Ados sur Internet : comment leur parler de la protection des données ?

5 heures par jour : c’est le temps moyen que passent les adolescents de 13 à 19 ans sur les écrans, selon une étude Statista. Comme d’autres parents, vous avez probablement déjà mis en place des règles pour encadrer l’utilisation des smartphones ou autres écrans. Mais avez-vous pensé à la protection des données ? 🧐

Le 28 janvier, c’était la journée mondiale consacrée à la protection des données (oui, cette journée existe). Nos jeunes ne sont pas à l'abri de tous les dangers en ligne : fuite de données, hacking, usurpation d’identité… Tout cela peut être évité ! 😉

Il est indispensable que vous soyez sensibilisé au sujet pour partager les bonnes pratiques à vos ados. Avec quelques réflexes simples et des outils pratiques, vous et votre ado pourrez naviguer en toute sécurité. On vous explique. 

 

Nos ados et Internet : une grande histoire d’amour

En 2023, plus de 93 % des foyers français avaient accès à Internet : c’est 20 points de plus qu’en 2010. Internet fait désormais partie intégrante de notre quotidien à tous.

Selon une étude Ipsos Connect menée sur près de 4 000 adolescents (13-19 ans), nos jeunes passent plus de 18 heures/semaine à surfer sur la toile. 😯 Les 7-12 ans y passent en moyenne 9 heures. Mais concrètement, que font nos ados en ligne ? Selon la même étude, les principales activités de nos jeunes sont :

  • regarder des vidéos en streaming ou sur des plateformes (YouTube, Netflix…) ;
  • passer du temps sur les réseaux sociaux ou sur les messageries instantanées (Instagram, Snapchat, TikTok) ;
  • jouer aux jeux vidéo en ligne (Fortnite, Discord, Twitch) ;
  • écouter de la musique.

Si ces usages paraissent plutôt classiques et anodins, ils peuvent en réalité exposer nos jeunes à des dangers liés au partage de leurs données. Les adolescents ne sont pas forcément vigilants au respect de leur vie privée sur ces plateformes. 👀 Il est donc important de les y sensibiliser le plus tôt possible.

 

La protection des données, ce qu’il faut savoir

C’est quoi, la protection des données ?

Selon l’EDPS (European Data Protection Supervisor), la protection des données consiste à mettre en place des actions pour « protéger toute information concernant une personne physique (vivante) identifiée ou identifiable, notamment les noms, les dates de naissance, les photographies, les séquences vidéo, les adresses électroniques et les numéros de téléphone ». Par « protection des données », on entend donc la façon dont les données sont collectées, utilisées et stockées.

Cette notion est intrinsèquement liée au concept de « vie privée » : nous avons tous le droit de contrôler de façon autonome la circulation d’informations nous concernant. 🤓

💡Vie privée et protection des données sont deux droits fondamentaux rappelés dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE.

Quelle est la législation en vigueur sur la protection des données ?

Depuis 2018, toutes les structures publiques ou privées établies en France sont soumises au RGPD, dont vous avez probablement déjà entendu parler. Ce règlement s’accompagne de plusieurs grands principes :

  • Droit à l’information : toute personne a le droit de savoir comment et pourquoi ses données personnelles sont collectées, utilisées, stockées et partagées.
  • Droit d’accéder à ses données : toute personne a le droit de demander une copie des données personnelles détenues par une organisation.
  • Droit de rectification des données inexactes.
  • Droit à l’effacement des données et de retirer son consentement.
  • Droit à la limitation du traitement des données dans certaines situations.
  • Droit à la portabilité des données (pouvoir lire ses données).
  • Droit d’opposition au traitement des données.
  • Droit de ne pas faire l’objet de décisions automatisées.
  • Droit au consentement explicite.
  • Droit au recours : déposer une plainte, par exemple.

Le RGPD fixe à 15 ans l’âge légal de consentement d’un traitement des données. En-deçà de cet âge, le traitement des données sans consentement parental est illicite. 👀

Ça, c’est pour la partie théorique car, en pratique, ça ne passe pas vraiment comme cela. Par exemple, sur la plupart des sites pornographiques, il suffit de cliquer sur un bouton pour confirmer que l’on est majeur, accéder au contenu du site et partager ses données. Le cadre légal est très facile à contourner : il est donc de notre devoir à tous d’éveiller nos jeunes sur ce sujet.

Pourquoi est-ce important de protéger ses données ?

Selon l’APD (Autorité de protection des données), ne pas protéger vos données revient à « laisser un intrus pénétrer dans votre maison ». 👁️ Vous offrez à quiconque une forte visibilité sur votre vie privée et les éléments qui vous concernent.

Cela vous expose à différents dangers :

  • les abus en tous genres : revendre vos données, les utiliser à mauvais escient, pour pirater les comptes sur les réseaux sociaux ou les comptes en banque, par exemple ;
  • le profilage : établir un profil type à partir des données collectées et envoyer des publicités personnalisées (dont on se passerait bien parfois) ;
  • l’extorsion et la fraude à l’identité : il est important de rappeler aux ados qu’il suffit aujourd’hui d’un nom et d’une CNI pour usurper leur identité. Cela peut avoir de lourdes conséquences sur leur statut administratif et leur santé mentale ;
  • l’influence sur la population : avez-vous entendu parler de Cambridge Analytica ? Cette société américaine a abusé des données de millions d’utilisateurs pour influencer les élections présidentielles aux États-Unis. 😮

Les adolescents sont des profils particulièrement vulnérables. Ils ne sont pas seulement ciblés par des publicités ou des entreprises, mais aussi par des individus malveillants qui peuvent s’appuyer sur des informations basiques (comme leur âge) pour établir un lien, les séduire, les pirater, les manipuler…

 

Protection des données : comment en parler à son ado ?

Sensibiliser son ado à la protection des données

Pour sensibiliser votre ado à la protection des données, la première étape est d’aborder le sujet avec lui. Ne soyez pas alarmiste, surtout si vous abordez le cadre légal ou les risques de profilage, vous risquez de lui faire peur.

Les jeunes sont plus réceptifs aux discours concrets, ils ont besoin de comprendre quelles peuvent être les conséquences immédiates de leurs actes.

L’idéal est d’éveiller votre ado, ou votre enfant, dès qu’il est en contact avec un ordinateur. 💻 Cela passe par des choses toutes simples : par exemple, choisir un mot de passe fort lorsqu’il crée sa première adresse mail et lui rappeler régulièrement de le mettre à jour. L’objectif ici est de l’aider à conscientiser les dangers auxquels il s’expose.

👉 La plateforme Jeunes et Médias propose 4 courtes vidéos explicatives adaptées à tous les âges, n’hésitez pas à y jeter un œil.

Les réflexes à mettre en place pour protéger ses données

Pour aller plus loin, voici les bons réflexes à partager avec votre ado pour protéger ses données et sa vie privée en ligne :

  • Éviter de poster des photos ou des vidéos dénudées, même si elles ne sont pas à caractère sexuel.
  • Demander le consentement de chaque personne présente sur les photos avant de les publier.
  • Bien vérifier qui a accès à quelles informations, et ne pas hésiter à aller fouiller dans les paramètres de confidentialité sur les réseaux sociaux.
  • Changer régulièrement de mots de passe sur toutes les plateformes et éviter les mots de passe trop évidents (exemple : date d’anniversaire).
  • Ne pas stocker de photocopie de sa carte d’identité ou d’un autre document sensible sur son ordinateur.
  • Ne pas accepter systématiquement les cookies : derrière ce joli petit mot se cachent des fichiers qui suivent notre activité en ligne. Les cookies ne sont pas toujours indispensables, votre ado peut les refuser ! 🍪
  • Ne pas hésiter à effacer ses données d’un site ou d’une plateforme si elles ne sont pas nécessaires.
  • Bien vérifier les sites institutionnels, les URL s'il s’agit de rentrer des données personnelles (l’adresse, par exemple).
  • Utiliser le mode de navigation privée pour éviter que les données ne soient stockées dans l’historique.

Si votre ado a des doutes ou qu’il ne comprend pas bien les termes d’un site, invitez-le à poser des questions et montrez-vous disponible.

👉La CNIL (Commission nationale Informatique et Libertés) propose aussi du contenu accessible pour adopter les bons gestes en ligne.

