Astuces pour apprendre la gentillesse à son ado

Cultiver la gentillesse à l’adolescence : astuces pour les parents

À l’adolescence, certaines valeurs peuvent passer à la trappe : gentillesse, respect, gratitude, compassion… En tant que parents, vous en avez peut-être même déjà fait les frais. 👀

Rassurez-vous, il n’est jamais trop tard pour une petite piqûre de rappel. Après tout, vous restez le parent : vous montrez l’exemple et guidez votre ado. Dimanche, le 3 novembre, c’est la journée mondiale de la gentillesse, l’occasion de faire un petit point sur ces valeurs.

Aujourd’hui, petit focus sur la gentillesse : comment l’inculquer sans donner l’impression d’infantiliser ? 🧐 Voici quelques astuces concrètes à mettre en place au quotidien. C’est parti !

La gentillesse, de quoi parle-t-on ? 

La gentillesse, qu’est-ce que c’est ? 

La gentillesse est souvent associée à l’amabilité, la bienveillance, la bonté. Selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales c’est « une qualité, un comportement habituel fait de délicatesse, de prévenance. »

On parle donc d’un comportement spontanément bienveillant envers autrui. Au quotidien, cela se traduit par des actions concrètes et des marques d’attention apportées à l’autre. 🫶

« C’est la bienveillance en action, pour moi, la gentillesse est le bras armé de l’amour. »  Franck Martin, directeur du groupe Congruences, dans une interview accordée à France Inter.

On peut tout à fait cultiver sa gentillesse en apprenant à être plus attentif aux besoins des autres, en étant conscient de son langage non verbal, en étant soucieux du bien-être de son entourage. Même si ce trait de caractère est influencé par notre éducation et notre environnement, nous avons tous et toutes un pouvoir d’action. Il n’y a pas d’âge pour commencer à être gentil ! ⭐

💡Pour info, les chercheurs de l’Université de Sao Paulo ont mené une étude sur plus de 770 individus de genres et d’orientations sexuelles différentes. Devinez quoi ? La gentillesse est la qualité la plus recherchée chez un ou une partenaire, juste derrière l’intelligence. 

Pourquoi c’est important ? 

La gentillesse est certes une qualité honorable, mais elle est aussi importante pour notre bien-être physique et mental. 

Elle est indispensable pour fluidifier les liens sociaux et permet de nouer des relations sur des bases saines. Réaliser un acte de gentillesse envers quelqu’un permet de libérer de l’ocytocine, l’hormone du plaisir et de l’amour connue pour réduire le stress, l’anxiété et la pression artérielle, rien que ça ! 😯

La gentillesse influence positivement l’estime de soi : un pilier important pour nos ados en pleine construction. Intégrer des petits actes de gentillesse au quotidien les aide à se bâtir une identité d’individu altruiste et bienveillant

En bref, la gentillesse, c’est bon pour notre moral, notre corps et pour les autres. Alors, qu’est-ce qu’on attend pour en répandre autour de nous ? 😁

Apprendre la gentillesse à nos ados, quelles ressources ? 

Peut-on compter sur l’école pour enseigner la gentillesse ? 

Entre janvier et juin 2024, les premiers cours d’empathie ont été expérimentés et évalués à l’école primaire. L’objectif est d’accompagner le développement émotionnel de l’enfant et de consolider les valeurs clés qui lui permettent de s’intégrer en société. Depuis la rentrée de septembre, les cours sont généralisés. 

Concrètement, à quoi ça ressemble ? 🔎 Le personnel enseignant adopte une approche pédagogique et participative sous forme de jeux de rôle, de discussions de groupe, de projets artistiques pour inviter les enfants à se mettre à la place des autres. Le gouvernement a également mis en place des séances d’empathie pour sensibiliser à la différence. 

Une approche très utile à l’entrée de l’adolescence et un état d’esprit qu’il faut continuer de cultiver chaque jour qui suit. À long terme, l’empathie et la gentillesse ont des effets positifs sur nos jeunes 

  • amélioration du bien-être psychologique ;
  • meilleurs résultats scolaires ;
  • meilleur rapport à soi et aux autres ;
  • réduction des addictions et des comportements violents. 

Les gestes de gentillesse du quotidien.

Si vous avez un ado à la maison, vous savez qu’il ou elle sera plus sensible aux actions qu’aux grands discours théoriques. Au quotidien, la gentillesse se manifeste de plusieurs façons. 💚

La politesse

À l’adolescence, on ne parle plus seulement d’apprendre à dire « bonjour », « au revoir » et « merci ». La politesse passe surtout par le fait de prendre en considération le bien-être des autres. 

Par exemple, si votre ado se fait à manger, il ou elle peut proposer spontanément de cuisiner pour tout le monde. Il ou elle peut vous prêter main-forte sur certaines tâches, être attentif à vos besoins, sans que vous ayez besoin de le verbaliser à chaque fois. Ça semble ambitieux, mais c’est possible, promis ! 😁

Se mettre à la place des autres 

Vous le savez, l’adolescence est une période de grands bouleversements émotionnels et physiques. Les ados sont souvent très centrés sur leurs propres émotions et font facilement abstraction de ce qui les entoure. Bien que leurs questionnements soient légitimes, il est important de les sortir de temps en temps de leur zone de confort. 🌜

Une solution peut être de l’inviter à s’intégrer dans des groupes différents (club de sport, artistique), s’engager dans une association qui lui tient à cœur ou remuer un peu son cercle social. Être confronté à l’altérité est indispensable pour gagner en maturité. 

Prendre l’habitude de sourire

Le sourire est un geste simple, une marque de gentillesse et de considération envers autrui. C’est une ouverture à l’autre, une invitation à la communication et à l’échange. Ne sous-estimez pas le pouvoir d’un sourire, c’est un véritable catalyseur social. 🚀

 « La complicité se noue à travers le sourire. » David le Breton, professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg 

Montrer l’exemple 

Encouragez votre ado à montrer l’exemple, à être un ambassadeur de la gentillesse au quotidien😉. Par exemple, il peut montrer sa gratitude en remerciant publiquement quelqu’un pour un service rendu. Cela peut lui sembler intimidant au début, mais c’est un moyen facile de faire preuve de gentillesse et de s’inscrire dans un cercle vertueux. Et n’oubliez pas à n’importe quel âge, les enfants, même adolescents, apprennent par mimétisme, en observant leurs parents. Montrez l’exemple en étant vous-même bienveillant.e dans vos interactions 😉. 

Valoriser sa gentillesse…sans en faire trop 

Le regard que vous portez sur votre ado est important pour lui. Soyez attentif à son comportement et notez les gestes de bienveillance qu’il pratique envers vous ou envers autrui. Un simple “j’ai vu ce que tu as fait, c’était vraiment bien de ta part” suffit. ☀️

Encourager l’engagement communautaire 

Invitez votre ado à donner de son temps au bénéfice de ceux qui en ont besoin, laissez-lui le choix de s’investir dans une association ou une entreprise qui lui tient à cœur : aider à la banque alimentaire locale, participer à une collecte de vêtements, s’engager auprès de la SPA… Les bénévoles sont toujours les bienvenus. C’est une excellente manière de cultiver la gentillesse à l’adolescence. 

La gentillesse en ligne, comment ça se passe ? 

Lorsqu’il s’agit des valeurs essentielles, on ne peut plus faire l’impasse sur le digital. Il est important de rappeler à votre ado que son comportement en ligne a de vraies conséquences sur les personnes avec qui il ou elle interagit. 

