux gérer le stress, l’anxiété et les émotions du quotidien.
- Pour les adolescents, un format comme « Ma vie d’ado » ouvre le dialogue sur les questions de santé mentale.
Livres inspirants
- Je ne sais plus quoi faire avec mon ado d’Erika Seydoux et Anne-Claire de Pracomtal, les fondatrices d’IAMSTRONG : des conseils très concrets pour renforcer le dialogue au sein de la famille à travers 50 situations du quotidien.
- J’peux pas, je suis ado d’Adoline Moreau : un guide plein d’humour pour aider les jeunes à mieux vivre cette période charnière.
- La BD qui t’aide à avoir confiance en toi de Géraldine Bindi : pour booster l’estime de soi à tout âge !
Applications bien-être pour petits et grands
- Respirelax : le grand classique de la cohérence cardiaque, pour apprendre à respirer, se calmer et retrouver son équilibre en quelques minutes.
- Petit BamBou : méditations guidées pour enfants, ados et adultes, à écouter selon les besoins du moment.
- Moodnotes : pour apprendre à identifier ses émotions, prendre du recul sur son stress et recevoir des conseils personnalisés.
La rentrée est un cap à franchir pour toute la famille. S’écouter, se soutenir et accepter l’imperfection sont essentiels pour préserver sa santé mentale. N’hésitez pas à consulter notre blog pour d’autres conseils sur la parentalité et l’adolescence.
La rentrée au lycée : quels enjeux pour le bien-être de mon ado ?
En septembre, votre ado rentre en seconde, en première ou en terminale. C’est une période charnière qui marque un vrai tournant dans sa vie : pour la première fois, il ou elle fait des choix concernant son orientation et les relations sociales prennent une nouvelle ampleur. 👀 Au lycée, l’émancipation du foyer familial devient plus concrète.
Ados et parents ne sont pas égaux dans cette situation. Certains le vivent très bien et sont enthousiasmés par ce renouveau, là où d’autres se sentent fragilisés. Pour que cette rentrée au lycée se passe le mieux possible, on vous propose un petit guide tout en douceur. 🌹
La santé mentale des lycéens : ce que disent les chiffres
Concrètement, comment se sentent nos jeunes au lycée ? 🤓
Selon plusieurs études récentes, nos jeunes sont plutôt anxieux en cette période. 49% des adolescents en France sont touchés par des troubles de l’anxiété. ❤️🩹 Au lycée, 15 % des étudiantes présentent même des risques de dépression (contre 14 % au collège). Selon une enquête menée par Santé Publique France, la santé mentale des jeunes filles serait un peu plus fragile que celle des jeunes garçons.
Ces troubles de la santé mentale ont des conséquences directes sur l’équilibre physique de nos jeunes :
- Difficultés à s’endormir (41 %)
- Nervosité et irritabilité (45 %)
- Déprime, manque d’entrain, variation de poids, fatigue (29 %)
L’IPSOS a identifié les principales sources de mal-être chez les jeunes. Sans grande surprise, on retrouve le système scolaire en pole position : la méthode de notation, les examens, l’environnement anxiogène.
Parmi les autres causes d’anxiété, on retrouve :
- Les réseaux sociaux (la comparaison entre jeunes, l’apparence physique).
- La pression du groupe de pairs (relations amicales et amoureuses, besoin d’appartenance).
- Les facteurs environnementaux (guerres, pandémies, contexte climatique).
Pas de fatalité cependant, avec quelques bonnes astuces, vous pouvez accompagner votre ado et l’aider à retrouver un quotidien apaisé.
Pourquoi la rentrée au lycée est-elle si importante ?
L’orientation et les choix de vie de nos ados
Les ados commencent à faire leurs premiers choix d’orientation dès la seconde : bac général, technologique ou professionnel. Et à la fin de l’année, ceux qui s’orientent vers un bac général ou techno doivent déjà choisir leurs spécialités pour la première. Même si cela semble n’être qu’un choix de matières, ils ont souvent l’impression que cette décision va déterminer toute leur vie. Tiraillés entre leurs envies, la peur de décevoir et la comparaison constante avec les autres, ils peuvent vivre cette période avec beaucoup de pression.