Outils concrets pour protéger les données de son ado

Une fois que votre ado est bien sensibilisé, vous pouvez aussi mettre en place des outils concrets pour le protéger. Il ne s’agit pas de traquer son activité, mais de le préserver des individus ou des sites malveillants. N’hésitez pas à communiquer ouvertement avec lui sur tous les dispositifs que vous souhaitez mettre en place. 🫶

Mettez en place des logiciels de contrôle parental et de surveillance :

  • Qustodio : un outil complet pour surveiller le temps d’écran, bloquer des applications et des sites inappropriés, et gérer l’activité en ligne.
  • Net Nanny : un filtre web en temps réel, idéal pour la gestion du temps passé sur Internet.
  • Google Family Link : un outil qui permet aux parents de gérer les applications utilisées, de définir des limites de temps et de localiser les appareils des enfants.

Vous pouvez aussi vous tourner vers des moteurs de recherche qui respectent la vie privée des utilisateurs :

  • DuckDuckGo : un moteur de recherche qui ne collecte pas de données personnelles.
  • Brave : un navigateur axé sur la vie privée, avec blocage intégré des publicités et des trackers.

Il existe également des outils pour gérer les mots de passe :

  • LastPass ou Bitwarden : gérer des mots de passe complexes et uniques pour chaque site web.

Les VPN protègent aussi la confidentialité des données :

  • NordVPN ou ExpressVPN : masquent l’adresse IP et sécurisent les connexions Wi-Fi, en particulier sur des réseaux publics.

Vous pouvez aussi utiliser des outils pour limiter la collecte de données :

  • Adblock Plus : bloque les publicités intrusives et les trackers.
  • Cookie AutoDelete : supprime automatiquement les cookies inutiles après la fermeture d’un onglet.

 

Pour aller plus loin

Vous avez du mal à encadrer l'utilisation des écrans de votre ado ? Vous pouvez faire appel à un coach ! 🔥

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent chaque jour des adolescents, dès 11 ans, dans toutes leurs problématiques : décrochage scolaire, difficultés relationnelles, conflit familial, addiction…

La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et  à surmonter leurs défis scolaires et personnels. Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour offrir un accompagnement positif, personnalisé et concret ! 

Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu. L’impact de chaque accompagnement est mesuré.

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Si vous avez besoin d’autres conseils, rendez-vous sur notre blog consacré aux parents d’ados.


Scarification : les bons mots et les bons gestes pour accompagner son ado

[vc_row][vc_column width="1/1"][vc_raw_html]JTNDaW1nJTIwY2xhc3MlM0QlMjJhbGlnbmNlbnRlciUyMiUyMHNyYyUzRCUyMmh0dHBzJTNBJTJGJTJGbWVkaWEuZ2lwaHkuY29tJTJGbWVkaWElMkZlUHVCM0daalc0RXVDRkdQM3ElMkZnaXBoeS5naWYlMjIlMjBhbHQlM0QlMjJHSUYlMjBHaW5ueSUyMGFuZCUyMEdlb3JnaWElMjIlMjAlMkYlM0UlMEElMEE=[/vc_raw_html][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="115478"]La scarification est un sujet qui concerne de plus en plus d’adolescents. C’est un comportement difficile à détecter et à comprendre, et particulièrement préoccupant pour les parents. 😶‍🌫️

C’est souvent l’expression d’un mal-être profond et intériorisé. En tant que parent, il est tout à fait normal que vous vous sentiez démuni dans cette situation. 

Nous avons donc pensé à cet article pour vous accompagner et vous aider à trouver les bonnes ressources pour soutenir votre ado. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="167052"]

Ce qu’il faut savoir sur la scarification 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="145103"]

Qu’est-ce que la scarification ? 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="447718"]La scarification est le fait de se blesser volontairement pour ressentir une vive douleur. 😢 Il peut s’agir de : 

  1. Scarifications superficielles : des incisions légères faites sur la peau, souvent sur des zones visibles mais faciles à cacher comme les poignets, les avant-bras ou le dos de la main. Ces scarifications sont un moyen de ressentir une douleur physique intense qui, momentanément, apaise la douleur psychique.
  2. Brûlures : ce type de scarification implique de brûler la peau, ce qui peut aller au-delà de la simple douleur physique. Dans ce contexte, les brûlures sont décrites comme une forme de punition auto-infligée, liée à un fort sentiment de culpabilité. La personne semble vouloir se punir pour une souffrance intérieure qu'elle ne parvient pas à exprimer verbalement.

Ces comportements traduisent une douleur psychique intense. L’acte de se mutiler ou de se brûler vise à soulager, même brièvement, un mal-être profond. Il est essentiel de comprendre que, pour l’adolescent, ce n’est pas une tentative de suicide, mais un cri silencieux, une manière de demander de l’aide face à une souffrance qu’il ne peut exprimer autrement.

« L’adolescent, en portant atteinte à sa peau, croit s’attaquer à sa surface mais, en fait, c’est à lui-même, en profondeur, qu’il voudrait accéder, et peut-être se transformer. De plus, il est particulièrement démuni des mots qui lui permettraient d’exprimer verbalement son mal-être corporel. Alors, quand il ressent une douleur intérieure, comme il n’a pas les mots pour l’articuler, il “parle” avec des gestes. » Scarifications chez les adolescents, marques d’un passage à haut risque, Catherine Rioult[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="889282"]

La scarification, est-ce courant ? 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="175912"]Les comportements d’automutilation sont bien plus courants qu’on ne le pense. Ils concernent 4 à 10 % des adolescents scolarisés au collège ou au lycée, avec une forte prédominance chez les jeunes filles de 15 à 16 ans. Dans 80% des cas, les auto-mutilations concernent des jeunes filles. 

Elles ont d’ailleurs plutôt tendance à se mutiler les bras, les mains, mais aussi la poitrine ou les parties génitales. C’est en général le signe qu’elles éprouvent des difficultés à accepter leur nouveau corps pendant la puberté

« Se scarifier est une conduite solitaire, intime, généralement destinée à rester cachée, mais souvent aussi avec un désir ambivalent d’être montrée, dans la réalité ou via les réseaux sociaux.”, Anne-Claire de Pracomtal, psychologue et co-fondatrice de IAMSTRONG. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="440048"]

Pourquoi les ados se scarifient-ils ? 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="154279"]Les raisons qui poussent un adolescent à se scarifier sont souvent liées à un besoin d'évacuer un trop-plein de tensions intérieures. L'automutilation devient alors un moyen de canaliser une souffrance qu'il n'arrive pas à exprimer autrement. En déplaçant la douleur sur le corps, l'adolescent ressent un soulagement temporaire, la douleur physique venant se substituer à la souffrance psychique. 

« Comme si une douleur visible, autogérée, maîtrisée, pouvait à la fois rendre compte et signifier l'incommensurable souffrance psychique. » Professeur Ph. Duverger, colloque Fil Santé Jeunes

Ainsi, la douleur visible permet à l’adolescent de prendre le contrôle, de maîtriser une souffrance qu’il juge incommensurable. Il peut trouver refuge dans ce geste lorsqu’il manque de mots ou de ressources pour exprimer ce qu'il ressent.

L’automutilation est la manifestation d’un débordement d’émotions. Les adolescents ont besoin d’extérioriser ce qu’ils ressentent. Lorsqu’ils manquent de mots ou de ressources pour s’exprimer, ils trouvent parfois refuge dans ce type de comportement. Ils font sortir leur souffrance.” Anna-Claire de Pracomtal, psychologue et co-fondatrice d’IAMSTRONG🩵[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="886300"]

Détecter les signes de scarification chez un ado 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="108408"]Comment savoir si votre adolescent se fait du mal ? Les ados ont tendance à se mutiler en cachette pour ne pas alarmer leurs parents, ou parce qu’eux-mêmes ne comprennent pas ce qui les pousse à adopter ce comportement. 🫤 Voici quelques signes qui peuvent vous mettre la puce à l’oreille :

  • Votre ado porte régulièrement des vêtements couvrants, des manches longues et des pantalons, quelle que soit la saison. 
  • Il porte une accumulation de bracelets pour couvrir ses plaies. 
  • Vous trouvez des traces de sang dans sa chambre, sur ses draps, ses vêtements ou sa serviette de bain.
  • Votre enfant présente régulièrement des blessures et prétexte une chute ou un accident.

👉 Plus globalement, vous pouvez aussi être attentif à tous ses changements d'humeur, s’il a tendance à s’isoler, à s’enfermer dans sa chambre… Cela ne veut pas forcément dire qu’il se scarifie, mais qu’il traverse un moment difficile et que vous pourriez lui venir en aide. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="907745"]

Scarification, commet aider un adolescent ? 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="202747"]

Comment aborder le sujet avec un ado ? 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="193532"]L’automutilation est un sujet très délicat à aborder. Choisissez un moment calme et un endroit confidentiel pour discuter avec votre ado et le mettre en confiance. 