Voici quelques astuces concrètes : 

  1. Bien réfléchir avant de publier du contenu texte ou visuel, s’assurer que cela ne blesse personne et se demander si la publication est respectueuse et constructive.
  2. Ne pas hésiter à partager un discours positif et encourageant dans la conversation de groupe entre amis, les groupes de classe et même en commentaires. 💫
  3. Ne pas partager ou relayer des rumeurs ou contenus blessants envers une personne. Au contraire, il est préférable de signaler les contenus inappropriés pour protéger les victimes. 
  4. Être un exemple de bienveillance et profiter de la visibilité qu’offrent les réseaux sociaux pour partager de bonnes valeurs et du contenu pertinent. 😉

Ne négligez pas l’influence de vos ados en ligne. Ce sont les premières victimes de harcèlement et d’intimidation digitale. Ils sont à la fois directement ciblés par le harcèlement et auteurs de comportements dégradants. Ces quelques gestes simples feront d’eux les ambassadeurs de la gentillesse en ligne. ✨

Être gentil… mais pas trop : quelles limites à la gentillesse ?

Faut-il être gentil et bienveillant à tout prix ? Le revers de la médaille, c’est qu’on n’envoie pas forcément toujours le bon message, ou il peut être mal interprété. 🫤 La gentillesse est parfois confondue avec la crédulité ou une forme de faiblesse… ce qui n’est pas du tout le cas ! 

Les individus « trop » gentils ou identifiés comme tels peuvent être victimes de leur propre empathie s’ils n’établissent pas des limites claires. 

« Cela demande une conscience de soi-même et de ce qu’on veut en termes de limites » Franck Martin.

Pour poser un cadre, il faut bien se connaître et se poser les bonnes questions : 

  • Suis-je en accord avec cette situation ? 
  • Ce comportement est-il aligné avec mes valeurs ? 
  • Est-ce que j’y trouve un bénéfice ? 

Il faut donc aussi apprendre à nos ados à se positionner contre l’opinion des autres, dire non… Poser des limites, c’est parfois prendre le risque de déplaire, une démarche pas si facile à l’adolescence, lorsque le regard de l’autre est si important.🙃 

Être gentil sans se faire marcher dessus, c’est donc avant tout une question de confiance en soi.

Les 5 ressources pour aborder la gentillesse avec son ado 

Voici nos 5 ressources préférées pour aborder la gentillesse avec votre ado :

    • Le roman “Wonder” de R.J Palacio suit l’entrée au collège d’un jeune garçon victime d’une malformation faciale. Un très bel ouvrage pour aborder la gentillesse, la tolérance et l’ouverture d’esprit. 
    • La bande dessinée “Les belles personnes” de Chloé Cruchaudet qui aborde la gentillesse à travers des situations concrètes du quotidien. 
    • “Pay It forward”, un film qui raconte l’histoire d’un jeune garçon qui initie un mouvement de gentillesse en faisant de bonnes actions pour les autres, inspirant des changements dans sa communauté.
    • L’épisode 27 du podcast Trop Bonne Trop coolLa gentillesse, c’est central, avec Marie Brauer” pour aborder le rôle de la gentillesse en société et ses limites. 
    • L’épisode 19 du podcast Philosophy Is Sexy animé par Marie Robert “La gentillesse”, un  indispensable pour décortiquer les bienfaits de la gentillesse. 

Pour aller plus loin

Vous avez du mal à faire résonner les valeurs de gentillesse auprès de votre ado ? Faire intervenir une tierce personne est souvent bénéfique pour donner un nouvel élan à votre jeune et l’aider à prendre du recul. ⭐

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent chaque jour des jeunes de 12 à 25 ans dans toutes leurs problématiques. Leur objectif ? Trouver le bon discours et les bonnes ressources pour accompagner votre ado vers l’âge adulte. 

Notre méthode repose sur 3 piliers : des séances régulières en visio, des échanges quotidiens via WhatsApp et des activités individuelles en ligne pour apprendre à mieux se connaître. 

Une approche complète pour aider votre ado à se construire et prendre confiance en lui ou elle. Pour découvrir en détail nos différentes formules, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement. 🔥 

Vous avez désormais quelques astuces pratiques pour cultiver la gentillesse chez votre ado. Besoin d’autres conseils ? Faites un tour sur notre blog dédié aux parents d’ados.


sensibiliser mon ado au handicap

Différence et handicap à l’adolescence : comment sensibiliser mon ado ?

Le saviez-vous ?  Le 3 décembre est la Journée Internationale des Personnes en Situation de Handicap un moment clé pour mettre en avant les droits des personnes en situation de handicap et l’occasion de sensibiliser nos jeunes à l’importance de l’inclusivité.

C’est une excellente occasion pour préparer nos adolescents à mieux comprendre ce qu’est un handicap, qu’il soit visible ou invisible. C’est quoi exactement un handicap ? Comment se comporter avec une personne qui souffre d’un handicap visible ou invisible ? Voici quelques bonnes pratiques pour éveiller votre enfant sur le sujet dès son plus jeune âge. C’est aussi le moment de mettre l’accent sur les valeurs d’inclusivité et de tolérance.🩷

Handicap : les chiffres clés

Près de 15 % de la population française souffre d’un handicap moteur, psychique ou physique. Il est donc essentiel d’apprendre à son enfant à respecter les personnes non valides. 🫶 D’autant qu’il cohabite au quotidien avec des enfants en situation de handicap : en France, environ 450 000 enfants handicapés sont scolarisés en établissement traditionnel.

Parmi les personnes en situation de handicap, on trouve notamment les individus neuroatypiques (dyslexiques, HPI, HPE) qui ne portent pas physiquement leur handicap, mais qui ont leur propre chemin de pensée.🙂

Il est important de sensibiliser très tôt nos enfants à l’acceptation et à l’insertion des jeunes (et des moins jeunes) en situation de handicap, surtout à l’adolescence, où le besoin d’appartenance est particulièrement prégnant. Les adolescents qui souffrent d’un handicap ont besoin d’alliés au quotidien.

« Par l’appartenance à un groupe, l’adolescent se construit parmi ses semblables et s’attribue un nouveau statut. Le groupe devient la référence et aide le jeune dans sa construction identitaire par le vécu des mêmes choses, le dialogue, la compréhension. », Extrait de l’étude publiée par l’UFAPEC « Vivre à l’adolescence, les rôles du groupe et de l’école » 

Expliquer le handicap à l’adolescent, les bonnes pratiques

Communiquer dès le plus jeune âge

L’idéal est d’apprendre très tôt à son enfant à se montrer tolérant et respectueux envers les personnes qui ne lui ressemblent pas. 🌞Le sujet du handicap peut être démystifié et évoqué sans tabou dès la petite enfance.

Voici quelques bonnes pratiques pour instaurer ce climat de bienveillance :

  • Exposez rapidement votre enfant à la diversité : invitez-le à fréquenter de nouveaux milieux, à consommer des médias ou des livres qui le sortent de sa zone de confort. Il existe des livres spécifiques pour aborder la diversité dès la petite enfance (Pareil Pareil de Brigitte Marleau par exemple).📚
  • Saisissez toutes les occasions d’aborder le sujet en famille : un témoignage qui passe aux informations, un article dans un magazine, le téléthon, le sport… Vous trouverez plein de moments opportuns pour évoquer le sujet avec votre jeune.
  • Abordez la différence par un nouveau prisme : apprenez à votre jeune à voir la différence comme un plus, un cadeau à chérir. ❤️‍🩹Cela l’aidera non seulement à développer les valeurs de tolérance et d’empathie, mais aussi à s’accepter tel qu’il est et à se montrer doux envers lui-même.

