Digital detox : mission impossible avec un ado ?

Les grandes vacances sont là ! Elles vous offrent l’occasion de déconnecter du quotidien, de repenser vos habitudes et de questionner votre rythme de vie. Et si c’était le bon moment pour parler de la consommation d’écran avec votre ado ? ☀️

Le sujet est sensible. Beaucoup de jeunes ne peuvent pas se passer d’écrans, ne serait-ce que quelques heures. Et c’est justement là que la digital detox devient bénéfique. Smartphone, jeux vidéos, ordinateur… Est-il possible d’aborder le sujet sans créer de conflit ? Comment et pourquoi profiter des grandes vacances pour diminuer sa consommation d’écrans ? On vous guide, étape par étape.

 

Ce qu’il faut savoir sur la digital detox

C’est quoi exactement la digital detox ?

La digital detox, aussi appelée « jeûne des hyperconnectés » nous vient tout droit des Etats-Unis. Le concept désigne une période durant laquelle vous réduisez ou supprimez complètement la consommation d’écrans. 🖥️

Popularisée dans les années 2010, la cure digitale apparaît comme une solution pour endiguer l’addiction aux écrans chez les ados comme chez les adultes. À l’époque, 70% des Français déclarent vérifier leur messagerie toutes les 5 minutes.

Dans les médias, la digital detox est souvent abordée sous un angle assez radical. Dans les faits, c’est loin d’être si facile.

« Dans un premier temps, il s’agit de revoir notre rapport aux écrans, de vaincre la dépendance et de mieux gérer notre quotidien afin que cela ne devienne pas envahissant. D’autre part, il y a l’enjeu de la solitude. Les gens sont de plus en plus renfermés sur eux-mêmes et de plus en plus de personnes souffrent de dépression, en grande partie à cause des smartphones, et notamment des réseaux sociaux. » Grégoire, fondateur de The Offline Club (évènements offline à Paris).

Depuis plus récemment, le phénomène de la digital detox devient populaire auprès des jeunes, même si certains restent réticents. 👀 La créatrice de contenu Léna Situations, suivie par plus de 4 millions de personnes sur Instagram, en a d’ailleurs fait la promotion l’année dernière à l’occasion d’une vidéo dédiée : « Pas de scroll, pas de drama, pas de likes, juste un retour au monde réel, du moins, MON monde avant les réseaux. »

Si vous ne savez pas comment aborder le sujet avec votre ado, ça peut être un bon point de départ !

Limiter les écrans : quels sont les bienfaits ?

Concrètement, quelle est la promesse de la digital detox ? Après quelques semaines sans écrans (ou avec moins d’écrans), les ados observent des effets positifs sur leur santé mentale, leur santé physique et même leurs compétences cognitives :

Les bienfaits de la digital detox sur la santé mentale

On le sait, les adolescents passent beaucoup de temps à se comparer les uns aux autres. C’est un réflexe assez naturel à cet âge, mais qui peut sérieusement nuire à leur estime de soi. Sur les réseaux sociaux, ils sont en permanence confrontés à la vie (souvent idéalisée) d’inconnus, sans toujours avoir le recul nécessaire pour relativiser ce qu’ils voient. 🙁

Résultat : beaucoup d’entre eux souffrent de FOMO, la Fear Of Missing Out, cette peur constante de rater quelque chose. Les réseaux sociaux alimentent ce sentiment que leur vie est moins bien que celle des autres. Cela peut entraîner de l’anxiété, une perte de confiance en soi, et une impression persistante de ne jamais être "assez".

C’est là qu’intervient la digital detox. Elle offre une alternative à ce mal-être : la JOMO, Joy Of Missing Out. Selon une étude menée par GEO auprès de participants à des séjours sans écrans, deux tiers d’entre eux ont constaté une baisse significative de leur stress et de leur anxiété.

Les bienfaits de la digital detox sur la santé physique

Même s’ils n’en n’ont pas forcément conscience, l’utilisation quotidienne des écrans impacte fortement la santé physique de nos ados.

1er impact : les troubles du sommeil. Selon une étude publiée par l’Observatoire Régional de Santé, l’usage des écrans plus de 2h après le dîner augmente fortement le risque de trouble du sommeil. Et dans les faits, plus de 40% des collégiens et lycéens souffrent d’un sommeil perturbé ou d’une dette de sommeil (Baromètre MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Conduites Addictives/Harris Interactive).

2ème impact : le surpoids. Toujours selon le baromètre de la MILDECA, 24% des jeunes déclarent consommer davantage de confiseries, sodas et snacks pendant leurs activités numériques. Leur consommation d’écrans est telle, qu’ils allouent de moins en moins de temps aux activités physiques et sociales.

💡 En clair, la digital detox permettrait à nos jeunes de se reconnecter aux besoins essentiels de leur corps : dormir suffisamment et retrouver de vraies sensations de satiété. Au bout de quelques semaines, ils se sentiraient plus en forme, plus énergiques et plus alignés avec leurs sensations.

Les bienfaits de la digital detox sur les capacités cognitives

L’utilisation excessive des écrans influence aussi les capacités cognitives des ados, et en particulier la concentration et la mémorisation. On observe de plus en plus de « double tasking » (ou double tâche) : nos jeunes utilisent plusieurs écrans systématiquement pour faire différentes choses. 🧠 Leur cerveau est constamment surstimulé et ils éprouvent de grandes difficultés à rester concentré sur une seule et même tâche.

Se couper un peu des écrans, c’est un excellent moyen de reposer son cerveau et de retrouver la pleine possession de ses compétences d’apprentissage !

 

Limiter les écrans pendant les grandes vacances, c’est possible ?

Quel temps passent nos ados sur leurs écrans ?

Nos ados passent un temps considérable sur les écrans, et en particulier sur leur téléphone. Les jeunes de 7 à 12 ans passent en moyenne 3h30 chaque jour sur leur téléphone. Le statistique grimpe à plus de 5h chez les ados de 13 à 19 ans (Statista). 😱

Mais pour y faire quoi ?

Plus d’un tiers des jeunes déclarent être en contact permanent avec leurs amis en ligne. Le taux le plus élevé est observé chez les jeunes filles de 15 ans (44%). Un comble quand on sait que la consommation excessive des écrans est le premier facteur de désociabilisation et d’isolement. La MILDECA alerte d’ailleurs très régulièrement sur le risque accru de dépression chez les jeunes hyper connectés.

Pourquoi les vacances sont-elles le meilleur moment pour réduire sa consommation ?

Limiter le temps d’écran est une préoccupation de nombreux parents… mais difficile à tenir dans la durée. En effet, 8 Français sur 10 déclarent ne pas maîtriser leur usage du numérique, malgré une vraie volonté de changer. 👀

Bonne nouvelle : l’été est une opportunité idéale pour enclencher un vrai virage vers une consommation plus consciente.

1. Un rythme scolaire en pause : l’occasion de casser les automatismes

Le rythme scolaire s’interrompt. Votre ado est moins stimulé par sa vie sociale en ligne (groupes de travail, messageries instantanées, notifications scolaires ou sociales). C’est l’occasion de sortir du mode "réflexe" : plus besoin de consulter son téléphone en continu « au cas où » quelque chose arriverait.