Évitez d’aborder le sujet frontalement ou d’exprimer une forte réaction émotionnelle de colère, de peur, de dégoût ou d’énervement. La scarification ne doit pas être au centre de la conversation. Ne vous focalisez pas sur l’acte en lui-même, mais plutôt sur la santé mentale et le bien-être général de votre enfant.” Anne-Claire de Pracomtal, psychologue et co-fondatrice de IAMSTRONG. 

💡Évitez de lui poser des questions comme : « Pourquoi tu te sacrifies ? Je ne comprends pas ton geste. » Préférez : « Comment te sens-tu, en ce moment ? Je suis là si tu as besoin de moi. » puis, pour aller plus loin : “Parfois, certaines personnes en grande souffrance se blessent intentionnellement. Est-ce de là que vient ta blessure ?”

Une fois le dialogue établi, il est important d’accompagner votre ado vers un professionnel qui pourra l’aider à comprendre et à surmonter ce qu’il traverse. Expliquez-lui que parler à un psychologue ou à un thérapeute est une démarche courageuse et positive, qui peut l’aider à trouver des outils pour mieux gérer ses émotions et son mal-être. Rassurez-le sur le fait qu’il ne sera pas jugé, mais écouté et soutenu. Vous pouvez dire, par exemple :

"Je vois que tu traverses quelque chose de difficile, et c’est normal de se sentir perdu parfois, beaucoup de jeunes sont dans ton cas. Un psychologue pourrait vraiment t’aider à évacuer ce que tu as sur le cœur. On peut chercher ensemble quelqu’un en qui tu te sentiras en confiance."

Proposer de l’accompagner ou d’au moins tester une première séance sans s’engager peut aussi l’encourager à passer le pas. Rappelez-lui qu’il n’est pas seul face à cette situation. 💙[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="363283"]

Ce qu’il ne faut pas dire à un adolescent qui s’auto-mutile 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="190886"]Lorsque vous abordez le sujet de la scarification avec votre adolescent, les mots et le ton que vous employez sont importants. Voici quelques recommandations : 

  • ne minimisez pas ses émotions et ses problèmes ; 
  • n’utilisez pas d’expression qui ne prennent pas en compte sa souffrance, comme “tu as une vie super” ou “les choses ne vont pas si mal” ;
  • ne le touchez pas sans son accord, même si vous voulez juste lui toucher la main ou le prendre dans vos bras ;
  • n’utilisez pas des termes ou qualificatifs blessants ;
  • ne l’accusez pas de chercher à attirer l’attention, vous risquez de perdre sa confiance ;
  • ne le poussez pas à se sentir coupable de l’effet que cause son automutilation sur autrui.

Le but est que votre ado se sente entendu, légitime dans sa souffrance et capable d’aborder ce sujet si intime avec vous. ❤️‍🩹[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="389689"]

Quels professionnels peuvent vous accompagner ? 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="460632"]Plusieurs professionnels sont à même de vous soutenir pendant cette épreuve et d’accompagner durablement votre enfant. Il peut s’agir :

  • d’un psychologue : un interlocuteur de confiance qui aide votre ado à identifier et à gérer ses émotions. Le psychologue remonte à la racine du mal-être et met en place des solutions pour apaiser votre ado ; 
  • d’un psychiatre : un médecin capable de poser un diagnostic précis sur la souffrance de votre jeune et de lui proposer des solutions médicamenteuses s’il juge cela pertinent. Il propose un accompagnement complémentaire au psychologue. C’est le professionnel à contacter en cas d’urgence ; 

Vous pouvez aussi vous tourner vers d’autres ressources, comme une assistante sociale, une infirmière, ou des organismes spécialisés dans l’accompagnement des adolescents. Les maisons des adolescents vous reçoivent un peu partout sur le territoire, n’hésitez pas à vous renseigner. 

❤️ Soyez conscient qu’il n’est pas possible de mettre un terme à la scarification du jour au lendemain et que votre enfant aura besoin de temps pour se rétablir. Ce que l’on cherche à atteindre dans la guérison, ce n’est pas seulement l’arrêt des comportements autodestructeurs, c’est aussi et surtout un mieux-être général et un équilibre psychique

Enfin, en parallèle de son accompagnement avec un professionnel, vous pouvez lui proposer des alternatives quand la douleur ou les émotions ressenties sont trop fortes, par exemple, de :

  • se frotter l’avant-bras avec un glaçon ;
  • prendre une douche froide ;
  • écouter de la musique forte ; 
  • taper dans un coussin ; 
  • sortir faire un sprint.

Ce ne sont bien sûr que des solutions temporaires pour calmer l’anxiété. Votre ado a besoin d’être suivi en parallèle par un professionnel de santé pour aller mieux sur le temps long.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="692694"]

3 ressources pour aborder la scarification 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="460484"]Si le sujet de la scarification est encore un peu nébuleux pour vous, voici 3 ressources pour vous aider à y voir plus clair : 

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="156174"]

Pour aller plus loin 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="218479"]Vous observez un profond mal-être chez votre ado et vous vous sentez démuni ? Surtout, ne restez pas seul. 🫴

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent chaque jour des adolescents, dès 11 ans, dans toutes leurs problématiques : décrochage scolaire, difficultés relationnelles, conflit familial, mal-être…

La méthode IAMSTRONG est une méthode d’accompagnement positive qui aide les jeunes à renforcer leur confiance en eux et  à surmonter leurs défis scolaires et personnels. Cette méthode innovante s’appuie sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et du coaching pour offrir un accompagnement positif, personnalisé et concret. 

Comment ? Grâce à une évaluation gratuite des besoins par un expert et un triptyque d’accompagnement efficace : des séances individuelles en visio avec un professionnel adapté, des activités en ligne pour apprendre à se connaître et du chat pour un suivi continu. L’impact de chaque accompagnement est mesuré.

Contactez-nous pour un premier rendez-vous gratuit.

Accompagner un adolescent en détresse demande du temps, de l’écoute et beaucoup de bienveillance. Rappelez-vous que chaque petit pas compte et qu’avec le soutien adéquat, votre enfant peut s’en sortir. 🌞

Vous avez besoin d’autres conseils ? Consultez notre blog consacré aux parents d’ados.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]


Les troubles du comportement alimentaire à l’adolescence : comprendre et accompagner

TCA est le sigle de « troubles du comportement alimentaire ». Des maladies qui prennent plusieurs formes et qui touchent particulièrement les jeunes. Un trouble du comportement alimentaire modifie complètement leur rapport à l’alimentation et à leur corps. Ce sont des maladies difficiles à comprendre, à détecter et à soigner. On vous propose donc un guide pour vous sensibiliser au sujet et bien accompagner votre ado s’il souffre d’un TCA. 🫶

 

Qu’est-ce qu’un trouble du comportement alimentaire ?

Définition du trouble du comportement alimentaire

Un TCA est défini par le CHU de Nantes comme : « Une perturbation de la relation à l’alimentation, altérant de façon significative la santé physique comme l’adaptation psychosociale. Ces troubles surviennent principalement chez les adolescentes ou les jeunes femmes, mais peuvent également survenir chez les personnes de sexe masculin ou chez les enfants proches de la puberté. »

Concrètement, une personne qui souffre d’un TCA entretient un rapport complexe à la nourriture et à l’image de soi. Ce n’est pas un caprice, mais une vraie maladie avec des conséquences durables sur l’épanouissement physique et psychique des ados. ❤️‍🩹 Il est donc essentiel d’apprendre à le détecter et à le prendre en charge.

Les différents troubles du comportement alimentaire

Lorsqu’on parle de trouble du comportement alimentaire, la plupart des parents pensent immédiatement à l’anorexie. Ils n’ont pas tort : l’anorexie fait effectivement partie des TCA les plus répandus.

Voici ci-dessous une liste non exhaustive des troubles du comportement alimentaire courants chez les jeunes.

L'anorexie

Cette maladie se caractérise par une restriction alimentaire sévère qui vise souvent une perte de poids. L’anorexie mentale est souvent associée à une dysmorphophobie, c’est-à-dire une perception altérée de son corps. ☹️ La maladie se déclenche souvent pendant ou après la puberté lorsque le corps se transforme et que l’ado est confronté à une nouvelle image de lui-même. Pour que le diagnostic de l’anorexie soit posé, l’IMC de la personne atteinte doit être inférieur à 18.