S’appuyer sur des témoignages

Il n’existe pas de meilleur moyen pour sensibiliser au handicap que d’entendre la voix des principaux concernés. Les témoignages sont d’excellentes ressources pour aider votre ado à comprendre les enjeux du handicap. Par exemple, dans le magazine Sioox, l’info pour les ados, on peut lire le témoignage d’Oriane :

« Dans mon ancien collège, la cour n’était pas lisse. Il y avait des racines, des cailloux partout et c’était impossible de se déplacer en fauteuil. Ici, il y a même des portes automatiques. »

Il existe aussi des forums pour accueillir la parole des ados sur différents sujets : le rapport au corps, les relations familiales, le handicap. Vous pouvez vous-même y faire un tour pour mieux comprendre ce qu’il se passe dans la tête d’un ado en situation de handicap.😉

👉Si vous ne savez pas par où commencer, un bon point de départ peut être l’émission familiale Ça Commence Aujourd’hui qui propose un épisode sur le sujet « Ado, comment s’accepter quand on est différent ? »

Montrer le bon exemple

L’apprentissage des bonnes valeurs commence toujours par les parents. Par mimétisme, votre enfant va reproduire le comportement que vous adoptez avec les personnes en situation de handicap. Soyez donc attentif à l’exemple que vous donnez, même si bien sûr, personne n’est irréprochable.😉

Si un membre de votre entourage proche souffre d’un handicap, il sera forcément plus facile de sensibiliser votre enfant dès le plus jeune âge. Si ce n’est pas le cas, il ou elle sera forcément en contact avec des individus différents à l’école ou dans la rue et il est important de ne pas vivre dans l’ignorance de cette réalité.🌜

Vous pouvez même proposer à votre ado de s’engager à vos côtés auprès d’une association qui soutient les jeunes porteurs d’un handicap : association Soliane, la fondation Ove ou l’APAJH par exemple. Si vous en avez les moyens, vous pouvez également faire un don en explicitant votre démarche à votre ado.

Comment inculquer les valeurs d’inclusivité à son ado ?

Le sport pour démystifier le handicap

Le sport est un excellent levier pour faire sauter tous les tabous qui entourent le handicap. ⚽Pour info, seulement 1,4 % des clubs de sport sont équipés pour accueillir les personnes en situation de handicap en France.

Le gouvernement est en train de mettre en place un dispositif de club sportif inclusif partout sur le territoire. L’objectif est de créer la rencontre entre jeunes valides et handicapés autour des valeurs fédératrices du sport. 🤝

D’ailleurs, il n’est jamais trop tard pour regarder en famille la rediffusion des Jeux Paralympiques qui ont eu lieu cette année à Paris. Un excellent moyen de montrer à son ado que l’on peut se dépasser, même lorsqu’on est porteur ou porteuse d’un handicap.

S’instruire par le jeu : 5 idées ludiques pour votre ado

Il existe tout un tas de jeux pensés pour sensibiliser les jeunes aux enjeux du handicap. On vous a concocté une liste de 5 jeux préférés.

  • L’association Tourisme Handicap a inventé une dizaine de mini jeux pour se mettre dans la peau d’une personne en situation de handicap : invalidité physique, perte d’un sens, dyslexie… Adaptés aux enfants dès 5 ans et parfaits pour les jeunes adultes.
  • L’association OS Asso a imaginé des ateliers de « mise en boîte des préjugés », soit des Prejugix Party. Chaque participant écrit ses préjugés sur le handicap, les partage au groupe et échange pour déconstruire les idées reçues. Vous pouvez même y aller en famille. On adore l’idée ! 😃
  • Le jeu Vie ma Vue permet aux participants de se mettre à la place d’un individu malvoyant, à télécharger sur PC.
  • Le jeu de cartes Hand17Family permet d’apprendre à reconnaître 17 familles de handicap, une excellente ressource pour ouvrir le dialogue sur le sujet à partir de 6 ans.
  • Les Handispensables, un autre jeu de carte sous forme de questions/réponses, un MUST pour un dimanche jeu de société en famille.💚

Les ressources clés pour aborder le sujet du handicap

Pour sensibiliser votre jeune aux différentes formes de handicap, on vous propose une liste de films, podcasts et ouvrages indispensables. À regarder seul ou en famille.

👉Nos films préférés :

  • Wonder, un très beau film de Stephen Chbosky sur les malformations physiques.
  • Un petit truc en plus, un film récent de l’humoriste Artus (adoré par les ados) pour aborder le handicap des jeunes adultes.  
  • La famille Bélier, un film à la fois doux et émouvant pour évoquer la surdité.
  • Intouchables, un incontournable sur la quadri-paraplégie, avec Omar Sy et François Cluzet.
  • De toutes nos forces, un très beau film sur la paraplégie, le sport et le lien familial.

👉Notre recos de podcasts :

👉Les livres pour sensibiliser au handicap :

  • « La différence invisible », un illustré de Mademoiselle Caroline et Julie Dachez sur l’autisme asperger.
  • « Ça va aller » de Daisy Dessine, au sujet des handicaps invisibles et de la différence en général.
  • « Attention, fragiles » de Marie Sabine Roger pour aborder la précarité, la différence et le handicap à travers d’histoires croisées.
  • « L’œil du loup » de Daniel Pennac, un grand classique sur la différence et la tolérance.

Si malgré tous vos efforts et votre amour, vous sentez une résistance chez votre enfant ou votre ado, cela cache peut-être un mal-être plus profond. Ne culpabilisez pas, vous n’êtes pas seule.❤️‍🩹 L’adolescence est une période délicate pour les mamans comme pour leurs enfants. Si c’est votre cas, sachez que vous pouvez être accompagnée.

Les psys et coachs IAMSTRONG suivent au quotidien des jeunes de 12 ans à 25 ans, notamment en cas de conflit familial. Notre méthode repose sur un accompagnement en visio et des activités individuelles en ligne. Notre objectif : aider votre enfant à se reconnecter à ses émotions, à mieux se connaître et à reprendre confiance en lui.🔥

Pour aller plus loin

Vous avez du mal à aborder les sujets délicats avec votre ado ? Vous n’êtes pas seul : nous recevons chaque jour des messages de parents qui éprouvent des difficultés à entretenir une communication saine avec leur jeune. ❤️‍🩹Dans ce genre de situation, le coaching pour ado est une excellente solution pour retrouver un dialogue apaisé.

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent au quotidien les jeunes de 11 ans à 24 ans dans leurs problématiques. Leur objectif ? Leur donner les clés pour devenir des adultes empathiques, bienveillants et pleinement épanouis.

Notre méthode repose sur 3 piliers : un suivi régulier en visio par un psy ou coach dédié, des activités individuelles en ligne pour apprendre à mieux se connaître et une ligne d’écoute sur whatsapp en continue pendant tout l’accompagnement. La fréquence du suivi dépend de vos besoins et de votre jeune. 🙂

Nous proposons différentes formules qui s’adaptent à vos attentes spécifiques, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement pour en savoir plus.

Vous avez désormais quelques astuces concrètes pour sensibiliser votre ado et l’éveiller au sujet du handicap. Besoin d’autres conseils pour aborder les sujets tabous ? Faites un tour sur notre blog dédié aux parents d’ado.


Comment accompagner ma fille pendant sa puberté ?

Comment accompagner ma fille pendant sa puberté ?

La puberté marque une étape clé dans la vie des jeunes filles. Lorsque les premiers changements corporels pointent le bout de leur nez, il est important de bien accompagner son ado. Pour vous donner les meilleures clés, nous avons co-construit ce guide avec Sorella Care, espace de santé pluridisciplinaire dédié à la santé des femmes. 🫶

Entre bouleversements hormonaux, évolutions physiques et éveil de la sexualité, il y a un tas de sujets à aborder et de nouveautés à accueillir. Pour vous aider à préparer cette période, on vous a préparé un guide complet sur la puberté chez les filles.