2. Un cadre plus souple, propice à la déconnexion

Les vacances offrent un cadre plus souple et apaisé. ☺️ Loin du stress quotidien, votre ado a plus de temps avec vous, mais aussi plus de temps pour lui. Un rythme qui favorise naturellement la déconnexion. Et ce, sans qu’il ou elle le vive comme une contrainte.

3. D’autres sources de plaisir prennent le relais

Sport, activités manuelles, jeux de société, moments partagés, petits voyages ou simplement repos : les vacances permettent à votre ado de se reconnecter à ses envies… sans passer par un écran.

4. Redonner du sens à l’usage des écrans

Pendant les vacances, l’usage des écrans reste souvent lié à du divertissement (jeux, séries, messages entre amis). Et c’est là qu’on peut amorcer un vrai virage : encadrer cette consommation, non pas pour tout interdire, mais pour l’inscrire dans une démarche plus consciente.

L’idée n’est pas de viser la coupure totale, mais plutôt de redonner du sens à l’usage : pourquoi j’utilise cet écran ? Pour quoi faire ? Et pendant combien de temps ?

5. Co-construire des règles réalistes pour les vacances

Fixer un objectif clair avec votre ado, comme « limiter à 2h/jour » ou « pas d’écran le matin » permet de lancer une discussion constructive. Et surtout, de co-construire des règles réalistes, adaptées à son quotidien de vacances. 🫶

 

Digital Detox pour ado : les Do’s and Don’ts

Ce qu’il faut faire pour aider son ado à déconnecter pendant les vacances ✅

Communiquer sur les bienfaits de la déconnexion

Avant toute chose, parlez-en avec votre ado. Pas sur le ton de la leçon ou du reproche, mais comme un sujet de discussion entre adultes. Expliquez pourquoi vous souhaitez proposer cette démarche : ce n’est ni une punition ni une lubie parentale, mais une opportunité de se sentir mieux, physiquement et mentalement. 🌞

N’hésitez pas à utiliser des ressources concrètes qui parlent leur langage :

Vous pouvez aussi discuter des effets positifs déjà observés chez d’autres jeunes (meilleur sommeil, moins de stress, plus de temps pour leurs passions, etc.). Bref, ouvrez le dialogue sans jugement.

Tomber d’accord sur les règles de la digital detox

Pas question de décréter unilatéralement une loi martiale anti-smartphone. Pour qu’un ado adhère, il faut qu’il participe à la définition des règles.

Commencez par faire le point ensemble : combien de temps passe-t-il sur son téléphone par jour ? Quelles sont ses applis préférées ? À quels moments a-t-il le plus de mal à décrocher ? Ces observations vont vous aider à fixer des objectifs réalistes, progressifs, atteignables.

Quelques idées :

  1. Fixer ensemble des moments sans écrans, comme pendant les repas en famille, les balades, ou en soirée avant le coucher.
  2. Désactiver les notifications pour éviter d'être sans cesse interrompu, et vraiment profiter du moment présent.
  3. Utiliser un minuteur pour encadrer le temps passé sur les écrans, tout en gardant une part de liberté propre aux vacances.
  4. Créer des zones “sans téléphone”, comme autour de la piscine, sur la terrasse, ou dans la chambre à coucher.
  5. Mettre en place un temps d’échange quotidien, sans écran, par exemple en fin de journée, pour discuter, partager ce qu’on a aimé, ou planifier la journée suivante.
  6. S’accorder des petites récompenses  après avoir bien respecté son temps sans écran (une glace, un petit cadeau, une activité plaisir.)

L’essentiel ? Valoriser cette démarche comme une expérience de bien-être, pas comme une punition.

Proposer des alternatives pour occuper son temps pendant les vacances

La clé d’une digital detox réussie, c’est l’alternative. On ne peut pas juste retirer les écrans sans proposer autre chose à la place. Votre ado a besoin d’activités stimulantes, fun, parfois même un peu challengeantes. 😉

Quelques idées à piocher :

  • Activités créatives : peinture, écriture, musique… voire carrément un stage d’art-thérapie si cela l’inspire.
  • Sport et nature : randonnée, vélo, paddle, accrobranche… Le mouvement aide à se réguler naturellement.
  • Moments entre pairs : soirées jeux de société avec des amis, ateliers, colonies à thème, etc.

Plus il ou elle aura de choses à faire, moins le téléphone paraîtra indispensable. Et si vous préparez ensemble ce programme, ce sera d’autant plus engageant.

À éviter avec son ado ❌

Imposer une déconnexion totale

Couper les écrans du jour au lendemain, sans discussion ni préparation, c’est le meilleur moyen de braquer votre ado. Il ou elle pourrait vivre ça comme une injustice ou un abus d’autorité.

Mieux vaut instaurer une déconnexion progressive, régulière, ritualisée. L’idée, c’est d’aider à adopter de nouveaux réflexes, à un rythme soutenable. 🙂Une cure radicale n’est pas forcément plus efficace.

Ne pas montrer l’exemple à son ado

C’est peut-être l’aspect le plus difficile… mais c’est aussi le plus puissant.

Si vous demandez à votre ado de poser son téléphone alors que vous êtes vous-même scotché à vos e-mails ou à Instagram, le message ne passera pas. La digital detox fonctionne mieux quand elle est partagée. 💪

Transformez cela en expérience collective : lancez un défi en famille, installez une boîte à téléphones dans l’entrée, ou bloquez ensemble certaines plages horaires pour être vraiment présents les uns aux autres.

Surveiller les faits et gestes de son ado

Votre ado n’a pas besoin d’un agent de surveillance. Une fois que les règles sont claires, faites-lui confiance. Il ou elle a besoin de sentir que cette démarche est la sienne, pas une punition déguisée.

Évitez les remarques blessantes ou les contrôles intrusifs. Privilégiez une complicité sur le sujet : partagez vos propres efforts, riez de vos petits “rechutes”, valorisez les moments off… C’est dans cette relation apaisée que votre ado pourra trouver sa propre voie vers une meilleure gestion du numérique.

 

Pour aller plus loin

Votre ado est greffé à son téléphone ? Il ou elle n’est pas ouvert à la discussion ? Nous sommes là pour vous aider. 🫴

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à trouver un équilibre grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

Proposer une digital detox à son ado n’a rien d’une mission impossible. Cela demande de l’écoute, un peu d’anticipation… et beaucoup de bienveillance. Les grandes vacances sont l’occasion idéale pour expérimenter cette pause: pas d’impératifs scolaires, plus de temps en famille, et l’envie (peut-être cachée) de vivre autre chose que les écrans. 🥰

Vous avez d’autres questions concernant l’orientation, la puberté ou la gestion des émotions à l’adolescence ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !


Rite de passage et fin d’année : faut-il offrir un cadeau à son ado ?

Chez IAMSTRONG, on vous le répète souvent : la confiance en soi est un véritable pilier de l’épanouissement personnel des ados. Dans cette période charnière qu’est l’adolescence, votre jeune a parfois besoin d’un petit coup de pouce pour se rendre compte de sa valeur… et retrouver confiance. 🌞

Aujourd’hui, on zoome sur une habitude simple, mais puissante : célébrer les petites victoires de votre enfant. Passage en classe supérieure, objectif atteint, examen bien préparé… chaque réussite est une occasion précieuse de lui montrer que vous êtes fier ou fière de lui/elle.