« Une autre chose qui me choque dans le système scolaire actuel, c’est la pression dès la fin de seconde (15-16 ans) où le choix des spécialités et la notation constante (à partir de la première) ont un effet sur Parcoursup. En d’autres mots, à chaque contrôle (3-4/semaine) on a la pression pour nos études supérieures. Cela me donne l’impression de ne pas avoir droit à l’erreur. » Témoignage d’un lycéen de seconde au lycée Racine de Paris.
Les ados qui ont choisi un BAC pro sont déjà en train de se spécialiser dans un métier précis. Ces jeunes-là vont être plongés très rapidement dans la vie active à l’occasion de stages ou de cours pratiques. Un cap parfois difficile à passer et pour lequel ils ont besoin d’être accompagnés.
Les premiers examens importants au lycée
L’entrée au lycée, c’est aussi la découverte des premiers examens qui « comptent vraiment », et qui angoissent beaucoup nos ados (et leurs parents).
Dès la classe de première, les élèves sont confrontés à des épreuves anticipées du baccalauréat, et savent désormais que chaque note pourra peser dans la balance pour Parcoursup. 🫥
Impossible d’y échapper : la pression autour du BAC est omniprésente, alimentée par les discours d’adultes du type « de mon temps le bac était plus difficile » ou, « aujourd’hui, le bac est donné à tout le monde ». Résultat : la peur de ne pas être à la hauteur s’installe, et l’idée de ne pas avoir « droit à l’erreur » peut vite devenir paralysante.
👉 Selon l’Observatoire national de la vie étudiante, près de 70 % des lycéens français ressentent un stress intense à l’approche du baccalauréat : une statistique qui illustre bien le climat très exigeant dans lequel évoluent nos jeunes aujourd’hui.
Dans ce contexte, rappelez à votre ado que la réussite ne se mesure pas à une seule note ou à un dossier scolaire, et qu’il ou elle a le droit de cheminer à son rythme, d’essayer (et parfois d’échouer) pour mieux rebondir.
Les relations sociales des lycéens
Le lycée, c’est aussi le théâtre de grandes premières : premières amitiés profondes, premières histoires d’amour, premières soirées… et aussi premiers contacts avec certaines prises de risques (alcool, tabac, sexualité). À cet âge, l’influence du groupe de pairs devient centrale, et la recherche d’appartenance peut parfois l’emporter sur la prudence. 😟
Quelques repères :
- premières consommations d’alcool autour de 15 ans ;
- première cigarette en moyenne à 14 ans ;
- premiers rapports sexuels vers 17 ans en France, un moment souvent vécu avec beaucoup d’émotions et de questionnements, tant chez les filles que chez les garçons.
Ces expériences sont parfois difficiles à vivre pour les jeunes qui n’ont pas encore terminé leur puberté, ou qui se sentent décalés par rapport à leurs camarades. L’adolescence est une période où l’on cherche sa place, où l’on teste les limites, et où l’on apprend à se positionner dans la société.
👉 Il est donc normal que votre ado ait envie d’explorer, de s’affirmer, de se confronter parfois à l’interdit. Comme l’explique le pédopsychiatre Jean-Philippe Raynaud :
« Du point de vue de l’enfant, cette influence sera d’autant plus savoureuse qu’elle aurait le goût de la transgression, de l’interdit, en un mot de la désapprobation parentale. »
Votre rôle ? Fixer un cadre sécurisant, tout en laissant votre adolescent expérimenter, se tromper, vivre ses propres histoires, avec la certitude qu’il pourra toujours compter sur vous en cas de besoin.
Parent : comment accompagner votre ado pour sa rentrée au lycée ?
Quel discours pour apaiser mon ado ?
Face à la pression des examens, des choix d’orientation et des bouleversements sociaux, la première chose à faire est d’accueillir les émotions de votre ado, sans jugement ni minimisation. 💛 Qu’il se dise stressé, perdu ou même démotivé, validez ce qu’il ressent :
- « Je comprends que ce soit difficile en ce moment. »
- « C’est normal d’avoir peur de ne pas réussir. »
- « Tu n’es pas tout seul à ressentir ça ».