Au programme : un recap des changements physiques et psychologiques et des astuces concrètes pour aider son enfant à traverser sereinement ce moment.

Tout ce qu’il faut savoir sur la puberté 

La puberté, c’est quoi exactement ? 

Pour commencer, retour sur les bancs de l’école : à quoi correspond exactement la puberté ? 🔎Il s’agit du processus de transition entre l’enfance et l’âge adulte. Nos organes sexuels se développent pour nous donner la capacité de nous reproduire. C’est à cet âge-là que les jeunes filles deviennent fertiles. Ce changement s’accompagne d’un bouleversement hormonal qui impacte à la fois le corps et l’esprit.

🧠Concrètement, la puberté débute lorsque l’hypophyse et l’hypothalamus (organes du cerveau) produisent des hormones spécifiques qui agissent sur les ovaires. Ceux-ci commencent donc à sécréter des œstrogènes — aussi appelés « hormones sexuelles » — qui sont responsables des changements sur le corps.

Notez que la puberté n’est pas un processus brutal qui apparaît du jour au lendemain : vous avez le temps de vous y préparer ! 😉 Chez les filles, la puberté commence entre 8 et 14 ans et dure en moyenne 4 ans. Difficile de prédire comment se déroulera la puberté de votre enfant, chaque corps est unique. 

💡Pour info, la puberté commence en moyenne un an plus tard chez les garçons. Ils atteignent la maturité sexuelle vers 17 ans.

Quels sont les changements physiques pendant la puberté ? 

Les jeunes filles observent des changements progressifs sur leur corps, dans leur comportement et dans leurs émotions tout au long de la puberté. Il est important d’aborder le sujet le plus tôt possible pour qu’elle ne s’inquiète pas de voir apparaître ces modifications. 🌜

Les premiers signes de la puberté : 

  • Une aréole se forme autour des mamelons et la poitrine grossit.
  • Des poils fins apparaissent sur les lèvres externes, puis sur le pubis.
  • La pilosité se développe également au niveau des aisselles.
  • Le clitoris se développe progressivement.
  • De l’acné peut apparaître au niveau du visage, sur le buste et dans le dos.
  • La croissance s’accélère en général vers 12 ans (ou avant). En moyenne, les filles atteignent leur taille définitive autour de leurs 16 ans, avec un gain total d’environ 20 cm pendant la puberté. 🌱

Dans un second temps, d’autres signes physiques se manifestent :

  • Les premières glaires apparaissent puis les premières règles se déclenchent. L’âge moyen des premières menstruations se situe entre 12 ans et 13 ans en France, mais cela peut arriver quelques années avant ou quelques années après, c’est tout à fait normal. 🙂
  • Les hanches et les cuisses se développent, votre fille peut changer de morphologie.
  • Les variations hormonales peuvent engendrer une prise de poids. 

Tous ces changements se manifestent plus ou moins rapidement, l’important est de pouvoir les accompagner et d’être équipé psychologiquement pour bien les accueillir.

Quels impacts sur le bien-être de mon ado ?

Les changements physiques sont plus difficiles à accepter et peuvent impacter l’estime de soi déjà fragile des adolescentes. La prise de poids ou l’apparition de l’acné sont souvent source de complexes chez les jeunes filles. 🫤

Certaines d’entre elles trouvent leur corps disgracieux, voire même « sale » au moment des premières menstruations. À ce moment-là, il est important d’avoir un discours bienveillant et déculpabilisant avec votre fille, vous pouvez bien sûr vous appuyer sur des ressources clés. 

« On devrait pouvoir en parler facilement entre ami(e)s, en famille, à l’école sans être gêné(e)s. Avoir ses règles, ça signifie qu’environ une fois par mois, un peu de sang va s’écouler du vagin, pour signifier que le corps féminin fonctionne bien. Pas de panique, ça peut paraître impressionnant au début, mais c’est une manifestation corporelle naturelle que vous allez apprivoiser tout au long de votre vie. » Tout sur les règles

Les bouleversements hormonaux peuvent aussi provoquer des sautes d’humeur ou une forte émotivité, difficile à appréhender.

« A la puberté, le corps évolue très vite, plus vite que le cortex pré-fontal du cerveau, siège de la gestion des émotions, qui n’est pas encore à maturité » explique Erika Seydoux, thérapeute et coach, co-fondatrice d’IAMSTRONG.

Votre ado doit composer avec de nouvelles émotions et de nouveaux questionnements : l’éveil de la libido, la réflexion sur son identité de genre et son orientation sexuelle, les difficultés de socialisation… 🤯

L’adolescent oscille sans arrêt entre envie d’indépendance et besoin d’être rassuré par ses parents. Cette instabilité est une vraie fragilité psychologique chez nos jeunes, il ne faut pas hésiter à solliciter le suivi d’un professionnel de santé. 

👉Les psy et coach IAMSTRONG proposent un accompagnement adapté aux adolescentes pour les aider à vivre une puberté apaisée. N’hésitez pas à nous contacter si vous en ressentez le besoin pour découvrir notre méthode en détail.

Les bons réflexes pour accompagner sa fille pendant la puberté 

Adopter un discours bienveillant et déculpabilisant

Pas trop tôt, mais pas trop tard; il y a un discours adapté à chaque moment du développement de l’enfant ! Il est difficile de savoir à l’avance quelles seront les premières manifestations corporelles et comment votre fille les accueillera. L’idéal est donc d’aborder calmement le sujet avant l’entrée au collège pour lui rappeler qu’elle peut compter sur vous pendant cette période. ❤️

Évoquez avec elle tous les changements physiques et psychiques qui l’attendent avec un ton bienveillant et renforcez sa confiance en elle. Voici quelques suggestions de Claire de Pracomtal, co-fondatrice d’IAMSTRONG : 

  • « Il est normal que ton corps change et il est important d’en prendre soin »
  • « C’est normal d’être complexée car ton corps change beaucoup en ce moment, tu vas te familiariser petit à petit avec lui. »
  • « Tu as des cheveux magnifiques, je rêverais d’avoir une chevelure pareille. » 

La puberté puis les menstruations permettront à la jeune fille de devenir maman un jour si elle le souhaite. Son corps devient donc capable de porter la vie, c’est magique ! Si vous avez du mal à aborder ce sujet-là avec votre fille, n’hésitez pas à conulter une sage-femme. Elle vous aidera à adopter le bon discours et permettra peut-être d’amorcer ces discussions.

En ce qui concerne l’éveil de la sexualité, les jeunes filles se sentent souvent coupables de ressentir du désir pour une autre personne. Vous avez un vrai rôle à jouer pour l’aider à avoir un rapport sain à la sexualité.☀️ Rappelez-lui que ressentir du désir est une émotion naturelle, que la sexualité est une source de plaisir avant tout et invitez-la à vous poser des questions si elle en a envie. 

Si vous êtes mal à l’aise pour aborder ce type de sujet, n’hésitez pas à acheter certains ouvrages et à les mettre à disposition. Par exemple Sexperience : Les réponses aux questions des ados d’Isabelle Filliozat et Margot Fried Filliozat, à partir de 14 ans.

💡C’est aussi pendant l’adolescence que certaines jeunes commencent à découvrir les sensations de plaisir par le toucher. Pour certaines, cela passe par la masturbation. Il s’agit de  stimuler ses propres organes génitaux, souvent dans le but d’obtenir du plaisir. C’est une pratique courante, naturelle et individuelle. Pour info, les jeunes filles se masturbent pour la première fois entre 11 ans et 14 ans en moyenne.