Pourquoi est-ce si important de valoriser son ado ? Et concrètement, quelle récompense pour quel accomplissement ? On vous explique tout. 

 

Pourquoi célébrer les victoires est essentiel pour la confiance en soi ?

Selon le baromètre IPSOS/La poste menée sur les habitudes éducatives des Français, 54 % des parents français déclarent récompenser leurs enfants lors du passage en classe supérieure, principalement pour les enfants en primaire et au collège.

Pourquoi ça compte ? 🧐

  1. Votre ado a besoin de repères : célébrer une étape lui montre qu’il avance dans la bonne direction et qu’il a votre soutien dans les moments importants.
  2. C’est une façon de reconnaître ses efforts, pas seulement ses résultats. La reconnaissance est un vrai moteur pour l’inviter à persévérer. Vous pouvez d’ailleurs souligner son investissement, sa régularité ou son courage d’avoir affronté une épreuve difficile, quel que soit le résultat ou la note finale.
  3. Si vous arrivez à créer un petit rituel avec lui, cela renforcera vos liens. Il ou elle se sentira plus à même de partager ses doutes et ses questionnements concernant l’orientation, l’avenir ou tout autre sujet qui le préoccupe. Vous devenez son allié !
  4. Célébrer une réussite, même petite, stimule le système de récompense (activation de la dopamine) et renforce la motivation de votre ado. Nos jeunes sont particulièrement sensibles à cette hormone qui impacte positivement la créativité, la confiance en soi et l’envie de se dépasser.

 

Quelles sont les étapes importantes que vous pouvez célébrer avec votre ado ?

Le passage à une classe supérieure : que penser du cadeau de fin d’année ?

Chaque année, votre enfant découvre son bulletin à l’issue du dernier conseil de classe. À cette occasion, il ou elle reçoit les félicitations ou les encouragements des professeurs, mais sait aussi si son passage en classe supérieure est accepté. Ce moment est devenu banal pour la plupart des parents… Et parfois pour les ados eux-mêmes. 🙄

Pourtant, c’est le moment parfait pour récompenser ses efforts, souligner son implication et faire un bilan sur ce qu’il ou elle a appris. On vous recommande vivement de marquer le coup, c’est une façon de lui dire « Tu grandis, et on est fier de toi. »

Vous n’avez pas besoin de lui offrir un gros cadeau ou de lui organiser une fête. Ce qui compte vraiment, c’est le message de soutien que vous faites passer. Chaque famille a ses petits rituels : un bon restaurant, un petit week-end, une activité plaisir, un petit cadeau symbolique… À vous de voir ! 🥰

« Nous n’avons pas vraiment l’habitude de récompenser nos ados pour les bonnes notes. Par contre, en fin d’année, on fait un bon resto tous ensemble pour marquer le moment et on les félicite. En fin d’année, si tout roule, on est aussi beaucoup plus souple sur les règles. Pour célébrer l’obtention du brevet ou du bac, on leur a par contre offert un beau cadeau, car c’est un examen important dans la vie d’un jeune, et on en a conscience ! » Témoignage de Chantal Au féminin.

Un examen réussi (ou bien préparé)

Récompensez votre ado au bon moment : pas pour la note, mais pour ses efforts pendant la préparation.

Prenons un exemple : votre ado rencontre des difficultés en maths, ses notes plafonnent en dessous de la moyenne. Pour le dernier examen, il s’est préparé en amont, a suivi consciencieusement son programme de révision, vous a éventuellement demandé de l’aide. En bref, il a fait de son mieux. Malgré cela, le résultat n’est pas à la hauteur de ses attentes et il est déçu de sa note. 😶

Dans ce cas-là, n’hésitez pas à récompenser votre enfant pour sa persévérance et sa résilience. Vous faites ainsi passer le bon message : « J’ai remarqué tout le travail que tu as fourni et je suis fier de toi pour cela, cela va finir par payer. » Cela lui donnera envie de poursuivre sur la bonne voie !

Un projet personnel ou scolaire mené à bout

En dehors du cadre scolaire, vous avez d’autres opportunités pour valoriser votre adolescent. Un exposé, une création artistique, un projet associatif… tout cela compte pour votre ado ! ⭐

Même si vous n’êtes pas complètement impliqué dans tous ses projets, essayez tout de même de vous y intéresser, mettez-vous à sa hauteur. Ne célébrez pas seulement les choses qu’il ou elle produit, mais aussi ses accomplissements ou son comportement.

Par exemple, si votre ado réussit à dépasser sa timidité en prenant la parole en public ou en s’exposant à des inconnus, vous pouvez être fier. C’est un grand pas de franchi.

Cadeau et récompenses pour votre ado : comment savoir si vous en faites trop ?

Célébrer les réussites de votre ado, oui, mais sans tomber dans la surenchère. Une récompense doit rester un encouragement, pas une attente permanente.

Posez-vous les bonnes questions :

  • Est-ce que je valorise aussi les efforts, même quand le résultat n’est pas au rendez-vous ?
  • Est-ce que mon ado reste acteur de ses victoires, ou a-t-il l’impression que tout est orchestré pour lui ?
  • Est-ce qu’il ou elle montre un réel enthousiasme lors de ces moments de célébration ?

Gardez en tête que votre rôle n’est pas d’organiser une mise en scène, mais d’accompagner et de souligner ce qui compte vraiment. Et parfois, un simple, « je suis fier de toi » suffit largement.

« Ne pas récompenser toutes les notes de l’adolescent : cela peut contribuer à déprécier l’estime de soi, notamment en cas d’échec ou de difficultés à l’école. Il vaut mieux se concentrer sur certains moments symboliques, comme l’obtention du brevet ou du bac et offrir un cadeau à ce moment-là. » Laurence Peltier, psychologue, pour une étude Pixpay.

La comparaison : le poison des adolescents

« Regarde ta sœur… », « Ton cousin a eu une mention… », « Moi à ton âge… » : ces phrases, souvent dites sans mauvaise intention, peuvent faire beaucoup de mal. Comparer votre ado à d’autres, c’est minimiser ses propres efforts, ses propres défis. C’est lui envoyer le message que ce qu’il est ou fait ne suffit pas. 🫤

Chaque adolescent a son rythme, ses capacités, ses difficultés. Le seul point de comparaison utile, c’est lui-même : comment a-t-il évolué par rapport à l’année dernière ? A-t-il gagné en maturité, en autonomie, en sérénité ? Encouragez-le à observer sa propre progression plutôt que celle des autres. C’est comme ça que l’on construit une estime de soi solide. 🧡

Récompenser avec de l’argent : qu’est-ce qu’on en pense ?

Donner de l’argent en échange d’une bonne note ou d’un passage en classe supérieure peut sembler motivant sur le moment. Mais à long terme, cette habitude peut fragiliser la motivation intrinsèque de votre ado. Il risque de travailler uniquement pour obtenir une récompense matérielle, et non pour le plaisir d’apprendre, le dépassement de soi ou la fierté personnelle.

Selon un sondage du média Parents, 71 % des parents sont contre cette pratique. Et pour cause : selon des spécialistes comme le Dr Cath Lowther, cette stratégie peut « tuer la motivation naturelle » de l’adolescent.