Il existe 2 types d’anorexie :

  • Une anorexie restrictive (la plus courante), caractérisée par des régimes drastiques, des privations, la pratique excessive du sport…
  • Une anorexie de purge, caractérisée par lavements et prises de laxatif...

La boulimie

Un adolescent boulimique souffre de crises durant lesquelles il peut ingérer un gros volume alimentaire dans un temps restreint, de manière compulsive et ritualisée. Ces crises surviennent souvent dans des moments forts en émotion (tristesse, honte, déception…). ⚡ La boulimie est souvent associée à des comportements de compensation, comme la pratique excessive du sport ou des vomissements répétés.

La différence majeure avec l’anorexie est que la perte de poids n’est pas un critère de la boulimie.

L'hyperphagie

Une personne hyperphagique traverse des crises compulsives de consommation de nourriture. Contrairement à un ado boulimique, elle n’adopte pas de comportement compensatoire pour se purger ou éviter de prendre du poids. Elle aura plutôt tendance à s’isoler pour faire face au sentiment de honte. ❤️‍🩹

Le mérycisme

Ce TCA est encore assez peu connu. Il se caractérise par une régurgitation ou une remastication prolongée des aliments, parfois pendant des heures. Ce trouble est directement lié à la notion de plaisir : l’ado mastique longuement l’aliment à la recherche du sentiment de plaisir et de satisfaction qu’il a ressenti lorsqu’il l’a ingéré. Tout ceci est bien sûr complètement inconscient.

La potomanie

Cette maladie se caractérise par le besoin irrépressible de boire une grande quantité d’eau, parfois jusqu’à 10 litres par jour. 💦 Ce comportement répond souvent à un besoin de se nettoyer, de se purifier ou de tromper la sensation de faim.

Le pica

Souvent méconnu, ce TCA pousse le jeune à ingérer de manière répétée des substances sans valeur nutritive ou non comestibles (éponge, tissu, plastique…).

👉 Notez que ces troubles peuvent évoluer seuls, en alternance ou en combinaisons. Par exemple, une jeune fille peut souffrir d’anorexie mentale et de potomanie, les deux ne sont pas incompatibles.

Les TCA en chiffres : à quel point nos jeunes y sont-ils exposés ?

Nos ados sont particulièrement concernés par les TCA. Selon l’Institut national de médecine, ces troubles constituent la 3e maladie chronique la plus répandue chez les ados (après l’asthme et l’épilepsie) : 1 jeune sur 10 serait concerné. 😮

Parmi eux, les jeunes femmes sont en première ligne : 80 % des individus touchés par un trouble du comportement alimentaire sont des femmes. On note un pic de fréquence chez les 13-14 ans et les 16-17 ans.

Parmi les TCA les plus répandus chez les jeunes, il y a :

  • l’anorexie ;
  • la boulimie ;
  • l’hyperphagie.

Ces troubles impactent durablement la santé physique et psychologique des jeunes. Il est donc essentiel de s’informer et de rester vigilant au sein de votre foyer. 🫶

 

Quelles sont les causes d’un trouble du comportement alimentaire ?

La Fédération Française Anorexie Boulimie (FFAB) identifie 5 facteurs qui permettraient d’expliquer l’apparition d’un trouble du comportement alimentaire à l’enfance ou à l’adolescence. Notez que les causes d’un TCA sont souvent multifactorielles.

1. Les facteurs biologiques et génétiques

Un TCA peut être déclenché par une anomalie au niveau des neurotransmetteurs. Un ado y est particulièrement exposé s’il a souffert de problèmes de poids dans l’enfance, d’une puberté précoce ou s’il a des antécédents familiaux de TCA.

2. Les facteurs psychologiques

Les facteurs psychologiques expliquent un grand nombre de troubles à l’adolescence. Durant cette période difficile, nos jeunes souffrent d’une image dépréciée d’eux-mêmes, d’une forte sensibilité et peuvent avoir du mal à s’affirmer. ⛈️

Dans d’autres cas, le TCA se déclenche en réaction à une maltraitance ou à un abus subis dans l’enfance. Il peut s’agir d’un abus physique, psychique ou sexuel survenu dans la sphère familiale ou scolaire.

3. La gestion des émotions dans le cadre familial

Loin de nous l’idée de vous jeter la pierre, mais il arrive parfois que les racines d’un TCA se trouvent dans la famille. Si vous avez du mal à communiquer vos émotions et à parler des sujets difficiles, votre ado peut trouver refuge dans la nourriture ou dans la privation. 🤐

Certains enfants ont aussi du mal à juste prendre leur place d’enfant et se sentent responsables du bien-être de leurs parents. Cette inversion des rôles, aussi appelée « parentification », peut conduire les jeunes à des troubles du comportement alimentaire. Aucun ado ou enfant n’est équipé pour assumer des responsabilités d’adulte. Une nouvelle fois, la nourriture devient un refuge. 🫶

4. Les facteurs développementaux

Vous le savez, pendant la puberté, les ados traversent tout un tas de transformations physiques, psychologiques et anatomiques, un vrai challenge pour eux. Parfois, ils tentent de maîtriser l’évolution de leur corps en contrôlant à l’extrême leur alimentation. Le TCA est donc une tentative de ralentir le passage à l’âge adulte en maintenant leur corps dans l’enfance. 🎈

5. Le cadre culturel et social

La dimension culturelle et sociale est aussi importante à prendre en compte pour bien comprendre les TCA. Ces maladies sont très présentes dans la société occidentale, où le culte de l’image est omniprésent. Nos jeunes y sont rapidement exposés à travers les magazines, les réseaux sociaux, les séries télé…

Avec le culte de l’image viennent souvent le culte de la minceur et les standards de beauté irréalistes, souvent imposés aux jeunes filles. 👀

 

Comment repérer un trouble du comportement alimentaire ?

Quelques symptômes communs aux différents troubles alimentaires peuvent vous alerter. Voici ci-dessous les comportements auxquels il faut être vigilant.

Conduite alimentaire perturbée

Vous remarquez que votre ado entretient un rapport perturbé à l’alimentation.🍎 Par exemple, il évite les repas partagés, contrôle de très près les aliments ingérés, se précipite aux toilettes après les repas…. Il est aussi possible qu’il développe des « fear food », c’est-à-dire une peur de certains aliments, en général les aliments plaisir. Il ne souhaitera plus en consommer de peur de prendre du poids.

Variation de poids

Ce trouble de la conduite alimentaire peut entraîner une prise ou une perte de poids significative qui peut aussi vous alerter. 📉

Préoccupations liées au physique

Votre ado parle beaucoup de son physique, s’inquiète de son apparence et vous demande fréquemment s’il a grossi. Il est possible que votre jeune nourrisse une forte anxiété par rapport à son image sur les réseaux sociaux.

Changements d’humeur

Si votre ado s’isole, se replie sur lui ou manifeste des symptômes dépressifs, cela peut aussi vous alerter. Il se peut qu’il n’ait plus du tout envie de se confier à vous : ne le prenez pas personnellement, votre ado ne sait simplement pas comment gérer ce trop-plein d’émotions. 🩵

Les troubles du comportement alimentaire sont souvent difficiles à détecter. Les jeunes qui en souffrent ont tendance à faire tout leur possible pour ne pas éveiller les soupçons de leur entourage. En cas de doute, n’hésitez pas, il est préférable de consulter un professionnel, car une prise en charge précoce augmente considérablement les chances de rétablissement.

 

Prendre en charge un TCA : ce qu’il faut savoir

La première chose à savoir est que vous ne pouvez pas aider votre ado sans être accompagné par des experts. ❤️‍🩹 Plusieurs professionnels de santé sont formés pour prendre en charge les troubles du comportement alimentaire.