Prendre rendez-vous chez un professionnel de santé

Quand faut-il prendre rendez-vous chez un gynécologue ou un professionnel pour la première fois ? La meilleure réponse est : dès que votre fille en ressent le besoin. Cela peut être avant ou après ses premières règles, avant ou après ses premiers rapports. 🙃

Ni trop tôt, ni trop tard; il y a une approche adaptée à chaque moment de la puberté. Sachez que vous n’êtes pas obligé de prendre rendez-vous avec un gynécologue, les sage-femmes sont aussi bien placées pour renseigner les femmes sur leur corps. 

Voici quelques motifs d’une première consultation : 

  • des questions sur les changements de son corps ou sur la puberté en général ; 
  • la compréhension du cycle des règles, les premiers saignements, le rôle des menstruations ;
  • des questions de santé sexuelle ;
  • le besoin d’être éclairée sur les différentes options de contraception, des douleurs ou des gènes.

Pour rappel, le professionnel de santé ne réalise pas d’examen gynécologique au moment du premier rendez-vous, sauf en cas d’alerte. Il s’agit avant tout d’un échange pour rassurer et conseiller la jeune fille, et répondre à ses questions. L’examen gynécologique n’est pas nécessaire si votre fille souhaite consulter pour obtenir un moyen de contraception par exemple. 

💡Le premier frottis est souvent réalisé à 25 ans, en même temps que la palpation de la poitrine. 

Nous vous recommandons de demander à votre fille en amont si elle est plus à l’aise avec un professionnel en particulier : un médecin, un gynécologue ou une sage-femme (si pas d’alerte particulière). Certaines jeunes filles préfèrent par exemple s’entretenir avec une femme pour ce premier rendez-vous. 

Il est possible qu’elle souhaite que vous l’accompagniez ou que vous restiez dans la salle d’attente. Il est important que vous puissiez en discuter en amont pour respecter son choix. 🩵 Si elle le souhaite, vous pouvez aussi demander au professionnel de santé d’anonymiser la consultation. 

👉Les professionnels de santé Sorella accompagnent les adolescents en douceur. Vous avez l’opportunité de découvrir leurs profils en amont pour bien anticiper la consultation. Sorella propose également un parcours de soin Puberté adapté aux adolescentes avec une approche pluridisciplinaire et bienveillante.  

Les bons réflexes d’une sexualité apaisée

Votre fille est peut-être sur le point de commencer sa vie sexuelle et de partager des moments intimes avec un ou une partenaire. S’il est important qu’elle aborde sa sexualité sans culpabilité ni complexes, il est tout aussi important d’instaurer un cadre pour la protéger.

Certains points sont donc à aborder avec elle : 

  1. La contraception : présentez-lui tous les moyens à sa disposition pour identifier avec elle celui qui lui correspondrait le mieux.😉 N’hésitez pas à lui partager votre retour d’expérience.
  2. Le consentement : un sujet délicat, mais qu’il est essentiel d’aborder avec nos ados, filles ou garçons. Rappelez à votre fille que son consentement est indispensable avant un rapport sexuel et qu’elle est entièrement libre de refuser une pratique dont elle n’a pas envie.
  3. Les IST et MST : une discussion importante pour lui permettre de se protéger et d’adopter les bons réflexes dès le début de sa vie sexuelle.
  4. La pornographie : Si 50 % des jeunes y sont exposés avant leurs 14 ans, il est  important de les sensibiliser au sujet. Prenez le temps de leur expliquer que ce n’est pas la réalité et de les encourager à s’en préserver s’ils ne sont pas prêts à être exposés à du contenu explicite.

5 astuces pour accompagner sa fille pendant la puberté 

1. Trouver les bonnes ressources 📚

 

Appuyez-vous sur des témoignages et des ressources pédagogiques pour accompagner votre fille pendant sa puberté.

 

Voici nos recommandations : 

 

2. Préparer un kit de règles 💛

 

Lorsque votre fille connaît ses premières menstruations, vous pouvez lui préparer un kit complet avec des serviettes hygiéniques, des tampons, une cup, des culottes de règles et lui rappeler les conditions d’utilisation de chaque dispositif.

 

Vous pouvez même anticiper et préparer ce kit avant ses premières règles pour qu’elle puisse se familiariser avec les différents types de protection. Vous lui permettez de découvrir celles qui lui conviennent le mieux !

 

3. Respecter l’intimité de sa fille 🌝

 

Pendant sa puberté, il est normal que votre fille ait besoin de son espace à elle et de temps seule. En tant que parent, vous pouvez avoir du mal à trouver votre juste place. Tout est question d’équilibre : vous pouvez l’accompagner et vous montrer disponible tout en respectant sa pudeur. 

 

4. Donnez-lui confiance en elle 🔥

 

L’estime de soi est souvent mise à mal pendant la puberté. N’hésitez pas à verbaliser des affirmations positives et à complimenter votre fille. Ce qui va sans dire va encore mieux en le disant. 

 

5. Respecter son rythme 🫶

 

Maintenant que vous avez tous ces éléments en tête, vous savez comment accompagner votre fille. Cependant, il est important de respecter son rythme et d’être à l’écoute de ses besoins : certaines jeunes filles ne souhaitent pas du tout aborder le sujet des menstruations ou de la sexualité avant un certain âge, et c’est OK ! 

L’essentiel est que votre ado vous identifie comme un adulte de confiance au moment où elle a besoin de vous. 

Pour aller plus loin

Votre ado entre dans sa puberté et vous sentez qu’elle a besoin d’être accompagnée ? Entre changements physiques, complexes, menstruations, éveil de la sexualité… C’est une période chargée sur le plan émotionnel, il est normal de solliciter le soutien d’experts. 😉

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent chaque jour les adolescents dans toutes leurs problématiques et leur donnent les clés pour prendre confiance en eux

Notre méthode repose sur 3 piliers : un accompagnement de proximité grâce à des échanges en visio et sur WhatsApp et des exercices individuels en ligne pour apprendre à mieux se connaître.⭐ Cette recette s’adapte aux besoins et attentes spécifiques de votre enfant. 

🧡En parallèle, vous pouvez amorcer un suivi médical tout en douceur qui répond aux besoins de votre fille. Les professionnels de santé Sorella proposent un accompagnement dédié aux patientes en période de puberté. Gynécologues, médecins, kiné, ostéo, diététiciens sont mobilisés pour lui permettre de vivre une puberté apaisée et de se sentir bien dans son corps. 

Sorella propose également des ateliers dédiés aux ados, conduits par des sages-femmes : des moments qui leurs sont réservés pour répondre à leurs questions, les aider à mieux se connaître et comprendre leur corps dans cette période si délicate. Un accompagnement tout en douceur où l’écoute et la bienveillance sont clés.💫

Découvrez les profils des professionnels Sorella, spécialisés dans la santé des femmes. 

Vous voilà fin prêt pour accompagner votre fille pendant sa puberté. Écoute, bienveillance et ouverture d’esprit sont de mise pour aborder les sujets délicats. Rassurez-vous, ça va bien se passer, tous les parents passent par là. 

Besoin d’autres conseils ? Consultez notre blog dédié aux parents d’ados. 


Communiquer avec son ado

Bien communiquer avec son ado : les erreurs à éviter et les bonnes pratiques

Lorsqu’il s’agit de communiquer avec nos ados, nous marchons bien souvent sur des œufs.🐣 On ne sait plus quels sujets aborder ni comment, on a peur de les vexer, de les braquer

L’adolescence est une période charnière pour le jeune et pour son entourage. Il est difficile d’entretenir le dialogue et de se positionner sur des sujets tabous. Nous avons donc eu l’idée pour ce nouvel article de rassembler les phrases à dire ou ne pas dire pour réussir à dialoguer avec votre ado.☀️

Le BA.BA de la communication à l’adolescence

Pourquoi communiquer avec mon ado ?