💡 Plutôt que de sortir le portefeuille, privilégiez des récompenses qui ont du sens : un moment de qualité en famille, une sortie spéciale, un cadeau qui marque un passage important, comme le permis de conduire, ou simplement une vraie reconnaissance de ses efforts. Ce sont ces attentions-là qui laissent une empreinte durable.

 

Pour aller plus loin

Votre enfant manque de confiance en lui ? Il ou elle ne croit pas en ses capacités et a du mal à s’investir dans ses projets ? N’hésitez pas à demander un accompagnement plus soutenu. 🫴

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à retrouver leur motivation intrinsèque grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

Vous avez d’autres questions concernant l’orientation, la puberté ou la gestion des émotions à l’adolescence ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !


Puberté et complexes : comment aider son ado ?

 

Ces derniers temps, votre ado change de comportement : il ou elle passe un temps fou dans la salle de bain, se cache sous des vêtements amples, a tendance à se déprécier… Il est vrai que l’adolescence est une période très intense, jalonnée de bouleversements physiques et psychiques. 🤯

À qui la faute ? La puberté, encore elle. Dans cette période de transition, le corps de votre enfant se transforme et il peut avoir du mal à se familiariser avec sa nouvelle image. À l’approche de la période estivale, les complexes sont souvent exacerbés : les jeunes filles comme les jeunes garçons sont anxieux à l’idée d’exposer leur corps au regard des autres. 

En tant que parent, comment vous positionner pour l’accompagner ? Comment aborder le sujet des complexes physiques, sans aggraver la situation ? Et surtout, comment savoir si votre ado a besoin d’aide ? On vous répond.

 

Pourquoi nos ados sont-ils si complexés ?

Ce que disent les chiffres sur les complexes des ados pendant la puberté

Nos ados sont-ils tous et toutes complexés ? Selon la docteure en psychologie Holmqvist Gattario Kristina, ¾ des adolescents souffrent de complexes physiques. Tout en haut de la liste des complexes, on retrouve le poids (40 %), l’acné (20 %), la taille (15 %) et les autres particularités corporelles (les oreilles décollées, des taches de rousseur, des cicatrices.) 😒

Les complexes se déclenchent souvent à la puberté, période durant laquelle les caractéristiques sexuelles secondaires se développent et où le corps de votre enfant subit de profonds changements.

Contrairement aux idées reçues, les jeunes garçons complexent tout autant que les jeunes filles. Leurs insécurités ne sont cependant pas centrées sur les mêmes parties du corps et se manifestent différemment. Dans sa thèse, « Body image in adolescence: Through the lenses of culture, gender and positive psychology », la docteure observe cette distinction :

👉 Les jeunes filles sont plus souvent préoccupées par la minceur, le poids et l’apparence globale. Même lorsqu’elles complexent sur une partie très précise du corps (le nez par exemple), l’insatisfaction et la frustration se manifestent souvent par le désir de perdre du poids, même lorsque leur poids est normal. Ce serait un moyen pour elles de reprendre le contrôle de leur apparence.

👉 Les jeunes garçons sont davantage attentifs à la musculature et la forme générale de leur corps. Ils expriment souvent le désir d’avoir un corps plus dessiné, plus fort avec une silhouette en « V » (épaules larges, taille fine.)

Les changements physiques importants à la puberté

Pour bien comprendre d’où viennent les complexes de nos ados, on vous propose de revenir plus en détail sur la puberté. Concrètement, qu’est-ce qui change chez nos ados ? 🔎

👉 Chez les jeunes filles, la puberté commence généralement entre 8 et 14 ans et dure en moyenne 4 ans (temps nécessaire pour atteindre la maturité sexuelle.) Les jeunes filles observent différents changements sur leur corps :

  • apparition de la poitrine et de l’aréole des seins ;
  • apparition de poils pubiens et au niveau des aisselles ;
  • développement du clitoris ;
  • accélération de la croissance (en moyenne 8 cm/an) ;
  • élargissement des hanches et des cuisses ;
  • apparition des premières règles (entre 10 et 15 ans).

👉 Chez les garçons, la puberté commence un tout petit plus tard, entre 9 et 14 ans (en moyenne, à 12 ans)  et dure en moyenne 6 ans. Ils observent :

  • l’apparition de poils sur les organes génitaux, sur la poitrine et le visage ;
  • un développement de la musculature ;
  • une croissance du pénis et des testicules ;
  • un changement de leur voix ;
  • une accélération de la croissance (en moyenne 10 cm/an).

Si ces changements sont si difficiles à accepter, c’est parce que certains sont assez soudains (menstruations, premières éjaculations). Votre ado a beau y être préparé, c’est une chose de comprendre la puberté, mais c’en est une autre de la vivre dans son corps. Votre posture doit être dans la réassurance et l’accompagnement : ce que votre enfant traverse est normal, il ne doit pas culpabiliser pour quoi que ce soit. 🫶

Quête identitaire et comparaison à l’adolescence

La source des complexes se trouve très souvent dans la comparaison, le poison de l’adolescence. Durant cette période charnière, chacun évolue à son rythme. Tous les ados ne sont pas égaux face à la puberté : certains peuvent être déjà très matures physiquement à 12 ans quand d’autres n’en sont qu’aux prémices de la puberté.

La meilleure amie de votre fille a peut-être déjà de la poitrine, le voisin de table de votre fils n’a pas encore mué, son ami d’enfance a pris 8 cm en quelques mois… Bref, les ados se comparent entre eux et sont très critiques avec leur propre corps. ⛅

« L’arrivée à la puberté rendrait les jeunes très préoccupés et soucieux de leur image corporelle (taille et poids), de leur attirance physique et de leur niveau de maturation pubertaire ; l’appréciation de soi résulterait de la comparaison de ces différents aspects avec ceux des autres jeunes du même âge. » Perceptions de soi à l’adolescence, différences entre filles et garçons, Amélie Seidah, Thérès Bouffard et Carole Vezeau.

Ce décalage accentue le sentiment d’être différent, de ne pas être dans la norme, dans une période où ils ont justement besoin de se sentir inclus : un terreau particulièrement fertile pour les complexes.

Ados et complexes : quel est le rôle des réseaux sociaux ?

Instagram, TikTok, Snapchat, tous les réseaux véhiculent des normes de beauté inatteignables. Et le problème, c’est que nos ados y sont très largement exposés : près de 40 % des 13-25 ans passent entre 3 h et 5 h/jour à scroller. 😵

Dans leur revue « Instagram use and body Disatisfaction », les chercheuses Federica Pedalino et Anne-Linda Camerini étudient l’impact des réseaux sociaux sur la perception du corps chez les ados. Voici les points clés que l’on retient :

  • Un mécanisme de comparaison sociale ascendante : Sur les réseaux sociaux, nos ados sont exposés à des images de jeunes perçus comme “plus beaux”, “plus minces”, “plus musclés”, “plus populaires”… et se comparent sans même s’en apercevoir. Une réaction automatique qui pousse à se sentir “moins bien que les autres”.
  • Des modèles “accessibles”, mais pourtant inatteignables : Les influenceurs et célébrités qui s’affichent en ligne paraissent plus proches, plus “réels” que les mannequins des magazines. Mais leurs images sont retouchées, filtrées, soigneusement mises en scène. Nos ados, eux, les prennent souvent pour des références authentiques.
  • Un contenu centré sur le corps et l’apparence : Entre les photos modifiées, les hashtags comme #thinspo ou #fitgirl, et les commentaires sur le physique, le message est clair : le corps est une vitrine à optimiser. La beauté devient une norme à atteindre, source de pression constante.
  • Des publics particulièrement vulnérables : Les jeunes filles sont les premières touchées par l’exposition à ces contenus, elles développent plus souvent une insatisfaction corporelle. Mais les garçons sont de plus en plus concernés eux aussi :
    qu’il s’agisse d’hypermusculation, de virilité affichée, ou de quête du “corps parfait”.