  • Le médecin généraliste est le premier interlocuteur que vous pouvez contacter. Il fera un point sur la santé globale de votre ado et pourra constater les symptômes cliniques d’un TCA : perte ou prise de poids, dépression, aménorrhée (absence de règles). Il vous dirigera ensuite vers des professionnels de la santé mentale.
  • Le psychiatre prend souvent le relais du médecin pour poser un diagnostic précis du trouble dont souffre votre ado. Si cela est pertinent, il pourra éventuellement lui proposer un traitement médicamenteux.
  • Le psychologue est indispensable dans la prise en charge d’un TCA. Il libère la parole de votre ado et l’aide à guérir les racines du trouble. Son objectif : aider votre jeune à retrouver un rapport sain à l’alimentation et à son corps. Chez IAMSTRONG, nos psychologues sont spécialisés dans l’accompagnement des ados, dès 11 ans.
  • On n’y pense pas toujours, mais un coach pour ado peut être un vrai soutien au quotidien en complément d’un suivi médical. Chez IAMSTRONG, nos professionnels accompagnent les jeunes à reprendre confiance en eux, à explorer de nouveaux centres d’intérêt et à s’éloigner progressivement de leur fixation sur l’apparence ou la nourriture.
  • Les centres consacrés à l’accompagnement des TCA, comme le CREATyon ou le pôle CMME de Paris, et les maisons des adolescents qui peuvent vous accueillir, répondre à vos questions et vous orienter vers un parcours de soins adapté.

Quel que soit l’accompagnement que vous mettez en place, soyez patient. La guérison d’un TCA est un processus long qui s’étend sur plusieurs mois, voire plusieurs années. C’est tout à fait normal. ❤️

 

Les ressources pour en savoir plus sur les troubles du comportement alimentaire

Voici quelques ressources pour explorer le sujet des TCA :

  • Le film To the Bone avec Lily Collins, le parcours d’une jeune femme anorexique qui reprend goût à la vie.
  • Everything Now, une série réaliste et pétillante sur les conséquences de l’anorexie à l’adolescence.
  • Le témoignage de Victoire Maçon-Dauxerre, Jamais assez maigre, pour mieux comprendre les mécanismes des TCA.
  • L’obsession du contrôle, anorexie-boulimie, un excellent épisode du podcast « Les Maux Bleus », pour se mettre dans la peau d’une personne victime de TCA.
  • L’épisode 16 de la saison 2 du podcast « Contre-Addiction », De l’anorexie à la boulimie, il n’y a qu’un plat, pour explorer les enjeux de ces deux TCA.
  • Les aliments étaient des chiffres, un très beau témoignage proposé par Le Parisien sur son podcast quotidien « Code Source ».
  • Un épisode de l’émission Ça Commence Aujourd’hui, consacré au syndrome de Pica.

Pour aller plus loin

Votre ado a du mal à accepter son corps ? Il entretient un rapport compliqué avec l’alimentation ? Ne restez pas seul. 🫶

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent les jeunes dans les moments difficiles. N’hésitez pas à nous contacter gratuitement pour un premier rendez-vous d’échange.

Les TCA sont des maladies difficiles à diagnostiquer et à prendre en charge. Surtout, n’hésitez pas à demander de l’aide pour être accompagné dans cette période. ❤️

Pour d’autres conseils consacrés aux parents d’ados, rendez-vous sur notre espace dédié.


aider son ado à comprendre ses émotions

Savoir reconnaître et gérer ses émotions à l’adolescence

[vc_row][vc_column width="1/1"][vc_raw_html]JTNDaW1nJTIwY2xhc3MlM0QlMjJhbGlnbmNlbnRlciUyMiUyMHNyYyUzRCUyMmh0dHBzJTNBJTJGJTJGaS5naXBoeS5jb20lMkZtZWRpYSUyRnYxLlkybGtQVGM1TUdJM05qRXhibTExYzJObk5EaDJZemhtT1dGdVpYTmlkVzF4WlhvM2VYcDVlbTF1TkRVM2RXUmpOMk52WVNabGNEMTJNVjlwYm5SbGNtNWhiRjluYVdaZllubGZhV1FtWTNROVp3JTJGeFVPeGY4N3h5S1pOSm5POWs0JTJGZ2lwaHkuZ2lmJTIyJTIwYWx0JTNEJTIyRnVubnklMjBHSUYlMjIlM0UlMEE=[/vc_raw_html][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="197259"]À l’adolescence, nos jeunes ont parfois un peu de mal à gérer leurs émotions. Tantôt mélancoliques, tantôt volcaniques, tristes ou excités : ils sont sans arrêt traversés par tout un panel de ressentis. 🌩️

Des émotions aussi fortes sont particulièrement déstabilisantes pour eux, mais aussi pour vous et pour tout leur entourage. On a donc décidé de consacrer un article à ce sujet. Au programme : comprendre pourquoi l’adolescence est une période si chargée sur le plan émotionnel et assimiler des petites astuces pour aider votre ado à se canaliser. 😉[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="110858"]

Gestion des émotions à l’adolescence : pourquoi c’est si difficile ? 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="282766"]

L’adolescence, une période de bouleversements 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="204987"]L’adolescence est une période délicate. Votre enfant expérimente tout un tas de changements, sur le plan physique et émotionnel. Souvenez-vous de vos jeunes années : les changements sur le corps, les premiers émois, les questionnements sur l’orientation… 🤯

« C’est pourquoi la violence des émotions ressenties (amour, haine, ennui, colère, peur, tristesse, honte, culpabilité, stupeur, etc.) témoigne de la violence des transformations subies par l’adolescent, elles sont comme autant de signes de la profondeur de la métamorphose pubertaire, elles témoignent de l’intensité de sa sensibilité. » Adolescence et émotion, une affaire de corps, François Marty. 

Votre ado est en train de se construire une identité propre et de s’émanciper progressivement de votre autorité. C’est un processus long, complexe et intimidant. Il est confronté à de nouvelles émotions qu’il peut avoir du mal à identifier : l’appréhension, l’amour, la déception, l’excitation… Et comme il veut tout gérer comme un adulte, il ne se confie pas forcément à vous. C’est tout à fait normal, rassurez-vous. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="793420"]

Que se passe-t-il dans le cerveau de nos ados ? 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="878728"]Entre 10 ans et 20 ans, le cerveau de votre ado se réorganise en profondeur. Les connexions et les fonctions neuronales évoluent pour ne se fixer qu’au début de la trentaine. 😮

Les structures liées aux émotions et aux perceptions sensorielles se développent de façon précoce. En revanche, le centre de contrôle du cerveau (cortex préfrontal) met plus de temps à se développer. 🧠 C’est cette deuxième partie qui est impliquée dans toutes les missions de priorisation, de concentration, de mémorisation, de prise de décision… 

« Il y a, au moment de l’adolescence, un changement brutal de l’architecture cérébrale. Elle change pendant toute l’enfance mais, à l’adolescence, le système limbique se développe beaucoup plus rapidement que le cortex préfrontal. La maturité postérieure du cortex préfrontal arrive à la fin de l’adolescence. » Philippe Hercberg, psychiatre, dans un entretien accordé à National Geographic.

Votre jeune est donc principalement guidé par ses émotions et le système de récompense. Il agit en réaction à des ressentis immédiats. Ajoutez à cela une bonne dose d’hormones, et vous obtenez un cocktail émotionnel explosif. 

👉 Pour une version imagée de ce qu’il se joue dans le cerveau de nos ados, on vous recommande vivement Vice-Versa 2 : vous pouvez même le regarder en famille ! [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="167115"]

Pourquoi est-il important d’apprendre à accueillir ses émotions ? 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="128193"]L’identification des émotions peut être faite dès le plus jeune âge. Un des grands principes de l’éducation bienveillante est d’apprendre à son enfant à nommer et à accueillir ses émotions, sans lutter. L’important est qu’il se sente légitime de ressentir ce qu’il ressent. 

Si vous n’êtes pas familier avec cette méthode, pas de panique, il est toujours possible d’adopter les bons réflexes à l’adolescence ! 😁

Mais, au fait, pourquoi c’est si important d’identifier ses émotions et d’apprendre à les gérer ? 3 raisons à cela : 

  1. Les émotions qui ne sont pas comprises et analysées peuvent se transformer en autre chose : de la violence, du ressentiment … Il est préférable de ne pas refouler sans cesse les émotions qui nous traversent et de s’accorder le droit de les ressentir
  2. Les émotions ne sont pas nos ennemies ! Votre ado apprend peu à peu à se gérer en autonomie, et cela vaut aussi pour les émotions. Apprendre à gérer sa frustration, son chagrin ou sa colère, ça fait partie du processus pour devenir adulte.
  3. Construire la résilience : la résilience, c'est la capacité de rebondir face aux difficultés. Pour qu’un adolescent développe cette aptitude, il doit d'abord comprendre ce qu'il ressent lorsqu'il fait face à un échec, à une critique ou à une perte. Reconnaître ses émotions – tristesse, colère, frustration ou peur – est le premier pas pour ne pas être submergé par elles.