L’important est de se positionner comme un allié, de montrer que vous lui faites confiance, que vous croyez en ses capacités, même (et surtout) lorsqu’il doute.
N’oubliez pas de le valoriser régulièrement :
- « Je te trouve très courageux d’avoir choisi cette spécialité. »
- « Je suis fière de la façon dont tu gères cette période compliquée. »
- « Peu importe les résultats, l’essentiel, c’est que tu donnes le meilleur de toi-même. »
Un mot d’encouragement peut faire toute la différence dans une période pleine d’incertitudes. 🥰
Comment aborder la question de l’orientation ?
L’orientation fait partie des sujets les plus anxiogènes pour les lycéens. Pour beaucoup, c’est la première fois qu’ils doivent réfléchir à leur avenir… et ils ont du mal à se projeter.
Nos conseils pour accompagner votre ado en douceur :
- Abordez le sujet sans pression : commencez par des discussions informelles sur ses centres d’intérêt, ses rêves, ses envies.
- Identifiez ses forces ensemble : qu’est-ce qui le motive ? Dans quels domaines se sent-il à l’aise ?
- Proposez-lui de découvrir différentes filières lors de journées portes ouvertes.
- Laissez-le cheminer : il est normal de ne pas savoir tout de suite. Soyez présent, mais ne cherchez pas à tout décider à sa place.
Mon ado est au lycée : comment encadrer les relations sociales ?
Les relations sociales prennent une importance considérable au lycée. Pour autant, il n’est pas question de surveiller tout ce que fait votre ado. 😶🌫️
Le plus efficace : rester bienveillant et présent, en lui montrant qu’il ou elle peut venir vers vous en cas de problème.
Posez ensemble des règles claires concernant les sorties, les horaires (en semaine et le week-end), mais ne soyez pas intrusif. Si une fréquentation vous inquiète, privilégiez toujours le dialogue à l’interdiction qui sera contre-productive :
- « Qu’est-ce que tu apprécies chez cette personne ? »
- « Est-ce que tu te sens bien quand tu es avec ce groupe ? »
Gardez à l’esprit qu’il est essentiel de laisser votre ado vivre ses propres expériences, faire des erreurs, connaître des chagrins d’amour ou d’amitié : c’est ce qui forge sa maturité… et il saura que vous êtes là, quoi qu’il arrive. 😉
Bien-être des lycéens : solliciter les bonnes ressources
L’accompagnement par des professionnels
Si vous sentez que la situation devient trop lourde à gérer seul·e, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel (psychologue, coach spécialisé dans l’adolescence). Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues sont là pour accompagner les lycéens dans cette période charnière grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching.
Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio ou en présentiel avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu. 🫶
Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !
Les ressources qui font du bien aux lycéens
Vous trouverez aussi de nombreuses ressources pour aider votre ado à traverser cette période :
- Le podcast “Kit de survie pour la rentrée” où une étudiante partage ses craintes, ses réflexions et ses astuces, à quelques jours de la rentrée. Un contenu fait par une ado, pour les ados !
- Guides de L’Étudiant pour chaque rentrée (seconde, première, terminale) : des conseils pratiques, des idées pour bien gérer son temps et des réponses aux principales questions que se posent les ados concernant leur orientation.
- Guide de survie du Lycée : 50 fiches pour mieux appréhender la charge de travail, trouver la méthode d’apprentissage qui convient à votre ado, des témoignages, des conseils pour gérer son stress… bref, une véritable mine d’or !
- Ressources sur l’orientation proposées par le gouvernement pour y voir un peu plus clair sur les différentes voies possibles et anticiper au mieux.
La rentrée au lycée est un moment clé, rempli de défis et de nouvelles expériences. En tant que parent, votre posture bienveillante, votre écoute et votre confiance sont indispensables pour aider votre ado à traverser cette période. 🧡
N’hésitez pas à vous entourer de ressources et à demander de l’aide si besoin. Rendez-vous sur notre blog pour d’autres conseils dédiés aux parents d’ados !