En bref, nos ados sont largement exposés à des images filtrées, retouchées, qui véhiculent des standards de beauté incompatibles avec la réalité d’un adolescent. Nos jeunes manquent de recul sur tous ces contenus et s’identifient à des physiques qui n’existent pas. Ajoutez à cela, toutes les questions et les insécurités causées par la puberté et vous obtenez le cocktail parfait pour voir émerger et s’amplifier des complexes. 😶

 

Complexes physiques : pourquoi faut-il en parler ?

Si vous constatez que votre ado est complexé, qu’il ou elle n’ose plus se mettre en maillot de bain, s’isole ou a tendance à se déprécier, vous pouvez intervenir. On vous l’accorde, parler de puberté et de complexe avec son ado n’est pas toujours facile : vous avez peur de le ou la blesser ou d’empirer la situation. Mais dans les faits, il n’y a rien de pire que d’ignorer la souffrance de votre enfant. Savoir que vous êtes disponible pour lui, c’est capital pour qu’il ou elle se sente moins seul.e. 🩷

Pour certains ados, les complexes sont passagers. Cela dure quelques mois, le temps de s’habituer à leur nouveau corps. Mais pour d’autres, les répercussions peuvent être plus importantes :

Les complexes peuvent rapidement prendre racine et abîmer l’image que votre ado a de lui-même. En réponse à cette souffrance, il ou elle aura tendance à s’isoler ou à se faire du mal. 🫶 C’est pourquoi, si votre enfant est concerné, il est important qu’il vous identifie comme un adulte de confiance, une personne de référence avec qui parler en toute liberté.

 

Nos conseils pour parler complexes avec son ado

Parent : quelle posture adopter pour parler de complexes ?

Comment évoquer les complexes sans vexer son ado ? Quelles sont les choses à ne surtout pas dire ? Pour répondre à vos questions, nos coach et psychologues Erika Seydoux et Anne-Claire de Pracomtal, fondatrices d’IAMSTRONG vous proposent un petit guide :

❌ Ce qu’il faut éviter de faire :

  • Minimiser le mal-être de votre ado avec des phrases comme « Mais non, tu n’es pas gros(se), c’est dans ta tête. »

Même si vous pensez bien faire, ce type de phrase peut être vécu comme une négation de son ressenti. Son mal-être est réel et a besoin d’être entendu, pas balayé, pour diminuer.

  • Utiliser des phrases toutes faites

« Ça va passer. »
« Moi aussi je suis passé par là, tu verras ça ira mieux dans quelques semaines. »
Ces expressions, même bienveillantes, peuvent donner à l’ado le sentiment de ne pas être vraiment écouté. Il ou elle se sent seul(e) face à ce qu’il/elle traverse.

  • Le comparer à d’autres. 

Vous l’aurez compris, c’est souvent de ça que se nourrissent les complexes. « Regarde ta cousine, elle a 16 ans et elle n’a pas encore eu ses premières règles, c’est que tout va bien. » Même si vous vous voulez rassurant, ça n’a pas beaucoup d’écho auprès d’un jeune complexé.

  • Anticiper ou projeter des complexes.

N’allez pas chercher des soucis là où il n’y en a pas. Par exemple, si vous supposez que votre ado est complexé par sa taille alors qu’il ne l’est pas, vous risquez d’initier un complexe qui n’existait pas. Attendez qu’un signe, une remarque ou une émotion surgisse, pour ouvrir la discussion.

✅ En revanche, vous pouvez lui donner confiance en lui ou en elle, lui dire pourquoi vous êtes fier et où réside vraiment sa valeur :

  • Valorisez ce qui le rend unique 

Proposez-lui des questions simples, sans pression :

«Qu’est-ce que tu aimes bien chez toi ? »

«Est-ce qu’il y a un moment où tu t’es senti(e) fier(e) récemment ? »

Même s’il/elle ne répond pas tout de suite, ces questions ouvrent une brèche et prouve que vous êtes là sans jugement

Vous pouvez aussi verbaliser vous-même ce que vous admirez chez lui/elle :

« J’ai remarqué à quel point tu étais à l’écoute des autres, c’est une vraie qualité. »

Les ados vivent dans un monde saturé d’images lisses et filtrées.
Plutôt que d’interdire ou critiquer, engagez une discussion ouverte :

« Tu penses qu’elle est toujours comme ça dans la vraie vie ? »
« Tu crois que cette photo est retouchée ? »
« Toi, tu ressens quoi quand tu vois ça ? »

L’objectif n’est pas de “corriger” leur vision, mais de les aider à prendre du recul, à leur rythme.

  • Soulignez ses qualités humaines et ses forces intérieures

Ce sont celles qui construisent une estime durable.
Parlez de faits concrets :

« Tu te souviens comme tu as réconforté ton ami(e) l’autre jour ? »
« J’ai trouvé que tu avais vraiment géré cette situation avec courage. »

Ces moments sont précieux : ils ancrent la valeur de l’ado dans son vécu, pas dans son apparence.

  • Restez disponible, même dans le silence

Parfois, un ado ne parlera pas. Pas tout de suite.
Mais savoir que son parent est là, sans pression, fait une énorme différence.

Un simple :

« Si un jour tu veux en parler, je suis là. Tu peux tout me dire. »
peut suffire à créer un espace de sécurité.

 

Comment aider son ado à se sentir moins seul pendant la puberté ?

Si nos ados souffrent tant de leurs complexes, c’est aussi parce qu’ils sont souvent convaincus d’être seuls dans cette situation. Alors qu’en réalité, nous l’avons vu, une grande majorité des ados se sentent mal dans leur peau. 💛

En plus de votre soutien et de votre accompagnement, vous pouvez lui recommander des ressources faites PAR et POUR les ados. On vous recommande :

  • La série de podcasts proposée par Arte « Complexes d’ados » : 6 ados se confient sur leurs complexes à cœur ouvert.
  • Le podcast « Est-ce que c’est normal ? » animé par Agathe Le Caron, qui répond aux questions que se posent les ados pendant la puberté. L’épisode « Est-ce que c’est normal que je sois complexé ? » est très bien pour aborder le sujet en douceur.
  • Et pour vous ? On vous conseille l’épisode « Complexes des ados — on se dit tout » de La Maison des Parents. Une super émission pour comprendre ce qui se joue chez nos ados pendant la puberté.

Les professionnels qui peuvent accompagner mon ado

Si le mal-être persiste, n’hésitez pas à demander de l’aide auprès de professionnels qualifiés. 💫 Les complexes peuvent avoir un vrai impact que l’équilibre physique et psychique de votre ado, il ou elle a peut-être besoin d’un accompagnement plus soutenu.