Par exemple, un ado qui sait dire : « Je suis déçu parce que j’ai échoué à mon examen », est mieux équipé pour trouver des solutions ou demander de l’aide. Cette base est essentielle pour bâtir une attitude résiliente.

« L’enjeu vital de toute adolescence réside dans cette capacité à tolérer la violence de ses émotions. Accepter d’être traversé par une expérience qui échappe au contrôle, pouvoir supporter d’en sortir changé. Adolescence et émotion, une affaire de corps, François Marty. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="439227"]

Nos astuces concrètes pour accueillir ses émotions 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="159595"]

Nos activités préférées pour aider les adolescents 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="168569"]Votre ado a du mal à gérer ses émotions ? Voici nos 3 activités préférées : 

  • Le journal intime, un carnet de bord ou un carnet de réflexions personnelles : un grand classique, mais qui fonctionne toujours autant ! Vous pouvez encourager votre ado à tenir un journal quotidien, avec des phrases clés comme : « Aujourd’hui, je me suis senti… parce que… » Cela l’invite à prendre le temps de nommer et d’analyser ses émotions. 📔
  • Le scanner émotionnel : un exercice simple et rapide qui les invite à explorer leur état intérieur.
    Chaque jour ou de manière en tous cas régulière, prenez quelques minutes pour effectuer ce check-in émotionnel. Voici les trois étapes clés :
  1. Identifier une émotion dominante
    Invitez votre ado à répondre à la question : "Quelle est l’émotion qui domine aujourd’hui ?"
    Par exemple : "Je me sens frustré", "Je suis content", ou "Je suis stressé".
  2. Décrire brièvement pourquoi
    Encouragez une réflexion rapide sur la cause de cette émotion :
    "Parce que je n’ai pas réussi mon contrôle de maths", ou "Parce que j’ai passé un bon moment avec mes amis."
  3. Évaluer l’intensité de l’émotion
    Proposez une échelle de 1 à 10 : "Si 1 représente une émotion très légère et 10 une émotion très forte, où te situes-tu ?"
    Cela l’aide à prendre du recul et à mieux comprendre l’impact de ses émotions sur son quotidien.
  • Le rituel des émotions : vous pouvez mettre en place un petit rituel. Par exemple, chaque soir, vous prenez 15 minutes avec votre ado pour partager votre météo intérieure à chacun, sorte de météo du jour. Concrètement, vous pouvez poser des questions comme :"Si tu devais décrire ta journée en météo, ce serait quoi ? Grand soleil, nuageux, orageux ?", "Est-ce qu’il y a un moment qui t’a marqué aujourd’hui, en positif ou en négatif ?", "Si tu pouvais changer une seule chose dans ta journée, ce serait quoi ?" Ce rituel aide votre ado à exprimer ce qu’il ressent tout en développant son empathie ☀️

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="210036"]

5 ressources inspirantes pour aider votre ado à accueillir ses émotions 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="487421"]Si vous ne savez pas comment aborder le sujet des émotions avec votre ado, voici 5 ressources qui pourraient vous aider : 

  1. Imparfaits, libres et heureux, un livre de Christophe André pour accepter ses émotions et en faire des alliées. À partir de 13 ans. 
  2. La Couleur des émotions, un livre parfait d’Anna Llenas pour les jeunes ados qui ont besoin de supports visuels pour mieux comprendre leurs émotions. À partir de 10 ans. 
  3. La Leçon, un podcast de Pauline Grisoni où les invités partagent des leçons de vie et parlent de leurs émotions dans des situations difficiles. À partir de 15 ans. 
  4. L’adolescence des émotions, une mini-série de podcasts de Louie Media qui explore différentes émotions de l’adolescence et leur impact, avec des témoignages accessibles. À partir de 14 ans. 
  5. Change ma vie, le podcast de conseils simples pour comprendre ses émotions et mieux les gérer au quotidien. À partir de 15 ans. 

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="110266"]

Ce qu’il faut dire et ne pas dire à votre ado 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="198078"]Parfois, lorsque vous essayez de comprendre ou de consoler votre ado, il est possible que de petites phrases maladroites vous échappent. Voici ce qu’il faut éviter de dire pour ne pas perdre la confiance de votre ado :

👉 « Ce n’est pas si grave », ou « il y a pire dans la vie » : vous minimisez ce qu’il ressent. Préférez une phrase comme : « Je comprends que ce soit important pour toi, parle-moi de ce que tu ressens. »

👉 « Tu dramatises tout » : votre enfant se sent invalidé dans ses ressentis et jugé. Préférez quelque chose comme : « Je sais que c’est difficile pour toi, qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? » 

👉 « Tu vas finir par t’en remettre » : même si cela part d’une bonne intention, votre ado comprend que vous voulez accélérer le processus de guérison ; or, il a besoin d’expérimenter sa tristesse pour aller mieux. Optez pour : « Je sais que cela fait mal. Avec le temps, nous trouverons des solutions pour que ça aille mieux. »

👉 « Arrête de pleurer » : pleurer est une manière saine d’exprimer ses émotions, il n’a aucune raison de refouler ses larmes. Préférez quelque chose comme : « C’est bien de laisser sortir ce que tu ressens. Je suis là si tu veux en parler. »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="266179"]

Votre ado a du mal à gérer ses émotions, vers qui se tourner ? 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="159884"]

Les psychologues 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="134521"]Ce sont des interlocuteurs importants qui offrent un espace d’accueil, d’écoute et de bienveillance à votre ado. 🫶 Leur rôle est de l’aider à reconnaître ses émotions et d’identifier les racines de tous ses ressentis négatifs. Le psychologue accompagne votre ado dans la mise en place d’astuces pour gérer ses émotions en toute autonomie au quotidien. 

Les psychologues sont disponibles : 

  • en ligne, sur Doctolib ; 
  • dans les maisons des adolescents, des espaces spécialisés dans l’accompagnement des jeunes ;
  • dans des organismes spécialisés, comme chez IAMSTRONG

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="149914"]

Les coachs pour adolescents 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="708187"]Un coach, c’est un peu l’allié du quotidien de votre ado. Un professionnel qui le guide et développe avec lui les bonnes techniques pour gérer ses émotions via la mise en place d’outils éprouvés et d’un plan d’actions personnalisé. Il lui propose un suivi rapide et condensé, sur 8 semaines en moyenne, pour l’aider à devenir un adulte bien dans ses baskets.

Chez IAMSTRONG, nos psy et coach sont mobilisés pour accompagner les adolescents dans tous leurs défis scolaires, relationnels, émotionnels. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="953744"]

Pour aller plus loin 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="882234"]Vous avez besoin d’être accompagné par un professionnel ? N’hésitez pas à nous contacter gratuitement pour évaluer votre situation. Vous méritez d’être bien entouré !

Chez IAMSTRONG, nos coachs et psy accompagnent les jeunes dès 11 ans. Leur approche repose sur 3 piliers :

  • un suivi quotidien par Whatsapp ;
  • des entretiens réguliers pour approfondir les sujets importants ;
  • des activités individuelles pour apprendre à mieux se connaître.

Un parcours idéal pour aider votre ado à reprendre confiance en lui et à retrouver un équilibre émotionnel. 😚

Gardez en tête que votre ado traverse chaque jour un condensé d’émotions… et que c’est tout à fait normal. Il est important de le laisser expérimenter tout ce qui le traverse et d’être à ses côtés s’il a besoin de soutien. 

Si vous avez besoin d’autres conseils, rendez-vous sur notre blog consacré aux parents d’ados. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]


alcool et ados

Alcool et ados : aborder le sujet et fixer des limites

[vc_row][vc_column width="1/1"][vc_raw_html]JTNDaW1nJTIwY2xhc3MlM0QlMjJhbGlnbmNlbnRlciUyMiUyMHNyYyUzRCUyMmh0dHBzJTNBJTJGJTJGaWFtc3Ryb25nLmNvJTJGd3AtY29udGVudCUyRnVwbG9hZHMlMkYyMDI0JTJGMTIlMkZzbmVha3ktZGFuaWVsLmdpZiUyMiUyMCUyRiUzRSUwQQ==[/vc_raw_html][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="102306"]Votre ado commence à sécher le dîner du samedi soir pour des soirées entre amis ? Jusque-là, rien d’alarmant, c’est même plutôt sain qu’il développe son propre cercle social. 