Votre ado vous donne peut-être l’impression d’être très indépendant, de n’avoir besoin de personne, et surtout pas de vous. Mais en réalité, il ou elle oscille encore entre l’enfance et l’âge adulte et a besoin du regard de ses proches. Vous avez donc toujours un rôle important à jouer dans son épanouissement.

Maintenir la communication est essentiel pour plusieurs raisons :

Lui donner confiance en lui ou en elle 🔥

Votre soutien est indispensable dans cette période de grands bouleversements et de grandes décisions. 83 % des ados renoncent à une aspiration académique, professionnelle ou à une passion par manque de confiance en eux.

Vous pouvez l’aider à mieux se connaître et à faire la différence entre motivation extrinsèque (liée à une pression extérieure) et intrinsèque (liée à un plaisir ou une passion). C’est un premier pas pour faire de lui un adulte bien dans ses baskets.

L’éveiller sur les sujets importants 👀

En tant que parent, vous pouvez amorcer la conversation sur les sujets tabous autour de la sexualité, des drogues, des relations toxiques, des addictions. Vous l’éveillez et lui apprenez à adopter les bons réflexes.

Ouvrir le dialogue lui permet de vous identifier comme un adulte référent à qui il ou elle peut se confier sans se sentir juger.

Continuer de l’éduquer 🫶

On ne peut pas vraiment dire qu’à 14 ans, votre jeune sache tout sur tout. Il ou elle a encore besoin de clés pour aiguiser son esprit critique et devenir un individu à part entière. Votre enseignement lui permet de développer ses convictions personnelles, d’adopter un positionnement en société avec des valeurs et des idéaux.

Dès le plus jeune âge vous pouvez le sensibiliser à des sujets sociétaux importants comme l’insertion des personnes en situation de handicap ou le droit des femmes par exemple. Tout cela passe forcément par le dialogue.

Je ne comprends plus mon ado, quelle posture adopter ?

Entre désir d’affirmation, orgueil et refus de l’autorité parentale… difficile de communiquer au quotidien avec votre ado. Il ou elle peut réagir de plusieurs façons : se braquer, rester indifférent, refuser les moments en famille. Ce rejet peut être difficile à vivre pour les parents. Il est pourtant essentiel d’entretenir le lien et de montrer à votre ado que vous êtes toujours présent.

Voici quelques conseils simples pour y parvenir :

  • Adopter la communication « en parallèle », c’est-à-dire échanger avec lui tout en étant occupé à autre chose (conduire, cuisiner, travailler…). Cela permet de ne pas être en confrontation directe et d’échanger sans en avoir l’impression.
  • Instaurer une routine avec votre ado autour d’une activité qui vous fait plaisir à tous les deux comme le shopping, le sport, la cuisine. Vous pouvez simplement regarder la même série au même moment, ça vous fera un sujet de conversation ! 😁
  • Être à l’écoute et attentif au langage corporel de votre enfant. Cela vous permet de savoir comment il ou elle se sent sans lui poser frontalement la question. 🌜C’est un moyen de veiller sur votre ado et de lui montrer que votre bien-être vous importe et que vous prenez soin de lui.

Respecter la confidentialité et la pudeur de votre ado est capital pour maintenir le lien. Il n’y a rien de pire pour un jeune en construction de sentir que ses parents souhaitent tout savoir de son intimité. Veillez à son bien-être, mais ne soyez pas trop sur son dos et laissez-le faire des erreurs, c’est le meilleur moyen d’apprendre.😉

SOS, mes mots ont dépassé ma pensée

Vous avez eu une conversation houleuse avec votre ado et vos mots ont dépassé votre pensée ? Pas de panique, cela arrive à tous les parents ! 😉 L’important est de pouvoir profiter de cette situation pour instaurer une nouvelle dynamique saine.

Si vous venez tout juste de vous disputer, attendez un peu que la température descende de son côté comme du vôtre, réagir à chaud n’est jamais bon. Proposez-lui ensuite d’avoir une conversation calme, sans forcément évoquer le sujet qui fâche. Demandez-lui comment il ou elle se sent.

Il est important de s’excuser si vous avez dit des choses que vous ne pensez pas foncièrement. Cela permet non seulement de légitimer les ressentis de votre ado, mais aussi de lui faire comprendre que vous le ou la considérer comme votre égal.❤️ Les adultes aussi sont faillibles et s’excuser est une démarche saine et mature : montrez le bon exemple. Vous verrez, les ados y sont plutôt réceptifs et ce petit pas de votre part peut débloquer la situation.

Enfin, lorsque les esprits sont apaisés, vous pouvez repartir sur de bonnes bases : rappelez-lui que vous êtes le parent et que vous agissez dans le but de le ou la protéger. Lorsque vous échangez avec votre ado, veillez à ce que le temps de parole soit équivalent, certains parents tombent facilement dans l’écueil du monologue.

👉La fondation Jeunes Santé propose un petit guide avec des tips concrets pour régler un conflit, n’hésitez pas à y jeter un œil.

Guide pratique de la communication à l’adolescence

Les affirmations positives à dire à son ado

Voici quelques phrases simples et positives à dire à son ado au quotidien. Ça n’a l’air de rien comme ça, mais ces petites affirmations résonnent en lui ou en elle et l’aident à se construire.🩷

Donner confiance en soi

Les affirmations positives pour donner confiance en soi à votre ado :

  • « Tu en es capable »
  • « Tu as toutes les ressources pour réussir »
  • « Tu as le droit d’échouer ou de faire des erreurs »
  • « Je suis fier de toi »

Instaurer une confiance mutuelle

Quelques phrases simples pour mettre en place une relation saine et respectueuse :

  • « Je t’aime »
  • « Je te respecte »
  • « Tu existes pour moi et tu es important »

Donner confiance envers les autres

Des affirmations pour aider son ado à aller vers les autres et s’intégrer :

  • « La personne qui t’intimide partage sans doute les mêmes émotions que toi »
  • « Tu as ta place »
  • « Tu as autant de valeur que les autres »
  • « Ta présence est suffisante, tu es utile »

L’aider à s’affirmer

Des phrases clés pour l’aider à s’affirmer en tant qu’individu à part entière :

  • « Tu as le droit d’être différent »
  • « Tu as le droit ne pas aimer cela »
  • « Les gens t’apprécient pour qui tu es »
  • « C’est une bonne chose de ne pas penser comme tout le monde »

Valider ses émotions

Quelques affirmations pour légitimer les émotions de son ado :

  • « Tu as le droit d’être en colère/triste »
  • « Je comprends ce que tu ressens »
  • « N’importe qui se sentirait comme toi à ta place »
  • « Tes émotions sont compréhensibles »

Les formulations à éviter

On vous a aussi concocté une petite liste des phrases ou formulations qui peuvent abîmer votre relation avec votre ado ou son estime de lui-même.❤️‍🩹

La comparaison avec les autres

La comparaison, c’est un peu le fléau de l’adolescence, voici quelques formulations à éviter :

  • « Combien ont eu tes amis ? »
  • « Ta sœur, elle n’a rien dit »
  • « Tu es comme ta mère ou ton père »

Minimiser ses émotions ou réactions

Ces tournures de phrases sont infantilisantes et donnent l’impression à votre jeune de ne pas être reconnu dans ses émotions :

  • « N’en fais pas tout un drame »
  • « Ta réaction est disproportionnée »
  • « On ne peut plus rien te dire »

Les discours paternalistes

Il est préférable de ne pas instaurer de hiérarchie très nette avec son ado, vous risquez de le ou la braquer et de perdre complètement son attention :

  • Toutes les phrases qui commencent par « moi à ton âge » ou « à mon époque tu sais », peuvent être tentantes, mais il vaut mieux les éviter.
  • « Je te l’avais bien dit »
  • « Puisque c’est comme ça, je tu seras puni », vous mettez fin à la conversation avant qu’elle n’ait vraiment commencé.