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à prendre confiance en eux grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à prendre rendez-vous gratuitement pour faire le point.

Vous avez d’autres questions ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !


Sorties, fêtes, premières libertés… Comment poser le juste cadre ?

Les beaux jours reviennent, et avec eux, l’envie chez les ados de tester de nouvelles expériences, de passer du temps entre amis, et de prendre un peu de distance avec l’autorité parentale. Rien d’anormal : c’est même plutôt sain. 😉 

Pour autant, votre ado a toujours besoin d’un cadre et de règles. L’objectif n’est pas de le surveiller ou de le brider, mais de le protéger. Et ce n’est pas toujours évident de trouver le juste équilibre : comment accorder des libertés sans l’exposer à des risques inutiles ?

Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous proposons un article complet. Le but ? Accompagner votre ado dans sa quête d’autonomie, tout en assurant sa sécurité. 🙃

 

Les premières sorties de nos ados, pourquoi c’est si important ?

À l’adolescence, votre enfant a envie de tester de nouvelles choses : premières sorties, premières consommations, premières relations… Même si cela vous fait peur, c’est un processus normal qui lui permet de mieux se connaître et de tester ses propres limites. Cela ne veut pas forcément dire qu’il ou elle va se mettre en danger.

Les premières « transgressions » ont souvent lieu en groupe, à l’occasion de soirées entre amis, par exemple. En France, les adolescents essaient la cigarette pour la première fois à 14 ans. En ce qui concerne l’alcool, 2/3 des jeunes en classe de 3ème disent y avoir déjà goûté. Oui, c’est jeune. C’est justement pour cela qu’il faut aborder le sujet avant que l’occasion ne se présente à lui.

À cet âge-là, la transgression n’est pas forcément un acte de rébellion contre vous. C’est un moyen pour votre jeune de comprendre comment fonctionne son corps, mais aussi d’exister au sein du groupe. Le problème, c’est que le cerveau de nos ados est encore en maturation. Ils sont plus sensibles à la dopamine, le neurotransmetteur lié au plaisir et à la récompense. 🤩 Cela les pousse à chercher des sensations fortes et des plaisirs immédiats.

« Un autre aspect fondamental du développement cérébral adolescent est l’augmentation de la sensibilité à la dopamine, c’est un neurotransmetteur lié au plaisir et à la récompense. Les adolescents ressentent donc une plus grande satisfaction lorsqu’ils accomplissent des activités stimulantes ou gratifiantes. Cette suractivation du circuit de la récompense peut les pousser à rechercher de nouvelles expériences, parfois dangereuses, pour satisfaire cette envie de sensations fortes. » Association Pactes (Prévention et Accompagnement Conseils sur les Traumatismes et le Stress).

L’idée est donc de donner des clefs à votre ado pour qu’il ou elle apprenne à se protéger en toute autonomie. 🥰

 

Premières sorties de nos ados : comment poser un cadre ?

La confiance, c’est la clé

Avant de poser un cadre, il faut absolument instaurer une confiance mutuelle entre vous et votre ado. Sans cette confiance, votre ado se sentira puni, brimé, il y a peu de chance qu’il ou elle soit réceptif à votre discours. 👀

1. Faites-lui confiance, dites-le-lui et montrez-le-lui avec des actes concrets. Votre enfant se sentira responsabilisé, aura envie de mériter cette confiance et de respecter les règles.

👉 11–13 ans : Donnez-lui une première petite autonomie, comme aller au cinéma avec un(e) ami(e) en journée, avec un horaire précis pour le retour. Montrez que vous lui faites confiance tout en restant disponible en cas de besoin.

👉 14–15 ans : Laissez-le aller à une soirée encadrée (chez un copain avec des adultes présents), vous pouvez éventuellement lui demander de vous envoyer un message à l’arrivée et avant de rentrer — mais ne l’assaillez pas de textos.

👉 16–17 ans : Proposez-lui de gérer seul une sortie plus libre (concert, fête en ville), en fixant ensemble un cadre clair (heure de retour, moyens de transport, contact en cas d’imprévu).

2. Gagnez sa confiance en adoptant une posture de parent compréhensif, ouvert d’esprit, en vous mettant à sa hauteur.

Comprenez que votre ado a besoin de liberté. Lorsqu’il ou elle vous demande l’autorisation, ne vous braquez pas ! Demandez-lui plus d’informations : Avec qui il ou elle sort ? Où se passe la soirée ? A-t-il besoin de vous pour l’y amener, le récupérer ? Qui seront les adultes présents ?

Échangez ensemble pour poser un cadre, mais évitez le « non » réflexif : c’est le meilleur moyen de frustrer votre ado et de perdre sa confiance. En ce qui concerne la punition, c’est exactement le même résultat.

« La punition diminue le sentiment de responsabilité et prive l’adolescent de la possibilité d’apprendre les conséquences naturelles de ses actes. » Isabel Filliozat, On ne se comprend plus.

Sinon, la prochaine fois, il risque de désobéir sans vous demander l’autorisation, c’est exactement ce que l’on souhaite éviter. 🙃

Miser sur la transparence

Dans un second temps, vous pouvez expliquer à votre ado pourquoi vous tenez à mettre des règles. Vous ne cherchez pas à le contrôler ou à le surveiller, vous souhaitez le protéger.

Les ados ne sont pas toujours très réceptifs à cet argument, ils ont besoin d’explications concrètes : la transparence est votre alliée. Une nouvelle fois, n’infantilisez pas votre ado. Expliquez-lui clairement quels sont les risques auxquels il ou elle s’expose en soirée. Par exemple :

  • Les risques liés à la consommation d’alcool ou de drogue (surdose, accidents graves, perte de contrôle).
  • Les risques liés à la consommation ou aux comportements des autres personnes (violences, agressions).

N’hésitez pas à vous appuyer sur des évènements récents qui ont eu lieu dans votre entourage ou dans l’actualité. 🔥 Veillez à ne pas être alarmiste, mais seulement factuel : si tu as tel comportement, voici les dangers réels auxquels tu t’exposes.

Vous ne cherchez pas à lui faire peur, mais à le responsabiliser. Poser un cadre permet de le préserver, mais aussi de protéger les autres jeunes.

Établir des règles claires avec votre ado avant sa première soirée

Nous y sommes. Maintenant que votre ado vous fait confiance et qu’il a compris pourquoi vous souhaitez instaurer des règles, vous pouvez entrer dans le vif du sujet. 💫

Pour que votre ado coopère, il ou elle doit participer à l’élaboration de ces règles pour y adhérer. Le cadre que vous proposez dépend bien sûr de l’âge de votre enfant, du contexte dans lequel s’inscrit la soirée et du tempérament de votre ado.

Voici quelques recommandations :

🎉 Fête à la maison : avec ou sans adultes ?

  • Avant 16 ans : plutôt avec la présence d’un adulte dans la maison.
  • 16 et + : plutôt sans adulte mais en se mettant d’accord sur le nombre d’invités et la consommation d’alcool. Interdire totalement, c’est souvent contre-productif : ils risquent de le faire en cachette. Mieux vaut poser des limites (par exemple : pas de spiritueux, bière uniquement) et proposer des alternatives qui ne cassent pas l’ambiance.