Cependant, comme vous vous en doutez, avec les premières soirées viennent les premières expérimentations comme le tabac ou l’alcool.🍸

Il ne s’agit pas de le brider dans ses expérimentations, mais plutôt de lui apprendre à avoir une consommation raisonnée. À l’occasion du Dry January (mois sans alcool), on vous propose un petit focus sur les bonnes pratiques à adopter. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="207170"]

Alcool et ados : que disent les chiffres ?

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="188565"]L’alcool est la première substance psychoactive consommée par les ados. Pourquoi ? Il est facile à se procurer, relativement abordable et pas forcément perçu comme un danger. En France, l’alcool fait partie intégrante de notre patrimoine culturel et s’invite souvent aux repas. Il vous suffit de regarder autour de vous pour vous rendre compte que l’alcool est absolument partout : dans la publicité, dans votre discours, dans votre panier de courses. 👀

Nous avons tendance à oublier les effets néfastes de cette substance sur le bien-être physique et psychique des plus jeunes. D’après l’OFDT (l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives), la proportion de jeunes de 11 ans (6e) ayant déjà goûté à l’alcool est deux fois plus élevée en France que dans les autres pays européens. 

Cela ne veut pas dire que tous les enfants de 6e consomment régulièrement de l’alcool, mais simplement que cette substance est introduite très tôt dans la vie de nos jeunes. En moyenne, la toute première consommation d’alcool survient entre 13 ans et 14 ans en France. Elle peut survenir en famille, entre amis ou même seul ! 🙃

Selon la MILDECA, à 17 ans, près de 80 % des jeunes ont déjà goûté à l’alcool au moins une fois. Une réalité qui peut impacter durablement le bien-être de votre ado. Comme le reste des substances psychoactives, plus l’alcool est consommé tard, mieux c’est ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="202629"]

Comprendre la consommation des adolescents

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="173049"]

La force du collectif et le besoin d’appartenance 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="106531"]Très souvent, les ados consomment en groupe pour tester, pour faire comme les autres et s'intégrer. À cet âge, le besoin d’appartenance est important. 🫶

En observant ses amis tester l’alcool, il est possible que votre ado cède à la pression sociale et qu’il boive également. Parfois, parce qu’il est vraiment curieux, d’autres fois, parce qu’il n’ose pas dire non.

C’est dans ce genre de contexte qu’il peut être exposé à des conduites à risque, par exemple avec les jeux d’alcool ou le binge drinking (fait de boire énormément dans un temps très court 😢). Ce type de consommation est particulièrement dangereux pour le développement cérébral de votre ado.

Votre discours de prévention est donc très important pour lui apprendre à bien réagir dans ce genre de situation.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="846115"]

La curiosité et la prise de risque

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="156149"]L'adolescence s’accompagne souvent d’une profonde envie d’émancipation. Votre ado teste ses propres limites, loin de votre regard et de votre autorité. Cela passe parfois par la recherche de sensations fortes ou l’expérimentation de substances plus ou moins licites qui perturbent sa perception de son environnement (cannabis, alcool et autres drogues). 

Le problème est que nos ados sont particulièrement vulnérables face aux dangers de ces substances. 😵‍💫 À cet âge, de nouvelles connexions se forment pour accroître les capacités de communication, d’organisation et de planification. Le lobe frontal est en maturation jusqu’à leurs 25 ans.

Comme cette partie met du temps à se développer, ce sont souvent les facultés émotionnelles qui prennent le pas. Cela explique que votre ado réagit parfois de façon impulsive ou en réaction à ses émotions.

En plus, l’alcool apporte une réponse toute faite aux complexes de nos ados. Il suffit de quelques verres pour être complètement désinhibé et en confiance. Un vrai piège pour les jeunes mal dans leur peau, qui ont besoin de substances pour prendre confiance en eux. 😕[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="473499"]

Comment établir une relation solide avec son enfant ?

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="920560"]

Quid de la consommation dans le cercle familial ?

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="440419"]Il est aussi possible que votre ado ait goûté pour la toute première fois à l’alcool dans le contexte familial. Si c’est le cas, on ne vous jette pas la pierre, inutile de culpabiliser. Il est cependant important de conscientiser le message que vous souhaitez envoyer à votre jeune. 

En France, 30 % des consommations d’alcool chez les ados ont lieu dans le contexte familial. Il faut donc être particulièrement vigilant à votre consommation quotidienne : s’il y a toujours du vin à table ou si votre ado vous voit régulièrement ivre, cela ne le laisse pas indifférent. Il a toujours tendance à prendre exemple sur vous. 👀

Il ne s’agit pas de bannir complètement l’alcool de votre foyer, mais d’apprendre à votre ado à consommer en conscience. S’il souhaite goûter à l’alcool ou boire un verre occasionnellement, cela s’accompagne toujours d’un mot de prévention.

💡Pour rappel, voici les recommandations du gouvernement en matière de consommation :

  • ne pas consommer plus de 10 verres par semaine ;
  • ne pas consommer plus de 2 verres par jour ;
  • garder des jours sans consommer.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="551558"]

Alcool à l’adolescence : quels dangers ? 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="826612"]

Les effets physiques et psychiques de l’alcool

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="535000"]Concernant le cerveau, l’alcool impacte directement le développement du lobe frontal et toutes les fonctions associées, mentionnées précédemment (prise de décision, structuration…). 🧠 Souvent, c’est la capacité de concentration qui est impactée en premier. On observe des conséquences concrètes sur les résultats scolaires ou sur le parcours académique des ados. 

Le foie d’un adolescent est aussi plus petit que celui d’un adulte, l’alcool met plus de temps à être évacué par le corps. S’il consomme régulièrement, votre jeune s’expose à des hépatopathies ou à des troubles gastriques

En plus de cela, il est bien entendu vulnérable face à toutes les conséquences immédiates bien connues de la consommation excessive :

  • Les comas éthyliques et la perte de connaissance qui peuvent s’accompagner de complications durables s’ils ne sont pas pris en charge.
  • Les black-out, la perte de mémoire, qui surviennent souvent après une consommation élevée dans un temps restreint.
  • Les comportements à risque : prendre la voiture, tendances violentes, perte de contrôle… L’alcool au volant est l'une des premières causes de mortalité sur la route en France.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="935805"]

Quelles conséquences à long terme ?

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="791800"]Au-delà des limites de consommation préconisées par le gouvernement, les ados comme les adultes s’exposent à plusieurs risques sur le long terme : 

  • certains cancers : bouche, œsophage, côlon-rectum, sein chez la femme ;
  • maladies chroniques : maladies du foie ou du pancréas, troubles cardiovasculaires, maladies du système nerveux ;
  • troubles psychiques chroniques : démence, anxiété, dépression chronique, trouble du comportement…

Il est donc essentiel de bien encadrer la consommation d’alcool de votre ado et de ne surtout pas la banaliser. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="272842"]

Les risques d’addiction à l’alcool

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="128834"]L’addiction à l’alcool est un enjeu de santé publique majeur. Chaque année, cette maladie cause plus de 49 000 décès en France et est responsable de 7 % des décès prématurés. 😔

L’alcool est une substance addictive, car il intervient directement dans le système de récompense et sur les connexions de notre cerveau. Les consommateurs ont tendance à augmenter sans arrêt la dose pour retrouver l’effet de la première fois… C’est comme cela que s’installe l’addiction.

« Plus la consommation d’alcool s’installe précocement dans la vie, plus le risque de dépendance et de survenue de problèmes de santé à l’âge adulte est élevé » Extrait de Solidarité Santé.[/vc_column_text][vc_column_text uncode_shortcode_id="734553"]On vous recommande donc vivement de prévenir votre jeune des dangers auxquels il s’expose dès qu’il est confronté à l’alcool. Sans adopter un discours alarmiste, il est important de lui présenter les risques de manière exhaustive.☝️

Si vous remarquez un comportement inquiétant chez votre ado, ou que vous soupçonnez une addiction, voici 2 ressources : 

  • Les Consultations jeunes consommateurs sont accessibles partout en France. Un professionnel vous accueille, vous et votre ado, et vous dirige vers les professionnels compétents selon votre situation. 
  • Les maisons des adolescents sont des centres spécialisés répartis sur le territoire. Les professionnels accompagnent les adolescents dans toutes leurs problématiques, y compris l’addiction.  

💡On vous recommande vivement d’écouter le témoignage « (V)ivre », disponible sur Nude Podcast, pour comprendre comment l’alcool peut s’immiscer dans le quotidien d’un adolescent équilibré. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="109591"]

Comment se positionner en tant que parents ?

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="541003"]

Quand et comment parler d’alcool avec son ado ?