Les discours culpabilisants et dévalorisants

Évitez de le faire sentir coupable de ses émotions, c’est une corde sensible chez nos ados et cela joue directement sur son estime de lui

  • « Tu ne te rends pas compte de la chance que tu as »
  • « Tu es capricieux ou capricieuse »
  • « Je n’en peux plus de toi »

« Tu ne comprends rien quand on te parle »

Les ressources clés pour communiquer avec son ado

⭐Voici quelques ressources clés pour écouter des témoignages de parents ou trouver d’autres astuces pour communiquer avec votre ado :

Pour aller plus loin

Vous avez du mal à entretenir un lien avec votre ado ? Si le dialogue est difficile sachez que vous n’êtes pas seul, de nombreux parents traversent la même situation. ❤️‍🩹Vous pouvez être accompagné par un expert dans cette période compliquée.

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent chaque jour des ados et leurs parents dans leurs problématiques. Notre objectif ? Vous aider à retrouver une dynamique familiale saine et à traverser les quelques années charnières de l’adolescence.  

Notre méthode repose sur 3 piliers : un suivi régulier en visio par un psy ou coach dédié, des activités individuelles en ligne pour apprendre à mieux se connaître et une ligne d’écoute sur whatsapp en continue pendant tout l’accompagnement. Des formules sur-mesure pour aider les ados et leurs parents à retrouver leur juste place au sein de la famille. 💫

Vous avez désormais quelques pistes pour rétablir un dialogue sain avec votre ado. Si vous connaissez d’autres parents en difficulté, n’hésitez pas à échanger avec eux ou à leur partager cet article.

Vous souhaitez être accompagné ? Contactez-nous gratuitement pour découvrir nos formules et notre méthode en détail.


Les jeux vidéos chez les jeunes

Les écrans rendent-ils nos jeunes plus violents ?

Si vous avez déjà jeté un œil par-dessus l’épaule de votre ado en pleine partie de jeux vidéo, il est fort probable que vous ayez été témoin d’une scène de guerre ou d’un combat acharné.🥊 De nombreux parents regrettent l’époque où nos jeunes se contentaient de réaménager leur salon dans les Sims.😂

Nos ados sont particulièrement friands de jeux vidéo et de contenus violents. Cela a-t-il un impact sur leur comportement et leur développement cognitif ?

On vous propose un article dédié au sujet pour mieux comprendre ce qu’il se joue chez nos ados et adopter les bons réflexes dès le plus jeune âge.

L’influence des écrans sur nos jeunes, ce que disent les chiffres

Aujourd’hui, il est difficile de faire l’impasse sur les écrans : 93% des foyers ont accès à internet en France et près de 90% des jeunes de 16 à 25 ans sont inscrits sur Instagram. Concernant les jeux vidéo, 94% des 10-14 ans admettent y jouer régulièrement.

Au-delà de la simple distraction, les jeux vidéo inspirent et passionnent la jeune génération. 40% des 18-24 ans ont déjà envisagé de faire carrière dans ce domaine.😯

🧐Mais à quoi jouent nos jeunes exactement ?

Selon une récente enquête Ypulse menée auprès des jeunes de la GenZ, les jeux préférés de nos ados sont :

  1. Call of Duty
  2. Fortnite
  3. Roblox

Tout en haut du podium donc, un jeu de tir et de guerre. La franchise Call of Duty est de loin la plus vendue au monde, elle est disponible sur presque toutes les consoles et accessible sur téléphone.

En 2022, l’Agence Canadienne du Logiciel de Divertissement mène son enquête pour établir un potentiel lien entre la consommation de contenus violents et le comportement de nos jeunes. Résultat ? Le lien de cause à effet n’est pas si évident. 53% de la population interrogée déclare jouer pour se défouler mais ne note pas de changement de comportement ou d’état d’esprit. 

Jeux vidéo et internet : quels effets indésirables sur nos jeunes ?

La cyberdépendance, qu’est-ce que c’est ?

Selon la MILDECA (Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues Et les Conduites Addictives), le 1er risque encouru par nos jeunes, c’est l’addiction 🫤 Le risque de cyberdépendance est accentué par un accès prématuré aux écrans. En France, 41% des filles et 30% des garçons de moins de 25 ans ont eu accès à un téléphone avant leurs 12 ans. 

Concrètement, quels dangers cela représente pour nos jeunes ? L’addiction aux écrans entraîne une réaction en chaîne :

  • Déconnexion du monde réel.
  • Mauvaise sociabilisation et isolement progressif.
  • Décrochage scolaire lié notamment au temps passé sur les écrans (en moyenne 5h/jour chez nos ados).

Au sujet des réseaux sociaux, le psychologue et psychanalyste Michaël Stora s’exprime sur les risques d’addiction dans une interview disponible sur le site du gouvernement : 

« Leurs algorithmes entraînent et encouragent des pratiques addictives, en proposant des contenus qui correspondent aux attentes des utilisateurs. Ils enferment dans des bulles informationnelles, et exposent à la désinformation. »

Le scrolling infini, inventé en 2006 fournit un contenu illimité à nos jeunes. Il leur suffit de faire défiler les vidéos et les images sans jamais épuiser le contenu disponible. Selon une étude Chartbeat, nos jeunes passent en moyenne 70% de temps en plus sur les réseaux sociaux depuis l’invention du scrolling infini. 

Ces éléments sont des facteurs de cyberdépendance.. et elle est bien plus courante qu’on ne le pense. Selon l’association PauseTonEcran, 18% des jeunes présentent des risques d’addiction aux jeux vidéo.

👉Pour approfondir le sujet de la cyberdépendance, on vous recommande le podcast de Radio France « Les Jeux Vidéo, c’est la vie », disponible sur toutes les plateformes d’écoute.

Conséquences des écrans sur le développement cognitif des enfants

Comment la consommation d’écran influence le développement de nos jeunes ? Au delà de 2h d’exposition quotidienne aux écrans, la MILDECA note plusieurs conséquences :

  1. Retard dans l’apprentissage des compétences fondamentales comme le langage.
  2. Difficultés de concentration et d’attention, notamment accentuée par la double stimulation (2 écrans en même temps).
  3. Mauvais développement des compétences émotionnelles, de l’estime de soi et de la créativité.
  4. Instabilité de l’humeur, agitation et impulsivité sont les premiers signes d’une consommation déséquilibrée.

Dans « Les langages d’amour des enfants », G.D Chapman et R.Campbelle distinguent 5 manifestations d’amour :

  1. Le contact physique : un bisou, un câlin ou simplement une main sur l’épaule.
  2. Les paroles valorisantes : les petits mots d’amour, les compliments, les encouragements.
  3. Le temps de qualité : les moments précieux que vous passez seule avec votre enfant.
  4. Les services rendus : les petites attentions du quotidien qui facilitent la vie.
  5. Les cadeaux : l’incarnation matérielle de l’amour que vous vous portez.

Ces comportements sont surtout observés chez des enfants et des ados qui accèdent très jeunes aux écrans, sans modération du contenu consommé. Il est donc important d’être particulièrement vigilant aux plus petits et d’instaurer rapidement des règles autour de la consommation d’écrans. 👀On vous donne des tips concrets un peu plus loin dans l’article.

Mon ado est collé aux écrans, quelles conséquences physiques ?