💡 Des idées “soft & cool” qui plaisent aux ados :

  • Bière sans alcool (la Heineken 0.0 ou la Desperados Virgin sont souvent bien perçues)
  • Mocktails à préparer ensemble, façon bar maison (ex. : Virgin Mojito, Shirley Temple, ou un jus pomme-citron-gingembre avec glaçons et menthe fraîche)
  • Boissons originales type Karma Cola, Fritz-Kola, ou Arizona Tea pour un effet “boissons de grands” sans alcool
  • Fontaine à softs avec gobelets stylés, pailles colorées, playlist collaborative et lumières tamisées : ça crée l’ambiance sans avoir besoin d’alcool

L’idée est de leur donner les clés pour qu’ils se sentent responsables, et qu’ils puissent passer un bon moment sans se mettre en danger.

🕑 Heure de retour : à adapter en fonction de l’âge et du contexte

L’heure de retour, c’est comme le reste : ça évolue avec l’âge, le contexte… et la confiance.

  • 13–14 ans : on reste sur du raisonnable — par exemple retour à la maison vers 22h max, sauf exception.
  • 15–16 ans : 23h en période scolaire, minuit pendant les vacances ou pour une occasion spéciale.
  • 17 ans : on peut aller jusqu’à minuit – 1h, voire 1h30 en vacances, si tout se passe bien.
  • 18 ans et + : votre ado est majeur, laissez-lui de l’autonomie mais gardez le lien  “Tu m’envoies juste un petit message quand tu rentres, ça me rassure.” Souvent, ça suffit à poser un cadre simple et respectueux des deux côtés.

En résumé : pas de règle gravée dans le marbre, mais des repères souples, adaptés… et discutés ensemble. La clé, c’est que votre ado sente la confiance – et connaisse les limites.

👫 La règle du « buddy »

Avant chaque soirée, proposez à votre ado de choisir un “buddy” :
un ami ou une amie de confiance pour qu’il se “surveillent” mutuellement tout au long de la soirée.

👉 Le principe :

  • Ils s’assurent que tout se passe bien pour l’autre (notamment au moment du retour).
  • En cas de problème (malaise, abus d’alcool, comportement déplacé…), il y a toujours quelqu’un pour réagir.

C’est une façon de responsabiliser et protéger votre ado sans être sur son dos !

Une fois que ces règles sont claires pour vous et votre enfant, vous pouvez lâcher prise ! ☀️ Respectez l’intimité de votre ado et son épanouissement personnel : pas de contrôle intempestif, pas de message intrusif ou de durcissement des règles sans raison. Faites-lui confiance !

Si vous observez que votre ado respecte ces règles, vous pouvez même les assouplir petit à petit. Le but est de créer un cercle vertueux de confiance : votre enfant s’aligne à votre cadre, vous avez confiance en lui et pouvez progressivement lui accorder plus de libertés. Vous verrez qu’à terme, cela ne fera que renforcer vos liens.

 

Comment faire comprendre à votre ado qu’il ou elle peut compter sur vous en cas de problème ?

Quand on pense à son rôle de parent d’ado sur ce thème des sorties, on pense souvent à poser un cadre, fixer des règles. C’est important. Mais ce n’est pas suffisant.

Plus que tout, il doit aussi savoir que, quoi qu’il arrive, il pourra toujours compter sur vous, surtout dans les moments difficiles.

👉 C’est ce message-là qu’il faut faire passer clairement, dès les premières sorties, pour que votre ado pense :

« Si j’ai un souci, je peux en parler à mes parents. »
Et non :
« Si mes parents découvrent ça, je suis mort. »

Cela ne signifie pas tout accepter ou fermer les yeux sur les transgressions, mais repenser la manière dont nous réagissons. Plutôt que de juger ou de sanctionner immédiatement, comment réagir pour qu’ils osent venir à nous sans peur, même lorsqu'ils ont fait un mauvais choix ?

Prenons un exemple concret : votre ado vous appelle à 1h du matin, en larmes, parce qu’il a trop bu et ne sait pas comment rentrer. Il aurait pu ne rien dire. Monter avec un copain tout aussi alcoolisé. Prendre des risques.

Mais il a choisi de vous appeler vous.

➡️ Votre première réaction est importante pour maintenir ce lien de confiance. Oui, vous êtes inquiet. Oui, vous êtes probablement en colère. Mais à ce moment précis, l’urgence n’est pas de sermonner, c’est de rassurer. Vous y allez. Vous le ramenez. Vous lui direz même qu’il a eu le bon réflexe.
Et le lendemain, à tête reposée, vous reparlez de ce qui s’est passé, vous posez des limites, vous ouvrez la discussion.

C’est dans ces moments-là que se construit la vraie confiance. C’est là qu’on évite les drames.

✨ En tant que parent, on peut se dire :

Je préfère mille fois qu’il m’appelle à 1h du matin, pour que je vienne le chercher… Plutôt qu’il prenne des risques pour ne pas me décevoir ou pour ne pas être puni.

💛 Dites-le-lui clairement : “Peu importe ce qui se passe, appelle-moi. Je serai là. On réglera ça ensemble.”

 

Les ressources clés pour préparer les premières sorties de votre ado

Pour aller plus loin, on vous propose 3 ressources à consulter pour mieux aborder les premières sorties de votre ado :

 

Pour aller plus loin

Vous avez du mal à poser un cadre ? Votre ado s’oppose à votre autorité et vous n’arrivez pas à dialoguer ensemble ? Dans ce cas, nous sommes là pour vous aider. 🫴

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues accompagnent également les parents.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel spécifiquement choisi pour vous, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

Vous avez d’autres questions concernant l’addiction, la prise de risque ou la gestion des émotions à l’adolescence ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !


Fin d’année : comment garder le cap sans s’épuiser ?

Le soleil pointe le bout de son nez, les jours se rallongent et votre ado a du mal à rester concentré sur ses cours ? Difficile de tenir le rythme alors qu’il ou elle ne rêve que de vacances et que la saison estivale se profile à l’horizon. ☀️

Il est important que votre ado finisse l’année en beauté et ne se décourage pas si près du but. Mais pour qu’il continue de travailler efficacement sans s’épuiser, il faut faire preuve d’un peu de créativité. On vous explique !

 

Mon ado est démotivé en fin d’année : c’est normal ?

Chez les collégiens, les lycéens, et même chez les adultes, on observe une baisse de motivation au travail à partir du printemps. Pourquoi ? Nos pensées sont accaparées par les vacances qui approchent, on a envie de passer du temps dehors, de penser à autre chose qu’au travail ou aux cours. Et c’est bien normal ! 😉

Selon une étude menée par le Nouvel Obs, le taux d’absentéisme explose en juin chez les étudiants.

Pourtant, votre ado a tout intérêt à rester focus sur les dernières semaines qui le séparent des vacances ! Déjà parce que cela lui permettra d’aborder l’été l’esprit léger sans devoir incomplet ou leçons à revoir, mais aussi parce qu’il ou elle a peut-être des examens à passer. 📚 Cette année, si votre ado passe le Brevet ou le Bac, les mois de mai et juin comptent beaucoup pour ses révisions et sa réussite.

 

Pourquoi faut-il trouver un nouveau rythme en fin d’année ?