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="869956"]Il n’y a pas d’âge idéal pour aborder le sujet de l’alcool. Le bon moment, c’est quand vous sentez que votre jeune va y être exposé. L’important est de ne surtout pas adopter la stratégie de l’autruche ! 🥸 Votre discours doit bien sûr être adapté selon l’âge de votre ado, sa maturité, ses questions… Voici quelques points essentiels à aborder avec lui :

  • les dangers auxquels il s’expose à court terme et à long terme ;
  • lui rappeler qu’il peut compter sur vous en cas de question ou de problème ;
  • lui rappeler qu’il n’est pas obligé de boire pour s’intégrer, qu’il est possible de dire non ; pourquoi ne pas essayer des jeux de rôle parent-ado pour l’aider à s’entraîner à refuser de manière confiante et naturelle ?
  • verbaliser le fait que vous n’interdisez pas l’alcool mais que vous encouragez une consommation modérée ;
  • lui rappeler qu’il n’a pas besoin d’alcool pour être une personne formidable ! ❤️

👉Le CAMH (Centre de toxicomanie et de santé mentale) propose un super guide pour anticiper toutes les questions liées à l’alcool et trouver des réponses adaptées aux enfants.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="149092"]

Comment réagir face à un ado alcoolisé ? 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="938060"]

Que faire si votre ado vous appelle alors qu’il est alcoolisé ?

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="177999"]La première chose à faire est de ne pas le culpabiliser. Surtout s’il est alcoolisé, ce n’est pas le moment de lui passer un savon, ou de lui rappeler les règles de consommation. Sur le moment, il faut gérer l’urgence, être là pour lui. Allez chercher votre enfant, faites-lui boire un grand verre d’eau et mettez-le au lit. 🌜

Si votre ado vous appelle dans un tel moment de vulnérabilité, c’est qu’il vous fait confiance, vous ne voulez pas briser cette dynamique. 

Le lendemain, vous pouvez parler calmement de ce qu’il s’est passé et l’inviter à poser des limites à l’avenir. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_custom_heading uncode_shortcode_id="157747"]

Pour aller plus loin 

[/vc_custom_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_column_text uncode_shortcode_id="587871"]Vous constatez que votre ado s’isole, rencontre des problèmes avec l’alcool ou une autre substance ? Vous n’êtes pas obligé de gérer cela seul. 🫶

Les psychologues et les coachs IAMSTRONG accompagnent au quotidien des ados, dès l’âge de 11 ans, dans toutes leurs problématiques : intégration sociale, décrochage scolaire, conflits familiaux, complexes, addictions… Un soutien précieux pour les parents. ✨

Notre accompagnement repose sur 3 piliers : des entretiens réguliers en visio avec un professionnel dédié, des échanges quotidiens sur WhatsApp et des activités individuelles en ligne pour apprendre à mieux se connaître. La recette parfaite pour aider votre ado à devenir un jeune bien dans sa peau. 

N’hésitez pas à nous contacter gratuitement pour découvrir nos formules en détail. 😉

Vous savez désormais comment aborder le sujet de l’alcool avec votre ado. Si vous évoquez le sujet assez tôt, il y sera plus réceptif. Faites-vous confiance, tout va bien se passer ! 💪

Besoin d’autres conseils ? Rendez-vous sur notre blog consacré aux parents d’ados. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/1"][vc_raw_html]JTNDc2NyaXB0JTIwdHlwZSUzRCUyMmFwcGxpY2F0aW9uJTJGbGQlMkJqc29uJTIyJTNFJTBBJTdCJTBBJTIwJTIwJTIwJTIwJTIyJTQwY29udGV4dCUyMiUzQSUyMCUyMmh0dHBzJTNBJTJGJTJGc2NoZW1hLm9yZyUyMiUyQyUwQSUyMCUyMCUyMCUyMCUyMiU0MHR5cGUlMjIlM0ElMjAlMjJGQVFQYWdlJTIyJTJDJTBBJTIwJTIwJTIwJTIwJTIybWFpbkVudGl0eSUyMiUzQSUyMCU1QiUwQSUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCU3QiUwQSUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMiU0MHR5cGUlMjIlM0ElMjAlMjJRdWVzdGlvbiUyMiUyQyUwQSUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMm5hbWUlMjIlM0ElMjAlMjJDb21tZW50JTIwcGFybGVyJTIwZCUyN2FsY29vbCUyMGF2ZWMlMjB1biUyMGFkb2xlc2NlbnQlMjAlM0YlMjIlMkMlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjJhY2NlcHRlZEFuc3dlciUyMiUzQSUyMCU3QiUwQSUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMiU0MHR5cGUlMjIlM0ElMjAlMjJBbnN3ZXIlMjIlMkMlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjJ0ZXh0JTIyJTNBJTIwJTIyRXhwbGlxdWV6JTIwbGVzJTIwcmlzcXVlcyUyMGRlJTIwbWFuaSU1Q3UwMGU4cmUlMjBmYWN0dWVsbGUlMkMlMjAlNUN1MDBlOWNvdXRleiUyMHNlcyUyMHF1ZXN0aW9ucyUyMGV0JTIwcmVzdGV6JTIwb3V2ZXJ0JTIwYXUlMjBkaWFsb2d1ZS4lMjIlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlN0QlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlN0QlMkMlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlN0IlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjIlNDB0eXBlJTIyJTNBJTIwJTIyUXVlc3Rpb24lMjIlMkMlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjJuYW1lJTIyJTNBJTIwJTIyJTVDdTAwYzAlMjBxdWVsJTIwJTVDdTAwZTJnZSUyMHBvc2VyJTIwZGVzJTIwbGltaXRlcyUyMHN1ciUyMGwlMjdhbGNvb2wlMjAlM0YlMjIlMkMlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjJhY2NlcHRlZEFuc3dlciUyMiUzQSUyMCU3QiUwQSUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMCUyMiU0MHR5cGUlMjIlM0ElMjAlMjJBbnN3ZXIlMjIlMkMlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjJ0ZXh0JTIyJTNBJTIwJTIySWwlMjBlc3QlMjBjb25zZWlsbCU1Q3UwMGU5JTIwZGUlMjBwb3NlciUyMGRlcyUyMGxpbWl0ZXMlMjBkJTVDdTAwZThzJTIwbCUyN2VudHIlNUN1MDBlOWUlMjBhdSUyMGNvbGwlNUN1MDBlOGdlJTIwcG91ciUyMHByJTVDdTAwZTl2ZW5pciUyMGxlcyUyMGNvbXBvcnRlbWVudHMlMjAlNUN1MDBlMCUyMHJpc3F1ZS4lMjIlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlN0QlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlN0QlMkMlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlN0IlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjIlNDB0eXBlJTIyJTNBJTIwJTIyUXVlc3Rpb24lMjIlMkMlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjJuYW1lJTIyJTNBJTIwJTIyQ29tbWVudCUyMGFpZGVyJTIwdW4lMjBhZG8lMjBmYWNlJTIwJTVDdTAwZTAlMjBsYSUyMHByZXNzaW9uJTIwc29jaWFsZSUyMGxpJTVDdTAwZTllJTIwJTVDdTAwZTAlMjBsJTI3YWxjb29sJTIwJTNGJTIyJTJDJTBBJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIyYWNjZXB0ZWRBbnN3ZXIlMjIlM0ElMjAlN0IlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjIlNDB0eXBlJTIyJTNBJTIwJTIyQW5zd2VyJTIyJTJDJTBBJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIwJTIydGV4dCUyMiUzQSUyMCUyMkVuY291cmFnZXotbGUlMjAlNUN1MDBlMCUyMGRpcmUlMjBub24lMjBhdmVjJTIwY29uZmlhbmNlJTIwZXQlMjBwcm9wb3NleiUyMGRlcyUyMGFsdGVybmF0aXZlcyUyMHBvdXIlMjBzb2NpYWxpc2VyJTIwc2FucyUyMGNvbnNvbW1lci4lMjIlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlN0QlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlMjAlN0QlMEElMjAlMjAlMjAlMjAlNUQlMEElN0QlMEElM0MlMkZzY3JpcHQlM0U=[/vc_raw_html][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width="1/3"][/vc_column][vc_column width="1/3"][vc_button border_width="0" link="url:https%3A%2F%2Fis.cod.bio%2Fconseils-parents%2F" uncode_shortcode_id="723847"]S'abonner à la newsletter[/vc_button][/vc_column][vc_column width="1/3"][/vc_column][/vc_row]