Au-delà des conséquences psychiques et cognitives, les écrans ont aussi une influence sur le développement physique de nos jeunes. Le Haut Conseil de la Santé Publique rappelle qu’il existe un vrai lien entre consommation des écrans et hygiène de vie.

Les jeunes qui passent des heures sur les écrans sont souvent sédentaires, cela les expose à :

  • un risque d’obésité avec une tendance au grignotage entre les repas ;
  • un ralentissement du système psychomoteur ;
  • des perturbations du sommeil et du rythme circadien.

Pour info, une partie de Call of Duty dure en moyenne 10 minutes et une partie de Fortnite dure entre 15 min et 20 min. Vous nous voyez venir ? Vous pouvez trouver un accord avec votre ado pour l’aider à trouver un rythme de vie sain. Par exemple, 3 parties de Call Of Duty maximum chaque samedi et dimanche.😉

Un discours à nuancer…

Même si les jeux vidéo représentent tout un tas de risques pour nos jeunes, il ne faut pas oublier qu’ils ont aussi des aspects positifs, comme leur permettre de se sociabiliser.

60% des jeunes jouent en groupe, soit avec leurs amis, soit avec d’autres joueurs rencontrés en ligne. 1/3 des ados déclare même avoir fait de vraies rencontres grâce aux jeux vidéo en ligne !

Certains jeunes trouvent un refuge dans les univers parallèles des jeux vidéo. D’autres y voient un moyen de socialiser, de créer, et même de se dépasser. Il est important que votre ado entretienne un moyen d’évasion pour se détendre et déconnecter quelques minutes du quotidien.🫶 Comme toujours, c’est une question d’équilibre !

Comment encadrer l’usage des écrans ?

Prévenir son ado des dangers des écrans

Le premier levier pour encadrer le comportement de nos ados reste la communication. L’idéal est d’échanger avec lui ou avec elle le plus tôt possible pour fixer des règles et le prévenir des dangers.

Si les règles sont définies ensemble, il ou elle aura moins de difficultés à les comprendre et à les intégrer. De votre côté, il est important que vous lui fassiez confiance sur sa capacité à s’auto-réguler et à développer un esprit critique sur le contenu qu’il ou elle consomme.🙂 Parlez-lui tôt des dangers liés à la violence, la nudité ou l’agressivité verbale, de plus en plus présente dans les jeux vidéo et les contenus média en général.

Rappelez-lui que cette régulation d’écran est essentielle à son bien-être et que vous ne faites pas ça pour l’embêter, les ados ont tendance à l’oublier.

5 astuces pour limiter les écrans à la maison

Voici 5 astuces très concrètes à mettre en place à la maison pour protéger son ado des contenus auxquels il ou elle est exposé.💛

1.      Interdire les écrans dans la petite enfance

Les médecins recommandent l’absence totale d’écran avant les 3 ans de l’enfant. À partir de 3 ans, vous pouvez introduire progressivement la télévision, avec une grande vigilance sur la nature des contenus.

Concernant le téléphone, les experts ne jugent pas nécessaire qu’un enfant y accède avant ses 13 ans. Pour info, la majorité numérique est fixée à 15 ans en France, votre ado n’a donc pas légalement le droit de s’inscrire sur les réseaux sociaux avant cet âge-là.  

2.      Fixer des horaires d’utilisation

Dès l’entrée au collège, il est important de fixer avec son ado des règles claires d’utilisation des écrans et du téléphone. Par exemple : plus de téléphone à partir de 21h, pas de téléphone pendant les devoirs… Il y a aussi peu de chance qu’il ou elle en ait grand besoin la nuit. Veillez à respecter vous-mêmes ces règles et à les soumettre à toute la famille.🙃

3.      Garder un œil sur la classification des jeux vidéo

Si on dit « PEGI », ça vous évoque quelque chose ? 🤓Le Pan European Game Information propose un système de classification des jeux par âge selon plusieurs critères : violence, langage, sexualité. Des pictogrammes sont apposés sur chaque jeu vidéo.

Par exemple, pour PEGI 12 :  Violence réaliste envers des personnages fantastiques ou violence non réaliste envers des personnages à caractère humain. Langage grossier modéré, nudité, horreur.

👉La classification complète est disponible ici.

4.      Conserver du temps en famille

Le temps que votre jeune passe devant les écrans, c’est du temps qu’il ou elle ne passe en famille. Garder des moments ensemble, c’est un peu la base d’une dynamique familiale saine, même si tout le monde a un agenda hyper chargé.😉

Les repas sont par exemple des occasions privilégiées pour échanger sur l’actualité, sur les choses que votre ado a vu, lu ou consommé ces derniers jours ; Vous pouvez même lui parler des jeux vidéo qu’il ou elle apprécie et l’aider à développer un esprit critique !

5.      Prioriser les actions

Vous l’aurez compris, il est difficile d’imaginer bannir complètement les écrans du quotidien de nos ados. Cependant, vous pouvez lui apprendre à mieux gérer son temps.

Une première étape serait de les aider à prioriser leurs activités. Par exemple, les devoirs doivent être faits et la table doit être mise avant d’accéder aux jeux vidéo. Ou encore, pas de télé tant que le sac du lendemain n’est pas prêt. Des bonnes habitudes à mettre en place le plus tôt possible !⭐

Les applications à connaître

On vous propose un top 3 des applications dédiées aux parents pour vous aider à garder un œil sur la consommation d’écran de vos enfants :

  • mSpy permet entre autres de bloquer l’accès à certaines applications et de recevoir une notification lorsque votre ado reçoit un appel ou un message texte en particulier.
  • EyeZy est utile pour contrôler le temps d’utilisation des écrans et l’historique de recherche. Votre enfant peut aussi déclencher un mode SOS qui vous alerte en cas de besoin.
  • Google Family link permet de définir des temps d’utilisation pour chaque application, de gérer le compte google de l’enfant et les téléchargements et achat liés à GooglePlay.

💡Attention, il ne s’agit pas de traquer leurs moindres faits et gestes. On vous recommande d’installer ces applications seulement si vous sentez votre ado très réfractaire au discours de prévention ou si vous observez un réel besoin. Mais n’en n’abusez pas, vous risquez de perdre sa confiance. 

Pour aller plus loin

Votre ado s’isole, passe beaucoup de temps devant les écrans, est de plus en plus impulsif ? Il peut être bon d’être accompagné par une tierce personne pour l’aider à réguler sa consommation d’écrans.❤️‍🩹

Les psy et coach IAMSTRONG accompagnent chaque jour des jeunes de 11 ans à 24 ans dans toutes leurs difficultés : décrochage scolaire, conflit familial, addiction, harcèlement, dépression…

Notre méthode repose sur 3 piliers : un suivi régulier en visio par un psy ou coach dédié, des activités individuelles en ligne pour apprendre à mieux se connaître et une ligne d’écoute sur whatsapp en continue pendant tout l’accompagnement. Une recette qui permet à l’ado de prendre confiance en lui et d’entrer sereinement dans l’âge adulte.✨

Nous proposons différentes formules qui s’adaptent à vos besoins spécifiques et à votre budget.

 

À la question : les écrans rendent-ils nos jeunes plus violents ? Nous répondons que les études ne l’ont pas démontré. En revanche, selon le dernier rapport du gouvernement “Enfants et écrans, à la recherche du temps perdu”, les principaux risques d’une surexposition aux écrans concernent surtout la santé mentale de nos jeunes : addiction, isolement, dépression. Soyez donc vigilant à leur temps de consommation et leur usage. 

Si vous souhaitez solliciter l’accompagnement d’un coach ou d’un psy IAMSTRONG, n’hésitez pas à nous contacter gratuitement.