En tant que parent, vous pouvez avoir du mal à adopter le bon discours en fin d’année. Difficile d’aider votre ado sans adopter un rythme militaire qu’il ou elle ne pourra pas tenir. L’objectif est de trouver un compromis qui lui permet de travailler efficacement, tout en ayant du temps pour s’aérer l’esprit avec des activités qui lui font du bien.

En fin d’année, les ados sont souvent soumis à une forte pression, la charge mentale peut les rendre plus irritables ou moins consciencieux, non pas par flemme, mais par fatigue.

Si votre ado s’acharne à travailler, il ou elle risque de réviser à contrecœur, et donc :

  • De s’épuiser (être moins efficace, passer du temps sur des choses acquises, se sentir submergé par le travail, s’aventurer sur le terrain du burn-out scolaire).
  • De se crisper sur des choses qu’il ou elle n’arrive pas à faire (il aimerait finir ses devoirs plus vite pour profiter avec ses amis).
  • De se démotiver (baisses des résultats, impression de travailler pour rien).

Au début de l’été, la pire ennemie des ados se réveille : la FOMO (Fear Of Missing Out) ou la peur de manquer un évènement important parce qu’il ou elle est en train de travailler. 🙃

Dans un article Popscience dédié à la FOMO, Micol, 15 ans, explique :

« J’ai souvent peur de rater quelque chose que mes amis peuvent faire, même juste une sortie, qu’ils pensent à faire des choses sans moi. »

Comment y remédier ? En alternant les moments de travail avec des moments de détente, en repensant la manière de travailler, on vous détaille tout ça !

 

Conseils pour accompagner son ado en fin d’année

L’aider à se fixer des objectifs scolaires… mais pas que !

Si votre ado a du mal à travailler ou à rester concentré, c’est aussi que l’année lui paraît interminable et qu’il ne voit plus le fruit de ses efforts. 🥴 Dans ce genre de situation, les coachs IAMSTRONG recommandent souvent d’adopter la technique des « petits pas ».

Concrètement : vous aidez votre ado à se fixer des objectifs simples et clairs à très court terme.
Par exemple, dans 2 jours, il ou elle doit avoir lu 4 chapitres du livre pour le cours de Français, complété les 2 premiers exercices de maths et avoir revu telle notion de SVT. 👉 Faire un planning à plus court terme permet à votre ado de ne pas avoir l’impression de crouler sous le travail et de garder la maîtrise de ces révisions.

N’oubliez pas également de célébrer chaque petite victoire ! Lorsqu’il ou elle accomplit quelque chose ou atteint ses objectifs, verbalisez que vous êtes fier, organisez une sortie en famille ou faites-lui un petit cadeau. 🙂 Ce qui lui fait du bien, c’est de savoir que vous êtes sensible à son investissement et que vous remarquez les efforts qu’il ou elle fournit.

Enfin (et ça fait aussi partie de la récompense), n’hésitez pas à impliquer votre ado dans l’organisation des vacances à venir. C’est un objectif qui n’est pas scolaire, un objectif enthousiasmant qui l’aidera à tenir le cap !

Explorer de nouvelles techniques pour stimuler l’apprentissage

Quand la motivation est au plus bas, votre ado ne prend plus aucun plaisir à apprendre. C’est dans ce genre de contexte qu’il ou elle se fragilise physiquement et psychologiquement. Le secret, c’est d’essayer de nouvelles méthodes pour réviser, des techniques plus ludiques et plus légères. 🌸

« Certaines recherches récentes suggèrent qu’un besoin fondamental supplémentaire pourrait avoir un rôle à jouer : le besoin de nouveauté, défini comme “le besoin de faire l’expérience de quelque chose qui n’a pas été expérimenté auparavant ou qui s’écarte de la routine quotidienne”. Cette piste viendrait soutenir l’usage d’activités pédagogiques diversifiées ou le développement des pratiques pédagogiques “innovantes” basées, par exemple, sur l’usage d’outils nouveaux (numériques ou non), ou encore sur l’emploi du jeu en soutien de l’apprentissage. » Étude menée par l’université de Lorraine, La Motivation des étudiants

Vous pouvez explorer de nouveaux supports d’apprentissage, comme les podcasts, les vidéos, les jeux pédagogiques, le dessin. 💫 La créativité est un véritable catalyseur d’apprentissage. Une vidéo inspirante ou une mise en situation peuvent réenclencher un intérêt bloqué.

  • Radio France propose une série de podcasts courts sur les classiques de la littérature.
  • Pour compléter la liste, vous pouvez jeter un œil au répertoire de podcast d’Annabac.
  • La chaîne YouTube Les Bons Profs est une référence pour tous les étudiants, collégiens comme lycéens : les cours sont ludiques et schématisés, adaptés à tous les niveaux.
  • Pour préparer le BAC, rendez-vous sur les chaînes Les Génies des Sciences pour les matières scientifiques et l’Antisèche pour les cours d’Histoire, de Français et d’art.

N’hésitez pas aussi à varier les lieux de révision : rendez-vous dans un parc ou dans un endroit calme en extérieur, c’est excellent pour aérer son cerveau et votre ado n’a pas l’impression d’être enfermé. 🌹 Certains bacheliers organisent même des résidences de révision : ils se rassemblent dans un nouvel endroit, organisent leur semaine de révision et s’entraident. Pensez-y et proposez-lui !

💡 Parents, on ne vous oublie pas ! Si vous ne savez pas quel discours adopter pour motiver votre ado, on vous recommande vivement La discipline positive de Jane Nelsen et Lynn Lott qui rappelle les meilleures pratiques.

Se projeter au-delà des vacances pour rester motivé

Si votre ado est démotivé, c’est aussi peut-être parce qu’il ou elle ne sait plus pourquoi il travaille. Vous pouvez évoquer ensemble les perspectives à plus long terme, sans lui mettre la pression ni entrer dans le détail :

  • Qu’est-ce qu’il ou elle aimerait étudier l’année prochaine ?
  • Quels sont les rêves ou les passions que votre ado poursuit ?
  • Quels sont les sujets qu’il ou elle prend plaisir à apprendre ou à découvrir ?

Selon l’âge de votre ado, vous pouvez même parler doucement d’orientation pour affiner le choix des matières et mettre un peu de concret derrière tous les efforts qu’il ou elle fournit. 😉

« Pour qu’un étudiant perçoive la valeur d’une activité, il est souhaitable qu’il la juge à la fois intéressante et utile. » Rolland Viau, Professeur et chercheur canadien.

 

Pour aller plus loin

Malgré tous vos efforts, votre enfant peut avoir besoin d’un soutien extérieur pour rester motivé et éviter le burn-out scolaire. Dans ce cas, nous sommes là pour vous aider. 🫴

Chez IAMSTRONG, nos coachs certifiés et psychologues aident les ados à trouver la ou les méthodes d’apprentissage qui leur conviennent grâce à une approche positive, inspirée des Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching.

Notre accompagnement repose sur trois piliers : des séances individuelles en visio avec un professionnel choisi selon vos problématiques, des activités à faire en ligne pour approfondir le travail entre les séances, ainsi qu’un chat pour un soutien en continu.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement !

Vous avez d’autres questions concernant l’orientation, la puberté ou la gestion des émotions à l’adolescence ? Rendez-vous sur notre blog dédié aux parents d’ados !